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L’activité se caractérise à la fois par une solide croissance des fusions-acquisitions réalisées par des entreprises chinoises localement et à l’étranger, ainsi que par une augmentation des montants unitaires des investissements dans le capital-investissement. Précisément, les opérations réalisées par la Chine à l’étranger augmentent de 10 %, pour atteindre un record annuel de 207 transactions, représentant 42,9 milliards de dollars, un montant en hausse de 12 % par rapport à 2010. Les investissements des acteurs chinois sur leur marché domestique ont par ailleurs fait un bond de 11 % avec 3 262 transactions.
Hélène Rives, avocate associée de Landwell & Associés (PwC), responsable du China Business Group de PwC en France, affirme : « La confiance des investisseurs étrangers et chinois en quête de transactions en Chine ainsi que les fusions-acquisitions chinoises à l’étranger restent étonnamment solides malgré la conjoncture économique mondiale. Les chiffres laissent penser que l’intérêt des investisseurs chinois pour les fusions-acquisitions est plus fort que jamais dans de nombreux secteurs et régions. Dans une économie chinoise en évolution, les fusions-acquisitions participent à la consolidation des acteurs, la croissance et l’acquisition d’actifs stratégiques et de compétences. »
Même s'ils concernent tous les continents, les investissements de la Chine à l’international ont connu une augmentation particulièrement significative en Europe, avec 44 opérations annoncées en 2011 contre 25 en 2010. Outre le secteur des ressources naturelles, qui reste attractif, les secteurs visés en Europe sont l’industrie et les biens de consommation.
L’énergie, première cible des acquéreurs chinois
En 2011, sur les 16 transactions à l’étranger d’une valeur supérieure à 1 milliard de dollars par des acquéreurs chinois, 14 concernaient le secteur des ressources et de l’énergie.
Toutefois, l’intérêt croissant de la Chine pour les secteurs de la consommation et des produits industriels traduit l’évolution progressive du pays vers une économie tirée par la consommation. Thierry Charpentier, Directeur chez PwC, spécialiste des opérations Franco-Chinoises, ajoute : « Les besoins en ressources et en énergie sont bien compris, mais la nécessité d’acquérir des processus industriels, des technologies et du savoir-faire de pointe, des biens industriels et des marques à implanter en Chine est également d’une importance stratégique, tant pour les acquéreurs que pour l’ensemble de l’économie. »
Recul des acquisitions étrangères en Chine
L’évolution de l’économie mondiale affecte les acquéreurs étrangers souhaitant réaliser une opération en Chine. La conjoncture économique incertaine a entraîné en 2011 un recul de 11 % des opérations en Chine - à 482 transactions -, recul plus marqué au second semestre.
Le capital-investissement, principale source de croissance
Confrontées à des difficultés pour mobiliser des fonds sous l’effet d’un durcissement de la politique budgétaire et des incertitudes sur les marchés, les PME chinoises à capitaux privés se tournent vers les fonds de capital-investissement, qui jouent un rôle accru au sein de l’économie. Conscient de cette situation, le gouvernement chinois renforce son soutien au secteur du capital-investissement.
Perspectives pour le marché des fusions-acquisitions en 2012
Il est difficile de faire des prévisions compte tenu des turbulences que traversent les marchés mondiaux, mais en 2012, PwC anticipe une poursuite de la croissance des fusions-acquisitions vers et depuis la Chine.
Hélène Rives estime qu’un plus grand nombre d’entreprises chinoises chercheront à se développer à l’international dans le cadre de leurs stratégies de croissance : « Les entreprises chinoises souhaitent croître plus rapidement et devenir plus robustes à l’échelle nationale comme à l’étranger, et privilégieront les fusions-acquisitions pour réaliser ces objectifs de croissance.»
Elle poursuit : « Quant aux acquéreurs étrangers, certains vont peut-être retarder ou ralentir leurs programmes d’investissement jusqu’à ce que les conditions de marché se stabilisent en Europe. Toutefois, des multinationales continueront d’investir en Chine. Il n’est pas exclu que le nombre total de fusions-acquisitions en Chine ne croisse pas au même rythme que celui observé au cours des deux dernières années. »
À propos du rapport
Les chiffres de ce communiqué sont basés sur les données de Thomson Reuters et de ChinaVenture. Thomson Reuters et ChinaVenture basent leurs statistiques de fusions-acquisitions sur les transactions annoncées et celles dont ils sont informés. Les acquisitions et les investissements dans des sociétés cotées et à capitaux privés sont inclus, ainsi que les placements stratégiques dans les opérations de privatisation et de rachat. Les investissements entièrement nouveaux sont exclus, tout comme l’immobilier, sauf lorsque l’actif représente une activité. Les données recueillies par Thomson Reuters et ChinaVenture sont, à leur connaissance, fiables et reflètent avec exactitude le secteur des fusions-acquisitions en Asie. Cependant, Thomson Reuters et ChinaVenture ne garantissent pas l’exactitude des données incluses dans ce document, qui ne sont pas censées être exhaustives. Les données sont mises à jour en permanence et peuvent donc changer.
PwC
Hélène Rives, avocate associée de Landwell & Associés (PwC), responsable du China Business Group de PwC en France, affirme : « La confiance des investisseurs étrangers et chinois en quête de transactions en Chine ainsi que les fusions-acquisitions chinoises à l’étranger restent étonnamment solides malgré la conjoncture économique mondiale. Les chiffres laissent penser que l’intérêt des investisseurs chinois pour les fusions-acquisitions est plus fort que jamais dans de nombreux secteurs et régions. Dans une économie chinoise en évolution, les fusions-acquisitions participent à la consolidation des acteurs, la croissance et l’acquisition d’actifs stratégiques et de compétences. »
Même s'ils concernent tous les continents, les investissements de la Chine à l’international ont connu une augmentation particulièrement significative en Europe, avec 44 opérations annoncées en 2011 contre 25 en 2010. Outre le secteur des ressources naturelles, qui reste attractif, les secteurs visés en Europe sont l’industrie et les biens de consommation.
L’énergie, première cible des acquéreurs chinois
En 2011, sur les 16 transactions à l’étranger d’une valeur supérieure à 1 milliard de dollars par des acquéreurs chinois, 14 concernaient le secteur des ressources et de l’énergie.
Toutefois, l’intérêt croissant de la Chine pour les secteurs de la consommation et des produits industriels traduit l’évolution progressive du pays vers une économie tirée par la consommation. Thierry Charpentier, Directeur chez PwC, spécialiste des opérations Franco-Chinoises, ajoute : « Les besoins en ressources et en énergie sont bien compris, mais la nécessité d’acquérir des processus industriels, des technologies et du savoir-faire de pointe, des biens industriels et des marques à implanter en Chine est également d’une importance stratégique, tant pour les acquéreurs que pour l’ensemble de l’économie. »
Recul des acquisitions étrangères en Chine
L’évolution de l’économie mondiale affecte les acquéreurs étrangers souhaitant réaliser une opération en Chine. La conjoncture économique incertaine a entraîné en 2011 un recul de 11 % des opérations en Chine - à 482 transactions -, recul plus marqué au second semestre.
Le capital-investissement, principale source de croissance
Confrontées à des difficultés pour mobiliser des fonds sous l’effet d’un durcissement de la politique budgétaire et des incertitudes sur les marchés, les PME chinoises à capitaux privés se tournent vers les fonds de capital-investissement, qui jouent un rôle accru au sein de l’économie. Conscient de cette situation, le gouvernement chinois renforce son soutien au secteur du capital-investissement.
Perspectives pour le marché des fusions-acquisitions en 2012
Il est difficile de faire des prévisions compte tenu des turbulences que traversent les marchés mondiaux, mais en 2012, PwC anticipe une poursuite de la croissance des fusions-acquisitions vers et depuis la Chine.
Hélène Rives estime qu’un plus grand nombre d’entreprises chinoises chercheront à se développer à l’international dans le cadre de leurs stratégies de croissance : « Les entreprises chinoises souhaitent croître plus rapidement et devenir plus robustes à l’échelle nationale comme à l’étranger, et privilégieront les fusions-acquisitions pour réaliser ces objectifs de croissance.»
Elle poursuit : « Quant aux acquéreurs étrangers, certains vont peut-être retarder ou ralentir leurs programmes d’investissement jusqu’à ce que les conditions de marché se stabilisent en Europe. Toutefois, des multinationales continueront d’investir en Chine. Il n’est pas exclu que le nombre total de fusions-acquisitions en Chine ne croisse pas au même rythme que celui observé au cours des deux dernières années. »
À propos du rapport
Les chiffres de ce communiqué sont basés sur les données de Thomson Reuters et de ChinaVenture. Thomson Reuters et ChinaVenture basent leurs statistiques de fusions-acquisitions sur les transactions annoncées et celles dont ils sont informés. Les acquisitions et les investissements dans des sociétés cotées et à capitaux privés sont inclus, ainsi que les placements stratégiques dans les opérations de privatisation et de rachat. Les investissements entièrement nouveaux sont exclus, tout comme l’immobilier, sauf lorsque l’actif représente une activité. Les données recueillies par Thomson Reuters et ChinaVenture sont, à leur connaissance, fiables et reflètent avec exactitude le secteur des fusions-acquisitions en Asie. Cependant, Thomson Reuters et ChinaVenture ne garantissent pas l’exactitude des données incluses dans ce document, qui ne sont pas censées être exhaustives. Les données sont mises à jour en permanence et peuvent donc changer.
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