Le rapport de SWIFT, « Paiements en Afrique : aperçu des flux de transactions africains », révèle que la compensation des paiements et les transactions commerciales au sein de l’Afrique ont une importance croissante. Le rapport compare les flux de paiements commerciaux avec les flux financiers, montrant une augmentation de l’utilisation des devises africaines pour les paiements transfrontaliers et un recul de la prédominance des banques de compensation nord-américaines et de l’utilisation du dollar US. Au cours de la même période, on constate une diminution du nombre de relations avec des banques correspondantes étrangères dans la plupart des régions africaines. Le rapport identifie également les facteurs à l’origine de ce changement et leurs répercussions sur les banques représentées en Afrique.
SWIFT, un fournisseur de messagerie financière internationale, a publié ce document de référence aujourd’hui à la 25e Conférence régionale africaine SWIFT à Kigali, au Rwanda. Le rapport commence par un avant-propos rédigé par la Banque africaine de développement et comprend les contributions de la Fondation Bill et Melinda Gates, de la Banque centrale sud-africaine, d’Ecobank, de la Standard Chartered Bank et de la BankservAfrica.
Moono Mupotola, directeur de l’intégration régionale à la Banque africaine de développement, a déclaré : « Aujourd’hui plus que jamais, l’Afrique doit accélérer le commerce intra-régional et éliminer les barrières commerciales. Les documents tels que le rapport SWIFT fournissent des indications très précieuses aux responsables politiques, aux banques et aux autres établissements financiers. Ce document est un guide incontournable qui permettra aux parties prenantes de mieux comprendre la circulation des flux financiers et des marchandises. J’espère que ce rapport soutiendra l’élaboration de mesures adaptées pour relier les marchés du continent, renforcer l’intégration régionale et adopter des réformes qui stimulent la compétitivité. »
Les données SWIFT mettent en évidence une augmentation importante des paiements commerciaux au sein de l’Afrique, environ 20 % de tous les paiements transfrontaliers étant crédités à un bénéficiaire africain. Cela démontre que davantage de produits et de services sont achetés et vendus en Afrique. Ce pourcentage est en hausse par rapport aux 16,7 % de 2013. La compensation des paiements au sein de l’Afrique a également augmenté, de 10,2 % en 2013 à 12,3 % en 2017. Cela signifie qu’un nombre croissant des paiements transite par l’Afrique plutôt que par le biais d’une banque de compensation située à l’extérieur du continent.
Tandis que l’Amérique du Nord reste la voie principale d’acheminement des paiements pour les flux financiers provenant d’Afrique, sa prédominance est en déclin. Les banques en Amérique du Nord (principalement aux États-Unis) reçoivent maintenant 39,5 % de tous les paiements envoyés par l’Afrique, contre 41,7 % en 2013. L’utilisation du dollar US a également diminué comme part des paiements provenant d’Afrique, passant de plus de 50 % en 2013 à 45,1 % en 2017.
L’utilisation de devises locales comme le franc d’Afrique de l’Ouest et le rand sud-africain augmente. L’utilisation du franc pour les paiements transfrontaliers a dépassé le rand et la livre britannique, représentant 7,3 % des paiements en 2017 contre 4,4 % en 2013. Le rand a enregistré une hausse plus limitée dans les paiements transfrontaliers, de 6,3 % à 7,2 %.
Dans le même temps, l’importance de l’Europe en tant que partenaire de l’Afrique pour la compensation et le commerce s’accroît. Les flux commerciaux en direction de clients basés en Europe ont augmenté, passant de 26,4 % en 2013 à 28,6 % en 2017. À l’inverse, les données SWIFT indiquent que la livre britannique et les banques de compensation du Royaume-Uni perdent une part des importations africaines, les flux commerciaux reculant de 10,4 % en 2013 à 9 % en 2017, et les flux financiers de 11,7 % à 9,3 %. Les flux financiers ne reflètent pas l’ampleur des flux commerciaux entre l’Afrique et la région Asie-Pacifique. Tandis que 21,7 % des flux commerciaux sont en destination de l’Asie-Pacifique, seulement 5 % des flux financiers transitent par la région.
Depuis 2013, pratiquement toutes les régions africaines ont enregistré une baisse considérable du nombre de relations avec des banques correspondantes étrangères. C’est dans la région du Maghreb que cette baisse est la plus importante, de 47,25 % depuis 2013, tandis que la Communauté de l’Afrique de l’Est est la seule région où le nombre de relations est en hausse.
Sido Bestani, directeur régional pour le Moyen-Orient, la Turquie et l’Afrique chez SWIFT, a déclaré : « Les initiatives régionales en Afrique éliminent les obstacles au commerce par le biais de l’intégration et l’harmonisation, stimulant la transformation économique. Elles apportent plus de stabilité économique et de résilience et, selon les données SWIFT, sont un important catalyseur de l’évolution du commerce et des services bancaires transfrontaliers en Afrique. D’autres facteurs, comme le secteur des entreprises en plein développement et la pression réglementaire sur les marchés financiers, jouent également un rôle majeur comme moteur de changement en Afrique. »
Denis Kruger, responsable de l’Afrique sub-saharienne chez SWIFT, a indiqué : « Le paysage des transactions bancaires en Afrique évolue du fait de différents facteurs macroéconomiques, qui continueront à façonner le secteur bancaire de l’Afrique dans les prochaines années. La dématérialisation et l’innovation technologique joueront également un rôle de plus en plus important. Les acteurs panafricains devront surveiller attentivement l’évolution de ces leviers économiques afin de réussir la transformation de leurs activités. »
Pour consulter l’article complet, visitez le site
https://www.swift.com/news-events/press-releases/swift-data-shows-intra-africa-payments-clearing-and-trade-is-increasing
A propos de SWIFT
SWIFT est une société coopérative qui fournit les plates-formes de communication, produits et services pour connecter plus de 11 000 organisations bancaires, établissements financiers et clients professionnels dans plus de 200 pays et territoires. SWIFT permet à ses utilisateurs d'échanger des informations financières automatisées, standardisées de façon sécurisée et fiable, réduisant ainsi les coûts, le risque opérationnel et éliminant les inefficacités opérationnelles. SWIFT rassemble également la communauté financière pour travailler en collaboration à déterminer les pratiques du marché, définir des standards et débattre de questions d'intérêt mutuel.
En tant que fournisseur de confiance, SWIFT poursuit sans relâche l'excellence opérationnelle; soutient sa communauté pour faire face aux menaces cybernétiques; Et cherche continuellement à réduire les coûts, à réduire les risques et à éliminer les inefficiences opérationnelles. Ses produits et services prennent en charge l'accès et l'intégration de sa communauté, l'intelligence d'affaires, les données de référence et les besoins en matière de conformité aux crimes financiers. SWIFT rassemble également la communauté financière - au niveau mondial, régional et local - pour façonner les pratiques du marché, définir des normes et débattre de questions d'intérêt commun ou préoccupantes.
Basé en Belgique, la gouvernance et le contrôle international de SWIFT renforcent le caractère neutre et mondial de sa structure coopérative. Le réseau mondial de bureaux de SWIFT assure une présence active dans tous les principaux centres financiers.
swift.com
SWIFT, un fournisseur de messagerie financière internationale, a publié ce document de référence aujourd’hui à la 25e Conférence régionale africaine SWIFT à Kigali, au Rwanda. Le rapport commence par un avant-propos rédigé par la Banque africaine de développement et comprend les contributions de la Fondation Bill et Melinda Gates, de la Banque centrale sud-africaine, d’Ecobank, de la Standard Chartered Bank et de la BankservAfrica.
Moono Mupotola, directeur de l’intégration régionale à la Banque africaine de développement, a déclaré : « Aujourd’hui plus que jamais, l’Afrique doit accélérer le commerce intra-régional et éliminer les barrières commerciales. Les documents tels que le rapport SWIFT fournissent des indications très précieuses aux responsables politiques, aux banques et aux autres établissements financiers. Ce document est un guide incontournable qui permettra aux parties prenantes de mieux comprendre la circulation des flux financiers et des marchandises. J’espère que ce rapport soutiendra l’élaboration de mesures adaptées pour relier les marchés du continent, renforcer l’intégration régionale et adopter des réformes qui stimulent la compétitivité. »
Les données SWIFT mettent en évidence une augmentation importante des paiements commerciaux au sein de l’Afrique, environ 20 % de tous les paiements transfrontaliers étant crédités à un bénéficiaire africain. Cela démontre que davantage de produits et de services sont achetés et vendus en Afrique. Ce pourcentage est en hausse par rapport aux 16,7 % de 2013. La compensation des paiements au sein de l’Afrique a également augmenté, de 10,2 % en 2013 à 12,3 % en 2017. Cela signifie qu’un nombre croissant des paiements transite par l’Afrique plutôt que par le biais d’une banque de compensation située à l’extérieur du continent.
Tandis que l’Amérique du Nord reste la voie principale d’acheminement des paiements pour les flux financiers provenant d’Afrique, sa prédominance est en déclin. Les banques en Amérique du Nord (principalement aux États-Unis) reçoivent maintenant 39,5 % de tous les paiements envoyés par l’Afrique, contre 41,7 % en 2013. L’utilisation du dollar US a également diminué comme part des paiements provenant d’Afrique, passant de plus de 50 % en 2013 à 45,1 % en 2017.
L’utilisation de devises locales comme le franc d’Afrique de l’Ouest et le rand sud-africain augmente. L’utilisation du franc pour les paiements transfrontaliers a dépassé le rand et la livre britannique, représentant 7,3 % des paiements en 2017 contre 4,4 % en 2013. Le rand a enregistré une hausse plus limitée dans les paiements transfrontaliers, de 6,3 % à 7,2 %.
Dans le même temps, l’importance de l’Europe en tant que partenaire de l’Afrique pour la compensation et le commerce s’accroît. Les flux commerciaux en direction de clients basés en Europe ont augmenté, passant de 26,4 % en 2013 à 28,6 % en 2017. À l’inverse, les données SWIFT indiquent que la livre britannique et les banques de compensation du Royaume-Uni perdent une part des importations africaines, les flux commerciaux reculant de 10,4 % en 2013 à 9 % en 2017, et les flux financiers de 11,7 % à 9,3 %. Les flux financiers ne reflètent pas l’ampleur des flux commerciaux entre l’Afrique et la région Asie-Pacifique. Tandis que 21,7 % des flux commerciaux sont en destination de l’Asie-Pacifique, seulement 5 % des flux financiers transitent par la région.
Depuis 2013, pratiquement toutes les régions africaines ont enregistré une baisse considérable du nombre de relations avec des banques correspondantes étrangères. C’est dans la région du Maghreb que cette baisse est la plus importante, de 47,25 % depuis 2013, tandis que la Communauté de l’Afrique de l’Est est la seule région où le nombre de relations est en hausse.
Sido Bestani, directeur régional pour le Moyen-Orient, la Turquie et l’Afrique chez SWIFT, a déclaré : « Les initiatives régionales en Afrique éliminent les obstacles au commerce par le biais de l’intégration et l’harmonisation, stimulant la transformation économique. Elles apportent plus de stabilité économique et de résilience et, selon les données SWIFT, sont un important catalyseur de l’évolution du commerce et des services bancaires transfrontaliers en Afrique. D’autres facteurs, comme le secteur des entreprises en plein développement et la pression réglementaire sur les marchés financiers, jouent également un rôle majeur comme moteur de changement en Afrique. »
Denis Kruger, responsable de l’Afrique sub-saharienne chez SWIFT, a indiqué : « Le paysage des transactions bancaires en Afrique évolue du fait de différents facteurs macroéconomiques, qui continueront à façonner le secteur bancaire de l’Afrique dans les prochaines années. La dématérialisation et l’innovation technologique joueront également un rôle de plus en plus important. Les acteurs panafricains devront surveiller attentivement l’évolution de ces leviers économiques afin de réussir la transformation de leurs activités. »
Pour consulter l’article complet, visitez le site
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En tant que fournisseur de confiance, SWIFT poursuit sans relâche l'excellence opérationnelle; soutient sa communauté pour faire face aux menaces cybernétiques; Et cherche continuellement à réduire les coûts, à réduire les risques et à éliminer les inefficiences opérationnelles. Ses produits et services prennent en charge l'accès et l'intégration de sa communauté, l'intelligence d'affaires, les données de référence et les besoins en matière de conformité aux crimes financiers. SWIFT rassemble également la communauté financière - au niveau mondial, régional et local - pour façonner les pratiques du marché, définir des normes et débattre de questions d'intérêt commun ou préoccupantes.
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