Selon l’enquête eFinancialCareers.fr, le montant du bonus moyen est resté stable ou a baissé pour la moitié (50%) des financiers français. Parmi ceux déclarant une baisse (34%), deux tiers (65%) l’associent à la performance de l’entreprise. Par ailleurs, pour ceux ayant bénéficié d’un bonus en hausse (36%), c’est leur performance personnelle qui est citée comme principale raison.
Sans surprise, ils ne sont qu’un quart (26%) à être satisfaits du montant de leur bonus annuel ; un chiffre néanmoins en hausse comparé à 2011 (24%). A l’inverse, quasiment un sur deux déclare, au contraire, être déçu de sa prime annuelle (49%).
Concernant leur niveau de salaire fixe pour cette même année, les financiers français sont séparés en deux groupes égaux avec la moitié (50%) ayant été augmentée et l’autre moitié (50%) ne l’ayant pas été. Les niveaux d’insatisfaction quand au salaire fixe et au bonus sont comparables : ils sont 44% à être déçus par leur rémunération.
Malgré leur insatisfaction, l’optimisme est relativement de mise chez les professionnels de la finance. Ainsi, 8 sur 10 (79%) ne craignent pas pour leur emploi en 2013. Près de 4 sur 10 (37%) espèrent changer d’entreprise cette année, un chiffre en déclin par rapport à l’an dernier (45%).
« L’insatisfaction est certaine chez les professionnels de la finance français et la situation ne semble pas s’améliorer. Dès l'année prochaine, les banquiers européens vivront la plus grande réforme en matière de rémunération qu’ils aient jamais connue. Dans sa conception actuelle, les bonus devront être limités à 100% du salaire. Si 75% des actionnaires y sont favorables, le plafonnement pourra être levé et le montant des primes pourra être augmenté, dans la limite de 200% du salaire », commente James Bennett, Directeur Général d’eFinancialCareers.
«Si le projet de l’UE est adopté, les salaires augmenteront, particulièrement à Londres, où les bonus sont les plus élevés. En comparaison, les bonus équivalents à 100% ou plus du salaire fixe sont rares à Paris ou à Francfort. Les traders pourraient être amenés à démissionner au profit des hedgefunds, non soumis à la loi de plafonnement des bonus, ou bien à quitter l’Union Européenne» conclue-t-il.
*L’enquête eFinancialCareers.fr a été menée du 14 au 28 mars 2013 auprès de 419 professionnels de la finance basés en France et ayant eu connaissance de leur bonus annuel.
eFinancialCareers.fr
Sans surprise, ils ne sont qu’un quart (26%) à être satisfaits du montant de leur bonus annuel ; un chiffre néanmoins en hausse comparé à 2011 (24%). A l’inverse, quasiment un sur deux déclare, au contraire, être déçu de sa prime annuelle (49%).
Concernant leur niveau de salaire fixe pour cette même année, les financiers français sont séparés en deux groupes égaux avec la moitié (50%) ayant été augmentée et l’autre moitié (50%) ne l’ayant pas été. Les niveaux d’insatisfaction quand au salaire fixe et au bonus sont comparables : ils sont 44% à être déçus par leur rémunération.
Malgré leur insatisfaction, l’optimisme est relativement de mise chez les professionnels de la finance. Ainsi, 8 sur 10 (79%) ne craignent pas pour leur emploi en 2013. Près de 4 sur 10 (37%) espèrent changer d’entreprise cette année, un chiffre en déclin par rapport à l’an dernier (45%).
« L’insatisfaction est certaine chez les professionnels de la finance français et la situation ne semble pas s’améliorer. Dès l'année prochaine, les banquiers européens vivront la plus grande réforme en matière de rémunération qu’ils aient jamais connue. Dans sa conception actuelle, les bonus devront être limités à 100% du salaire. Si 75% des actionnaires y sont favorables, le plafonnement pourra être levé et le montant des primes pourra être augmenté, dans la limite de 200% du salaire », commente James Bennett, Directeur Général d’eFinancialCareers.
«Si le projet de l’UE est adopté, les salaires augmenteront, particulièrement à Londres, où les bonus sont les plus élevés. En comparaison, les bonus équivalents à 100% ou plus du salaire fixe sont rares à Paris ou à Francfort. Les traders pourraient être amenés à démissionner au profit des hedgefunds, non soumis à la loi de plafonnement des bonus, ou bien à quitter l’Union Européenne» conclue-t-il.
*L’enquête eFinancialCareers.fr a été menée du 14 au 28 mars 2013 auprès de 419 professionnels de la finance basés en France et ayant eu connaissance de leur bonus annuel.
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