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ING IM : la semaine sur les marchés pour la semaine du 22 au 26 septembre 2008

Lundi, les investisseurs américains ont se sont montré nerveux, suite à l’instauration du plan de sauvetage de 700 milliards de dollars élaboré par le Trésor, pour enrayer la crise financière et ses conséquences sur la dette américaine ainsi que sur la croissance économique.


L’indice Dow Jones a terminé sur une baisse de 3,3%, à 11.015,69 points, pendant que le Nasdaq perdait 4,2%, à 2.178,98 points. Quant à l’indice du secteur financier, il a encore chuté de 8,5%, effaçant du même coup la totalité des gains de vendredi.

En Europe, après une ouverture dans le calme, les bourses ont succombé à l’ouverture en baisse du marché américain. Comme aux Etats-Unis, le secteur bancaire a été le plus touché. En fin de séance, l’indice Euro Stoxx 50 abandonnait 2,2%, à 3.181,77 points. Par contre, en Asie, les marchés ont salué le plan de sauvetage préparé par le gouvernement américain. A Tokyo, les valeurs japonaises étaient en hausse de 2%, à 12.157,64 points, alors que l’indice de référence des valeurs chinoises progressait de 6,4%. Sur le marché des changes, le dollar a accusé une chute d’une ampleur historique en une seule séance, face à l’euro, en raison des inquiétudes suscitées par l’alourdissement de la dette américaine que devrait provoquer le plan de sauvetage du secteur financier. En fin de journée, l’euro valait 1,4796 dollar, contre 1,4476 dollar vendredi soir. Cette poussée du billet vert a provoqué une flambée des prix du pétrole sans précédent à New York, le prix du baril bondissant de 16,00 dollars sur la seule séance de lundi, à 120,92 dollars.

Les grandes bourses mondiales ont à nouveau reculé, mardi, alors que les investisseurs avaient de plus en plus de doute sur l’efficacité du plan de sauvetage du secteur financier américain, surtout que les critiques commençaient à pleuvoir. Devant la commission du Sénat, le secrétaire au Trésor, Henry Paulson et le président de la Fed, Ben Bernanke, ont insisté pour voter au plus vite le plan de sauvetage des banques américaines. Quoi qu’il en soit, après s’être montrés hésitants, pendant la majeure partie de la séance, les principaux indices ont accentué leur mouvement de recul en fin de journée. Globalement, l’indice Dow Jones a clôturé en baisse de 1,5%, à 10.846,68 points et le S&P500 a perdu 1,6%, à 1.187,88 points.

Pour les mêmes raisons, les bourses européennes ont également clôturé en baisse et se sont les valeurs bancaires qui ont à nouveau essuyé les plus fortes baisses. Qui plus est, sur le front macroéconomique, l’indice PMI des directeurs d’achats pour les secteurs manufacturier et des services de la zone euro, s’est affiché en forte baisse. En fin de journée, l’indice Euro Stoxx 50 perdait 1,3%, à 3.193,83 points. A Bruxelles, l’indice BEL 20 s’est à nouveau distingué en cédant 2,5%, à 2.892,93 points, suite à la dégringolade des valeurs liées aux matières premières et les valeurs bancaires. Quant aux marchés asiatiques, ils ont également rechuté dans le sillage de Wall Street (Hong Kong :-2,6%, -2,2% à Singapour et -0,5% à Tokyo). Sur le front des prix du pétrole, après la séance exceptionnelle de lundi l’expiration du «future octobre» et le plan Paulson avaient pris les investisseurs à contre-courant, le prix du baril est revenu à des niveaux plus réalistes. Le baril de «light sweet» a fini à 106,61 dollars.

C’est l’attentisme qui a prévalu, mercredi, sur les marchés d’actions mondiaux, en raison des difficultés rencontrées (divergences d’opinions, au sein du Congrès américain, sur les modalités du plan de sauvetage du système financier) par Henry Paulson et Ben Bernanke pour mettre le plan de sauvetage des banques en place. La situation était telle que le président Bush a décidé de voler à la rescousse, en s’adressant au peuple américain, au cours d’une allocution télévisée et le candidat John Mc Cain a même annoncé la suspension de sa campagne électorale, en raison des discussions sur la crise financière. Par ailleurs, l’indice IFO du climat des affaires en Allemagne (92,9 contre 94,8 en août) et le PMI de la zone euro (-1,2 point à 47), s’enfonçant encore un peu plus en zone de contraction, ont de nouveau nettement baissé en septembre, balayant ainsi le rebond peu significatif de l’indice ZEW de la semaine précédente. Mais la nervosité des intervenants a été atténuée par la prise de participation de 5 milliards de dollars dans Goldman Sachs (+6,4% à 133 dollars), par Warren Buffett. Finalement, l’indécision des intervenants s’est concrétisée par un recul de 0,3% de l’indice Dow Jones, de -0,6% pour l’Euro Stoxx 50 et de +0,2% pour le Nikkei 225. Sur le marché des changes, l’euro a fait les frais des mauvaises statistiques macroéconomiques européennes (indice IFO, PMI, baisse du moral des industriels français). D’un point bas de 1,4865 pour un euro, lundi, le billet vert a réussi à remonter jusqu’à 1,4625.

Alors qu’un accord sur le plan de sauvetage du secteur bancaire semblait proche, jeudi soir, Wall Street reprenait des couleurs. Les investisseurs, n’ont pas semblé tenir compte du fort repli des commandes de biens durables (-4,5% en août par rapport à juillet), du plongeon des ventes de logements neufs (- 11,5%) et de l’avertissement sur résultats, pour le troisième trimestre, de General Electric(+4,4% à 25,68 dollars). A l’issue de la séance, le Dow Jones gagnait 1,8% à 11.022,06 points. Sur le Vieux Continent, l’espoir d’une adoption plus rapide que prévu du plan Paulson a relégué les mauvaises statistiques macroéconomiques américaines, au second plan. En fin de journée, l’indice Euro Stoxx 50 enregistrait un gain de 2,8%, à 3.207,11 points. En Asie, si Tokyo est restée sur la défensive, en reculant de 0,9%, Shanghai a repris 3,6%.

Les valeurs américaines ont retrouvé des couleurs vendredi, les investisseurs ayant repris confiance en fin de séance, dans le vaste plan de sauvetage «Paulson». La révision en baisse des chiffres de la croissance économique pour le deuxième trimestre, à 2,8% contre un consensus de 3,4%, n’a pas eu d’incidence sur le moral des investisseurs. A l’issue des échanges, le Dow Jones gagnait 1,1%, à 11.140,26 points, tandis que le Nasdaq Composite enregistrait un léger repli de 0,2%, à 2.183,34 points. En Europe, les marchés étaient en nette baisse, les difficultés du bancassureur belgo-néerlandais, Fortis (-20,9% à 5,18 euros), étant venues s’ajouter aux incertitudes liées au plan de sauvetage du secteur bancaire américain et aux mauvaises données macroéconomiques, comme la révision en baisse de la croissance américaine. En fin de journée, l’indice Euro Stoxx 50 perdait 1,6%, à 3.156,46 points. En Asie, les marchés ont enregistré leur 4ème séance consécutive de baisse. Le Nikkei 225 a perdu 0,9% et Hong Kong a rendu 2%.

En résumé, les grandes places boursières ont fait preuve de nervosité tout au long de la semaine, suite aux incertitudes liées au plan de sauvetage du secteur financier américain et aux inquiétudes concernant un ralentissement des économies mondiales. Dans un tel contexte, sur la semaine, le Dow Jones a perdu 2,2%, l’Euro Stoxx 50 a reculé de 3% et le Japon était en retrait de 0,2%. Mais, c’est la Bourse de Bruxelles qui a surtout accusé le coup en perdant près de 8% dans le sillage de la débâcle de Fortis, dont le cours de l’action a baissé de plus de 35% à 5,20 euros. Sur le marché des changes, l’euro a regagné du terrain (+0,9%, à 1,4606 dollars) face au dollar.

Principaux événements de la semaine :
Mardi 30/09 Europe Indice des prix à la consommation (septembre)
USA Indice de confiance du Conference Board (septembre)
Mercredi 01/10 Japon Enquête Tankan (3ème trimestre)
USA ISM Manufacturier (septembre)
Jeudi 02/10 USA BCE réunion du Conseil des Gouverneurs
Vendredi 03/10 USA Rapport sur l’emploi (septembre)
USA ISM non manufacturier (septembre)
La semaine sur les marchés

Jeudi 9 Octobre 2008




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