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Le retour en grâce des banques européennes

En novembre 2012, John Bennett, Directeur actions Europe et gérant du Henderson Gartmore Continental European Fund, a commencé à augmenter son exposition au secteur bancaire, désormais le fonds affiche une légère surpondération. Il passe en revue les valeurs ajoutées à son portefeuille et nous explique son appétence pour le secteur.


Le retour en grâce des banques européennes
Il fallait cesser les attaques contre les banques, c’est pourquoi nous avons décidé de revenir sur le secteur en novembre 2012. Aujourd’hui, l’aversion et la défection ne sont plus d’actualité. L’un des éléments déclencheurs a été le discours de Mario Draghi, président de la BCE, et cette déclaration qui a changé le cours des choses : « The ECB is ready to do whatever it takes to preserve the Euro ». Cette déclaration a alors induit que le risque extrême lié à la zone Euro s’était fortement réduit.

Dès lors, les banques qui avaient su se recapitaliser rapidement, ont présenté de bonnes opportunités d’investissement pour les « stock pickeurs ». Nous avons donc, avec beaucoup de scepticisme et de prudence, vu apparaître les premières opportunités d’investissement sur le secteur depuis de nombreuses années.

Unicredit : la “moins mauvaise” des banques italiennes

D’une certaine façon, il y a effectivement des banques auxquelles vous faites confiance plus facilement. Mais typiquement, plus vous allez vers le sud de l’Europe et plus cette confiance s’estompe. L’Allemagne n’est pas épargnée ; il faut bien admettre que nous avons une confiance limitée dans les bilans de nombreux établissements bancaires allemands.

Nous considérons Unicredit comme l’une des moins mauvaises, non pas parce qu’elle présente un bilan exceptionnel, mais ses problèmes sont clairement identifiés. Son équipe de direction ne subit pas les dissensions internes à l’instar des autres banques italiennes. L’équipe de direction est sur la bonne voie et les réductions de coûts sont en tête de leurs priorités. Bien que la banque ne génère pas beaucoup de profits, voir aucun en Italie à l’heure actuelle, la banque est bien placée pour changer la donne. Elle devra toutefois, pour se faire, maintenir son programme de réduction des coûts. Nous sommes convaincus que la direction en est capable : Unicredit est selon nous, la moins mauvaise des banques italiennes.

La prochaine série de stress tests sera bien réelle

Nous avons toujours affirmé que les précédents stress tests étaient un peu grotesques mais nous sommes plus optimistes quant aux prochains tests. En effet, la BCE a mis sa réputation en jeu avec ces derniers, et c’est la raison pour laquelle ils devront être incontestables. La BCE a publiquement affirmé qu’elle allait agir de façon draconienne. Il est donc fort possible qu’à l’issue de ces tests, certaines banques annoncent qu’elles ne disposent pas de capitaux suffisants. Il faudra donc s’attendre à de nouvelles émissions d’actions dans le secteur bancaire.

Pas d’aggravation du côté des données macro-économiques de l’Europe périphérique

Il était facile en tant que gérant actions européennes de déclarer ne vouloir que des valeurs européennes qui soient exposées aux marchés émergents, sans rapport avec l’Europe et encore moins les pays périphériques. Mais, il est temps maintenant de cesser les attaques contre les banques des pays périphériques. Cela va sans dire qu’il faut être prudent et évaluer pas à pas les opportunités sans pour autant se précipiter. En effet, les données macro-économiques de ces pays ne montrent pas de symptômes d’aggravation.

Notre travail ne consiste pas à prendre en compte uniquement les données absolues mais plutôt le delta - le taux de variation. La situation est désormais moins mauvaise dans les pays périphériques et ceci se reflète dans leurs exportations et dans leurs balances commerciales. Les données macro-économiques s’améliorent donc peu à peu. Nous assistons à de nombreux programmes de réduction des coûts sur toute la zone. Nous avons de ce point de vue été très intéressés par l’Irlande et nous avons initié une position sur Bank of Ireland. L’Espagne nous intéresse également. Mais, attention, il ne s’agit toutefois pas d’investir à hauteur de 5 à 10% sur l’Espagne ou l’Irlande mais plutôt de 1 à 2%, le temps que ces pays se reprennent.

La reprise est relativement lente et des rechutes sont toujours possibles. Notre plus grande inquiétude ne provient pas de l’Europe, mais de l’Asie, car nous craignons que celle-ci exporte sa déflation. Au jour où tout le monde parle d’inflation, nous sommes conscients que ce point de vue est contrariant. En effet, une déflation en provenance de l’Asie entraînerait une rechute des pays périphériques.

John Bennett est Directeur Actions Europe et gérant du Henderson Gartmore Continental European Fund.
21 Octobre 2013.

A propos de Henderson Global Investors
Fondé en 1934, Henderson Global Investors est un des acteurs majeurs de la gestion d'actifs en Europe et offre une large gamme de produits d’investissement et de services à ses clients institutionnels en Asie, Europe et aux Etats-Unis. Gestionnaire d'actifs indépendant et coté sur les bourses de Sydney et de Londres, Henderson gère environ 79.3 milliards d'Euros d’encours au 30 juin 2013 et emploie plus de 1000 collaborateurs à travers le monde. Nos équipes de gestion investissent dans les principaux marchés mondiaux et sur toutes les classes d'actifs : action, obligation, immobilier direct et indirect, capital investissement, gestion éthique, CDO et Hedge Funds. Henderson se distingue plus particulièrement par sa gestion active, une expertise éprouvée en gestion alternative.

Ce communiqué de presse est uniquement destiné à l’usage des membres des médias et les investisseurs privés, les conseillers financiers ou les investisseurs institutionnels ne devraient pas fonder leurs décisions sur la base de ce document. Publié au Royaume-Uni par Henderson Global Investors. Henderson Global Investors est le nom sous lequel Henderson Global Investors Limited (immatriculée sous le numéro 906355), Henderson Fund Management Limited (immatriculée sous le numéro 2607112), Henderson Investment Funds Limited (immatriculée sous le numéro 2678531), Henderson Investment Management Limited (immatriculée sous le numéro 1795354), Henderson Alternative Investment Advisor Limited (immatriculée sous le numéro 962757), Henderson Equity Partners Limited (immatriculée sous le numéro 2606646) , Gartmore Investment Limited (immatriculée sous le numéro 1508030), (toutes inscrites et immatriculées en Angleterre et au Pays de Galles et dont le siège social est sis au 201 Bishopsgate, Londres EC2M 3AE) sont autorisées et réglementées par la Financial Conduct Authority pour offrir des produits et services financiers. Henderson Secretarial Services Limited (inscrite et immatriculée en Angleterre et au Pays de Galles, immatriculée sous le numéro 1471624 et dont le siège social est sis au 201 Bishopsgate, Londres EC2M 3AE) est le nom sous lequel les services de secrétariat de la société sont réalisés. Toutes ces sociétés sont des filiales entièrement détenues par Henderson Group plc (inscrite et immatriculée à Jersey, immatriculée sous le numéro 101484 et dont le siège social est sis 47 Esplanade, St Helier, Jersey JE1 0BD). Les appels téléphoniques sont susceptibles d’être enregistrés et contrôlés.

Mercredi 23 Octobre 2013




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