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La règle de trois

Baromètre EY 2013 de l’entrepreneuriat dans les pays du G20. Comment les entrepreneurs, gouvernements et grands groupes peuvent ensemble stimuler la croissance au sein du G20.


La règle de trois
EY présente la 2e édition de son Baromètre de l’entrepreneuriat au sein du G20. En croisant des indicateurs internationaux et les résultats d’une enquête réalisée auprès de 1 500 entrepreneurs, ce rapport offre une photographie unique de l’entrepreneuriat dans les pays membres du G20, entre perceptions et réalités.

Objectifs du Baromètre
- Identifier les bonnes pratiques de promotion et de soutien de l’entrepreneuriat au sein du G20
- Mettre en lumière des parcours d’entrepreneurs emblématiques

Activer la « règle de trois » : favoriser la collaboration entre les entrepreneurs, les gouvernements et les grands groupes pour que ces trois acteurs majeurs puissent, ensemble, redynamiser la croissance au sein des pays du G20

*Le Baromètre mesure la confiance des entrepreneurs dans la capacité de leur pays à encourager le développement d’entreprises. Il évalue également le niveau de soutien dont bénéficient les entrepreneurs dans les pays du G20 en fonction de 5 critères clés. Voir également la note méthodologique à la fin.

L’entrepreneuriat, moteur de la croissance et de l’emploi

L’entrepreneuriat est clairement identifié dans tous les pays du G20 comme un levier incontournable pour relancer la croissance, ainsi que le montre la 2ème édition du Baromètre EY 2013 de l’entrepreneuriat* :
- 67% des emplois créés en 2012 dans les pays de l’UE l’ont été par des entrepreneurs ;
- 74% des entrepreneurs des pays du G20 affirment avoir recruté l’an passé grâce à la croissance qu’ils ont pu générer par l’innovation.

Mais aucun pays ne peut prétendre avoir un écosystème entrepreneurial idéal, même si les pays matures restent pour l’instant les mieux positionnés en la matière. En effet, si l’on se réfère aux critères clés du Baromètre (accès au financement – culture entrepreneuriale – réglementation et fiscalité – éducation et formation – coordination des dispositifs d’accompagnement), aucun pays ne réussit à se placer dans le top 5 sur l’ensemble des critères.

Le financement : priorité première

La dynamique demeure encore contrainte par la difficulté, unanimement décriée, de l’accès au financement : sur l’ensemble des pays du G20, 7 entrepreneurs sur 10 affirment qu'il est difficile d'obtenir un financement.
Franck Sebag, associé EY en charge des IPO & VC pour la France, le Maghreb et le Luxembourg, précise : « en France, ce sont 75% des entrepreneurs qui estiment que l’accès aux prêts bancaires s’est détérioré ces trois dernières années. C’est en cela que des financements alternatifs peuvent trouver leur place. »
Notre pays est d’ailleurs classé 16ème pour l’accès au financement, en-dessous de la moyenne des pays de l’UE (12ème).

L’étude d’EY identifie cependant des pistes alternatives d’accès au financement prometteuses :
- Les banques pourraient octroyer leurs prêts en fonction de la capacité des entrepreneurs à atteindre des objectifs spécifiques, plutôt que d’exiger des garanties que la plupart des jeunes entreprises ne peuvent pas présenter.
- Les financements alternatifs tels que le crowdfunding, la micro-finance, le corporate venture, ou encore le financement de la chaîne d’approvisionnement, peuvent constituer des leviers intéressants pour les entrepreneurs qui débutent ou qui cherchent à développer leur entreprise.

La France : une prise de conscience vis-à-vis des entrepreneurs, un potentiel entrepreneurial encore sousexploité

Alors que la 1ère édition du Baromètre publiée en 2011 rapportait que les entrepreneurs français étaient les plus pessimistes quant à la faible culture entrepreneuriale de leur pays, l’édition de cette année donne à voir une amélioration, avec un classement qui passe de la 20ème à la 9ème place. Une progression significative, même si les entrepreneurs français sont seulement 22% à penser que la culture entrepreneuriale de leur pays est développée (contre 57% en moyenne dans les pays du G20).

Depuis trois ans, le Baromètre montre que dans un grand nombre de pays, il est plus simple de créer son entreprise : c’est l’avis de 35% des entrepreneurs interrogés dans les pays du G20.

Contrairement aux idées reçues, il est surtout beaucoup plus simple de créer une entreprise en France qu’ailleurs, en termes de coût, de délais et de démarches administratives. Le processus y est plus simple et plus économique que dans tous les autres pays du G20. Il suffit de 5 procédures administratives et 7 jours en France pour créer une entreprise, contre 7,6 procédures et 22 jours en moyenne dans les pays du G20. Le coût pour créer une entreprise en France est de 0,9% du revenu moyen par habitant, contre 9% (10 fois plus) en moyenne dans les pays du G20. Le développement prévu d’une eadministration française qui simplifierait encore les démarches des entreprises ne pourra que renforcer ce niveau de performance.

Malgré l’amélioration de l’écosystème entrepreneurial français, selon les entrepreneurs interrogés par EY, des freins subsistent en France comme la fiscalité directe et indirecte (en France, la fiscalité sur le travail - exprimée en pourcentage des profits – est deux fois supérieure (51,7%) à celle de la moyenne des pays du G20 qui est de 24%). Sur les aspects réglementation et fiscalité, la France est classée 15ème.
Le comportement des Français face au risque que comporte la création d’entreprise constitue un autre frein majeur. Or les entrepreneurs ayant déjà connu un échec ont plus de chances de réussir que ceux qui se lancent pour la première fois. Les lois sur la faillite pourraient être repensées afin de trouver un juste équilibre entre protection des intérêts des créanciers d’une part, et possibilité d’offrir une seconde chance aux entrepreneurs d’autre part.

Activer la « règle de trois » afin de favoriser le dialogue entre les entrepreneurs, les gouvernements et les grands groupes pour redynamiser la croissance au sein des pays du G20

Le Baromètre EY souligne l’intérêt d’une stimulation de l’entrepreneuriat incluant deux acteurs complémentaires que sont les gouvernements et les grandes entreprises. Dans ce schéma, le dynamisme économique des grandes entreprises sert la dynamique entrepreneuriale alors que les gouvernements développent une aide financière et un écosystème plus favorable.
En France, cette collaboration doit être approfondie puisque 51% des entrepreneurs français (38% des entrepreneurs du G20) estiment que leur écosystème pourrait s’améliorer s’ils étaient directement impliqués ou consultés pour l’élaboration des réglementations les concernant.
« Il faut accorder aux entrepreneurs une voix au chapitre des réformes, il faut que les entrepreneurs puissent participer à la définition de nouvelles réglementations » souligne Franck Sebag, associé EY en charge des IPO & VC pour la France, le Maghreb et le Luxembourg.

Note méthodologique
Notre analyse de l’entrepreneuriat dans les pays du G20 est basée sur 4 types de sources qualitatives et quantitatives :
- des indicateurs économiques ;
- un sondage d’opinion réalisé auprès de 1500 entrepreneurs ;
- 50 interviews d’entrepreneurs emblématiques (participants au World Entrepreneur of the Year), chercheurs, experts, associés EY.
- une analyse des bonnes pratiques gouvernementales.

Pour chacun des 20 pays membres du G20, le Baromètre construit ainsi un indicateur agrégé qui permet de les classer en fonction de cinq piliers de l'entrepreneuriat :
- l’accès au financement ;
- la culture entrepreneuriale ;
- l’éducation et la formation ;
- la réglementation et la fiscalité ;
- la coordination des dispositifs d’accompagnement aux entrepreneurs.

Pour chaque pilier, un coefficient de pondération de 50-50 est appliqué aux données qualitatives et quantitatives. Seul le pilier « coordination des dispositifs d’accompagnement » ne repose que sur les réponses fournies dans le cadre de l'enquête, en raison de l'absence d'indicateurs quantitatifs. La combinaison de l'enquête qualitative et des données quantitatives permet d’évaluer le niveau actuel de l'écosystème entrepreneurial du G20. À cet effet, les indicateurs officiels (comme le délai moyen nécessaire à la création d'une entreprise ou les données fiscales, par exemple) fournissent des éléments de référence pour chaque pays membre, que les résultats de l'enquête permettent de compléter efficacement. Les commentaires des entrepreneurs quant au rythme d'amélioration ou de détérioration de l'écosystème entrepreneurial de leur propre pays sont intégrés au modèle parallèlement aux statistiques.

Lisez le baromètre ci-dessous (PDF 12 pages en anglais)

EY est un des leaders mondiaux de l’audit, du conseil, de la fiscalité et du droit, des transactions. Partout dans le monde, notre expertise et la qualité de nos services contribuent à créer les conditions de la confiance dans l’économie et les marchés financiers. Nous faisons grandir les talents afin qu’ensemble, ils accompagnent les organisations vers une croissance pérenne. C’est ainsi que nous jouons un rôle actif dans la construction d’un monde plus juste et plus équilibré pour nos équipes, nos clients et la société dans son ensemble.
EY désigne l’organisation globale et peut faire référence à l’un ou plusieurs des membres d’Ernst & Young Global Limited, dont chacun est une entité juridique distincte. Ernst & Young Global Limited, société britannique à responsabilité limitée par garantie, ne fournit pas de prestations aux clients. Retrouvez plus d’informations sur notre organisation sur : www.ey.com

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Mardi 10 Septembre 2013




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