«Notre gouvernance économique remodelée nous permet de traiter préventivement les déséquilibres macroéconomiques et de jeter les fondations d'une croissance durable», a déclaré Olli Rehn, vice-président de la Commission responsable des affaires économiques et monétaires et de l'euro. «Des mesures décisives de la part des États membres et au niveau de l'UE contribuent à rééquilibrer l'économie européenne. Toutefois, il reste des défis de taille: il faudra encore du temps pour terminer la correction des déséquilibres qui se sont accumulés librement pendant les dix années qui ont précédé la crise et qui continuent de peser sur nos économies.»
Les bilans approfondis montrent que l’ajustement macroéconomique en Europe se poursuit, mais sa nature et son rythme varient d'un État membre à l'autre. Ils font état d'une réduction du déficit des comptes courants, d'une convergence des coûts salariaux unitaires, d'une correction des prix excessifs de l'immobilier et d'une réduction de l'endettement du secteur privé. Toutefois, compte tenu de la disparité des problèmes et des déséquilibres, les écarts de croissance entre pays devraient persister dans les années à venir.
La faiblesse de l’activité économique et la fragilité des perspectives économiques pourraient, dans certains cas, avoir contribué à aggraver les risques liés aux déséquilibres macroéconomiques et leurs retombées entre pays. En outre, dans la plupart des cas, l’ajustement n’est pas encore achevé. De nombreux États membres de l’UE restent confrontés à d'importants problèmes: dette extérieure, endettement du secteur privé et ajustements des marchés de l'immobilier. Remédier à ces difficultés nuira à la compétitivité des pays endettés et à leur capacité à générer de la croissance, à assurer la stabilité financière et, fondamentalement, à réduire le chômage.
Les déséquilibres macroéconomiques détectés dans plusieurs États membres doivent faire l'objet d'une surveillance étroite. Un engagement ferme en faveur de réformes structurelles est indispensable pour les corriger d'une manière aussi ordonnée que possible et mettre en place les conditions propices à une croissance durable et à la création d'emplois.
La Commission attend également des onze pays connaissant des déséquilibres non excessifs, à savoir la Belgique, la Bulgarie, le Danemark, la France, l’Italie, la Hongrie, Malte, les Pays-Bas, la Finlande, la Suède et le Royaume-Uni, qu'ils tiennent compte des conclusions des bilans approfondis dans leurs programmes nationaux de réforme et leurs programmes de stabilité ou de convergence. Pour ces pays, la Commission présentera le 29 mai des recommandations concernant la correction des déséquilibres existants et la prévention de nouveaux déséquilibres.
On peut considérer que les déséquilibres sont excessifs dans deux États membres, l'Espagne et la Slovénie. En Espagne, le niveau très élevé des dettes intérieure et extérieure continue de présenter des risques graves pour la croissance et la stabilité financière. En Slovénie, l’endettement et le processus de désendettement des entreprises font peser des risques substantiels sur la stabilité du secteur financier, notamment par leurs interactions avec les finances publiques. L'adéquation des mesures engagées par ces États membres sera évaluée en temps utile avant la fin du semestre européen de coordination des politiques économiques, dans le cadre duquel seront adoptées les recommandations spécifiques par pays, le 29 mai.
Pour Chypre, qui a aussi été retenu pour un bilan approfondi dans le rapport sur le mécanisme d'alerte, aucun bilan approfondi n'est publié, étant donné l’accord politique conclu entre l’Eurogroupe et les autorités chypriotes sur les principaux éléments d’un programme d’ajustement macroéconomique et d'un financement officiel. La procédure concernant les déséquilibres macroéconomiques ne s'applique pas aux pays faisant l'objet d'un programme, car ils sont déjà soumis à une surveillance économique renforcée dans le cadre de leur programme d’ajustement.
Source : EUROPA.eu
Les bilans approfondis montrent que l’ajustement macroéconomique en Europe se poursuit, mais sa nature et son rythme varient d'un État membre à l'autre. Ils font état d'une réduction du déficit des comptes courants, d'une convergence des coûts salariaux unitaires, d'une correction des prix excessifs de l'immobilier et d'une réduction de l'endettement du secteur privé. Toutefois, compte tenu de la disparité des problèmes et des déséquilibres, les écarts de croissance entre pays devraient persister dans les années à venir.
La faiblesse de l’activité économique et la fragilité des perspectives économiques pourraient, dans certains cas, avoir contribué à aggraver les risques liés aux déséquilibres macroéconomiques et leurs retombées entre pays. En outre, dans la plupart des cas, l’ajustement n’est pas encore achevé. De nombreux États membres de l’UE restent confrontés à d'importants problèmes: dette extérieure, endettement du secteur privé et ajustements des marchés de l'immobilier. Remédier à ces difficultés nuira à la compétitivité des pays endettés et à leur capacité à générer de la croissance, à assurer la stabilité financière et, fondamentalement, à réduire le chômage.
Les déséquilibres macroéconomiques détectés dans plusieurs États membres doivent faire l'objet d'une surveillance étroite. Un engagement ferme en faveur de réformes structurelles est indispensable pour les corriger d'une manière aussi ordonnée que possible et mettre en place les conditions propices à une croissance durable et à la création d'emplois.
La Commission attend également des onze pays connaissant des déséquilibres non excessifs, à savoir la Belgique, la Bulgarie, le Danemark, la France, l’Italie, la Hongrie, Malte, les Pays-Bas, la Finlande, la Suède et le Royaume-Uni, qu'ils tiennent compte des conclusions des bilans approfondis dans leurs programmes nationaux de réforme et leurs programmes de stabilité ou de convergence. Pour ces pays, la Commission présentera le 29 mai des recommandations concernant la correction des déséquilibres existants et la prévention de nouveaux déséquilibres.
On peut considérer que les déséquilibres sont excessifs dans deux États membres, l'Espagne et la Slovénie. En Espagne, le niveau très élevé des dettes intérieure et extérieure continue de présenter des risques graves pour la croissance et la stabilité financière. En Slovénie, l’endettement et le processus de désendettement des entreprises font peser des risques substantiels sur la stabilité du secteur financier, notamment par leurs interactions avec les finances publiques. L'adéquation des mesures engagées par ces États membres sera évaluée en temps utile avant la fin du semestre européen de coordination des politiques économiques, dans le cadre duquel seront adoptées les recommandations spécifiques par pays, le 29 mai.
Pour Chypre, qui a aussi été retenu pour un bilan approfondi dans le rapport sur le mécanisme d'alerte, aucun bilan approfondi n'est publié, étant donné l’accord politique conclu entre l’Eurogroupe et les autorités chypriotes sur les principaux éléments d’un programme d’ajustement macroéconomique et d'un financement officiel. La procédure concernant les déséquilibres macroéconomiques ne s'applique pas aux pays faisant l'objet d'un programme, car ils sont déjà soumis à une surveillance économique renforcée dans le cadre de leur programme d’ajustement.
Source : EUROPA.eu
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