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L’Éthique de Nelson Mandela

Lorsqu’on parle des qualités et compétences qu’on reconnaît aux cadres et dirigeants, il est surtout fait mention du leadership, de la vision, de leur capacité à gérer ou anticiper les risques, voire à leur résilience, plus rarement de leur esprit d’innovation, encore moins de leur comportement éthique.


Constant Calvo
Constant Calvo
La disparation de Nelson Mandela a suscité une vive émotion à travers le monde. Il est rare qu’une personnalité publique, politique de surcroît, fasse l’unanimité. Le leader sud-africain est l’objet d’admiration et de respect. Il a gagné la sympathie et faveur de centaines de millions de gens, quels que soient leur pays d’origine, leur système de valeurs, ou leur appartenance socioculturelle.

« Nelson Mandela était la véritable incarnation de combats légitimes et universels, dont l’indignation et la résilience l’ont amené à lutter contre oppression, discrimination, racisme, colonialisme, pauvreté, conflits. Il restera à jamais une inspiration extraordinaire pour tous les défenseurs des principes démocratiques et de l’universalisme des Droits de l’Homme » (Karim Lahidji, Président de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme).

Chose plus rare encore, de toutes les qualités et vertus qu’on lui prête, il en est peut-être une qui nous paraît plus exceptionnelle encore, celle de n’avoir cessé d’être un homme fidèle à lui-même. Un être que les circonstances ont pourtant obligé à changer, à opérer des transformations douloureuses et des remises en cause radicales. Un être qui a triomphé de ses adversaires et geôliers, de leur cruauté, non pas mû par l’esprit de revanche mais en leur imposant la paix et la réconciliation.

Le vertige du pouvoir semblait n’avoir aucune prise sur lui. D’où son aura et son rayonnement. Tant il apparaissait évident qu’il ne cherchait nullement à tirer un bénéfice personnel de ses actions.

Nul doute qu’il a dû batailler comme personne contre ses démons intérieurs, ses dilemmes et ses contradictions, et se faire violence afin de faire taire sa propre violence. Il n’empêche. Voilà bien un homme qui était en paix avec lui-même, se dit-on. C’est le sentiment qu’on ressent et partage avec des millions d’êtres humains. Cette paix intérieure durement arrachée à lui-même semblait se répandre autour de sa personne.

Un homme proche de ses amis comme de ses ennemis, un être accessible, de proximité, qui privilégiait l’intérêt général. Un homme habité par sa mission qui ne se plaçait pas au dessus des autres, un homme capable un temps de se résoudre à la lutte armée puis capable un autre temps d’y renoncer, qui ne s’est jamais renié ni n’a jamais renié ses idéaux.

Un homme qui a œuvré au services des autres, parmi les autres, rejetant l’idée qu’il pouvait être supérieur, exceptionnel, un saint ou un prophète. Un être humain avec ses forces et ses faiblesses, un leader en tout point éthique susceptible d’être pour beaucoup une source d’inspiration et d’émulation.

Constant Calvo, Directeur associé ADHERE RH
http://blog.adhere-rh.com


Vendredi 20 Décembre 2013




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