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L'avenir du crédit commercial (Atradius Belgique)

Eléments-clés << Entrepreneurs belges >> : 53% tablent à une augmentation des ventes aux conditions de crédit, 70% réfléchissent à 2 fois avant de fournir des biens ou services à crédit, 57% estiment que c'est le fournisseur qui tient les ficelles en main lors de ventes à crédit


Atradius, un des leaders mondiaux de l'assurance-crédit, vient de publier son livre blanc intitulé << L'avenir du crédit commercial >>. Ce dernier vise à établir l'effet que la crise économique de ces deux dernières années aura sur la tendance des entreprises à offrir des délais de crédit à leurs clients 'business to business' et à recommander des actions en vue de préserver le crédit comme moteur de transactions avantageuses.

Suite à la crise économique, 7 entrepreneurs belges sur 10 sont davantage attentifs avant de fournir des biens ou des services à crédit. 53% d'entre eux s'attendent à une augmentation des ventes aux conditions de crédit dans les mois à venir. Et bonne nouvelle pour les retards de paiement : près de la moitié des entreprises ont intégré de nouvelles réglementations qu'elles sauvegarderont également après la crise.

Rédigé sur la base d'entretiens qualitatifs et d'enquêtes d'entreprises opérant en Belgique et à travers l'Europe et dans de nombreux autres pays, le livre blanc identifie un durcissement des comportements entre les fournisseurs et les acheteurs, ces premiers allant parfois jusqu'à supprimer les facilités de crédit de leurs clients pour préférer un paiement comptant, alors que de puissants acheteurs exigent des délais de crédit plus longs auprès de leurs fournisseurs aux abois. Pour 57% des entreprises belges, c'est le fournisseur qui ferait pencher la balance lors d'un crédit commercial, contre 43% qui estiment que c'est le client qui tient les ficelles.

Toutefois, lorsque les entreprises ont été invitées à exprimer leur vision du futur usage du crédit commercial, elles se sont accordées pour affirmer qu'il sera développé de sorte à conforter la confiance entre le fournisseur et l'acheteur et, avec un financement bancaire difficile à obtenir, à permettre de plus longs délais de paiement aux acheteurs.

La crise économique fait réfléchir à 2 fois 70% des entrepreneurs belges avant de fournir des biens et services à crédit. Une majorité d'entre eux s'attend également à une hausse des ventes à crédit dans les mois à venir afin de rétablir la demande et de permettre aux clients d'avoir plus de temps pour payer.

Christophe Cherry, Country Manager Atradius Belux, précise : << Nous voyons clairement que les leçons tirées de la crise économique amènent des modifications positives dans la manière de mener les transactions commerciales. Près de 50% des entreprises ont déjà implémenté de nouvelles mesures en matière de crédit commercial qu'ils souhaitent préserver. C'est le signe positif que les retards de paiements devraient diminuer. >>

Le crédit commercial peut stimuler les transactions, mais la transparence et la confiance sont primordiales

Le crédit commercial étant limité, la capacité d'offrir aux acheteurs des délais de crédit, et parfois des délais prolongés, a gagné en importance. L'assurance-crédit peut alors jouer un rôle persuasif en donnant aux fournisseurs la confiance de proposer des crédits à leurs acheteurs. Le livre blanc conseille aux entreprises de considérer le crédit comme une aide au commerce mutuellement avantageux, et interroge le bien-fondé des fournisseurs d'appliquer des paiements au comptant ou des puissants acheteurs d'insister pour des délais de crédit prolongés mettant leurs fournisseurs dans des situations financières difficiles. Le livre recommande également aux entreprises d'être totalement ouvertes quant à leurs informations financières et à leurs futurs plans avec des assureurs-crédit. En effet, cela peut stimuler l'aide qu'elles peuvent apporter pour des transactions de crédit avantageuses.

Les réponses à l'enquête des petites et moyennes entreprises (PME) suggèrent qu'elles sont particulièrement sensibles aux modifications de délais de crédit pouvant compromettre leur flux de trésorerie ; elles ont alors moins de capital disponible et un accès plus limité au financement bancaire que leurs plus grands confrères. En outre, le livre conseille aux banques de se recentrer sur les prêts aux sociétés comme une occasion de profit plutôt que comme un risque.

Christophe Cherry commente les conclusions du livre blanc : << L'économie mondiale est toujours sujette à des hauts et des bas, mais la crise de ces deux dernières années a bouleversé le rythme naturel des opérations commerciales à crédit. Pour que les opérations fonctionnent bien, des relations de confiance entre fournisseur et acheteur sont indispensables et doivent être appuyées par des processus de gestion du crédit raisonnables. Cela requiert une souplesse d'adaptation aux nouvelles conditions ainsi qu'une honnêteté et franchise entre toutes les parties impliquées dans la transaction. La majorité des entreprises ayant respecté ces quelques principes sont ressorties plus fortes de la crise, alors que celles ayant refusé de reconnaître la montée des risques commerciaux ont moins bien réussi. >>

Atradius

Jeudi 10 Juin 2010




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