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Les directeurs financiers européens plus optimistes que les américains

Les Européens plus optimistes sur la reprise économique que les Américains.


Laurent Leloup
Laurent Leloup
50% des directions financières européennes affichent plus d’optimisme sur la reprise économique, soit une augmentation de 7,5% par rapport au trimestre précédent. Elles sont également plus optimistes quant à la performance financière de leurs entreprises. A l’inverse, seuls 30% des directeurs financiers américains partagent cet engouement selon la dernière étude menée par Fuqua School of Business, l’école de management de l’université américaine de Duke.

L’innovation, moteur de la croissance et de la reprise économique

Les directeurs financiers européens estiment qu’en 2014, les bénéfices, les rendements des actifs et les investissements augmenteront respectivement de 8%, 10% et 3,1%. Ils prévoient en outre des investissements croissants en technologie et en R&D de 5,1% et 4,5%. Ces chiffres témoignent d’une attention particulière portée à l’innovation, essentielle à la reprise économique et à la croissance.

Malgré tout, les directions financières admettent leur inquiétude sur trois points : la faible demande du marché, la pression de la concurrence sur les prix et la capacité à retenir et fidéliser les meilleurs employés.

40% des entreprises considèrent ce dernier point comme important, mais parfois laborieux. En Europe, l’étude révèle que la part d’emploi à temps plein continuera à diminuer.

L’incertitude économique pousse 55% des entreprises à avoir recours à des contrats à durée déterminée et à temps partiel. Les entreprises s’efforcent en réalité de recruter des employés hautement qualifiés et performants à des postes à forte valeur ajoutée dans leur cœur de métier, et d’externaliser les fonctions secondaires.

Correction des marchés boursiers, taux d’intérêts et dépenses de capital aux Etats-Unis : quels impacts sur l’Europe ?

40% des directeurs financiers américains interrogés estiment que le marché boursier est surévalué et sera corrigé à la baisse. 80% parient sur une hausse des taux d’intérêts à long terme, avec une majoration de 70 points de base.

En dépit de ce risque, les dépenses d’investissements devraient augmenter de près de 5% en 2014, ce qui signifierait que les plans d’investissement à moyen terme seraient épargnés par le niveau des taux. 7% des entreprises américaines admettent qu’elles réduiraient leurs investissements si les taux d’intérêt augmentaient de 100 points de base. En revanche, si l’augmentation était de 200 points de base, cette part grimperait à 30% des entreprises.

Des prévisions à la hausse

Les directeurs financiers européens espèrent une hausse des profits de l’ordre de 8%. 48% d’entre eux estiment que la part des marges bénéficiaires issues des activités à l’import/export augmentera dans le courant de l’année prochaine. La capacité de production devrait croître à 79% en 2014.

A propos de l’étude CFO :
Cette étude est la 70ème étude trimestrielle menée par l’université américaine de Duke pour l’enquête CFO Global Business Outlook. L’échantillon compte 1 212 directeurs financiers, dont 530 aux Etats Unis, 205 en Asie, 175 en Europe, 248 en Amérique Latine et 54 en Afrique.

Le panel des sociétés interrogées comprend des entreprises publiques, privées, de grande et de petite taille et issues de secteurs d’activités différents. Les réponses sont représentatives de l’ensemble des directeurs financiers interrogés. Parmi les secteurs d’activités représentés, on retrouve le commerce de détail et de gros, la construction, le transport, l’énergie, la communication/médias, la technologie, le service/conseil et la banque/finance/assurance. Le taux de croissance moyen est calculé en fonction du chiffre d’affaires ou de la masse salariale. Par exemple, une entreprise au chiffre d’affaires de 5 milliards d’euros pèse 10 fois plus qu’une entreprise de 500 millions d’euros. La pondération par le chiffre d’affaires signifie que le taux de croissance est fourni selon les bénéfices, le chiffre d’affaires, les dépenses en capital, les dépenses en technologie et le prix de leurs produits.

La pondération par la masse salariale signifie que le taux de croissance est utilisé pour les charges salariales, la productivité, le nombre d’employés et le recours à la sous-traitance.

Les bénéfices, les dividendes, les rachats d’actions et la trésorerie concernent uniquement les entreprises publiques. Sauf indication contraire, tous les chiffres concernent l’ensemble des sociétés privées et publiques.

Les résultats complets et les études précédentes sont disponibles, uniquement en anglais, sur :
http://www.cfosurvey.org/13q4/KeyNumbers_2013_Q3_Europe.pdf

Source : Fuqua School of Business
Fuqua School of Business est l’école de management de la prestigieuse université américaine de Duke. Elle forme depuis plus de 40 ans les dirigeants des plus grandes entreprises internationales et se place régulièrement dans le top 15 des classements mondiaux (Financial Times, Forbes, Business Insider). Ses programmes de MBA sont dispensés sur six campus : Durham (Etats-Unis), ainsi qu’à Londres, Dubaï, Shanghai, Saint-Pétersbourg et New Delhi. Fuqua School of Business dispose d’un réseau de plus de 18 000 anciens élèves.
fuqua.duke.edu


Laurent Leloup

Vendredi 4 Octobre 2013




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