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Fonction finance : 1 dirigeant français sur 2 revoit son modus operandi en raison de la pandémie

Avertissement : Le texte ci-dessous est un communiqué de presse qui n'a pas été rédigé par Finyear.com.
Disclaimer: The text below is a press release that was not written by Finyear.com.


• Les professionnels de la finance sont à peine un sur quatre (26%) en France à se montrer confiants quant à la précision des informations utilisées pour leurs analyses et prévisions financières.
• 43% déclarent que la pandémie a eu pour effet de focaliser leur entreprise sur la planification de scénarios et de tests de résistance, et 45%, d’inciter le conseil d’administration à solliciter le service financier pour prendre des décisions.
• Sceptiques quant au mode de travail hybride occupé à se mettre en place — 23% estiment qu’il rendra la collaboration compliquée, 27% qu’il aboutira à des données financières moins fiables —, les financiers tricolores sont près d’un tiers (32%) à craindre que leur service comptable ne soit pas en mesure de s’adapter à des changements imprévisibles faute de données suffisamment fiables.
• Seuls 57% des dirigeants se disent 100% confiants quant à la précision de leurs données, un pourcentage en nette baisse par rapport à 2018 (95%), tandis que chez les équipes plus proches du terrain ce chiffre descend à 36%, contre 56% il y a deux ans.
• 35% des sondés envisagent de déployer des solutions d’automatisation pour accroître la précision et la fiabilité de leurs données et pallier ce problème, tandis que 37% espèrent qu’investir dans l’analytique aidera leur entreprise à garder un ascendant sur la concurrence.

BlackLine (Nasdaq : BL), leader mondial de la digitalisation des foncions comptable et financière, dévoile aujourd’hui les résultats d’une enquête internationale menée avec le cabinet Censuswide auprès de 1300 cadres dirigeants et professionnels de la fonction finance travaillant pour des entreprises au chiffre d’affaires supérieur ou égal à 50 millions d’euros ou équivalent. Conduite dans sept pays (France, Allemagne, Royaume-Uni, États-Unis, Canada, Australie, Singapour), cette nouvelle enquête permet d’analyser l’impact de la Covid-19 sur les grandes entreprises, deux ans après avoir déjà pris le pouls des financiers sur ce sujet crucial : la fiabilité des informations comptables. En France, ils sont 150 à avoir participé au sondage.

Incertitudes liées à la crise, mode de travail hybride… les entreprises françaises mal préparées pour les prochains mois

43% des répondants considèrent que leur entreprise se focalise davantage sur la planification de scénarios financiers et de tests de résistance en raison de la pandémie, tandis qu’une proportion à peu près similaire — 45% — confirment que leur service comptable et financier est de plus en plus sollicité par le conseil d’administration pour apporter son aide lors de la planification de ces scénarios. Les informations financières semblent donc faire office d’enjeu crucial à l’heure où les entreprises cherchent à entrer en phase de relance et à se préparer au mieux à tous les cas de figure.

Près d’un sondé sur trois (32%) craint toutefois que son service comptable ne soit pas en mesure de fournir des données suffisamment vite pour permettre à son entreprise de s’adapter à des changements imprévisibles sur son marché. Une situation que le mélange de travail à distance et en présentiel attendu au cours des douze prochains mois pourrait encore compliquer. Près d’un quart (23%) des répondants estiment en effet que ce modèle hybride rendra la collaboration entre les membres des services comptables et financiers plus difficile, et un peu plus (27%), qu’il pourrait aboutir à des données financières moins fiables. Des chiffres inquiétants, quand on sait par exemple que plus d’un dirigeant tricolore sur dix (11%) admet déjà n’avoir aucune visibilité sur la planification de scénarios financiers ou de tests de résistance au sein de son organisation.

2020 vs. 2018 : les dirigeants et les DAF ont de moins en moins confiance en leurs données

L’absence de visibilité nuit à la confiance envers les données utilisées dans le cadre des processus financiers et de planification essentiels au bon fonctionnement de l’entreprise. Seuls 57% des cadres dirigeants seraient aujourd’hui totalement confiants quant à la précision de ces données les concernant ; un pourcentage en baisse considérable par rapport à 2018 où ils étaient… 95% ! Dans la catégorie des professionnels de la fonction finance, plus proches du terrain, 36% seulement leur font absolument confiance, contre 56% en 2018. Un chiffre lui aussi en nette baisse, même si l’écart entre la perception des uns et des autres demeure important.

Pourquoi tant de méfiance ? À cette question, les répondants avancent principalement le fait que les données proviennent d’un trop grand nombre de sources (41%), qu’une partie ou l’intégralité de leur équipe opérant en télétravail, il s’avère difficile de savoir si les employés suivent les bons processus (36%), ou encore, ils évoquent les tableurs lourds et processus obsolètes sur lesquels ils s’appuient, qui n’offrent aucune visibilité avant la fin de chaque mois (31%). Ces trois causes étaient déjà prédominantes en 2018, quoique dans un ordre différent, avec respectivement 41%, 30% et 31% des répondants les ayant évoquées. Les compétences humaines semblent plus que jamais remises en question, tandis que la réalité des autres difficultés persiste de toute évidence.

« Outre des effets importants sur la santé et le bien-être des individus, la Covid-19 continue d’avoir un impact considérable sur les activités des organisations du monde entier », déclare Lucie Bordelais, VP régionale EMEA de BlackLine. « Tandis que la situation continue d’évoluer, les entreprises doivent revoir et transformer leurs modes de fonctionnement pour assurer une planification minutieuse et anticiper les différents scénarios possibles. Pour ce faire, il est impératif qu’elles puissent s’appuyer sur des données précises et complètes pour prendre des décisions rapides et intelligentes. Celles qui y parviendront seront en bonne position pour survivre, ou même prospérer dans les mois à venir. »

La pandémie de coronavirus, détonateur de la modernisation des fonctions financières ?

La crise du coronavirus a donné un nouvel élan aux projets de transformation numérique et aux investissements dans les nouvelles technologies. Plus d’un tiers des personnes interrogées (35%) estiment que l’évolution de la situation au cours des douze derniers mois a poussé les employés de leur entreprise à accorder davantage d’importance aux données financières ainsi qu’à leur accès, 29% d’entre elles pensent qu’il est désormais plus urgent que jamais de revoir leurs processus stratégiques. 28% ont pour leur part carrément sauté le pas, et investi davantage dans les technologies d’automatisation telles que la robotique et le machine learning.

Pour ce qui est des bonnes pratiques pouvant aider leur entreprise à rester compétitive au cours des douze prochains mois, les répondants pensent que les technologies permettant de mieux gérer et d’obtenir davantage de visibilité sur les données financières ont un rôle crucial à jouer. Plus de quatre professionnels sur dix (37%) sont confiants quant au fait qu’investir dans les capacités analytiques contribuera à faire garder à leur organisation un ascendant sur la concurrence. Un pourcentage pratiquement équivalent (35%) d’individus envisagent de déployer des solutions d’automatisation dans le but d’accroître la précision et la fiabilité de leurs données financières.

« Notre enquête suggère que les dirigeants d’entreprises sont conscients de l’importance d’avoir accès à des informations financières précises, et sont prêts à agir en vue de garantir celles-ci à leur organisation » conclut Lucie Bordelais.

Fabrication des données financières : dans les coulisses de la prise de décision

La multiplicité des sources de données (41%) et le processus de collecte et de traitement de ces données (35%) sont les deux principaux éléments mis en cause par les sondés qui concèdent un manque de confiance envers l’exactitude de leurs informations comptables. Suivent les compétences des personnes qui les ont saisies (30%) et l’erreur humaine (24%), tandis que 14% pointent du doigt l’absence de contrôles automatisés ou de technologies dans le cadre de ces tâches.

Quelles que soient les causes, les conséquences de ces résultats erronés peuvent être multiples, tant au niveau interne qu’externe à l’entreprise. Près de sept personnes interrogées sur dix (67%) pensent ainsi qu’eux-mêmes ou que leur directeur général ou financier a déjà pris des décisions importantes sur la base de données financières obsolètes ou incorrectes. Mais ce n’est pas tout : 41% des sondés estiment que la non identification d’erreurs avant le reporting risque de leur faire perdre beaucoup de temps à régulariser et republier les comptes, 33% que cela pourrait nuire à leur réputation auprès des investisseurs, 27% que cela pourrait entraîner des dettes conséquentes, et 23% que cela risque de conduire à des ennuis avec la justice, pouvant aboutir à des amendes ou des peines de prison.

« Il est intéressant de constater la différence dans le niveau de confiance dans les chiffres entre les directeurs financiers d’une part et les responsables comptables par ailleurs » commente Lucie Bordelais, Directrice Développement de BlackLine France. « Cette étude met en évidence un réel manque de visibilité des directions financières de certains groupes sur le détail des chiffres et de leur processus de production. »

Méthodologie
L’enquête a été réalisée par le cabinet de recherche indépendant Censuswide auprès de 645 cadres dirigeants et 655 professionnels de la fonction comptable et financière sur sept marchés (France, Allemagne, Royaume-Uni, États-Unis, Canada, Australie et Singapour). Les répondants représentent un échantillon de grandes organisations dont le chiffre d’affaires annuel est supérieur ou égal à 50 millions d’euros ou équivalent. L’enquête a été menée en ligne du 25 novembre au 2 décembre 2020.

À propos de BlackLine
BlackLine (Nasdaq: BL) est un fournisseur de solutions cloud permettant aux entreprises de transformer leurs fonctions comptables et financières grâce à l’automatisation, la centralisation et la simplification de leurs processus clés comme la clôture comptable ou les processus inter-entreprises.Conçue pour compléter les ERP et autres systèmes financiers déjà en place tels que SAP, Oracle ou NetSuite, la plateforme de BlackLine aide les départements financiers et comptables des organisations de toutes tailles à améliorer leur efficacité opérationnelle, accroître leur visibilité en temps réel et veiller à la conformité dans le but de garantir une gestion optimale de la clôture comptable de bout en bout. La société occupe le carré des leaders dans le Magic Quadrant de Gartner consacré aux solutions cloud de clôture financière. Elle est par ailleurs considérée comme un pionnier sur le marché des solutions cloud d’optimisation et d’automatisation du contrôle financier.

Plus de 3000 entreprises dans le monde font aujourd’hui confiance à BlackLine pour les aider à assurer l’intégrité de leurs bilans comptables et la fiabilité de leurs rapports financiers.Le siège social de BlackLine se trouve à Los Angeles, et des filiales sont basées dans les villes d’Atlanta, Chicago, New York, Vancouver, Singapour, Sydney, Melbourne, Londres, Francfort et Paris.

Mardi 6 Avril 2021




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