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Les starters attendent plus de subsides, un régime fiscal plus favorable et moins d’administration

Une des raisons principales pour laquelle les gens n’osent pas créer leur propre entreprise est le manque d’expérience et donc le risque de faire faillite.


Suite de l’étude après l’infographie ci-dessous

- 83% des salariés et 90% des entrepreneurs affirment qu’une simplification administrative est in-dispensable
- 65% des salariés et 74% des entrepreneurs trouvent que les établissements d’enseignement doivent davantage miser sur des formations adaptées aux entrepreneurs potentiels
- 61% des salariés et 68% des entrepreneurs trouvent que l’Etat doit accorder plus de subsides et que la fiscalité doit être plus bénéfique pour les débutants
- 56% des salariés et 60% des entrepreneurs trouvent que les entrepreneurs débutants devraient pouvoir emprunter plus facilement de l’argent auprès des banques.

Une des raisons principales pour laquelle les gens n’osent pas créer leur propre entreprise est le manque d’expérience et donc le risque de faire faillite. Les starters attendent un accès plus facile au financement. En outre, l’enseignement doit davantage veiller à donner aux étudiants l’ambition d’entreprendre. C’est ce qui ressort d’une enquête menée auprès de 517 entrepreneurs belges et 621 salariés belges par un étudiant en master de la KU Leuven, en collaboration avec ERGO Insurance et le bureau d’enquête en ligne Ivox.

L’accès au crédit et le faible niveau des subsides de l’Etat constituent un frein important

Après la crise bancaire, les organismes financiers sont devenus plus prudents quand il s’agit d’accorder des emprunts, ce qui est difficilement compatible avec le risque inhérent au fait de créer une entreprise. 56% des salariés interrogés et 60% des entrepreneurs trouvent que les entrepreneurs débutants devraient pouvoir plus facilement emprunter de l’argent auprès des banques.

En outre, ils pensent que l’Etat doit prendre des mesures davantage adaptées aux débutants. 61% des salariés et 68% des entrepreneurs pensent que le gouvernement doit accorder davantage de subsides aux starters et en plus, implémenter un régime fiscal plus favorable. Un salaire fixe minimum au cours de la première année pour-rait, selon 54% des salariés et 52% des entrepreneurs, abaisser le seuil d’entrée parce que les starters recevraient de cette façon une première aide qui garantirait aussi la continuité.

Tableau 1: la vision des entrepreneurs et des salariés sur les start-ups

Peter van Biesbroeck, directeur général à la Chambre de Commerce VOKA – arrondissement Leuven: "En Belgique, les entrepreneurs débutants reçoivent généralement des prêts beaucoup plus bas que le montant qu’ils demandent initialement. De ce fait, ils sont dès le départ sous-financés. Aux Etats-Unis par exemple, il en va tout autrement. Là-bas, les organismes financiers octroient justement des prêts plus élevés, afin que les starters puissent disposer d’une marge pour les dépenses non prévues. Une plus grande confiance dans les entreprises qui se lancent et de meilleures possibilités de financement ne peuvent qu’être favorables au climat entrepreneurial en Belgique.

L’enseignement doit aussi être repensé et proposer davantage de cours à destination des futurs entrepreneurs

Il existe déjà actuellement en Belgique plusieurs universités où les étudiants ayant le sens de l’entreprise peu-vent étudier. Certains établissements accordent même le statut spécial d’ "entrepreneur-étudiant". De cette façon, ils souhaitent accompagner autant que possible les étudiants entrepreneurs dans la création de leur entreprise.

Pourtant, au niveau mondial, la Belgique est à la traîne en ce qui concerne l’offre en formations axées sur l’entrepreneuriat. Alors qu’à l’étranger, les étudiants peuvent choisir une formation complète en "entrepreneuriat", ils doivent se contenter en Belgique d’une ou deux options dans leur parcours. 65% des salariés et 74% des entrepreneurs trouvent par conséquent que les établissements d’enseignement devraient miser davantage sur des formations adaptées aux entrepreneurs en puissance.

Marion Debruyne, doyen du Vlerick Business School, "Ce qu’une école de commerce peut d’abord faire pour stimuler les starters, c’est leur offrir avant tout l'occasion d'expérimenter et d'apprendre. Par des études jusqu'au "venture coaching", les étudiants peuvent mettre leurs idées à l’épreuve de l'opinion et l'expérience des spécialistes et des entrepreneurs. L'enseignement peut servir comme une plate-forme où les entrepreneurs passent leur expérience de sorte que le désir d'entreprendre soit stimulé. Une école de commerce comme Vlerick, où l'entrepreneuriat est au coeur de notre philosophie, s’engage déjà fortement pour les starters."

Les entrepreneurs débutants souhaitent des espaces de travail partagé et du coaching

Pas moins de 83% des salariés et 90% des entrepreneurs affirment que la simplification administrative est indispensable pour les entreprises. Pour les starters en particulier, une simplification administrative abaisserait le seuil d’entrée. De plus, davantage d’espaces alternatives sont nécessaires pour les starters: 55% des salariés et 47% des entrepreneurs sont partisans de nouvelles méthodes de travail et d'autres formes de coopération, comme des espaces de cocréation et des incubateurs.

Le manque d’expérience des entrepreneurs débutants peut être compensé par celle des entrepreneurs expérimentés. Ils peuvent accompagner les débutants jusqu’à ce que leur entreprise ait atteint une certaine maturité. 58% des salariés et 45% des entrepreneurs trouvent bonne cette idée de faire intervenir cette sorte de « coachs ». Dans ce cadre, 50% des salariés et 67% des entrepreneurs déclarent être disposés à devenir eux-mêmes coachs après leur carrière.

Une autre manière de stimuler les starters est d’organiser plus de soirées de networking. 68% des salariés et 56% des entrepreneurs trouvent que c’est une bonne idée. En outre, 69% des salariés et 68% des entrepreneurs trouvent qu’un service central du gouvernement devrait être instauré pour les starters.

Tableau 2: la vision des entrepreneurs et des salariés sur les start-ups

"Chez ERGO Insurance, nous voulons autant que possible éliminer les incertitudes des starters. Nous possédons à cet effet l’expertise nécessaire avec un réseau d’indépendants expérimentés en activité principale et complémentaire. Grâce à notre accompagnement, les entrepreneurs débutants peuvent passer la première période difficile et gagner la confiance en soi qui est nécessaire pour développer leur projet et bien démarrer", affirme Nathalie De Heem, Head of Marketing chez ERGO Insurance.

À propos d’ERGO Insurance Group
ERGO est un des plus importants groupes d’assurance en Allemagne et en Europe. Dans le monde entier, le groupe est représenté dans plus de 30 pays et concentre ses activités en Europe et en Asie. ERGO propose un éventail complet d’assurances, de prestations et de services. Sur son marché domestique en Allemagne, ERGO se place parmi les premiers fournisseurs, tous segments confondus. Quelque 43.000 personnes travaillent pour le groupe, soit en tant que salariés, soit en tant que représentants indépendants.
En 2014, ERGO a enregistré un encaissement de primes de € 18 milliards et a accordé à ses clients des prestations pour un montant presque identique. ERGO fait partie du groupe Munich Re, un des plus grands réassureurs et porteurs de risques au monde.
www.ergo.com

ERGO Insurance en Belgique
En Belgique, le groupe Munich Re est actif par le biais de trois entreprises : ERGO Insurance (assurances-vie), DKV Belgium (assurance maladie) et D.A.S. (assurance protection juridique).
ERGO Insurance est actif sous le nom d’ERGO via son réseau exclusif (environ 700 conseillers indépendants et 300 agents en Belgique) et par le réseau de courtiers sous l’enseigne ERGO Life (plus de 500 courtiers indépendants). La société compte 338 collaborateurs, actifs au siège ou dans un des 24 Business Centers locaux.
Plus de 800.000 clients en Belgique accordent leur confiance à ERGO Insurance. L’assureur est parvenu à se positionner comme un des leaders du marché dans le segment de l’épargne-pension avec une part de marché de 17,7%.
www.ergo-insurance.be

Source de cet article

Les médias du groupe Finyear


Lundi 26 Octobre 2015




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