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La pénurie du financement des entreprises est-elle vraiment ce que l'on croit ?

Depuis 2008, les mots « crise », « contrôles prudentiels » et « restriction » sont sur toutes les lèvres. Pourtant, avec les bons outils et les bons conseils, il est possible pour les entreprises d'obtenir des crédits auprès des banques et de se développer même en temps de crise.


La pénurie du financement des entreprises est-elle vraiment ce que l'on croit ?
Les évolutions réglementaires (Normes Bâle I, II et III, imposants pour les banques des niveaux de fonds propres toujours plus importants à allouer en contrepartie des crédits réalisés) sont à prendre en compte dès lors qu'il s'agit de comprendre le contexte dans lequel les banques françaises évoluent en matière d'allocation de crédits et de développement de services financiers.

Dans ce cadre, il y a maintenant une quinzaine d'année, les banques ont pris le parti de privilégier la cible grand public avec des offres de services aux risques limités tout en développant des réseaux locaux puissants (ouverture de nombreuses agences sur l'ensemble du territoire) permettant d'effectuer en masse des opérations simples, peu risquées et génératrices de commissions immédiates importantes (Réserves d'argent, Crédits conso, ventes de CB, Protections juridiques, contrats de vidéos surveillance, téléphonie, etc...)

Les entreprises pourraient être perçues dès lors comme les « laissées pour compte » de l'histoire, puisque le marché professionnel est par définition un segment risqué pour les banques (nécessitant par conséquent une mobilisation de fonds propres très élevée au regard des crédits faits aux particuliers). Pour comprendre cela, Il faut garder à l'esprit que les banques n'ont en moyenne à peine qu'une chance sur deux de voir un crédit professionnel intégralement remboursé car plus de la moitié des créations d'entreprises ne passent pas le cap des 2 ans d'existence en France. Pourtant les banques vont leur accorder des crédits, qui sont, en général, à rembourser sur une durée de 84 mois.

Les conseillers professionnels, les chargés d'affaires entreprise, ou encore les directeurs d'agences bancaires, de fait, doivent bien prendre le temps d'étudier et de vérifier dans le détail chaque demande de financement entrepreneurial avant d‘engager leur établissement. Une tâche qui prend de plus en plus de temps alors que, paradoxalement, ils en ont de moins en moins à cause des volumes de contrôles internes permanents, de la gestion quotidienne lourde des clients en place, de la gestion des emplois du temps des équipes, des formations obligatoires, des RTT, etc... De fait, les temps consacrés à étudier avec attention les demandes de chaque entrepreneur réduisent comme peau de chagrin dans les agences bancaires de proximité.

La crise de 2008 a accentué le phénomène et les banques essaient davantage encore de limiter les risques. Elles développent ainsi les services d'accueil au sein de leurs agences mais réduisent aussi en leur sein, le nombre d'interlocuteurs ayant un réel pouvoir de décision pour les demandes de financement stratégiques ou importantes (de plus de 100 000€, pour une création, une reprise ou une croissance externe d'entreprise par exemple).

Ainsi, lorsque les chefs d'entreprises font une demande de crédit important, la dilution du pouvoir de décision engendre des réponses hypothétiques, incertaines et des attentes interminables. Les personnes auxquelles ces dirigeants peuvent s'adresser sont généralement des conseillers ou des directeurs d'agence qui exercent un rôle de relais transmettant les demandes à des décideurs qui ont besoin d'informations de plus en plus précises.

Conscientes de ce phénomène, de plus en plus de banques se sont organisées en développant de nouveaux canaux de distributions tels que des centres de décisions décentralisés en région pour aider leurs agences (type maison des entrepreneurs, Pôle Espace Pro, etc.,) et des services de prescriptions qualifiées pour les courtiers Intermédiaires en Opérations de Banque et Services de Paiement (IOBSP).

La recherche de financement (stratégiques et/ou importants >100 000K€) au travers des agences bancaires « classiques » est donc aujourd'hui pour les entreprises une activité chronophage et sans grande garantie d'obtention. C'est pourquoi faire appel à des professionnels du financement, qui interagissent avec les décideurs bancaires directement, apporte un gain de temps et une meilleure assurance de voir son projet aboutir même auprès de sa propre banque.

Les experts en banque comme les courtiers ont souvent l'avantage de connaître le tissu socio-économique de leur région depuis de nombreuses années et la plupart des rouages internes des banques du secteur. Ils ont ainsi directement accès aux décideurs bancaires et apportent facilement plus de sécurisation et d'efficacité tant aux entreprises qu'aux banques.

Alors que les chefs d'entreprises ont pour réflexe de contacter leur conseiller en banque habituel, le courtier peut diriger le bon client vers la bonne banque afin d'obtenir le meilleur financement.

Vincent SAADA
Co-fondateur d'ACCESS CREDITS PRO
Leader français dans le courtage en financement des entreprises
1er réseau national dédié aux financements des entrepreneurs

Mercredi 28 Août 2013




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