La contrefaçon de l’euro

Au cours du second semestre 2004, un total de 287 000 faux billets en euros a été retiré de la circulation, tant dans les pays de la zone euro qu’en dehors de celle-ci. Ce chiffre est à mettre en regard de celui du premier semestre, où 307 000 contrefaçons environ avaient été enregistrées. Par conséquent, le total pour l’ensemble de l’année 2004 s’établit à quelque 594 000 fausses coupures. Bien que cela représente une augmentation de 8 % environ par rapport à 2003, la tendance récente est à la baisse.


Note d’information semestrielle sur la contrefaçon de l’euro

La répartition de la contrefaçon entre les différentes coupures est la suivante :

Coupure et répartition par coupure (en %)

5 Euros = 1
10 Euros = 5
20 Euros = 24
50 Euros = 48
100 Euro = 17
200 Euros = 4
500 Euros = 1
Total = 100 %

Ces chiffres sont à rapprocher du nombre de billets authentiques en circulation (9 milliards environ).

Le grand public a toutes les raisons d’avoir confiance dans la qualité des billets en euros et de leurs signes de sécurité. Toutefois, l’Eurosystème, c’est-à-dire la Banque centrale européenne (BCE) et les douze banques centrales nationales de la zone euro, continue de lui recommander d’être vigilant face à l’éventualité de recevoir une contrefaçon. La grande majorité des fausses coupures peut être facilement distinguée des billets authentiques grâce à la méthode simple consistant à TOUCHER-REGARDER-INCLINER décrite dans les brochures d’information de l’Eurosystème, également présentée sur le site internet de la BCE[1].
Même les fausses coupures de bonne qualité peuvent être détectées en appliquant cette méthode avec soin. Dans le doute, un billet suspect doit être comparé avec un billet dont on a la certitude qu’il est authentique.

L’Eurosystème coopère très étroitement avec Europol, Interpol, la Commission européenne (qui est responsable de la diffusion de l’information sur les contrefaçons de pièces en euros) et les services de police nationaux dans la lutte contre la contrefaçon. Toute personne qui entre en possession d’un faux billet doit le remettre à la police, en indiquant de manière aussi détaillée que possible sa provenance, ou à sa banque centrale nationale, conformément aux pratiques nationales.

[1] À l’adresse suivante : http://www.ecb.int/bc/banknotes/security/recognise/html/index.fr.html

SOURCE :
Banque centrale européenne
Division Presse et information
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Internet : http://www.ecb.int

Samedi 15 Janvier 2005


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