Encore faut-il savoir de quelle innovation sociale l’on parle, car il semble exister une littérature abondante sur le sujet, ainsi que des modèles économiques très différents les uns des autres.
Certains auteurs font référence à l’entrepreneuriat social, d’autres à des démarches qui s’apparentent davantage à l’action humanitaire ou philanthropique. L’innovation sociale à laquelle nous faisons référence ici est d’une nature autre ; elle n’a pas le même objet, ni la même finalité.
Selon le Centre de Recherche sur les Innovations Sociales (CRISES), organisation inter-universitaire et pluridisciplinaire regroupant 46 chercheurs provenant de 10 institutions, basée au Canada, l’innovation sociale se caractérise par son aspect novateur – voire hors normes – l’objectif étant de favoriser le mieux-être des individus et des collectivités.
C’est un processus – plus exactement une coopération – qui engage une grande diversité d’acteurs. Le CRISES précise que les innovations en question peuvent « avoir une efficacité sociale qui dépasse le cadre du projet initial et représenter un enjeu qui questionne les grands équilibres sociétaux. Elles deviennent alors sources de transformations sociales et peuvent contribuer à l’émergence d’un nouveau modèle de développement. »
Nous voilà projetés au cœur même des enjeux du volet social de la RSE. Selon les experts, on peut distinguer deux visions de l’innovation sociale, lesquelles s’inscrivent dans les nouvelles formes d’organisation du travail :
L’innovation sociale «instrumentale» d’une part, laquelle prône qu’une nouvelle forme d’organisation sociale est nécessaire afin de créer les conditions de l’innovation technologique;
L’innovation sociale «non instrumentale» d’autre part, qui renverse la proposition, et pour laquelle la finalité de l’entreprise est l’invention d’une nouvelle répartition du travail et la prise en compte des intérêts des salariés.
Alors que la première occulte le bien-être et le mieux-être des salariés, la seconde met au contraire l’accent sur la nécessité de « réinventer » le travail en lui insufflant du sens et de la valeur.
Notamment à travers le management des compétences, le développement de l’employabilité, la responsabilisation des salariés, la rémunération équitable, le renforcement du lien social et des relations entre direction et salariés, la redéfinition des rapports de pouvoir et d’autorité, l’épanouissement personnel et professionnel, un meilleur équilibre vie professionnelle vie personnelle et familiale.
Il va sans dire, que la vision non utilitariste de l’innovation sociale pour laquelle la participation active des salariés aux décisions engageant l’avenir de leur travail, la valorisation de leurs actions et de leurs initiatives, et la reconnaissance qui leur est donnée, sont les garants du dynamisme économique de l’organisation, nécessite que les directions des ressources humaines et leurs équipes continuent d’améliorer leurs pratiques et de s’impliquer au plus haut niveau.
Cela n’est pas sans conséquences. Car, à bien des égards, il s’agit rien moins que d’inverser la pyramide de l’entreprise. Botton up !
Certains auteurs font référence à l’entrepreneuriat social, d’autres à des démarches qui s’apparentent davantage à l’action humanitaire ou philanthropique. L’innovation sociale à laquelle nous faisons référence ici est d’une nature autre ; elle n’a pas le même objet, ni la même finalité.
Selon le Centre de Recherche sur les Innovations Sociales (CRISES), organisation inter-universitaire et pluridisciplinaire regroupant 46 chercheurs provenant de 10 institutions, basée au Canada, l’innovation sociale se caractérise par son aspect novateur – voire hors normes – l’objectif étant de favoriser le mieux-être des individus et des collectivités.
C’est un processus – plus exactement une coopération – qui engage une grande diversité d’acteurs. Le CRISES précise que les innovations en question peuvent « avoir une efficacité sociale qui dépasse le cadre du projet initial et représenter un enjeu qui questionne les grands équilibres sociétaux. Elles deviennent alors sources de transformations sociales et peuvent contribuer à l’émergence d’un nouveau modèle de développement. »
Nous voilà projetés au cœur même des enjeux du volet social de la RSE. Selon les experts, on peut distinguer deux visions de l’innovation sociale, lesquelles s’inscrivent dans les nouvelles formes d’organisation du travail :
L’innovation sociale «instrumentale» d’une part, laquelle prône qu’une nouvelle forme d’organisation sociale est nécessaire afin de créer les conditions de l’innovation technologique;
L’innovation sociale «non instrumentale» d’autre part, qui renverse la proposition, et pour laquelle la finalité de l’entreprise est l’invention d’une nouvelle répartition du travail et la prise en compte des intérêts des salariés.
Alors que la première occulte le bien-être et le mieux-être des salariés, la seconde met au contraire l’accent sur la nécessité de « réinventer » le travail en lui insufflant du sens et de la valeur.
Notamment à travers le management des compétences, le développement de l’employabilité, la responsabilisation des salariés, la rémunération équitable, le renforcement du lien social et des relations entre direction et salariés, la redéfinition des rapports de pouvoir et d’autorité, l’épanouissement personnel et professionnel, un meilleur équilibre vie professionnelle vie personnelle et familiale.
Il va sans dire, que la vision non utilitariste de l’innovation sociale pour laquelle la participation active des salariés aux décisions engageant l’avenir de leur travail, la valorisation de leurs actions et de leurs initiatives, et la reconnaissance qui leur est donnée, sont les garants du dynamisme économique de l’organisation, nécessite que les directions des ressources humaines et leurs équipes continuent d’améliorer leurs pratiques et de s’impliquer au plus haut niveau.
Cela n’est pas sans conséquences. Car, à bien des égards, il s’agit rien moins que d’inverser la pyramide de l’entreprise. Botton up !
Constant Calvo, Directeur associé ADHERE RH
http://blog.adhere-rh.com
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