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La baisse de la confiance retarde le rebond des fusions-acquisitions

KPMG publie les résultats de sa dernière étude internationale « Global M&A Predictor », indicateur des prévisions d’activité des fusions-acquisitions.


Une perte de confiance généralisée malgré une amélioration des bilans des entreprises
L’étude de KPMG met en évidence un phénomène de perte de confiance qui retarde la reprise des opérations de fusions-acquisitions au niveau mondial.
En effet, les valorisations des 1 000 plus grandes entreprises mondiales - mesurées par l’indice prévisionnel Prix/Bénéfice (PER) - ressortent en baisse de 20% par rapport à il y a six mois (de 14.8x en décembre 2009 à 11.9x en juin 2010). Cela indique un déclin de l’appétit des investisseurs pour mener des opérations de fusions-acquisitions.

Cependant, on note dans le même temps une amélioration de la capacité d’endettement des entreprises de 20%, le ratio dette nette/EBITDA passant de 1,1x il y a six mois à 0,9x en juin.

Selon Mark Wyatt, Associé de KPMG Corporate Finance: « Cette perte de confiance est liée à l’inquiétude d’une possible nouvelle récession, et aux conséquences des potentielles défaillances de la dette souveraine. Cependant, les anticipations positives au niveau des profits et l’amélioration des capacités bilantielles des entreprises suggèrent que les fondations d’une réelle reprise des opérations sont bien là. »

L’Afrique et le Moyen-Orient affichent les perspectives les plus favorables
L’étude indique que l’ensemble des régions est affecté par cette baisse de confiance, à l’exception de la zone Afrique/Moyen-Orient qui est la seule à afficher des prévisions de PER en légère hausse (+ 1% à 13,7x). L’Amérique Latine est la région la plus affectée par la baisse des valorisations (PER en baisse 26% par rapport à décembre 2009), suivie par l’Europe (-25%).

L’amélioration de la capacité d’endettement des entreprises varie selon les régions. Ainsi, l’Afrique et le Moyen-Orient affichent les meilleurs perspectives, avec la plus forte baisse de leurs indicateurs d’endettement (-39% à 0,4x), tandis que les bilans des entreprises en Europe (-16% à 1.1x) et au Japon (-15% à 1,7x) se sont les moins améliorés.

Des résultats contrastés selon les secteurs
L’ensemble des secteurs d’activité est impacté par une diminution des valorisations des entreprises. Les baisses de PER prévisionnels sont particulièrement fortes dans les secteurs des matériaux de base (- 30%, de 15,2x en décembre à 10,6x en juin) et de l’énergie (-27% à 9,3x). Les entreprises de télécommunications sont les moins touchées par cette baisse (-7%).

En termes de capacités d’endettement, le secteur de la santé s’est particulièrement amélioré, avec un ratio dette nette / EBITDA en baisse 80% à 0,1x. À l’inverse, seul le secteur des technologies a vu ses capacités bilantielles se dégrader (ratio dette nette / EBITDA en hausse de 13%).

Mark Wyatt conclut : « La perte de confiance constatée au niveau mondial se retrouve dans les indicateurs français. Nos entreprises affichent des PER prévisionnels de 12,6 x, soit une baisse de 30% des valorisations par rapport à janvier. Toutefois, la capacité d’endettement des corporate s’améliore, le ratio dette nette / EBITDA diminuant de 13% à 1,3 x. Je reste confiant pour une réelle reprise en fin d‘année. On assiste déjà à un regain d’intérêt des fonds pour des actifs de qualité et de nombreux dossiers corporate sont en cours. »

À propos de l’étude :
Le Global M&A Predictor KPMG calcule des prévisions de PER (ratio d'évaluation du prix comparé aux bénéfices) sur 12 mois et des estimations du ratio dette nette/EBITDA (bénéfices avant intérêts, impôts et dotations aux amortissements et provisions) afin d’identifier les tendances de l’activité mondiale de fusions & acquisitions.
Le panel classe les 1000 plus grandes entreprises au monde en termes de capitalisation boursière, après avoir procédé à une pondération en fonction des pays et des secteurs.
Les données sont fournies par FactSet, fournisseur de prévisions de revenus des sociétés. Les professionnels KPMG calculent des PER prévisionnels sur 12 mois (exprimés en multiples) pour chaque société qui remplit les critères des 1000 premières, et il effectue un agrégat de ces chiffres par région et par secteur pour faciliter la comparaison. Le ratio dette nette/EBITDA est calculé grâce aux estimations de FactSet pour chacune des sociétés faisant partie des 1000 premières. Il s’agit d’un ratio reconnu qui donne des indications sur la structure du capital et l'effet de levier financier. Il permet de tester la “capacité d'emprunt”, c'est-à-dire la capacité relative des sociétés, secteurs et régions à générer des transactions en n'utilisant que des emprunts.

KPMGb[

Jeudi 23 Septembre 2010




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