Maître Gilles de Poix
Maître Gilles de Poix, spécialiste en restructurations d’entreprises dans le cabinet d’avocats international Nixon Peabody, répond à nos questions.
Quel est exactement le rôle et le spectre d’intervention du CIRI ?
Le rôle du Comité Interministériel de Restructuration Industrielle (CIRI) est d’aider les entreprises en difficulté de plus de 400 salariés.
À cet effet, le CIRI, qui est saisi par les chefs d’entreprise qui en font la demande, met autour de la table les différentes parties concernées par le retournement en cause : dirigeants, banquiers, investisseurs potentiels, principaux créanciers … afin de valider, aider et organiser le schéma d’une sortie de crise.
Celle-ci peut passer par un refinancement, des cessions d’actifs, un renforcement des fonds propres ou toutes autres mesures qui se font jour au cours des réunions organisées au CIRI.
Pourquoi est-ce important à l’heure actuelle pour les entreprises d’avoir ce comité de soutien ?
Il permet de rassurer les différents intervenants sur le caractère équilibré, confidentiel, égalitaire et transparent de la restructuration.
Il permet aussi de convaincre certains acteurs qui, sinon, pourraient être récalcitrants.
Par ailleurs, le CIRI peut faire la liaison avec un certain nombre d’acteurs publics (créanciers publics, Procureur, mandataires judiciaires) et il coordonnera et reliera leur action.
Quelles sont les faiblesses et les points d’évolution de ce comité ?
Il est possible que le CIRI se rapproche de la taille qu’il a pu avoir dans le passé (jusqu’à 30 rapporteurs pour seulement 5 aujourd’hui) du fait de l’augmentation prévisible des dossiers de retournement.
Mais ce serait un mauvais signe !
Quel est exactement le rôle et le spectre d’intervention du CIRI ?
Le rôle du Comité Interministériel de Restructuration Industrielle (CIRI) est d’aider les entreprises en difficulté de plus de 400 salariés.
À cet effet, le CIRI, qui est saisi par les chefs d’entreprise qui en font la demande, met autour de la table les différentes parties concernées par le retournement en cause : dirigeants, banquiers, investisseurs potentiels, principaux créanciers … afin de valider, aider et organiser le schéma d’une sortie de crise.
Celle-ci peut passer par un refinancement, des cessions d’actifs, un renforcement des fonds propres ou toutes autres mesures qui se font jour au cours des réunions organisées au CIRI.
Pourquoi est-ce important à l’heure actuelle pour les entreprises d’avoir ce comité de soutien ?
Il permet de rassurer les différents intervenants sur le caractère équilibré, confidentiel, égalitaire et transparent de la restructuration.
Il permet aussi de convaincre certains acteurs qui, sinon, pourraient être récalcitrants.
Par ailleurs, le CIRI peut faire la liaison avec un certain nombre d’acteurs publics (créanciers publics, Procureur, mandataires judiciaires) et il coordonnera et reliera leur action.
Quelles sont les faiblesses et les points d’évolution de ce comité ?
Il est possible que le CIRI se rapproche de la taille qu’il a pu avoir dans le passé (jusqu’à 30 rapporteurs pour seulement 5 aujourd’hui) du fait de l’augmentation prévisible des dossiers de retournement.
Mais ce serait un mauvais signe !
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