L’autofinancement et la croissance de nos entreprises plombés par les prélèvements obligatoires

L’autofinancement des entreprises françaises est deux fois moindre que celui des entreprises allemandes et anglaises.


Laurent Leloup
Cette différence d’autofinancement freine la croissance de nos entreprises et s’explique par l’excès de charges sociales et fiscales que la France fait supporter à ses entreprises.

On sait que la croissance de nos entreprises est conditionnée par l’autofinancement dont elles disposent. L’autofinancement, ce sont les sommes disponibles pour investir sans avoir à faire appel au marché des capitaux ou à l’endettement extérieur. Il se mesure en additionnant les amortissements et les bénéfices après impôts et dividendes.

Alors que les dividendes français sont plutôt plus faibles [1] que ceux distribués par les entreprises anglaises ou allemandes, l’autofinancement, donc la capacité de nos entreprises à financer leur expansion, est dramatiquement plus faible que celui de nos concurrents saxons.

Autofinancement des sociétés non-financières


L’écart de l’autofinancement n’a cessé de s’aggraver pour atteindre un écart du simple au double en 2008. L’explication des quelques 120 milliards d’autofinancement manquants se trouve dans la différence de prélèvements obligatoires.

Suite et source :
http://www.ifrap.org/L-autofinancement-et-la-croissance-de-nos-entreprises-plombes-par-les-prelevements-obligatoires,11409.html

Dimanche 22 Novembre 2009


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