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Investissement des entreprises : des signes de reprise malgré un repli global jusqu’en 2017 (Etude mondiale)

Vous trouverez ci-dessous les prévisions annuelles mondiales de Standard & Poor’s pour les dépenses d’investissement des entreprises. Elle couvre les 2000 entreprises ayant réalisé le plus de dépenses d'investissement en dollars entre 2003 et 2014 (sociétés non-financières, publiques et privées, notées ou non).


L’investissement des entreprises semble repartir dans certains secteurs, malgré un repli global jusqu’en 2017.

- Hors secteurs de l’énergie et des matières, l’investissement des entreprises devrait croître de 8% en 2015 au niveau mondial, tiré par les secteurs des technologies de l’information, de l’automobile, de la santé et des télécoms. Signe encourageant : cette reprise concerne toutes les grandes régions du monde.

- Tous secteurs confondus, la tendance reste cependant assez morose : l’investissement devrait baisser de 1% en 2015, de 4% en 2016 et se stabiliser en 2017. Ces prévisions résultent de la prédominance des secteurs de l’énergie et des « matières » (y compris métaux/mines) dans l’investissement. Ces deux secteurs (39% de la croissance en 2014) devraient couper leur dépenses en capital de 14% en 2015 et de 5% en 2016.

- Rachats d’actions et dividendes : Si l’impact des rachats d’actions est net aux Etats-Unis (30% des cash-flows opérationnels, il est moins évident ailleurs. L’Europe (10%) et l’Asie n’ont pas renoué avec les niveaux d’avant crise.

Au cours des 5 dernières années, la part des flux de trésorerie d’exploitation consacrée aux rachats d’actions et versements de dividendes s’est accrue par rapport à celle consacrée à l’investissement. En 2014, hors secteurs de l’énergie et des matières, les dépenses d’investissement ont représenté 58% des flux de trésorerie d’exploitation, les dividendes 25% et les rachats d’actions 17%. Ces proportions globales marquent un retour aux niveaux d’avant crise en 2007.

NB : Régulièrement positives depuis plusieurs années, les données relatives aux intentions de dépenses futures ne se sont généralement pas matérialisées dans les dépenses effectives.

Pour aller plus loin téléchargez l’étude ci-dessous (PDF 26 pages en anglais)

Les médias du groupe Finyear


Mercredi 30 Septembre 2015




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