Trop peu d'IPO en général et en France en particulier : seulement 6 opérations en 2023
Selon le rapport remis par French Tech Finance Partners, sur la période 2021-2023, le fort ralentissement des exits touche à la fois les IPO et le M&A :
• L’IPO n’a compté que 62 opérations en 2023 (i.e. une baisse de 84%) aux Etats-Unis, en Europe et en Israël, après un pic à 376 opérations, en 2021. En France, ce sont seulement six IPO réalisées en 2023, levant au total ~300m€. Les IPO réussies sont trop peu nombreuses pour créer un effet d’entraînement positif, compliquant une reprise organique des IPO à très court terme. Pour rappel, en 2022 le gouvernement énonçait l’objectif de voir dix licornes françaises cotées à la Bourse de Paris d'ici 2025.
• Le M&A n’a vu que 770 opérations en 2023 (i.e. une baisse de 48%) aux Etats-Unis, en Europe et en Israël après un pic à 1490 opérations en 2021
Pourtant, le comité dénombre pas moins de 30 entreprises en France aujourd’hui prêtes à entrer en Bourse (pour un montant
cumulé de plus de ~65Mds€), mais confrontées aux obstacles évoqués au long de ce rapport.
Il s’agit à titre d’exemple (et non-engageant) des sociétés comme ContentSquare, BlaBlaCar, Vestiaire Collective, Mirakl, Doctolib, BackMarket, Qonto, Younited, ManoMano, Voodoo, Spendesk, Alan, Poolside...
Les entreprises seraient "frileuses" car elles restent sur des valorisations très "2021".
Pourtant, l’IPO reste une voie de sortie à favoriser car elle permet d’accéder à des capitaux importants. La France, et l’Europe en général, manquent de fonds de taille assez importante pour soutenir les entreprises dans leurs phases de développement les plus avancées (late stage), et ce pour des raisons structurelles et historiques (système bancarisé, marché européen des capitaux fragmenté, etc.). Seule l’IPO permet de lever des capitaux aussi importants – de par la poche d’investissement provenant d’institutionnels, ainsi que celle des particuliers pouvant mobiliser leur épargne, aujourd’hui encore sous-utilisée sur des comptes-courants ou des livrets d’épargne peu rémunérateurs).
• L’IPO n’a compté que 62 opérations en 2023 (i.e. une baisse de 84%) aux Etats-Unis, en Europe et en Israël, après un pic à 376 opérations, en 2021. En France, ce sont seulement six IPO réalisées en 2023, levant au total ~300m€. Les IPO réussies sont trop peu nombreuses pour créer un effet d’entraînement positif, compliquant une reprise organique des IPO à très court terme. Pour rappel, en 2022 le gouvernement énonçait l’objectif de voir dix licornes françaises cotées à la Bourse de Paris d'ici 2025.
• Le M&A n’a vu que 770 opérations en 2023 (i.e. une baisse de 48%) aux Etats-Unis, en Europe et en Israël après un pic à 1490 opérations en 2021
Pourtant, le comité dénombre pas moins de 30 entreprises en France aujourd’hui prêtes à entrer en Bourse (pour un montant
cumulé de plus de ~65Mds€), mais confrontées aux obstacles évoqués au long de ce rapport.
Il s’agit à titre d’exemple (et non-engageant) des sociétés comme ContentSquare, BlaBlaCar, Vestiaire Collective, Mirakl, Doctolib, BackMarket, Qonto, Younited, ManoMano, Voodoo, Spendesk, Alan, Poolside...
Les entreprises seraient "frileuses" car elles restent sur des valorisations très "2021".
Pourtant, l’IPO reste une voie de sortie à favoriser car elle permet d’accéder à des capitaux importants. La France, et l’Europe en général, manquent de fonds de taille assez importante pour soutenir les entreprises dans leurs phases de développement les plus avancées (late stage), et ce pour des raisons structurelles et historiques (système bancarisé, marché européen des capitaux fragmenté, etc.). Seule l’IPO permet de lever des capitaux aussi importants – de par la poche d’investissement provenant d’institutionnels, ainsi que celle des particuliers pouvant mobiliser leur épargne, aujourd’hui encore sous-utilisée sur des comptes-courants ou des livrets d’épargne peu rémunérateurs).
French Tech Finance Partners : 10 recommandations stratégiques pour fluidifier les sorties de capitaux et à renforcer l’écosystème d’innovation technologique :
1. Mobiliser les investisseurs institutionnels français pour soutenir les entreprises avant et après leur IPO ;
2. Orienter l’épargne des particuliers vers les entreprises technologiques via des incitations fiscales et une simplification des dispositifs ;
3. Fluidifier et digitaliser les marchés boursiers, notamment en créant un indice dédié aux sociétés de croissance ;
4. Faciliter la liquidité post-IPO en soutenant le market making et en simplifiant les retraits de cote ;
5. Renforcer l’Equity Research sur les Small & Mid Caps pour élargir leur couverture thématique
6. Renforcer le programme Tibi (volet coté), pour avoir plus de fonds de taille critique dans des sociétés françaises ou européennes ;
7. Partager les bonnes pratiques pre-IPO pour mieux préparer les entreprises aux attentes des investisseurs ;
8. Encourager les initiatives de place et professionnaliser la communication financière ;
9. Assurer une stabilité réglementaire et fiscale, notamment via une meilleure coordination européenne ;
10. Finaliser le Marché Unique européen pour attirer davantage de capitaux étrangers.
TELECHARGER LE RAPPORT DE FRENCH TECH FINANCE PARTNERS
2. Orienter l’épargne des particuliers vers les entreprises technologiques via des incitations fiscales et une simplification des dispositifs ;
3. Fluidifier et digitaliser les marchés boursiers, notamment en créant un indice dédié aux sociétés de croissance ;
4. Faciliter la liquidité post-IPO en soutenant le market making et en simplifiant les retraits de cote ;
5. Renforcer l’Equity Research sur les Small & Mid Caps pour élargir leur couverture thématique
6. Renforcer le programme Tibi (volet coté), pour avoir plus de fonds de taille critique dans des sociétés françaises ou européennes ;
7. Partager les bonnes pratiques pre-IPO pour mieux préparer les entreprises aux attentes des investisseurs ;
8. Encourager les initiatives de place et professionnaliser la communication financière ;
9. Assurer une stabilité réglementaire et fiscale, notamment via une meilleure coordination européenne ;
10. Finaliser le Marché Unique européen pour attirer davantage de capitaux étrangers.
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Composition du comité pour ce troisième rapport
Troisième rapport French Tech Finance Partners sous la direction de Réza MALEKZADEH et réalisé suite aux travaux des groupes « Investisseurs », « CFO » et « Intermédiaires financiers » du comité French Tech Finance Partners coordonnés par Brice DELORME et composé de :
Delphine d’AMARZIT, Jérôme BERGER, Philippe COLLOMBEL, Philippe ENGLEBERT, Paul-François FOURNIER, Benoist GROSSMANN, Kristelle KERFORN, Aude de LARDEMELLE, Xavier LAZARUS, Pierre-Éric LEIBOVICI, JulienDavid NITLECH, Maya NOËL, Lauriane REQUENA, Rafaèle TORDJMAN et Roxanne VARZA.
Delphine d’AMARZIT, Jérôme BERGER, Philippe COLLOMBEL, Philippe ENGLEBERT, Paul-François FOURNIER, Benoist GROSSMANN, Kristelle KERFORN, Aude de LARDEMELLE, Xavier LAZARUS, Pierre-Éric LEIBOVICI, JulienDavid NITLECH, Maya NOËL, Lauriane REQUENA, Rafaèle TORDJMAN et Roxanne VARZA.
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Liste des membres de French Tech Finance Partners
Alice Albizzati (Revaia)
Rania Belkahia (EQT Ventures)
Jérôme Berger (Orange Ventures)
Claire Calmejane (Société Générale)
Claire Chabrier (France Invest)
Delphine d'Amarzit (Euronext)
Philippe Englebert (Lazard)
Paul François Fournier (Bpifrance)
Benoist Grossman (Eurazeo)
Xavier Lazarus (Elaia)
Reza Malekzadeh/Philippe Collombel (Partech)
Marc Menase (Founders Future)
Maya Noël (France Digitale)
Pierre-Emmanuel Struyven (Supernova Invest)
Rafaèle Tordjman (Jeito)
Roxanne Varza (Sequoia)
Rania Belkahia (EQT Ventures)
Jérôme Berger (Orange Ventures)
Claire Calmejane (Société Générale)
Claire Chabrier (France Invest)
Delphine d'Amarzit (Euronext)
Philippe Englebert (Lazard)
Paul François Fournier (Bpifrance)
Benoist Grossman (Eurazeo)
Xavier Lazarus (Elaia)
Reza Malekzadeh/Philippe Collombel (Partech)
Marc Menase (Founders Future)
Maya Noël (France Digitale)
Pierre-Emmanuel Struyven (Supernova Invest)
Rafaèle Tordjman (Jeito)
Roxanne Varza (Sequoia)