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Les portefeuilles de créances non performantes détenus par les banques en Europe sont estimés aujourd’hui à plus de 1 200 milliards d’euros selon PwC

En Europe, les portefeuilles de créances non performantes (Non Performing Loans) détenus par les banques ont augmenté de près de 100 milliards d’euros en 12 mois, pour s’établir à 1 200 milliards d’euros. Selon la nouvelle étude de PwC, cette hausse s’explique principalement par les évolutions relevées en Italie, en Grèce, en Espagne et en Irlande.


PwC analyse le volume des prêts en défaut en Europe, ainsi que le marché associé des portefeuilles de créances non performantes.
· En 2013, les banques britanniques arrivent en tête en termes de transactions sur les portefeuilles de prêts non performants, qui représentent 13 milliards d’euros (valeur faciale) depuis le début de l’année.
· Les prêts immobiliers commerciaux (15 milliards d’euros) et les prêts non garantis aux particuliers (10 milliards de livres sterling) représentent la majorité des transactions.
· Les investisseurs américains et du Moyen-Orient manifestent un intérêt croissant pour ce type d’actifs.

Les portefeuilles de créances non performantes détenus par les banques en Europe sont estimés aujourd’hui à plus de 1 200 milliards d’euros selon PwC

Selon Hervé Demoy, associé spécialiste des transactions dans les services financiers chez PwC : « D’après nos observations, aucune baisse significative des encours de prêts non performants ne se profile à court ou moyen terme. Au cours des prochaines années, le volume total des prêts non performants pourrait continuer à augmenter en Europe ainsi que le volume des transactions sur ce type d’actif. »

Sur les huit premiers mois de l’année 2013, la valeur faciale des transactions sur ce type de portefeuilles de prêts s’est établie à 46 milliards d’euros, soit un montant identique à celui de l’ensemble des transactions réalisées en 2012. Au début de l’année, PwC prévoyait un total de 60 milliards d’euros pour 2013, chiffre qui devrait vraisemblablement être dépassé.

La vente et l’achat de portefeuilles de crédits non stratégiques et non performants s’inscrivent dans une série d’efforts entrepris par les plus grandes banques européennes pour réduire la taille de leur bilan et réaliser des opérations de « deleveraging » susceptibles d’améliorer leurs ratios financiers et réglementaires. La plupart des banques européennes ont ainsi mis en place des équipes chargées de procéder à des cessions de portefeuilles de crédits considérés comme non stratégiques. La plupart de ces portefeuilles sont constitués de de créances non performantes mais il existe également un marché des créances dites « performantes » pour certains types d’actifs.

Selon PwC, les banques européennes ont identifié plus de 2 400 milliards d’euros de prêts ou de créances considérés comme non stratégiques. Depuis le début de l’année, les portefeuilles de prêts immobiliers commerciaux (15 milliards d’euros) et de prêts aux particuliers (10 milliards de livres sterling) représentent la majorité des transactions.

6 pays dont la France font état d’encours de créances dites non performantes supérieurs à 100 milliards d’euros dans leur système bancaire

Le Royaume-Uni arrive en tête avec des transactions d’une valeur faciale estimée à 13 milliards d’euros depuis le début de l’année, contre 10 milliards d’euros pour l’ensemble de l’année dernière. 4 milliards d’euros de transactions sur prêts immobiliers commerciaux (valeur faciale) ont ainsi été réalisées cette année au Royaume Uni.

PwC estime que les transactions réalisées au Royaume-Uni s’établiront à plus de 15 milliards d’euros sur l’ensemble de l’année. Un nombre important de ventes de portefeuilles de prêts relatifs aux particuliers (crédit consommation, crédits hypothécaires) a également contribué à la hausse du volume des transactions sur le début de l’année.

Six pays (Royaume-Uni, Allemagne, Espagne, Irlande, Italie et France) font état d’un total de prêts non performants supérieurs à 100 milliards d’euros dans leur système bancaire fin 2012, portant le total des prêts non performants à près de 900 milliards d’euros pour ces seuls pays. Au premier semestre de l’année prochaine, la revue des actifs bancaires réalisée par la Banque centrale européenne (BCE) sur les portefeuilles des plus grands établissements financiers européens couvrira inévitablement ce type de prêts et de créances non performantes.

Selon Hervé Demoy : « Nous observons actuellement une concurrence intense sur le marché du rachat de portefeuilles de créances non performantes. Si les principaux fonds américains sont les plus actifs, d’autres investisseurs manifestent un intérêt grandissant, notamment les fonds souverains et les investisseurs asiatiques et du Moyen-Orient. Nous avons identifié plus de 150 groupes d’investisseurs qui s’intéressent de près à ce marché.

« Malgré le nombre important de transactions à l’heure actuelle, la plupart des investisseurs restent intéressés par des investissements sur diverses catégories d’actifs et sur des territoires géographiques qui tendent également à se diversifier. À mesure que les banques s’adapteront aux exigences de fonds propres de Bâle III et réagiront aux tests de résistance qui seront réalisés suite à la revue des actifs menées par la BCE, nous prévoyons une augmentation du volume des actifs mis en vente en 2014 et au-delà. » conclut-il.

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Lire l’étude ci-dessous (PDF 10 pages en anglais).

Mercredi 13 Novembre 2013




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