Le Premier ministre australien, Malcolm Turnbull, et le président français, Emmanuel Macron, ont annoncé le 2 mai un projet de nouvelle collaboration entre la première entreprise australienne dédiée à l’informatique quantique, Silicon Quantum Computing Pty Ltd (SQC), et le CEA, organisme français leader mondial de la recherche et du développement.
Le Protocole d’accord, signé le 2 mai, fixe le cadre d’un projet visant à former une entreprise commune dans le domaine des technologies d’informatique quantique à base de circuits CMOS en silicium, dans le but de focaliser et d’accélérer les développements de cette technologie, ainsi que pour saisir les opportunités de commercialisation – en réunissant les efforts français et australiens pour développer un ordinateur quantique.
« Le travail de Silicon Quantum Computing à Sydney est majeur sur le plan mondial et essentiel pour l’Australie en termes de programme scientifique et d’innovations, a déclaré le Premier ministre Malcolm Turnbull. Cette annonce permet à l’Australie de se maintenir sur le devant de la scène mondiale en matière d’informatique quantique à base de silicium. »
« La France, avec ses partenaires européens, a placé l’informatique quantique en tête de ses priorités de recherche et développement pour les prochaines années, a déclaré le président Emmanuel Macron. Cette collaboration dans le domaine de l’informatique quantique est très belle opportunité pour nos deux pays. Elle va renforcer nos écosystèmes respectifs et faciliter la création d’une équipe gagnante sur la course mondiale qui se joue aujourd’hui pour cette technologie de rupture. »
« L’ordinateur quantique promet de révolutionner le secteur des Technologies de l’information, a déclaré le professeur Michelle Simmons, nommée Australienne de l’année 2018 (Australian of the Year), directrice et fondatrice de SQC. Notre leadership en informatique quantique est exceptionnel et repose sur de nombreuses plateformes. SQC avance désormais rapidement pour commercialiser toutes ces technologies. C’est formidable que le professeur Andrew Dzurak et son équipe aient trouvé un partenaire de qualité tel que le CEA pour la conception, le développement et la fabrication. »
SQC est un leader mondial de l’informatique quantique à base de silicium, son programme de développement technologique est dirigé par les professeurs Michelle Simmons, Andrew Dzurak, Andrea Morello et Sven Rogge. Exploitant la propriété intellectuelle développée au CQC2T (Australian Centre of Excellence for Quantum Computation and Communications Technology), SQC travaille sur des approches parallèles avec des qubits à un seul atome et des qubits fabriqués à l’aide de la technologie CMOS à base de silicium. Sous la direction du professeur Dzurak, SQC détient une expertise de tout premier plan au niveau mondial dans la conception et l’intégration de composants pour puces quantiques basées sur la technologie CMOS à base de silicium. Ce Protocole d’accord porte sur cette approche CMOS à base de silicium.
« La capacité scientifique de SQC en Australie et la capacité de recherche et de développement du CEA en France constituent les meilleurs fondements pour une collaboration visant à développer et à commercialiser un circuit quantique intégré CMOS sur silicium, a déclaré Christophe Gégout, président de CEA Investissement. Cette alliance va permettre de développer des matériels informatiques quantiques essentiels sur le marché mondial et pourrait devenir la pierre angulaire permettant de poursuivre la croissance et le développement d’une dynamique industrielle et scientifique majeure pour les deux pays dans le domaine de l’informatique quantique. »
Le CEA, qui est un acteur essentiel de la recherche, du développement et de l’innovation, est largement reconnu comme expert dans ses domaines de compétences, et il est activement impliqué dans l’écosystème international de l’innovation. Le CEA gère en Europe une plateforme avancée et ouverte de recherche et développement de composants CMOS à base de silicium avec une expertise reconnue mondialement dans le développement de nouveaux circuits intégrés innovants en partenariat avec l’industrie. Les connaissances du CEA dans les propriétés quantiques des nanodispositifs à base de silicium sont uniques, et les équipes basées à Grenoble ont récemment annoncé des avancées dans la fabrication à grande échelle des qubits, les briques élémentaires des futurs processeurs quantiques. Le CEA a démontré, sur une installation de recherche et développement 300 mm d'échelle industrielle, que la technologie « CMOS Si » pouvait être améliorée pour créer des qubits, et des substrats 28Si ont été fabriqués isotopiquement pour tirer bénéfice des propriétés de cohérence intrinsèques du silicium. Les équipes du CEA, en coordination avec l’Institut NÉEL du CNRS, ont réuni des compétences uniques pour travailler sur l’informatique quantique au sein du Quantum Silicon Group.
En tant que société de commercialisation des programmes d’informatique quantique à base de silicium pour le CQC2T, SQC développe actuellement un portefeuille d’opportunités - sous forme d’entreprises communes et de partenariats -, visant à maintenir le leadership australien dans la commercialisation des technologies quantiques à base de silicium et la production des systèmes en Australie. SQC travaille actuellement sur trois approches pour la création de systèmes quantiques à base de silicium. L’entreprise commune envisagée par le Protocole d’accord permettrait à SQC de travailler avec l’expertise du CEA sur les composants CMOS sur silicium, avec pour ambition de former ainsi un leader dans la course mondiale à la fabrication et à l’industrialisation des matériels informatiques quantiques.
À propos de Silicon Quantum Computing
Les travaux de Silicon Quantum Computing Pty. Ltd. (SQC) visent à créer et à commercialiser un ordinateur quantique basé sur la propriété intellectuelle de premier plan acquise auprès du CQC2T (Australian Centre of Excellence for Quantum Computation and Communication Technology). SQC dispose actuellement de plusieurs plateformes parallèles pour la création d’un ordinateur quantique à base de silicium s’appuyant sur des donneurs de phosphore atomiquement modifiés, des points quantiques de technologie CMOS et hybrides. SQC appartient au gouvernement australien, à la Commonwealth Bank of Australia (CBA), à Telstra, à l’Université de Nouvelle-Galles du Sud et au gouvernement de Nouvelle-Galles du Sud.
sqc.com.au.
À propos du CEA
Le Commissariat à l'Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives (CEA) est un organisme de recherche public qui intervient dans quatre domaines : la défense et la sécurité, les énergies bas carbone (nucléaire et renouvelables), la recherche technologique pour l’industrie et la recherche fondamentale.S'appuyant sur une capacité d'expertise reconnue, le CEA participe à la mise en place de projets de collaboration avec de nombreux partenaires académiques et industriels. Fort de ses 16 000 chercheurs et collaborateurs, il est un acteur majeur de l’espace européen de la recherche et exerce une présence croissante à l'international. Le CEA a été identifié en 2017 par Thomson-Reuters/Clarivate comme l’organisme de recherche public le plus innovant en Europe.
cea.fr
Le Protocole d’accord, signé le 2 mai, fixe le cadre d’un projet visant à former une entreprise commune dans le domaine des technologies d’informatique quantique à base de circuits CMOS en silicium, dans le but de focaliser et d’accélérer les développements de cette technologie, ainsi que pour saisir les opportunités de commercialisation – en réunissant les efforts français et australiens pour développer un ordinateur quantique.
« Le travail de Silicon Quantum Computing à Sydney est majeur sur le plan mondial et essentiel pour l’Australie en termes de programme scientifique et d’innovations, a déclaré le Premier ministre Malcolm Turnbull. Cette annonce permet à l’Australie de se maintenir sur le devant de la scène mondiale en matière d’informatique quantique à base de silicium. »
« La France, avec ses partenaires européens, a placé l’informatique quantique en tête de ses priorités de recherche et développement pour les prochaines années, a déclaré le président Emmanuel Macron. Cette collaboration dans le domaine de l’informatique quantique est très belle opportunité pour nos deux pays. Elle va renforcer nos écosystèmes respectifs et faciliter la création d’une équipe gagnante sur la course mondiale qui se joue aujourd’hui pour cette technologie de rupture. »
« L’ordinateur quantique promet de révolutionner le secteur des Technologies de l’information, a déclaré le professeur Michelle Simmons, nommée Australienne de l’année 2018 (Australian of the Year), directrice et fondatrice de SQC. Notre leadership en informatique quantique est exceptionnel et repose sur de nombreuses plateformes. SQC avance désormais rapidement pour commercialiser toutes ces technologies. C’est formidable que le professeur Andrew Dzurak et son équipe aient trouvé un partenaire de qualité tel que le CEA pour la conception, le développement et la fabrication. »
SQC est un leader mondial de l’informatique quantique à base de silicium, son programme de développement technologique est dirigé par les professeurs Michelle Simmons, Andrew Dzurak, Andrea Morello et Sven Rogge. Exploitant la propriété intellectuelle développée au CQC2T (Australian Centre of Excellence for Quantum Computation and Communications Technology), SQC travaille sur des approches parallèles avec des qubits à un seul atome et des qubits fabriqués à l’aide de la technologie CMOS à base de silicium. Sous la direction du professeur Dzurak, SQC détient une expertise de tout premier plan au niveau mondial dans la conception et l’intégration de composants pour puces quantiques basées sur la technologie CMOS à base de silicium. Ce Protocole d’accord porte sur cette approche CMOS à base de silicium.
« La capacité scientifique de SQC en Australie et la capacité de recherche et de développement du CEA en France constituent les meilleurs fondements pour une collaboration visant à développer et à commercialiser un circuit quantique intégré CMOS sur silicium, a déclaré Christophe Gégout, président de CEA Investissement. Cette alliance va permettre de développer des matériels informatiques quantiques essentiels sur le marché mondial et pourrait devenir la pierre angulaire permettant de poursuivre la croissance et le développement d’une dynamique industrielle et scientifique majeure pour les deux pays dans le domaine de l’informatique quantique. »
Le CEA, qui est un acteur essentiel de la recherche, du développement et de l’innovation, est largement reconnu comme expert dans ses domaines de compétences, et il est activement impliqué dans l’écosystème international de l’innovation. Le CEA gère en Europe une plateforme avancée et ouverte de recherche et développement de composants CMOS à base de silicium avec une expertise reconnue mondialement dans le développement de nouveaux circuits intégrés innovants en partenariat avec l’industrie. Les connaissances du CEA dans les propriétés quantiques des nanodispositifs à base de silicium sont uniques, et les équipes basées à Grenoble ont récemment annoncé des avancées dans la fabrication à grande échelle des qubits, les briques élémentaires des futurs processeurs quantiques. Le CEA a démontré, sur une installation de recherche et développement 300 mm d'échelle industrielle, que la technologie « CMOS Si » pouvait être améliorée pour créer des qubits, et des substrats 28Si ont été fabriqués isotopiquement pour tirer bénéfice des propriétés de cohérence intrinsèques du silicium. Les équipes du CEA, en coordination avec l’Institut NÉEL du CNRS, ont réuni des compétences uniques pour travailler sur l’informatique quantique au sein du Quantum Silicon Group.
En tant que société de commercialisation des programmes d’informatique quantique à base de silicium pour le CQC2T, SQC développe actuellement un portefeuille d’opportunités - sous forme d’entreprises communes et de partenariats -, visant à maintenir le leadership australien dans la commercialisation des technologies quantiques à base de silicium et la production des systèmes en Australie. SQC travaille actuellement sur trois approches pour la création de systèmes quantiques à base de silicium. L’entreprise commune envisagée par le Protocole d’accord permettrait à SQC de travailler avec l’expertise du CEA sur les composants CMOS sur silicium, avec pour ambition de former ainsi un leader dans la course mondiale à la fabrication et à l’industrialisation des matériels informatiques quantiques.
À propos de Silicon Quantum Computing
Les travaux de Silicon Quantum Computing Pty. Ltd. (SQC) visent à créer et à commercialiser un ordinateur quantique basé sur la propriété intellectuelle de premier plan acquise auprès du CQC2T (Australian Centre of Excellence for Quantum Computation and Communication Technology). SQC dispose actuellement de plusieurs plateformes parallèles pour la création d’un ordinateur quantique à base de silicium s’appuyant sur des donneurs de phosphore atomiquement modifiés, des points quantiques de technologie CMOS et hybrides. SQC appartient au gouvernement australien, à la Commonwealth Bank of Australia (CBA), à Telstra, à l’Université de Nouvelle-Galles du Sud et au gouvernement de Nouvelle-Galles du Sud.
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