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La hausse du nombre de fusions-acquisitions, une bonne nouvelle pour l’économie et les entreprises… à condition qu’elles soient suffisamment préparées

Par Alexandre Grellier, Président Directeur Général de Drooms.


Alexandre Grellier
Alexandre Grellier
En 2014, les fusions-acquisitions ont renoué avec leurs niveaux d’avant la crise financière de 2008 : une croissance qui a bénéficié du retour des « mega-deals » (cession de SFR à Altice, rachat des activités énergie d’Alstom par General Electric, fusion Lafarge Holcim), mais également de l’augmentation des fusions et acquisitions transfrontalières.

Un signe positif pour l’économie mondiale, puisqu’il a marqué le retour de la confiance au sein des grandes entreprises. Ainsi, l’Observatoire trimestriel des fusions-acquisitions Towers Watson révélait une reprise du marché au premier trimestre 2015 pour les transactions les plus importantes (de plus d’1 milliard de dollars US), avec 41 transactions déjà conclues, soit un chiffre record pour la période.

Cette année, les secteurs les plus actifs seront ceux des nouvelles technologies et des télécommunications, de l’automobile ou encore des sciences du vivant

Si en 2015, ce sont les secteurs des nouvelles technologies, des médias et des télécommunications (TMT) qui devraient tirer la croissance du marché des fusions-acquisitions, ce sera également le cas de l’industrie pharmaceutique. Ainsi, la majeure partie des plus grosses transactions déjà finalisées cette année concerne le secteur des produits pharmaceutiques. En effet, les entreprises de ce secteur rencontrent parfois des difficultés puisque nombre de leurs médicaments ne sont pas brevetés ou que leurs brevets tombent dans le domaine public. Pour remédier à cette situation, ces entreprises sont dans l’obligation d’investir dans de nouveaux brevets, souvent en acquérant des entreprises de plus petite taille possédant des procédés de développement en activité.

Toutefois, pour que 2015 soit synonyme d’opportunités pour les entreprises, les dealmakers qui réalisent ces transactions devront prendre en compte la protection des données qu’elles partageront, point essentiel pour garantir la confidentialité des informations échangées. C’est notamment vrai dans le cadre des M&A transfrontalières où les législations entre les différents pays impliqués peuvent diverger et où la fuite d’informations sensibles peut faire échouer une opération de fusion ou une acquisition. Pour s’en prémunir, les entreprises doivent les préserver dans un environnement hautement sécurisé.

Préparer et simplifier le processus de Due Diligence grâce aux datarooms électroniques

Si le contexte actuel est favorable aux fusions-acquisitions, la confiance qui faisait tant défaut aux grandes entreprises les années précédentes reste fragile et les acquéreurs resteront toutefois prudents en 2015. Alors qu’une étude récente, menée en 2012 par Drooms lors d’Expo Real, montrait qu’une documentation incomplète ou mal structurée est une cause majeure lors de l´échec d´une transaction pour plus d´un tiers des répondants (38 %) et qu’une mauvaise préparation peut occasionner une baisse du prix de vente d’un actif pouvant atteindre jusqu´à 20 %, il est indispensable pour les entreprises de mettre en place toutes les conditions nécessaires au succès de leurs opérations de Due Diligence.

Pour ce faire, avant d’entamer toute démarche de transaction, les parties prenantes – acheteuses comme vendeuses – doivent pouvoir partager et analyser tous les éléments nécessaires à la prise de décision. Cette étape essentielle de tri et de collecte peut prendre jusqu’à plusieurs mois et impliquer plusieurs centaines – voire davantage – d’utilisateurs. Le plus souvent, cette documentation – au format papier – est stockée dans une salle d’archives ou dataroom physique.

Aujourd’hui, les datarooms électroniques permettent aux entreprises impliquées dans un processus de M&A de gagner en rapidité, en transparence et en flexibilité, tout en réduisant jusqu’à 70 % les coûts qui y sont liés (frais de déplacements, temps passé, honoraires de conseil, etc.) puisque toute la documentation est accessible et partageable à distance entre plusieurs acheteurs et investisseurs potentiels. En outre, l’emploi de datarooms électroniques a un impact positif sur l’environnement en évitant jusqu’à plusieurs milliers d’utilisateurs de se déplacer.

Les datarooms électroniques en Cloud privé sont les seules à pouvoir assurer une protection optimale des données sensibles

Selon une enquête menée auprès d’un panel d’experts en fusions-acquisitions et de dirigeants d’entreprises , 88% d’entre eux considèrent que la protection des données lors des phases de due diligence des opérations de fusions-acquisitions revêt une importance majeure.

Les datarooms électroniques accessibles via des infrastructures Cloud répondent à cette attente, car leur niveau de sécurisation est optimal. En conséquence, il est indispensable pour les dealmakers d’utiliser des outils pour chiffrer systématiquement les données lors de leur transfert et de leur enregistrement. Au-delà de l’aspect technique, il est également fondamental de se poser la question du lieu de stockage de ces données sensibles.

En effet, certains états peuvent demander à avoir accès aux données stockées sur leur sol ou par leurs fournisseurs d’accès nationaux. Ainsi, le Patriot Act, malgré le Safe Harbor, peut ainsi permettre aux Etats-Unis d’avoir accès aux informations confidentielles stockées par les fournisseurs américains de services Cloud, aux Etats-Unis voire même en Europe (en mai dernier, un juge fédéral américain a ainsi demandé à Microsoft de lui donner accès à des données stockées en Irlande). Ces pratiques peuvent ouvrir une porte sur la stratégie d’entreprises concurrentes d’acteurs américains et avoir des conséquences potentiellement graves (perte de marchés ou de réputation, en interne ou à l’extérieur).

L´aspect juridique est donc un point essentiel à prendre en compte afin de garantir la protection des données stratégiques des entreprises. De nombreux experts en matière de sécurité recommandent ainsi aux entreprises européennes de ne faire appel qu’à des prestataires de services cloud européens, dont les serveurs se trouvent au sein de l’Union Européenne.

Alexandre Grellier, Président Directeur Général de Drooms
Alexandre Grellier dirige Drooms depuis 2003 et a largement contribué à son expansion commerciale. Avant d’être à la tête de Drooms, Alexandre Grellier a travaillé comme juriste chez Lehman Brothers, à Francfort et à Londres, en particulier dans les domaines Legal & Compliance, et Management de transactions.

Les médias du groupe Finyear


Mardi 15 Septembre 2015




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