Corporate Finance, DeFi, Blockchain, Web3 News
Corporate Finance, DeFi, Blockchain News

Finyear Eco - 5 novembre 2014 (n°9 - 14H00) | Élections américaines : le scénario noir d’une nouvelle crise budgétaire

Économie, marchés, actions, devises, matières premières. Votre quotidien Finyear vous offre tout au long de la journée, des commentaires et des chiffres. A la suite vous trouverez également un tableau de bord financier avec cotations, indices et taux mis à jour en temps réel. Finyear Eco est exclusivement réservé aux investisseurs et aux conseillers financiers professionnels et n’est pas destiné aux particuliers.


Commentaires et chiffres du jour

Finyear Eco - 5 novembre 2014 (n°9 - 14H00) | Élections américaines : le scénario noir d’une nouvelle crise budgétaire
N°9 - 14H00

Élections américaines : le scénario noir d’une nouvelle crise budgétaire

Note de Christopher Dembik, Économiste, Saxo Banque.

Le résultat des élections de mi-mandat aux États-Unis ne réservait que peu de surprises. Régulièrement, le président en exercice est confronté à la perte de sa majorité lors de ces élections, a fortiori s’il s’agit de son second mandat. Une telle configuration politique ne bloque pas en principe la marge de manœuvre de l’exécutif puisque le président dispose toujours d’un droit de veto. Ce serait également oublier qu’une grande partie des lois aux États-Unis sont le fruit du bipartisanisme au Congrès. Le réel problème actuellement est plutôt l’absence de leadership du président Obama et son manque de légitimité au sein de son propre camp.

Il est fort peu probable qu’avec un Congrès de la même couleur politique que lui le président Obama ait pris au cours des deux prochaines années des décisions plus décisives qu’avec un Congrès aux mains des républicains.

Économiquement, l’impact de la victoire des républicains devrait être peu sensible à court-terme en dépit de leur positionnement pro-business traditionnel. Les marchés financiers ont d’ailleurs assez peu réagi à l’annonce des résultats. Tout au plus a-t-on pu observer une légère hausse des futures sur les indices américains au cours de la nuit. Seule la politique monétaire est réellement en mesure d’influencer de nos jours l’évolution des actifs financiers. Preuve en est une énième fois.

Nous anticipons que d’ici 2016 le bipartisanisme l’emporte au Congrès sur les grands sujets, les parlementaires des deux camps travaillant de concert pour accompagner la reprise économique américaine. De fait, une telle action vilipenderait encore plus le président Obama dont l’emprise sur la politique intérieure est déjà faible. Le scénario noir, qui reste possible en cas d’accroissement des tensions entre l’Administration démocrate et le Congrès républicain, serait une nouvelle bataille autour du budget avec les effets dévastateurs que cela pourrait avoir sur les consommateurs et les entreprises. Pour rappel, la crise de fin 2013 a coûté en l’espace de deux semaines 24 milliards de dollars au pays et a entrainé une réduction de croissance de l’ordre de 0.5% - 0.6%. Les conséquences étaient encore perceptibles au premier trimestre 2014 du fait de la perte de confiance des consommateurs et du report des investissements des entreprises ce qui explique en partie le recul de 2.1% du PIB sur la période.

Les risques sur la reprise sont nombreux, en dépit du soutien réaffirmé de la banque centrale américaine. Un nouveau couac autour du budget pourrait à tout moment gripper une reprise qui s’annonce pourtant solide. Les chiffres de l’emploi et du chômage attendus vendredi devraient encore le confirmer avec une estimation de 240 000 créations d’emplois. Nous sommes optimistes sur la capacité du Congrès à dépasser les clivages partisans, au moins en 2015. La campagne présidentielle bloquera de toute façon le processus parlementaire.


N°8 - 13H30

Problèmes ESG non résolus dans l’industrie canadienne des sables bitumeux

Par N. Hodzic, Spécialiste ESG Senior, ING Investment Management.

Lors d’une récente visite au Canada à l’occasion de la conférence annuelle des signataires de l’UN PRI, j’ai visité avec quelques autres investisseurs des mines de sables bitumeux dans la région d’Alberta. Ce que j’ai entendu et vu là-bas m’a fait comprendre que l’industrie canadienne des sables bitumeux a besoin d’une réglementation plus sévère afin de résoudre avec succès les problèmes environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) auxquels elle est confrontée.

Le magazine The Economist a qualifié l’extraction à ciel ouvert de sables bitumeux dans les forêts d’Alberta de « grande cicatrice sur le paysage » et de « l’une des scènes les plus tristes de destruction humaine ». Selon le Global Forest Watch Canada (GFWC), le Canada a surpassé le Brésil en tant que nouveau « leader mondial » de la déforestation.

Après le Venezuela et l’Arabie Saoudite, le Canada possède les troisièmes réserves pétrolières mondiales, avec 97% de ces réserves sous la forme de sables bitumeux. Les sables bitumeux sont un mélange naturel de sable, d’eau, d’argile et de bitume. L’industrie des sables bitumeux joue un rôle important dans l’économie canadienne en termes de création d’emplois et de croissance de l’activité économique. Néanmoins, cette croissance a un prix pour la société.

Les sables bitumeux ont une intensité en carbone beaucoup plus élevée que le pétrole conventionnel. Par conséquent, l’industrie représente déjà 8,7% des émissions de gaz à effet de serre du Canada et ce pourcentage augmente rapidement. Mais ce n’est pas tout. L’industrie est aussi confrontée à d’autres défis ESG importants, tels qu’une dégradation du sol, des dommages environnementaux, une grande utilisation d’eau et un impact sur les communautés locales.

Ce qui m’a le plus frappée, c’est que l’impact de l’industrie sur l’environnement et la santé des communautés semble beaucoup plus important qu’anticipé. Jusqu’à présent, seul un petit pourcentage des terres dégradées ont été amendées. L’ensemble du processus peut prendre des décennies. Un conifère, par exemple, a besoin d’environ 80 années pour atteindre sa maturité. En outre, une grande partie des sols dégradés sont des zones humides, qui constituent des écosystèmes complexes qu’il est quasiment impossible de reconstruire.

L’impact sur la santé est également une préoccupation importante pour les communautés locales (indigènes). Ces dernières pensent que leur santé est affectée étant donné que l’industrie des sables bitumeux contamine l’air et l’eau, ce qui est néfaste pour leur chaine alimentaire. Elles estiment que les autorités n’étudient pas suffisamment les effets négatifs sur leur santé.

Les progrès sur le plan ESG sont lents car les entreprises ne sont pas suffisamment stimulées. Les exploitants de sables bitumeux ont certes pris quelques mesures pour améliorer leur score ESG : les émissions de gaz à effet de serre ont notamment été réduites de 28% (par baril) entre 1990 et 2012 et 80-95% de l’eau utilisée est désormais recyclée.

Néanmoins, ceci est largement insuffisant pour remédier aux effets négatifs sur l’environnement et la santé, d’autant plus que l’industrie est en pleine expansion. Selon la Canadian Association of Petroleum Producers (CAPP), la production canadienne de sables bitumeux devrait doubler d’ici 2020.
Canada's Oil Sands Innovation Alliance (COSIA) s’efforce en revanche de faire évoluer les choses dans la bonne direction. Cette organisation a déjà pris des mesures pour améliorer la technologie et le partage des connaissances dans l’industrie. Nous nous réjouissons bien sûr de ces initiatives, mais estimons que davantage d’investissements devraient être réalisés dans le domaine de l’efficience énergétique et de l’énergie renouvelable. Le gouvernement et les régulateurs ont une responsabilité à ce niveau : ils doivent s’assurer qu’une réglementation adéquate soit en place. Nous avons, en tant qu’investisseurs, un rôle important à jouer également et ING IM continuera à exhorter les sociétés de l’industrie de sables bitumeux à améliorer leurs aspects ESG.

ING IM et PRI
ING IM a signé les Principes pour l’investissement responsable des Nations unies (UN PRI) depuis 2008. L’objectif de cette initiative est de contribuer au développement d’un système financier mondial plus durable. Il y a actuellement près de 1200 signataires de plus de 50 pays, qui représentent ensemble plus de USD 30.000 milliards d’actifs gérés. L’UN PRI a récemment publié une évaluation individuelle de tous les signataires. ING IM affiche un score supérieur à la moyenne dans les principales catégories. ING IM est ainsi bien noté en ce qui concerne la transparence, la promotion des investissements responsables, la prise en compte des aspects ESG lors de la sélection de fonds de tiers (Altis) et l’intégration ESG générale. Dans le futur, nous nous concentrerons sur l’engagement et une intégration accrue des facteurs ESG au niveau obligataire.


N°7 - 13H00

Les prêts automobiles, une nouvelle bulle toxique aux États-Unis ?

Échaudés par les prêts immobiliers à risque qui ont été à l’origine de la grande crise financière de 2007, les régulateurs ont commencé cet été à demander des comptes aux émetteurs de crédits automobiles à risque.

GM Financial, la filiale de financement de General Motors, est ainsi sous le coup de plusieurs enquêtes aux États-Unis, dont une du Département de la Justice, en lien avec les prêts qu’elle a consentis à des emprunteurs à risque depuis 2007 et leur titrisation.

Ces prêts automobiles, octroyés la plupart du temps à des particuliers en difficulté financière, ont été regroupés en lots de créances et titrisés pour ensuite être vendus à des investisseurs, leur offrant des taux d’intérêt intéressants. Les autorités américaines veulent s’assurer...

Suite :
http://www.ccfa.fr/Les-prets-automobiles-une-nouvelle-141081


N°6 - 12H30

Le volume des ventes du commerce de détail en baisse de 1,3% dans la zone euro
En baisse de 1,2% dans l’UE28

En septembre 2014 par rapport à août 2014, le volume des ventes du commerce de detail corrigé des variations saisonnières a diminué de 1,3% dans la zone euro (ZE18) et de 1,2% dans l’UE28, selon les estimations d'Eurostat, l’office statistique de l'Union européenne.
En août, le commerce de détail avait progressé respectivement de 0,9% et 1,1%.

EUROSTAT
http://ec.europa.eu/eurostat


N°5 - 11H00

US Stock Futures Respond to Midterm Results, M&S Climbs, BHP Tests US Crude Export Ban

The Dollar and U.S. stock futures pushed higher on Wednesday after Republicans scored a sweeping victory in U.S. mid-term elections, while Asian shares wilted and oil prices extended losses after more soft economic data from China. The Dow closed 17 points higher at 17383 and the S&P500 lost 5 points to close at 2012.

The Dollar was buying 114.16 Yen, up 0.5% after touching a fresh seven-year peak of 114.40, the Yen weakened against other currencies, such as the Euro, which rose to a seven-month high of 143.44 yen, the Euro edged down about 0.1% to $1.2537 but remained above a two-year low of $1.2439 set on Monday.

U.S. crude futures edged down about 0.2% to $77.01 a barrel in Asia after reaching the lowest intraday price since October 2011 after the Saudi move. Brent fell about 0.5 percent to $82.37. Spot gold fell about 0.4% to $1,163.00 an ounce, down for the fifth session in six to mark fresh four-year lows and silver tracked gold lower, shedding over 2% to $15.58 - its lowest since February 2010.

Within the equities space shares in Marks & Spencer opened more than eight per cent higher this morning, after it posted expectation-beating half-year results - even though group profits before tax fell 0.4 per cent on the same period last year.

BHP Billiton, the words biggest mining company, is set to be the first firm to export lightly processed ultra-light U.S. oil without explicit permission from the government, further testing the limits of an increasingly contentious ban on foreign sales. The stock is currently 1% down trading at 1593p.

Data today sees a barrage of macroeconomic news hitting the wires with the release of UK PMI at 9.30am (expected figure to be 0.8%), US ADP Employment report (precursor for the non farms) at 13:15 and at 15:00 US ISM Manufacturing (figure expected to be 62 vs 62.9 previous).

David Papier
Market Analyst
ETX Capital, One Broadgate, London EC2M 2QS
www.etxcapital.com


N°4 - 10H15

Mid-Morning Market Comment+ US elections

Good Morning Finyear Readers!

European shares are trading moderately higher this morning managing to stage a rebound after yesterday’s hefty losses on the back of the Republican taking back the US Senate.
While the positive performance of the Republican didn’t come as that much of a surprise markets are still cheering the outcome.
Senate and House held by the Republican while the Democrats have the presidency is considered the preferred scenario more or less creating a stalemate which makes any significant changes in politics and legislation unlikely for at least two years until the next election.
While these might not necessarily be ideal for the US economy in the long run markets always prefer certainty to uncertainty.
Still it is not all about US mid-term elections there are plenty of economic data out in Europe and the US today.

In Europe Service PMIs for individual countries and the Euro-zone as a whole and Euro-zone retail sales are expected to take centre-stage ahead of tomorrow’s eagerly awaited monthly ECB meeting.
Much worse than expected data today would certainly increase pressure on Draghi to follow suit to the BOJ which surprised markets last week by adding additional stimulus.
Later in the afternoon all eyes will be on the US ADP employment change providing a bit of a preview to Friday’s US Non-farm payroll data.

Overall sentiment remains positive although markets are expected to remain in a broad consolidation pattern till at least tomorrow’s ECB meeting.
No doubt the Republican victory is currently making all the headlines however as this wasn’t completely unexpected focus should shift soon towards the ECB and economic data as the day progresses.

Markus Huber | Senior Sales-Trader/Senior Analyst
Peregrine & Black
www.peregrineblack.com


N°3 - 9H45

UBS daily roundup - More sentiment, as oil slides

Paul Donovan daily briefing.

• Oil price moves have been attracting global media attention. From a global perspective the first consequence of an oil price change is redistributive (moving wealth from producers to consumers, in this case), and the impact on global GDP is contingent on consumption patterns amongst producers and consumers.

• Euro area service sector sentiment is expected to come in with a steady if somewhat slow pace of economic expansion. Divergence amongst the components of the Euro Empire are what is likely to matter most to markets..

• Euro area retail sales are likely to show some signs of slowing – the data is nominal, but disinflation forces seem to be abating in the Euro area, so this is a real slowdown. UK service sector sentiment is expected to remain strong, as the Bank of England starts its two day deliberation process.

• The US services ISM is forecast steady, indicating a strong economic expansion and implying strong domestic demand (also indicated by yesterday's import data). Three Fed speakers crown the agenda including the dovish dissenter Kocherlakota.

www.ubs.com/investmentbank


N°2 - 9H30

L’inflation annuelle dans la zone OCDE baisse légèrement à 1.7% en septembre 2014

Entre septembre 2013 et septembre 2014, les prix à la consommation ont augmenté de 1.7% dans la zone OCDE, comparé à 1.8% entre août 2013 et août 2014.
Les prix de l’énergie ont baissé en glissement annuel en septembre de 0.1%, comparé à une augmentation de 0.7% en août tandis que les prix de l’alimentation ont augmenté en glissement annuel en septembre de 2.6%, comparé à 2.2% en août.
Hors alimentation et énergie, l’inflation annuelle dans la zone OCDE a ralenti en septembre à 1.8%, comparé à 1.9% en août.

Suite : http://www.oecd.org/fr/presse/prix-a-la-consommation-de-locde-mise-a-jour-4-novembre-2014.htm


N°1 - 9H00

Les marchés fragiles avant une séance chargée en annonces

Marchés actions
Sur les marchés actions, les principales bourses européennes ont clôturé en territoire négatif hier, suivies par Wall Street, souffrant de prises de bénéfices à l’exception du Dow Jones qui a grappillé 0.10% à 17 383.84 points. Le Nasdaq et le S&P 500, l’indice phare des gérants de fonds, ont abandonné sur la séance respectivement 0.33% et 0.28% à 4 623.64 points et 2 012.10 points. Du côté du Vieux Continent, c’est le CAC 40 qui affiche le plus fort recul face au Dax et au Footsie britannique en cédant près de 1.52% à 4 130.19 points. L’indice allemand recule de 0.92% et le FTSE de 0.52%.

Les pétrolières continuent de souffrir face à la chute du baril de pétrole, ce qui inquiète les investisseurs qui qui attendent avec impatience la prochaine réunion des membres de l’OPEP, le 27 Novembre prochain, pour savoir si les pays membres vont diminuer leurs quotas de production, alors que cette dernière atteint des records aux Etats-Unis notamment et que le monde fait face à une surabondance de l'offre.

De plus, la journée d’hier a également été marquée par des résultats trimestriels d’entreprises peu satisfaisants au regard de la première partie des publications. La société américaine Herbalife plonge complétement de 20.82%, alors que Pricline et Michael Kors ont également souffert. On notera toutefois la progression d’Alibaba suite à ses bons résultats trimestriels, tandis qu’AIG a également souffert du contexte et des inquiétudes des investisseurs alors que ses résultats étaient meilleurs que prévu.

Du côté de la Bourse de Tokyo, cette dernière affiche une progression de 0.44% à 16 937.32 points pour cette troisième séance de la semaine, après avoir subi un mouvement de prise de bénéfices suite aux séances de vendredi et de lundi qui ont affiché de grosses progressions. Rappelons que la BoJ a renforcé et a mis en place de nouvelles mesures de soutien à l’économie, notamment en augmentant fortement son volume de rachat d’actifs de 20 milliards de dollars.

Selon les dernières indications disponibles, les principales bourses européennes sont attendues dans le vert ce matin à l’ouverture, en dépit de la chute de l’or noir, qui pourrait encore souffrir alors que la deuxième puissance économique mondiale et deuxième plus gros consommateur de pétrole fait à nouveau état de son ralentissement économique avec une croissance du secteur des services en berne.

Les investisseurs attendront aujourd’hui, au milieu d’une journée chargée en annonces, notamment les chiffres PMI des Services et Composite en France, en Allemagne, dans la zone Euro et aux Etats-Unis. A 14h15, l’ADP sur l’emploi sera également très attendu tout comme l’ISM non manufacturier à 16h00.

Forex
Sur le marché des devises, la monnaie unique reprenait un peu de terrain mardi face au dollar, alors que les cambistes engrangeaient quelques bénéfices après le fort rebond du billet vert la semaine dernière.

Le billet vert a en effet fortement progressé depuis l'annonce mercredi dernier de la fin du programme de rachats d'actifs de la Banque centrale américaine.

La Fed avait également adopté un ton plus ferme, laissant entrevoir un resserrement anticipé de ses taux directeurs, ce qui encourageait la progression de la devise américaine.

En attendant le rapport officiel sur l'emploi et le chômage de vendredi, les investisseurs surveilleront les chiffres américains sur l'emploi dans le secteur privé en octobre mercredi.

La combinaison d'une reprise solide du marché de l'emploi outre-Atlantique, d'une très faible inflation prolongée en zone euro et de l'attente de nouvelles mesures de politique monétaire du côté de la BCE confortent, en tout cas, une vision baissière pour la paire majeure du Forex, avec un objectif à 1,22 d'ici la fin de l'année et à 1,20 d'ici six mois.

Pour la Commission, l'inflation dans la zone euro ne devrait pas dépasser 0,5% cette année et 0,8% en 2015, un niveau très bas lié à la lenteur de la reprise économique.

Les investisseurs attendent ainsi avec prudence la décision de politique monétaire de la BCE jeudi, se demandant si elle pourrait ainsi décider d'un coup de pouce monétaire supplémentaire dans la foulée des décisions prises la semaine dernière par la Banque du Japon (BoJ).
Pour rappel, la BoJ a augmenté son programme de rachats d'actifs dans l'espoir de donner un coup de fouet à une économie chancelante, faisant bondir les Bourses mondiales et grimper le dollar par rapport au yen et un ensemble de devises.
La monnaie unique s’échange ce matin aux alentours de $ 1,2523.

Le dollar canadien a chuté à un plus bas depuis cinq ans suite à la vente massive de pétrole brut, principal produit d'exportation du pays, après la flambée de production nord-américaine .
La monnaie canadienne a baissé un cinquième jour consécutif face à son homologue américaine, la plus longue baisse depuis Janvier. Le gouverneur de la Banque du Canada Stephen Poloz souhaite stimuler la reprise d'activité dans l'économie. Le dollar canadien avait perdu du terrain en début d’après-midi après une balance commerciale de marchandises excédentaire inattendue en Septembre.
Le dollar canadien a baissé de 0,4 pour cent à $ 1,1437.

Outre-Manche, la livre sterling a cédé du terrain face à la monnaie unique et face au billet vert, suite à un indice PMI dans le secteur de la construction décevant, publié à 61,4 au lieu de 63,5 attendu par le consensus. L’euro s’échange aux environs de £ 0,7845, et la paire GBPUSD évolue autour de $ 1,5956.

Du coté asiatique, l'euro repartait en légère hausse face à la monnaie nippone, à 143,24 yens.
Le dollar baissait face à la devise japonaise, à 113,40 yens avant de repartir cette nuit, à 114,43 yens, son plus haut niveau depuis fin décembre 2007.

Matières premières
Le WTI aggrave ses pertes en chutant à des plus bas depuis trois ans.

Le WTI sur le règlement décembre a chuté de 24 centimes ce matin à $76.95 alors que celui-ci avait déjà perdu $1.59 hier, un niveau jamais atteint depuis octobre 2011. Le volume de tous les contrats à terme négociés était 19% en dessous de la moyenne. En Europe, le Brent lui a perdu 48 centimes à $82.34 le baril ce matin. Il était négocié avec une prime de $5.63 par rapport à son homologue américain. Sur l’année les prix ont maintenant chuté de 26%.

Les prévisions d’une énième hausse des stocks américains fait chuter le contrat brut léger américain en dessous des $ 77 en séance. Les stocks de brut du plus grand consommateur de pétrole au monde ont augmenté de 2.35 millions de barils. Demain, le ministre chargé du pétrole de l’Arabie Saoudite Ali Al Naimi doit assister à un évènement portant sur le climat à Caracas au Venezuela, cela pourrait laisser transparaitre certains indices quant à la politique de l’OPEP avant sa réunion du 27 novembre à Vienne. L’Arabie Saoudite ne veut pas réduire sa production et résiste face aux américains pour garder ses parts de marché. Le rythme de pompage a été le plus rapide en plus de 30 ans grâce aux méthodes d’extraction de schiste alors que la consommation mondiale est toujours relativement faible malgré les signes de reprises. Les analystes ne pensent pas qu’une éventuelle reprise des prix viendra d’une baisse de production de la part des américains mais bien de la part des membres de l’OPEP. Les Etats-Unis sont en train de créer un climat difficile à tenir pour la Russie qui a des marges faibles contrairement à certains membres de l’OPEP. Si les prix restent bas sur du long terme cela pourrait transformer le contexte géopolitique puisque certains gisements ne s’avèreraient plus rentables.

Les attentions se sont aussi beaucoup portées sur les métaux et particulièrement sur le métal jaune qui passe en dessous des $1150 l’once cette nuit. L’once a chuté à un plus bas qui datait d’avril 2010. L’once d’or perdait 1.4% à $1151.56 l’once ce matin. La Fed se rapproche d’une hausse de ses taux d’intérêts alors que les autres banques centrales cherchent à stimuler leurs économies et notamment le Japon. En effet le gouverneur de la banque du Japon a dit qu’il ne voyait aucune limite pour stimuler l’inflation dans son pays. La reprise du Sénat par les Républicains fait gagner du terrain au dollar face aux autres devises. L’once d’or continuera à subir l’appréciation du dollar même si la croissance mondiale devait ralentir.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr



Corporate Finance : commentaires du jour

L'actu Corporate Finance par FinActu:

- PhotoBox signe un accord pour acquérir Hofmann, fournisseur espagnol de livres photo 04/11/2014
- Danone acquiert une participation additionnelle de 21,75% du capital de Centrale Laitière (Maroc) 04/11/2014
- Telemedicine Technologies acquiert la société grecque CardioExpress 04/11/2014
- Ateliers Mécaniques de Bussière entre dans le giron de Mécapole 04/11/2014
- Cotty Vivant Marchisio & Lauzeral et Squire Patton Boggs sur l’investissement de Kantar Retail dans la société Planorama 04/11/2014
- Le Chatelard 1802 lève 1,5 M€ grâce à Audacia 04/11/2014
- Société Générale Capital Partenaires accompagne la reprise de Scriba 04/11/2014
- Bouygues Immobilier prend une participation de 40% dans Les Jardins d’Arcadie 04/11/2014
- Le Groupe Josso ouvre son capital au Groupe PGS 04/11/2014
- Coronelli International rachète Tykya société de conseil aux start-ups innovantes 03/11/2014

www.finactu.fr]url:http://www.finactu.fr

FinActu est notre partenaire éditorial pour la lettre mensuelle LE CAPITAL INVESTISSEUR

DEVISES : Cotations + Taux + Convertisseur


The Forex Quotes are Powered by Forexpros - The Leading Financial Portal.


ForexProsThe Exchange Rates are powered by Forexpros - The Leading Financial Portal.




The Currency Converter Powered by Forexpros - The Leading Financial Portal



BOURSE : Indices + CAC40 + MP


Live World Indices are Powered by Forexpros - The Leading Financial Portal.


The Commodity Prices Powered by Forexpros - The Leading Financial Portal.


TAUX D'INTERET LEGAL

Le taux d'intérêt légal 2014 reste inchangé par rapport à 2013. Il demeure fixé à 0,04%.
Par Décret n° 2014-98 du 4 février 2014 (J.O. du 6 février) le taux de l'intérêt légal est fixé à 0,04 % pour l'année 2014.

Rappelons que :
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


INFORMATIONS LÉGALES

Disclaimer:
Fusion Media would like to remind you that the data contained in this website is not necessarily real-time nor accurate. All CFDs (stocks, indexes, futures) and Forex prices are not provided by exchanges but rather by market makers, and so prices may not be accurate and may differ from the actual market price, meaning prices are indicative and not appropriate for trading purposes. Therefore Fusion Media doesn`t bear any responsibility for any trading losses you might incur as a result of using this data .

Fusion Media or anyone involved with Fusion Media will not accept any liability for loss or damage as a result of reliance on the information including data, quotes, charts and buy/sell signals contained within this website. Please be fully informed regarding the risks and costs associated with trading the financial markets, it is one of the riskiest investment forms possible.

AVERTISSEMENT LÉGAL CONCERNANT LES COMMENTAIRES ET AVIS D'EXPERTS:

Les commentaires et avis d'experts figurant dans cette série d'articles publiés par Finyear sont émis à titre d’information et ne doivent pas être considérés comme un conseil d’investissement.

Plus particulièrement, les contenus figurant sur ce site Internet Finyear.com ne sauraient être interprétés comme des conseils fournis ou approuvés par tout membre du Groupe Finyear, ou comme une sollicitation ou une incitation à souscrire, vendre ou acheter un quelconque instrument financier.

Les analyses et opinions exprimées sont celles des sociétés et experts référencés dans chaque article à la date indiquée et sont susceptibles de changer à tout moment. Toutes projections économiques ou prévisions figurant dans ces articles document reflètent les hypothèses et jugements subjectifs des auteurs. Des événements imprévus peuvent se produire.
Ces commentaires et avis sont fournis uniquement à des fins d’information aux prestataires de services d’investissement ou aux autres professionnels ou investisseurs qualifiés.

Le site Internet Finyear.com ne contient aucun conseil financier, fiscal ou commercial, ni aucun conseil en investissement ou autre conseil proposé ou recommandé par le Groupe Finyear (et ne doit pas être interprété comme fournissant de tels conseils), et ne doit pas être considéré comme une liste des cours de placement, ni comme une offre, une incitation ou une sollicitation, en vue de la souscription, l'achat ou la vente de tout instrument financier.

Toute personne prenant une décision d'investissement en se fondant sur des informations disponibles sur Finyear.com agit à ses propres risques, et Finyear (y compris ses filiales) ne saurait en aucun cas être tenue responsable de toute perte subie de ce fait.

Tous les efforts ont été fournis afin de s’assurer de la justesse de l’information délivrée mais aucune assurance ou garantie ne peut être donnée.

Les médias du groupe Finyear


Mercredi 5 Novembre 2014




OFFRES D'EMPLOI


OFFRES DE STAGES


NOMINATIONS


DERNIERES ACTUALITES


POPULAIRES