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L’excès d’information financière nuit-il à l’information financière ?

Plus de 300 pages pour un « document de référence » : est-ce bien raisonnable ?


Au fil des dernières années, le volume du principal vecteur de l’information financière des sociétés cotées n’a cessé de prendre du poids. Certes, il est d’autant plus complet. Mais est-il encore utilisable, voire seulement lisible, par ceux-là mêmes, les actionnaires individuels, les investisseurs et les analystes, qu’il est censé éclairer et aider dans leur processus de décision ? La quantité d’informations publiées ne nuit-elle pas, paradoxalement, à la transparence et à la pertinence de l’information délivrée par les sociétés ?

La question mérite d’être posée

Ce sujet intéresse à la fois les préparateurs, les contrôleurs et les utilisateurs de l’information financière, mais aussi les normalisateurs et les régulateurs. L’Institut Messine, porté par la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes (CNCC), s’est saisi du sujet et a constitué un groupe de travail composé de praticiens issus du monde économique. Ce groupe rassemble à la fois des directeurs financiers, des administrateurs, des membres de comité d’audit, des analystes financiers, des journalistes, des juristes et des commissaires aux comptes.

Le groupe de travail a fait le constat que les informations financières sont devenues très volumineuses en raison des exigences normatives et réglementaires successives, parfois redondantes, mais aussi du fait de la complexité accrue des opérations des entreprises. La densité des informations fournies rend la compréhension du document de référence moins aisée. Certains thèmes majeurs comme les risques font l’objet de très longs développements, au point qu’il devient difficile de cerner les risques réels.

Pour aller plus loin téléchargez le rapport ci-dessous (PDF de 64 pages).

« Le montant global des dépréciations en 2014 est faible et résulte de situations très contrastées. Il n’est pas aisé de dégager un effet de tendance qui soit commun aux sociétés du CAC 40, analyse Carine Tourneur, Managing Director. En synthèse, les principaux facteurs explicatifs des dépréciations sont liés à trois classes de risques : les risques de marché liés à la zone géographique (Russie, Syrie, Irak…), les risques spécifiques à chaque secteur (comme les conditions réglementaires ou tarifaires) et enfin ceux spécifiques à l’activité associée au goodwill testé. »

A propos de Duff & Phelps
Duff & Phelps est une firme internationale indépendante en évaluation et conseil financier, disposant d'une expertise dans les évaluations d’actifs complexes, le conseil juridique et contentieux au management, les fusions-acquisitions, les restructurations et le conseil en compliance et réglementation. Forte de plus de 2 000 collaborateurs, elle répond aux besoins de ses nombreux clients à travers son réseau de bureaux dans le monde.
www.duffandphelps.com

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Jeudi 2 Juillet 2015




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