Le marché mondial des fusions et acquisitions enregistre sa deuxième performance la plus médiocre depuis le lancement du Quarterly Deal Performance Monitor (QDPM) de Willis Towers Watson (QDPM), élaboré en partenariat avec Cass Business School.
Si l’on se base sur les cours de leurs actions, les acquéreurs ne sont pas parvenus à créer de la valeur pour leurs actionnaires pour le huitième trimestre de suite, sous-performant l’indice mondial1 de -6,4 pp (points de pourcentage) sur les trois derniers mois, et de -4,6 pp sur les 12 derniers mois, sur les transactions de plus de 100 millions de dollars.
La région Asie-Pacifique est la seule au monde à enregistrer une performance positive au troisième trimestre, les acquéreurs de la région dépassant leur indice local de +0,8 pp, et mettant ainsi fin à une série de 10 trimestres négatifs consécutifs.
À l’inverse, les acquéreurs européens ont mis fin à une série de 9 trimestres positifs consécutifs en sous-performant cette fois-ci l’indice régional de -6,7 pp. Le résultat global de la région ressort indubitablement affecté par les performances des acquéreurs britanniques, qui réalisent le troisième trimestre le plus médiocre jamais enregistré à -20,0 pp (sur seulement sept transactions achevées).
Pendant ce temps, les entreprises nord-américaines ont peiné à créer de la valeur, et ce pour le huitième trimestre consécutif. À -6,9 pp de l’indice, elles enregistrent la pire performance de l’ensemble des régions.
Le volume annuel de transactions devrait également chuter pour la quatrième année de suite, en dépit de la légère hausse constatée par rapport au trimestre précédent, et due à une augmentation des transactions réalisées en Amérique du Nord et dans la région Asie-Pacifique. Cinquante-neuf pour cent des 333 transactions ayant eu lieu au cours des 12 derniers mois n’ont pas généré de valeur pour les actionnaires.
« Tandis que les volumes de transactions continuent de diminuer, les conditions difficiles et l’intensification de la concurrence autour de cibles toujours plus rares rendent la situation encore plus critique pour des CEO désormais sous pression de la part d’actionnaires de plus en plus bruyants », déclare Philippe Velard, Responsable M&A Services Transactionnels France chez Gras Savoye Willis Towers Watson. « À l’heure où les opérations faciles à concrétiser se font rares, notre enquête montre malgré tout que deux transactions sur cinq ont su s’adapter à la volatilité du marché, aux pertes de valeur, et à l’incertitude régnant autour des contextes macroéconomiques et politiques pour surpasser leurs indices de référence. »
En se basant sur les performances des cours des actions, l’étude offre également les enseignements suivants :
• Les transactions importantes (d’une valeur supérieure à 1 milliard de dollars) sont à leur volume trimestriel le plus bas depuis 2009, et sont en passe d’atteindre leur niveau annuel le plus faible depuis 2013.
• Sept méga transactions (d’une valeur supérieure à 10 milliards de dollars) ont été réalisées au T3 2019 – soit respectivement 2 et 7 de plus qu’aux premier et deuxième trimestres 2019 – malgré une performance moyenne faible.
• Les fusions et acquisitions mettent plus de temps à se conclure, nécessitant en moyenne 140 jours sur les neuf premiers mois de 2019, contre 119 sur la même période en 2018.
« Ces dix dernières années ont été relativement bonnes pour les acquéreurs. Mais actuellement, les guerres commerciales, le Brexit, la faiblesse de l’économie chinoise et le ralentissement annoncé de la croissance sapent l’enthousiasme des marchés de capitaux, et annoncent des temps encore plus difficiles », poursuit Philippe Velard.
« Au prochain déclin, les acquéreurs pourraient instinctivement choisir de prendre du recul, tandis que les transactions pourraient mettre plus de temps à se conclure et gagner en complexité. Notre expérience nous pousse à considérer une économie faible comme une opportunité. En effet, que les conditions soient favorables ou non, toute opération rondement menée, avec une pertinence stratégique bien établie, une due diligence rigoureuse et une analyse approfondie des aspects financiers créera de la valeur. »
Gabe Langerak, Responsable de l’activité Fusions et acquisitions pour l’Europe occidentale chez Willis Towers Watson déclare : « Les acquéreurs européens commencent à ressentir la morosité qui touche le reste du monde, bien que cela soit en partie dû aux mauvaises performances du Royaume-Uni. Les volumes de transactions dans la région sont en baisse par rapport aux années précédentes, ce qui indique que certaines opérations sont remises à plus tard. Espérons qu’une fois cette phase expectative terminée, l’activité et les performances de la région en matière de fusions et acquisitions reprendront des couleurs. L’économie mondiale reste confrontée à des circonstances très défavorables, et les États-Unis restent à la peine, mais le regain de forme du marché asiatique pourrait bien être un point de lumière au bout du tunnel. »
MÉTHODOLOGIE DE L’OBSERVATOIRE TRIMESTRIEL DES FUSIONS-ACQUISITIONS DE WILLIS TOWERS WATSON
• Toutes les analyses sont effectuées du point de vue de l’acquéreur.
• Dans le cadre de cette étude trimestrielle, la « performance » se mesure en tenant compte de la variation en pourcentage du cours du titre entre six mois avant la date d’annonce et la fin du trimestre.
• Toutes les opérations dans lesquelles l’acquéreur détenait moins de 50 % des actions de la cible au terme de la transaction ont été exclues. Par conséquent, aucune prise de participation minoritaire n’a été prise en considération. Ont également été exclues toutes les opérations dans lesquelles l’acquéreur possédait plus de 50 % des actions de la cible avant la transaction (acquisitions de soldes de participation).
• Seules les fusions-acquisitions réalisées d’un montant d’au moins 100 millions USD et remplissant les critères de l’étude sont prises en compte.
• Les données relatives aux transactions proviennent de Refinitiv.
(1) L’indice MSCI World est utilisé par défaut, sauf indication contraire.
À PROPOS DE WILLIS TOWERS WATSON M&A
Forte de son expérience et de sa compréhension des risques et du capital humain, la branche M&A de Willis Towers Watson met à la disposition des entreprises une gamme complète de services couvrant toutes les étapes du processus de fusion-acquisition. Elle dispose des compétences spécialisées qui font le succès de toute transaction : planification, due diligence, transfert de risques et intégration.
À PROPOS DE WILLIS TOWERS WATSON
Willis Towers Watson (NASDAQ : WLTW) est l’un des plus grands cabinets de conseil, de courtage et de solutions logicielles au monde. Nous aidons nos clients internationaux à faire du risque un vecteur de croissance. Willis Towers Watson, dont les origines remontent à 1828, compte 45 000 collaborateurs dans plus de 140 pays et marchés. Nous concevons et proposons des solutions de maîtrise du risque, de gestion des avantages sociaux, d’accompagnement des talents et d’optimisation du capital pour protéger et aider les institutions et les individus. Forts d’un positionnement unique, nous savons où se croisent talents, actifs et idées : un avantage que nous mettons au service de la performance des entreprises. Ensemble, libérons les potentiels.
Si l’on se base sur les cours de leurs actions, les acquéreurs ne sont pas parvenus à créer de la valeur pour leurs actionnaires pour le huitième trimestre de suite, sous-performant l’indice mondial1 de -6,4 pp (points de pourcentage) sur les trois derniers mois, et de -4,6 pp sur les 12 derniers mois, sur les transactions de plus de 100 millions de dollars.
La région Asie-Pacifique est la seule au monde à enregistrer une performance positive au troisième trimestre, les acquéreurs de la région dépassant leur indice local de +0,8 pp, et mettant ainsi fin à une série de 10 trimestres négatifs consécutifs.
À l’inverse, les acquéreurs européens ont mis fin à une série de 9 trimestres positifs consécutifs en sous-performant cette fois-ci l’indice régional de -6,7 pp. Le résultat global de la région ressort indubitablement affecté par les performances des acquéreurs britanniques, qui réalisent le troisième trimestre le plus médiocre jamais enregistré à -20,0 pp (sur seulement sept transactions achevées).
Pendant ce temps, les entreprises nord-américaines ont peiné à créer de la valeur, et ce pour le huitième trimestre consécutif. À -6,9 pp de l’indice, elles enregistrent la pire performance de l’ensemble des régions.
Le volume annuel de transactions devrait également chuter pour la quatrième année de suite, en dépit de la légère hausse constatée par rapport au trimestre précédent, et due à une augmentation des transactions réalisées en Amérique du Nord et dans la région Asie-Pacifique. Cinquante-neuf pour cent des 333 transactions ayant eu lieu au cours des 12 derniers mois n’ont pas généré de valeur pour les actionnaires.
« Tandis que les volumes de transactions continuent de diminuer, les conditions difficiles et l’intensification de la concurrence autour de cibles toujours plus rares rendent la situation encore plus critique pour des CEO désormais sous pression de la part d’actionnaires de plus en plus bruyants », déclare Philippe Velard, Responsable M&A Services Transactionnels France chez Gras Savoye Willis Towers Watson. « À l’heure où les opérations faciles à concrétiser se font rares, notre enquête montre malgré tout que deux transactions sur cinq ont su s’adapter à la volatilité du marché, aux pertes de valeur, et à l’incertitude régnant autour des contextes macroéconomiques et politiques pour surpasser leurs indices de référence. »
En se basant sur les performances des cours des actions, l’étude offre également les enseignements suivants :
• Les transactions importantes (d’une valeur supérieure à 1 milliard de dollars) sont à leur volume trimestriel le plus bas depuis 2009, et sont en passe d’atteindre leur niveau annuel le plus faible depuis 2013.
• Sept méga transactions (d’une valeur supérieure à 10 milliards de dollars) ont été réalisées au T3 2019 – soit respectivement 2 et 7 de plus qu’aux premier et deuxième trimestres 2019 – malgré une performance moyenne faible.
• Les fusions et acquisitions mettent plus de temps à se conclure, nécessitant en moyenne 140 jours sur les neuf premiers mois de 2019, contre 119 sur la même période en 2018.
« Ces dix dernières années ont été relativement bonnes pour les acquéreurs. Mais actuellement, les guerres commerciales, le Brexit, la faiblesse de l’économie chinoise et le ralentissement annoncé de la croissance sapent l’enthousiasme des marchés de capitaux, et annoncent des temps encore plus difficiles », poursuit Philippe Velard.
« Au prochain déclin, les acquéreurs pourraient instinctivement choisir de prendre du recul, tandis que les transactions pourraient mettre plus de temps à se conclure et gagner en complexité. Notre expérience nous pousse à considérer une économie faible comme une opportunité. En effet, que les conditions soient favorables ou non, toute opération rondement menée, avec une pertinence stratégique bien établie, une due diligence rigoureuse et une analyse approfondie des aspects financiers créera de la valeur. »
Gabe Langerak, Responsable de l’activité Fusions et acquisitions pour l’Europe occidentale chez Willis Towers Watson déclare : « Les acquéreurs européens commencent à ressentir la morosité qui touche le reste du monde, bien que cela soit en partie dû aux mauvaises performances du Royaume-Uni. Les volumes de transactions dans la région sont en baisse par rapport aux années précédentes, ce qui indique que certaines opérations sont remises à plus tard. Espérons qu’une fois cette phase expectative terminée, l’activité et les performances de la région en matière de fusions et acquisitions reprendront des couleurs. L’économie mondiale reste confrontée à des circonstances très défavorables, et les États-Unis restent à la peine, mais le regain de forme du marché asiatique pourrait bien être un point de lumière au bout du tunnel. »
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• Toutes les analyses sont effectuées du point de vue de l’acquéreur.
• Dans le cadre de cette étude trimestrielle, la « performance » se mesure en tenant compte de la variation en pourcentage du cours du titre entre six mois avant la date d’annonce et la fin du trimestre.
• Toutes les opérations dans lesquelles l’acquéreur détenait moins de 50 % des actions de la cible au terme de la transaction ont été exclues. Par conséquent, aucune prise de participation minoritaire n’a été prise en considération. Ont également été exclues toutes les opérations dans lesquelles l’acquéreur possédait plus de 50 % des actions de la cible avant la transaction (acquisitions de soldes de participation).
• Seules les fusions-acquisitions réalisées d’un montant d’au moins 100 millions USD et remplissant les critères de l’étude sont prises en compte.
• Les données relatives aux transactions proviennent de Refinitiv.
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La division services blockchain de Chaineum, développe la technologie Chaineum Segment, une blockchain privée orientée objets.
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Founded in 2015, Chaineum is a leading corporate finance advisory firm with a strong expertise in ICO and STO, and a strategic focus on both its clients' business and blockchain technology. As such, Chaineum paved the way in the implementation of certain best practices in this sector (ICO Charter, Security Token Network).
Chaineum's blockchain services division, is developing Chaineum Segment technology, an object-oriented private blockchain.
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