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Gestion financière des entreprises et performance des opérations

L'étude d'Oracle et Quocirca montre que les entreprises reconnaissent le rôle de la gestion financière pour superviser les performances de l'ensemble de leurs opérations. Mais l'implication des acteurs concernés reste assez faible.


Laurent Leloup
Laurent Leloup
Oracle lance aujourd'hui Oracle EPM Index II, seconde édition de son indice de la gestion des performances de l'entreprise. Cette étude permet d'analyser la progression des entreprises vers l'excellence managériale. Effectuée par le cabinet d'analyse Quocirca, l'étude Oracle EPM Index II évalue la capacité des entreprises d'Europe et d'Amérique du Nord à unifier les processus de gestion et les systèmes d'information pour constituer une représentation consolidée des performances de l'entreprise.

Calculé sur une échelle de 0 à 10, l'indice global de l'ensemble des pays analysés a augmenté de 38% en passant de 5,13 dans la première étude à 7,04 dans Oracle EPM Index II. Cette progression reflète une amélioration de la confiance accordée à la gestion de la performance dans toutes les régions, quels que soient la taille et le secteur d'activité des entreprises concernées.

Oracle attribue à l'environnement économique mondial cette confiance accrue envers la gestion des performances de l'entreprise. La première étude avait été réalisée en janvier 2009 alors que les entreprises faisaient face à un environnement économique en pleine dégradation. L’évaluation de l'efficacité opérationnelle qui a suivi, a souligné le manque d'intégration et la mauvaise qualité des échanges d'informations entre les fonctions clés des entreprises.

Plutôt que de refléter une amélioration opérationnelle concrète, la meilleure performance des indices d'Oracle EPM Index II révèle plutôt que la confiance de la majorité des entreprises dans font désormais plus confiance en leur capacité à résoudre ces lacunes.

Comme pour la première édition, l'étude Oracle EPM Index II a pris la forme d'entretiens menés avec 800 décideurs en Europe et en Amérique du Nord, pour évaluer la qualité des processus et la précision des informations sur lesquels reposent leur entreprise dans les six domaines interdépendants de l'EPM : acteurs concernés, modèle de marché, modèle économique, plan stratégique, opérations et résultats.

Frank Buytendijk, Vice President & Fellow, Enterprise Performance Management, Oracle Corporation, déclare : “Les résultats de l'étude Oracle EPM index II montrent que les entreprises se sentent plus confiantes dans leur capacité à faire face à l'environnement économique d'aujourd'hui. Néanmoins, l'amélioration de l'indice ne signale aucune progression opérationnelle significative, mais cette confiance retrouvée est l'une des conditions préalables à la concrétisation de réelles améliorations opérationnelles. On peut la comparer à l'augmentation de la confiance des clients qui précède toujours une augmentation des dépenses : cette augmentation de la confiance dans la gestion des performances devrait précéder de nouveaux projets et de nouvelles méthodes de travail. Les directions financières ont passé l'année 2009 à corriger les processus et les flux d'informations qui avaient été rompus. Les résultats de l'étude Oracle EPM Index II révèlent que désormais les entreprises comprennent mieux que les processus clés de la gestion des performances doivent être intégrés.”

Au-delà de cette confiance renforcée dans la progression vers l'excellence managériale, les résultats dans les six domaines évalués par l'étude Oracle EPM Index II montrent que les entreprises :
- voient de plus en plus la nécessité d'adopter les principes de la gestion des performances de l'entreprise ;
- perçoivent des améliorations sensibles dans leurs processus de planification et de reporting stratégiques ;
- demeurent trop concentrées sur leurs problèmes internes, en négligeant les attentes plus globales des différents acteurs concernés, tout en présentant de faibles niveaux d'intégration entre leurs différents domaines opérationnels ;
- se préoccupent plus de la fidélisation de leurs clients comme facteur de croissance, plutôt que du développement de nouveaux produits, services ou zones de prospection ;
- reconnaissent désormais largement l'importance de l'analyse opérationnelle (Business Intelligence) comme outil clé de reporting.

Alain Blanc, Senior Vice President, Oracle EPM & BI EMEA, Western Europe Applications, déclare : “Globalement, il est très encourageant de constater que les entreprises progressent bien dans leur recherche de l'excellence managériale. L'étude souligne clairement l'importance de l'amélioration de l'intégration entre l'ensemble des processus de l'EPM.”

France
- La France obtient encore de bons résultats et reste dans les meilleures places du classement :
Au-dessus de la moyenne globale (7,29 alors que la moyenne est de 7,04).
Tous les indices sont au-dessus de la moyenne sauf celui concernant le modèle économique (3% en-dessous de la moyenne globale).
La meilleure performance est obtenue pour l'indice consacré aux acteurs concernés (12% au-dessus de la moyenne).
Les meilleures progressions par rapport à la première édition sont obtenues pour les rubriques résultats et plan stratégique. Les plus basses pour les rubriques modèle économique et opérations.
- L'attention particulière accordée aux acteurs concernés semble expliquer pourquoi les entreprises françaises se trouvent classées dans les meilleures places du classement en Europe, de même que la performance du suivi des performances de l'entreprise par rapport à ses prévisions stratégiques. Les données montrent que les entreprises françaises doivent poursuivre dans cette voie et la consolider en accordant un peu plus d'attention au comportement du marché et à leur capacité à réagir aux changements du marché. Plus généralement, l'intégration entre les processus de l'excellence managériale s'est légèrement dégradée depuis la première édition de l'étude, et nous pensons qu'il s'agit là d'un domaine auquel les entreprises françaises doivent accorder plus d'attention pour conserver de bons niveaux de performance.

Clive Longbottom, directeur de recherche chez Quocirca, déclare : “Pour Quocirca, les résultats les plus intéressants sont l'augmentation de la perception de l'importance que revêt l'intégration des six domaines, et néanmoins l'incapacité de la réaliser pour l'instant. Ce que nous voyons ici, représente en fait une étape de cette progression vers l'EPM : une approche segmentée en mars dernier, et désormais une meilleure compréhension des besoins. Quocirca est convaincu qu'en s'appuyant sur les bons outils, les entreprises peuvent désormais passer à l'étape suivante pour se doter d'un ensemble cohérent et intégré de processus EPM.”

Principaux résultats de l'étude

Adhésion des entreprises aux principes de l'EPM
- Oracle EPM Index II montre une plus forte reconnaissance de la nécessité d'intégrer étroitement les six processus concernés par la gestion des performances de l'entreprise et de disposer d'une représentation globale de ces processus pour progresser vers l'excellence managériale :
Près d'un tiers des entreprises considèrent désormais que les six processus sont interconnectés et nécessitent une approche intégrée (contre une sur cinq auparavant).
Auparavant, plus du quart des entreprises pensaient que ces six processus devaient être abordés de façon isolée. Elles sont désormais moins de 5% à le penser.
- Frank Buytendijk commente ainsi ces conclusions : “Les pays qui présentent des niveaux comparables d'attention pour l'ensemble des processus de l'EPM, donc avec de faibles variations entre les six sous-indices, ont généralement de meilleures performances globales. Les entreprises doivent faire attention à l’ensemble des processus critiques d'excellence managériale pour s'assurer qu'elles sont à même de s'adapter au mieux aux évolutions de leur environnement économique et commercial, et même à capitaliser sur ces évolutions.”

Confiance dans la planification et le reporting stratégiques
- L'étude Oracle EPM Index II révèle que les entreprises perçoivent des améliorations significatives dans leurs processus de planification et de reporting stratégiques :
Les augmentations relatives les plus importantes dans les valeurs globales des indices Oracle EPM Index II, apparaissent au niveau du plan stratégique (44%), qui évalue la capacité de la planification stratégique à répondre aux évolutions du contexte opérationnel et de l'environnement commercial, et du modèle de marché (40%), qui évalue la capacité des entreprises à comprendre pleinement et donc à exploiter leur position sur leur secteur d'activité en tenant compte de ses évolutions.
En termes absolus, l'indice résultats devient l'indice le plus fort avec une valeur de 7,32, ce qui reflète la pression accrue que subissent les entreprises pour fiabiliser la publication de leurs résultats.
- Frank Buytendijk : “L'indice plan stratégique connaît une amélioration sensible, il était sous la moyenne dans l'édition précédente et s'établit désormais au-dessus de la moyenne. Cette évolution montre bien que les entreprises se préoccupent plus de leurs processus de planification stratégique pour utiliser au mieux les ressources dont elles disposent. L'amélioration de l'indice modèle de marché souligne également l'intérêt des entreprises pour une planification plus efficace : elles sont beaucoup plus rigoureuses dans l'identification des meilleures opportunités du marché, la définition de leurs facteurs de différenciation et la constitution de leurs avantages concurrentiels.”

Les acteurs concernés négligés : les entreprises sont trop centrées sur l'interne et manquent d'intégration
- D'autres résultats de l'étude Oracle EPM Index II révèlent que les entreprises sont encore trop centrées sur leurs problèmes internes et assurent une faible intégration entre leurs différents domaines opérationnels :
L'implication des acteurs concernés, c'est-à-dire le processus de connexion de la stratégie de l'entreprise avec les intérêts des principaux acteurs concernés (salariés, clients, fournisseurs, organismes de régulation, société et investisseurs), s'est dégradé comparativement aux autres indices et à la moyenne.
De façon générale, bien que chaque indice ait connu une nette amélioration depuis l'édition précédente de l'étude, les écarts entre indices se sont creusés, ce qui suggère qu'une attention moindre a été portée à l'intégration des différents domaines opérationnels de l'entreprise pour améliorer sa performance globale.
- Frank Buytendijk commente ainsi ce résultat : “Il semble que les directions financières soient encore essentiellement préoccupées par les problèmes internes de l'entreprise. Pour assurer sa santé à long terme, une entreprise devrait solliciter les contributions des différents acteurs concernés afin d'améliorer ses performances, une démarche qui constitue une approche incontournable pour répondre aux attentes de ces acteurs. Les pays tels que la France ou l'Allemagne qui accordent le plus d'attention aux acteurs concernés ont également réalisé la meilleure progression vers l'excellence managériale.

La fidélisation des clients au cœur des stratégies de croissance
- L'indice modèle économique révèle une attention croissante portée à la fidélisation des clients comme facteur de croissance. Bien que gagner des nouveaux clients reste l'un des objectifs prioritaires, la comparaison des différentes stratégies que privilégieront les entreprises pour assurer leur croissance lorsque nous sortirons de la récession montre un glissement des nouveaux produits et services (qui passent des deuxième et troisième places dans la première édition de l'étude aux troisième et quatrième places dans Oracle EPM Index II) en faveur de la diminution du turnover des clients (qui passe de la quatrième à la deuxième place).
- Frank Buytendijk commente ainsi ce résultat : “La réduction du turnover des clients est devenu une véritable priorité, ce qui montre que les entreprises cherchent à maximiser leur existant, plutôt qu'à investir trop dans des activités à haut risque telles que le développement de nouveaux produits ou services ou encore l'ouverture de nouveaux secteurs géographiques. Bien que toujours en progression globale, le développement de nouveaux secteurs ou de nouveaux réseaux de distribution reste dans le bas de la liste des priorités des entreprises.”

La Business Intelligence (BI) s'affirme comme un outil de reporting incontournable pour l'excellence managériale
- La première édition de l'étude montrait une forte corrélation entre les entreprises qui considéraient l'analyse opérationnelle, ou Business Intelligence, comme un outil de reporting important et leur indice global. Ce résultat suggérait que les entreprises qui reconnaissaient le potentiel de cette technologie avaient progressé plus vite vers l'excellence managériale.
- Cette corrélation est encore plus nette dans Oracle EPM Index II. Les entreprises qui considèrent la Business Intelligence comme un “outil important” ou un “outil essentiel de surveillance et de reporting” ont des indices généraux largement plus élevés que la moyenne (7,4 et 7,5 respectivement), et leur avance par rapport à la moyenne a globalement doublé depuis l'étude précédente.
- Plus généralement, les capacités de la Business Intelligence sont mieux reconnues ainsi que le rôle qu'elle peut jouer pour atteindre l'excellence managériale :
Plus de la moitié des personnes interrogées considèrent la Business Intelligence comme un outil de reporting important (contre une sur cinq seulement dans l'étude précédente).
Le nombre de personnes interrogées rejetant la Business Intelligence comme un outil coûteux de visualisation ou qui se disent “peu convaincus” de cette technologie a chuté de 40% à 12%.

Ressources associées
Journal of Management Excellence
Oracle EPM Index – première édition
Guide to Management Excellence
Oracle Enterprise Performance Management et Business Intelligence
EPM Applications
BI Foundation
BI Applications
BI and EPM Customers

Note
Quocirca a réalisé cette étude entre novembre et décembre 2009. 800 entreprises ont été interrogées dans les régions et pays suivants : Allemagne/Suisse ; Amérique du Nord ; Belgique/Pays-Bas ; France ; Italie ; Pays du Nord ; Péninsule Ibérique ; Royaume-Uni.
Pour assurer la validité statistique de l'étude, 100 entreprises ont été interrogées dans chaque région.
Les personnes interrogées étaient des décideurs impliqués dans les processus de gestion financière.
Quocirca a sélectionné des entreprises de dimension importante (plus de 100 millions de dollars de chiffre d'affaires) ou très importante (plus d'un milliard de dollars de CA).

A propos d'Oracle
Oracle (NASDAQ : ORCL) est le premier éditeur mondial de logiciels d'entreprise.
www.oracle.com/

Laurent Leloup

Jeudi 28 Janvier 2010




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