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Les obligations « high yield » toujours attractives

Selon l’équipe obligataire crédit de Schroders, les obligations à haut rendement (« high yield ») continuent d’offrir beaucoup d’opportunités, en dépit du rallye significatif qu’elles ont connu depuis mars qui a porté la performance(1) de la classe d’actifs a +56% depuis le début de l’année. Alors que les statistiques économiques et les résultats d’entreprises montrent une évolution positive, et sur fond d’amélioration des perspectives concernant les taux de défauts, les spreads pourraient encore se resserrer davantage.


L’indice global high yield index (1) a poursuivi sa tendance haussière jusqu’à la fin octobre. Le spread moyen s’est encore resserré d’environ 34 bp à +752 points de base et le rendement moyen de la classe d’actifs s’établit désormais à environ 10%. Comme cela a été le cas depuis le début du rallye à la mi-mars, les émetteurs européens ont surperformé les émetteurs américains. Par ailleurs, les crédits de qualité inférieure ont devancé le reste du marché, la catégorie CCC offrant les meilleurs rendements, les CC n’étant pas loin derrière.

Au mois d’octobre, l’indice global high yield (1) a encore surperformé l’ensemble des classes d’actifs à l’exception des CMBS américains et des matières premières au mois d’octobre. La performance(2) totale des obligations « high yield » s’est élevée à +1,95% devançant ainsi l’indice Barclays Capital du crédit américain « investment grade » (+0,58%), la dette émergente (+0,55%), les « leveraged loans » (+0,33%), les obligations du Trésor (-0,05%), ainsi que l’indice des actions internationales
- la plupart des marchés d’actions ayant affiché des performances négatives en octobre, compte tenu des dégagements observés en fin de mois.

La situation actuelle des entreprises est en effet favorable aux obligations « high yield », comme en attestent les publications de résultats au titre du 4ème trimestre, supérieurs aux attentes. De nombreux émetteurs d’obligations à haut rendement ont maintenu une stricte discipline et remboursé leur dette ces derniers mois, afin d‘améliorer leur ratio d’endettement. En outre, ils ont été en mesure de financer le remboursement d’emprunts bancaires et de lignes d’obligations anciennes arrivant
à échéance, par le biais de nouvelles émissions d’obligations à plus longue échéance, répondant ainsi à une demande accrue des investisseurs, ce qui réduit la pression à court terme.

Un certain nombre de statistiques économiques ont également continué à soutenir le resserrement des spreads : la production industrielle et les ventes au détail aux Etats-Unis se sont améliorées, l’emploi a commencé à se redresser dans de nombreux pays et les fondamentaux du marché des émetteurs high yield ont commencé à se stabiliser : selon les prévisions de Moody’s, le taux de défauts des obligations « high yield » devrait ainsi passer, au niveau mondial, de 12% à 4,5% en septembre 2010. En réponse à cette amélioration des perspectives, l’équipe obligataire « high yield » de Schroders a récemment accru son exposition aux secteurs des transports, de la technologie, des médias, des industries de base et de la consommation cyclique dont les rendements obligataires se situent entre 9 et 13%.

Même si des risques susceptibles de déstabiliser le marché demeurent, nos experts considèrent qu’une correction sur ce segment serait brève, les investisseurs saisissant sans doute l’opportunité pour investir sur des rendements plus élevés. Selon le consensus, le dollar devrait maintenir sa tendance baissière de long terme or, historiquement, les performances des obligations « high yield » ont été négativement corrélées aux fluctuations de change sur la devise américaine.

Wesley Sparks, gérant du fonds Schroder ISF Global High Yield, indique :
“Nous restons totalement investis et pensons que le spread moyen de l’indice global « high yield » par rapport aux obligations du Trésor offre un matelas confortable bien au-delà des pertes potentielles résultant des défaillances. Etant donnée la baisse de la volatilité des marchés et le retour à la confiance des investisseurs, les spreads devraient se resserrer davantage. Nous sommes conscients que les obligations « high yield » sont fortement corrélées aux performances des marchés d’actions et qu’une forte baisse des bourses mondiales engendrerait une correction sur le segment obligataire high yield. Pour autant, il nous semble qu’une telle correction serait de courte durée. En effet, les facteurs techniques de ce segment demeurent solides et la demande est supérieure à l’offre. Dans ce contexte, nous nous attendons à la poursuite du retour des investisseurs sur cette classe d’actifs.”

par Wesley Sparks, gérant du fonds Schroder ISF Global High Yield

A propos de Schroders
Schroders est un groupe international de gestion d’actifs qui gère aujourd’hui 152 milliards d'euros (au 30 septembre 2009) sur l’ensemble des classes d’actifs et des zones géographiques. Spécialisé dans la gestion de produits à forte valeur ajoutée, Schroders regroupe 2523 collaborateurs dans 26 pays (33 bureaux). Le bureau de Schroders en France a été ouvert en 2001. Forte de plus de 10 personnes, l’équipe de Schroders en France propose des solutions d’investissement à l’ensemble des clientèles françaises institutionnelles, entreprises, banques fédératives et mutualistes, banques privées, fonds de fonds et plateformes.
www.schroders.fr

(1) Données en USD du 31/12/2008 au 30/10/2009. L’indice global “high yield” auquel ce document fait référence est le Barclays Capital Global High Yield Corporate 2% Issuer Capped Bond Index, US$ Hedged.
(2) les données de performance sont ici exprimées en dollars.

Lundi 23 Novembre 2009




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