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Finyear Eco - 27 octobre 2014 (n°10 - 17H45) | Le scénario catastrophe...

Économie, marchés, actions, devises, matières premières. Votre quotidien Finyear vous offre tout au long de la journée, des commentaires et des chiffres. A la suite vous trouverez également un tableau de bord financier avec cotations, indices et taux mis à jour en temps réel. Finyear Eco est exclusivement réservé aux investisseurs et aux conseillers financiers professionnels et n’est pas destiné aux particuliers.


Commentaires et chiffres du jour

Finyear Eco - 27 octobre 2014 (n°10 - 17H45) | Le scénario catastrophe...
N°10 - 17H45

Le scénario catastrophe...

Lettre hebdo du 24 octobre 2014. par Eric Galiègue de Valquant.

Dans notre allocation d’action par scénario, nous avons défini le « scénario catastrophe ». Ce scénario, c’est l’effondrement de la croissance en volume et l’entrée officielle en déflation. La « debt deflation », c’est bien cette baisse cumulative des volumes et des prix, aggravée par le poids de la dette. Dans ce cas de figure, les taux souverains chutent, les cours des actions baissent, comme celui des matières premières. Le stress financier se déploie partout, et la solvabilité de tous les acteurs de l’économie est en question. Comment en effet rembourser le capital et payer les intérêts de la dette avec un revenu qui décroit, en valeur nominale ? Le futur ne joue plus en faveur des entreprises, et ce qui fait leur valeur, la croissance des cash-flows futurs, se réduit avec le temps qui passe, au lieu d’augmenter ! Le raisonnement est le même pour les Etats : l’impôt rentre moins, puisque la base taxable diminue en valeur absolue. Pour les particuliers, c’est bien sur le crédit immobilier qui pèse de plus en plus dans le budget, car son coût est fixe, alors que le salaire se réduit… Dès lors les ménages diminuent leur consommation, ce qui aggrave encore la conjoncture économique.

Ce scénario catastrophe est aujourd’hui beaucoup plus probable qu’en début d’année. Dans notre exercice très difficile et permanent d’analyse critique de l’actualité, nous avons relevé beaucoup de mauvaises nouvelles en 2014. L’actualité des derniers mois a acté un ralentissement économique général. Il a touché d’abord la zone Euro, notamment en raison du stress géopolitique autour de l’Ukraine, mais aussi de la Chine. Les révisons de bénéfices n’ont cessé d’être négatives en Europe. Plus récemment, certaines statistiques économiques américaines ont été moins favorables, ce qui a en quelque sorte « mis le feu aux poudres » et catalysé un stress majeur de marché. Ce stress majeur doit lui aussi être intégré à l’actualité, car il devient une cause du marasme économique : une chute profonde des cours des actions est de nature à affecter le moral des entrepreneurs – actionnaires, et des épargnants – consommateurs…

Notre notation très négative de l’actualité réelle et financière nous a ainsi amené, entre février et octobre, à augmenter de 12 à 32 % la probabilité de réalisation du scénario catastrophe… 32 %, c’est naturellement beaucoup, mais ce n’est pas encore supérieur à 50 %. Nous pensons donc toujours que nous ne sommes pas « encore » dans ce scénario catastrophe. C’est pour cela que nous proposons d’acheter des actions, avec le risque de timing, très habituel chez l’investisseur qui achète les fondamentaux…

Quels sont les évènements qui pourraient affaiblir « l’ogre déflationniste » qui semble invincible ?
A court terme, la chute du prix des matières premières, qui devient très importante, pourrait contribuer à une redistribution du pouvoir d’achat au bénéfice des ménages – consommateurs. La baisse du prix des matières premières reflète l’affaiblissement conjoncturel global. Mais leur chute peut stimuler la croissance. Comme 20 $ le baril représentent environ 1 % du PIB mondial, on voit que la baisse des cours de l’or noir depuis le début de l’été peut susciter un choc de demande, dans le cadre d’un « contre choc pétrolier ». Celui-ci, s’il se confirme ou s’amplifie encore, favoriserait la zone €, mais aussi la Chine…

A plus long terme, et c’est bien l’horizon qu’il faut appréhender, les forces de la « dé-mondialisation » pourraient aider à lutter contre la déflation, quand bien même elles limitent la croissance en volume. On considère souvent que la mondialisation est une des causes de la déflation. La « dé-mondialisation », le repli sur soi des grandes zones géographiques, pourrait au contraire stimuler les prix, même si elle affecte la croissance en volume.

Dans tous les cas de figure, la croissance nominale restera faible. Mais il est stupide de croire qu’elle disparaitra. C’est pour cela que nous restons positifs sur les actions.


N°9 - 11H35

Les résultats trimestriels entretiennent le rebond des marchés actions

Alors que la saison des résultats d’entreprise bat son plein, avec des publications jusqu’ici en ligne avec les attentes, les marchés boursiers poursuivent leur phase de redressement.

Depuis une semaine, les indices boursiers ont repris un peu de hauteur et ont effacé une partie des pertes concédées depuis le début du mois d’octobre. L’indice Eurostoxx50 a rebondi de +5,9% au cours des cinq dernières séances, contre 5,1% pour le S&P 500 et +2,7% pour le Nikkei 225.

Plus avancées aux Etats-Unis qu’en Europe, les publications trimestrielles font actuellement figure de catalyseurs pour les marchés boursiers. En Europe, Orange a publié, hier, des résultats supérieurs aux attentes, avec un recul du chiffre d’affaires moindre qu’anticipé. Gemalto et Safran ont de leur côté confirmé la progression de leur chiffre d’affaires.

A Wall Street, où une bonne partie des compagnies du S&P 500 ont déjà publié, la croissance bénéficiaire des poids lourds de la cote reste bien orientée. Apple, Caterpillar, General Motors, Yahoo !, 3M, American Airlines, United Airlines n’ont pas déçu, avec de solides résultats. Cette orientation globalement positive outre-Atlantique est signe de reprise économique solide. Les bons résultats dans le secteur de la consommation discrétionnaire sont un signal intéressant, puisque ce secteur sensible aux cycles est un bon indicateur conjoncturel.

Parmi les quelques déceptions, Google a annoncé un bénéfice net en recul de 5%, à 2,8 milliards de dollars. La firme de Mountain View est notamment pénalisée par le ralentissement de la « monétisation du clic » : en effet, la croissance du nombre de clic sur des annonces publicitaires a été moins forte qu’attendue au troisième trimestre, cet indicateur « avancé » étant synonyme de ralentissement des revenus publicitaires.

Parallèlement aux résultats microéconomiques, les prochaines séances vont probablement être influencées par les résultats des stress-test de la BCE (dans le cadre du fameux AQR « Asset Quality Review »), publiés dimanche. Passé au crible, le secteur bancaire européen sera une nouvelle fois jugé sur sa capacité à présenter des fonds propres robustes. Même si la BCE fait constamment l’effort de « garantir » son soutien au secteur en cas d’éventuelle défaillance, pour circonscrire les risques systémiques, toute déception quant à la santé des établissements bancaires pourrait être une source de repli des marchés actions et de regain d’aversion au risque.

Selon le « Sentiment Clients », le baromètre du sentiment des clients de CMC Markets (plus de 45.000 dans le monde, établi quotidiennement à partir de leurs positions réelles), les traders restent globalement « acheteurs » sur les indices CAC 40 (à 77%) et Dax (à 68%). En revanche, ils sont « vendeurs » sur l’indice S&P 500 et Nasdaq 100 (à 75% pour les deux indices). Sur les marchés des matières premières, l’or continue d’être recherché (courant acheteur à 75%). Les investisseurs sont aussi « acheteurs » sur le baril de pétrole brut WTI (83%) et Brent (67%). Enfin, sur le Forex, les positions de trading sont essentiellement vendeuses sur l’EUR/USD (à plus de 65%).

Par J.Danan, Head of Sales Trading de CMC Markets France


N°8 - 11H30

De l’importance d’une réflexion à long terme (JP Morgan AM)

Nous avons publié la semaine dernière notre LTCMRA (Long-Term Capital Market Return Assumptions ou hypothèses de rendement à long terme des marchés de capitaux) sous la forme habituelle d’un livre blanc. Les LTCMRA suivent un processus conçu pour apporter un éclairage et une contribution à un processus de planification institutionnelle concernant l’allocation d’actifs, les questions actuarielles, les objectifs de répartition et autres buts stratégiques d’organisation. Le cadre temporel choisi de deux cycles économiques, ou de 10 à 15 ans, vise à saisir les tendances à long terme qui présentent une probabilité raisonnable de se refléter dans la performance des marchés financiers. En ce sens, notre approche est insensible à l’état et à la durée du cycle conjoncturel actuel.

Les considérations relatives à l’allocation d’actifs à long terme ont tendance à ne pas passionner particulièrement les intervenants qui s’intéressent à l’investissement dans l’alpha. Préférant commenter et faire des pronostics sur l’actualité économique à plus court terme, ceux-ci pourraient être enclins à sous-estimer l’incidence d’une dynamique fondamentale à l’évolution plus lente. Une fois de plus, nous avons évalué les LTCMRA depuis 2004 - période de fortes turbulences couvrant un boom puis un effondrement du crédit, qui ont engendré une chute spectaculaire de la valeur des actifs puis une récession économique. En résumé, il s’est agi de l’une des périodes les plus perturbées et les plus volatiles depuis au moins un demi-siècle. Il est par conséquent réconfortant de constater qu’un portefeuille d’allocation d’actifs stratégique (pondéré à 50 % en actions, 30 % en obligations, 12 % en hedge funds, 5 % en private equity et 3 % en immobilier direct) aurait réalisé une performance annuelle de 7,3 % par an, contre 7,1 % par an projeté en 2004.

Le taux de 6 % est-il en voie de remplacer le ratio fétiche de 8 % ?

Il parait opportun de rappeler l’une des lois d’airain de l’investissement : les performances agrégées d’un portefeuille sont étroitement liées à celles de ses classes d’actifs sous-jacentes. Les anticipations de performances ont été réduites dans les LTCMRA 2015, en particulier celles des actions, amputées jusqu’à un point de pourcentage pour plusieurs marchés développés. Si cette évaluation s’avère correcte, nos hypothèses suggèrent que les actions européennes et américaines (U.S.) génèreront une performance de 6,5 à 7,0 % par an au cours des 10 à 15 prochaines années. En intégrant ces nouveaux chiffres au portefeuille évoqué ci-dessus, la performance attendue évoluerait autour de 5¾ % par an. Taux de rendement exigé par de nombreux clients, le chiffre de 8 % joue le rôle de “nombre magique”, mais il est clair que les facteurs favorables au “bêta” sont en train de perdre de la vigueur.

Cette baisse de régime des rendements a des implications problématiques pour les responsables d’allocation d’actifs

Tout d’abord, elle suggère que les anticipations de performance des marchés de capitaux sous-jacents doivent être révisées en baisse. En second lieu, les allocations d’actifs doivent être réexaminées et modifiées pour optimiser la capture des rendements bêta disponibles.

Enfin, les stratégies d’alpha vont prendre une importance accrue. Il existe quatre principales options d’alpha disponibles pour compenser la baisse probable du bêta. La première option est le choix d’un bon gestionnaire, ce qui nécessite l’identification de ceux qui sont en capacité de surperformer durablement leurs indices de référence. La seconde option est une bonne performance de l’allocation d’actifs tactique au cours du cycle économique. Il existe cependant relativement peu de gestionnaires d’actifs disposant d’un processus d’investissement actif suffisamment solide pour réaliser des allocations fructueuses tout au long du cycle. La troisième voie est d’assumer le risque d’illiquidité par une exposition à des stratégies au rendement plus élevé, mais généré par des classes d’actifs moins liquides. La dernière option est d’exploiter, ou d’augmenter, le montant des actifs à plus forte volatilité au sein du portefeuille, mais cette stratégie est susceptible de susciter des inquiétudes chez les régulateurs et les intervenants. En résumé, l’édition 2015 des LTCMRA de JP Morgan suggère que les 10 à 15 prochaines années seront une période de performance nominale plus faible, à moins que la génération d’alpha puisse compenser la baisse de la performance prévisionnelle des portefeuilles.

Une baisse prévisible du rendement des actions sur les marchés développés (DM)

Cette année, nous avons fortement révisé en baisse nos hypothèses de rendement à long terme des actions sur les marchés développés. Nous prévoyons désormais des rendements nominaux de 6,75 % au cours des 10 à 15 prochaines années, contre 7,75 % sur la base des chiffres de l’an dernier. Pour mettre ces éléments en perspective, il convient de préciser que notre hypothèse de rendement de 6,50 % en termes nominaux pour les actions des grandes capitalisations américaines (U.S.), soit 4,25 % en termes réels, est nettement inférieure à la moyenne historique des rendements réels à 10 ans de 6,8 % (depuis 1871).

Un facteur clé de cette évolution est la forte augmentation des valorisations des actions des marchés développés depuis la publication de nos hypothèses 2014. Nous avons cependant modifié cette année la présentation de nos projections de rendement des actions, ce qui nous permet de prendre en compte plus explicitement les catalyseurs des revenus et des marges bénéficiaires au niveau mondial, ainsi que le thème central de cette année, consacré aux actions : The impact of shareholder dilution and buybacks (L’impact de la dilution des actionnaires et du rachat par les entreprises de leur propres actions).

Historiquement, la permanence de la dilution nette des actionnaires par rapport à la croissance de l’économie dans son ensemble a été la norme, en partie en raison de la cotation de nouvelles entreprises et en partie du fait de l’émission d’actions nouvelles sur le marché secondaire. Cependant, la dernière décennie a été marquée par des niveaux élevés de rachat d’actions sur les marchés développés, compensant cette dilution et contribuant à faire progresser les rendements pour les actionnaires. Pour ce qui concerne le cas très particulier du marché des actions aux Etats-Unis au cours des 30 années ayant précédé 2002, les actionnaires ont subi une dilution des rendements de l’ordre de 2,7 % par an. Depuis lors, la dilution a été négative de 0,2 % par an. En d’autres termes, le nombre d’actions existant a réellement diminué, phénomène désigné par certains sous le terme de ”de-equitisation” (attrition actionnariale). En Europe, les chiffres ne sont peut-être pas aussi élevés mais la tendance est similaire.

Nos lecteurs sont habitués à la polémique en cours sur les niveaux élevés aux Etats-Unis des rachats par les entreprises de leurs propres actions et sur leur soutenabilité à long terme. Notre système d’analyse des rendements suggère qu’ils le sont mais que cette tendance est dans une large mesure la contrepartie d’une érosion future de la croissance des bénéfices. Tout ceci est conforme à la perspective d’ensemble d’un affaiblissement de la croissance des économies développées, sous-tendue par notre LTCMRA, mais pour ce qui concerne les actions et les rachats d’actions, il existe une similitude avec le paradoxe millénaire de l’oeuf et de la poule.

Les détracteurs des rachats d’actions prétendent que les entreprises n’investissent pas assez, préférant la solution de facilité consistant à restituer aux actionnaires leurs excédents de liquidités. Cette pratique est par conséquent l’une des causes du ralentissement de la croissance économique. Cependant, il est tout aussi probable que les entreprises ne font que réagir à un environnement de croissance lente en restituant aux actionnaires leurs liquidités dans un effort visant à défendre le rendement de leurs fonds propres. Quelle qu’en soit la raison, cette combinaison de facteurs signifie que, à l’avenir, les investisseurs devront probablement s’adapter à des rendements moins élevés des actions.

Réflexions diverses

- Les LTCMRA sont utiles pour justifier les prévisions d’investissement. Par exemple, l’édition 2015 prend pour hypothèse un ratio de Sharpe ex-ante pour le segment U.S. high yield de 0,48, en hausse par rapport au chiffre de 0,31 de 2014, mais en baisse par rapport à la moyenne réalisée de 0,80 au cours de la précédente décennie. Il convient de relever qu’au cours de cet été, le segment U.S. high yield a affiché un ratio de Sharpe sur 12 mois de 3,88.
- Notre hypothèse de rendement nominal de 2,00 % pour les liquidités aux Etats-Unis au cours des 10 à 15 prochaines années reste inférieure à notre hypothèse d’inflation de 2,25 %, ce qui signifie que le rendement des liquidités devrait rester négatif en termes réels.
- Malgré des hypothèses de croissance révisées en baisse pour les économies émergentes, notre hypothèse de rendement des marchés d’actions émergents n’a été que légèrement réduite, à 8,75 % exprimée en USD contre 9,00 % l’an dernier. Cette évolution a de nouveau accentué l’écart avec les actions des marchés développés (sur lesquels nous avons abaissé les anticipations de rendement d’environ 1 point de pourcentage), reflétant ainsi pour une large part les niveaux relatifs de valorisation.

Par David Shairp et Patrik Schöwitz
Document produit par l’équipe Global Multi Asset Group de J.P. Morgan Asset Management.
Édité par David Shairp, Stratégiste


N°7 - 10H30

Les indices reprennent le chemin de la hausse

Newsletter hebdomadaire rédigée vendredi dernier.

Marchés actions :

Cette semaine, les marchés ont été tirés par des annonces positives sur la macroéconomie et sur les résultats d’entreprises, et effacent ainsi les pertes de la semaine passée.

Les annonces ont bien débuté mardi dernier sur la macroéconomie avec le PIB trimestriel chinois. Attendu en baisse à 1.8%, il a surpris positivement avec une annonce à 1.9%. Sur l’année, cette performance est ramenée à 7.3%. Mais c’est surtout la production industrielle qui a rassuré les marchés à 8% pour le mois de septembre soit une augmentation de 1.1% par rapport au mois précédent. Aux Etats-Unis les ventes dans l’immobilier ancien ont augmenté de 5.17 millions. Les chiffres sur les logements neufs pour le mois de septembre seront publiés à 16h et sont attendus en hausse également. L’inflation a augmenté en Australie et est passée à 0.5% pour le troisième trimestre. En revanche aux Etats Unis, celle-ci reste encore très faible à 0.1% sur le mois de septembre. Mais l’attraction de la semaine a surtout été le PMI manufacturier allemand annoncé en nette hausse pour le mois d’octobre à 51.8 au lieu de 49.5 prévu. Cette bonne surprise a fait regrimper les principaux indices occidentaux ce qu’il leur a permis de reprendre leurs pertes de la semaine dernière. Le moral des consommateurs allemand lui, est en hausse à 8.5 points ce matin pour le mois à venir. En Asie l’indice manufacturier élaboré par HSBC a aussi été au-dessus du consensus à 50.4 pour ce mois. Ces bons indicateurs coupent l’herbe sous le pied aux analystes pessimistes qui voyaient le ralentissement de l’économie mondiale s’accélérer. Seuls bémols, la France, qui publie un indice PMI en baisse à 48.1 contrasté pourtant avec de bons résultats d’entreprises et le PIB s’est confirmé en baisse pour le troisième trimestre à 0.7% au Royaume-Uni.

Sur les résultats, Volvo a bondi de 11% à 86,70 couronnes suédoises, le constructeur de camions suédois a déclaré qu'il envisage de réduire les coûts par encore 3,5 milliards de couronnes (482 millions de dollars) d'ici la fin de 2015, par rapport aux chiffres de fin 2012, en plus des 6,5 milliards de couronnes déjà prévues pour être sauvé. La société a également affiché des revenus de 67,2 milliards de couronnes au troisième trimestre, par rapport à la projection moyenne des analystes de 63,9 milliards de couronnes. Belgacom a augmenté de 7,5% à 29,81€ après que la compagnie de téléphonie, contrôlée par l'Etat belge a affiché au troisième trimestre un bénéfice net de 156 millions d'euros, supérieur à l’estimation moyenne des analystes de 127 millions d'euros. Caterpillar a dépassé les estimations des analystes en annonçant un résultat de 1.72 milliard de dollars attendu pourtant en baisse à 1.36 milliard. L’action a gagné 5% après la publication. C’est aussi le cas pour 3M qui a largement surpris en annonçant un résultat net trimestriel de 1.98 milliards ce qui confirme sa croissance sur l’année, le titre en bourse a grimpé de 4.4%. Sur les technologiques on a vu Microsoft qui a publié au-dessus des attentes avec un résultat de 540 millions de dollars qui se stabilise par rapport au trimestre précédent. En France c’est le Groupe Fnac qui a progressé de 15% cette semaine en bourse grâce à un chiffre d’affaire en hausse à 863 millions d’euros. Le groupe projette de poursuivre son programme de réduction des coûts qui ont déjà généré une économie de 80 millions d’euros sur 2013 et 2014.

Ce matin, les actions européennes ont chuté, après qu’un cas d'Ebola a été diagnostiqué à New York. Elles se dirigeaient pourtant vers leur premier gain hebdomadaire en plus d’un mois. Le CAC40 cotait 4134 points à la mi-séance en baisse de 0.55%. Les actions asiatiques ont augmenté cette nuit dans la foulée de Wall-Street. Un médecin de New York a été testé positif pour le virus Ebola après son retour de l’aide humanitaire en Afrique de l'Ouest. Par ailleurs, le Mali a confirmé son premier cas d'Ebola, devenant ainsi le sixième pays africain à signaler la maladie. Le virus a infecté environ 10 000 personnes en Afrique de l'Ouest, tuant la moitié d'entre eux. Des cas ont également été signalés en Espagne. Le virus reste une urgence de santé publique et fait chuter ce matin le contrat future S&P500 en dessus des 1950 points.

Forex :

Cette semaine, le rassemblement des principaux dirigeants européens secoués par le retour soudain des craintes liées à la dette, en cette fin de semaine à Bruxelles était attendu par les cambistes. En effet, la confiance des investisseurs de la zone euro est au plus bas, et les investissements ne sont pas au rendez-vous. Ainsi lundi, le ministre français des Finances Michel Sapin et le ministre de l'Economie Emmanuel Macron se sont rendus à Berlin, pour des entretiens avec leurs homologues allemands en préparation de ce sommet. Les dirigeants ont également prévu d’évoquer les sujets de politique énergétique, notamment le litige entre la Russie et l’Ukraine concernant le gaz naturel, et la menace croissante du virus Ebola.

Dans un marché hésitant, nourri par des spéculations sur des actions de la Banque centrale européenne, et la perspective du maintien de la politique monétaire accommodante de la Réserve fédérale américaine, l'euro s’est à nouveau déprécié face au dollar. Outre les ventes techniques en raison de prises de bénéfices après le léger rebond de la monnaie unique la semaine dernière, l'euro se trouvait sous pression après la diffusion d'informations de presse selon lesquelles la BCE pourrait racheter des obligations d'entreprises.

L’institution européenne a déjà commencé ses rachats d'actifs, mais des informations de presse laissaient entendre que ces rachats pourraient s’étendre à des obligations d'entreprises, réputées bien plus risquées. Cela marquerait une expansion significative de la politique monétaire déjà très accommodante de la banque centrale européenne. Cependant, ces informations n'ont pas été confirmées, limitant ainsi le repli de la monnaie unique. Dans le même temps, la Réserve fédérale américaine se prépare elle, à finir ses rachats d'actifs en mettant un terme à son programme la semaine prochaine. La croissance de l'activité privée s'est très légèrement renforcée en octobre dans la zone euro, selon l'indice PMI composite de la zone euro qui s'est établi à 52,2 en octobre, contre 52,0 le mois précédent. Les chiffres de l'indice PMI ont montré une hausse pour le secteur de l'industrie manufacturière allemande. Par ailleurs, le billet vert a gagné du terrain grâce à l'indice des prix à la consommation aux États-Unis qui a grimpé de 0,1 pour cent après une baisse de 0,2 pour cent en Août, d’après le rapport du département du Travail à Washington, et grâce à la publication du chiffre des ventes de logements anciens en septembre, enregistrée à 5,17 millions, avait renforcé. Autre indicateur encourageant pour l’économie américaine, la mesure de l'inflation de base, qui exclut les aliments et le carburant, a également progressé de 0,1 pour cent après avoir peu changé en Août. En parallèle, le département du Travail américain a annoncé que les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis avaient augmenté dans la mesure attendue par les analystes tout en restant sous la barre des 300.000 pour la sixième semaine consécutive. La monnaie unique s’échange aux alentours de 1,2650 dollar en cette fin de semaine.

Au Canada, l’annonce du taux d’intérêt directeur de la Banque centrale était attendue. L’institution canadienne a finalement maintenu son taux d'intérêt directeur à 1 pour cent. « L'inflation devrait ralentir à une moyenne de 1,4 pour cent au deuxième trimestre de 2015 », selon la banque centrale, par rapport à ses prévisions de Juillet qui tablait sur un ralentissement de 1,7 pour cent au deuxième trimestre de 2015. La Banque juge que les risques qui entourent sa projection de l'inflation sont relativement limités. Face au billet vert, le loonie s’échange aux alentours de 1,1215 dollar canadien ce vendredi.

Cette semaine au Royaume-Uni la publication des minutes du Monetary Policy Committee de la Banque d'Angleterre mercredi dernier a été fortement suivie par les cambistes. Ces annonces préconisaient une réduction des anticipations de hausse des taux. Sept des neuf membres du conseil se sont opposés à une hausse des taux d'intérêt immédiate. Selon ce compte-rendu, une majorité des membres du comité estime qu'il n'existe pas de preuves suffisantes de pression inflationniste pour relever les taux et qu'une hausse prématurée des taux rendrait la Grande-Bretagne vulnérable à d'éventuels nouveaux chocs économiques. La monnaie britannique a été pénalisée par une baisse plus marquée que prévue des ventes au détail en septembre, signe que la reprise économique britannique tend à marquer le pas. Les ventes ont baissé de 0,3% en septembre, leur performance la plus faible depuis janvier, enregistrant une croissance annuelle de 2,7%. Les économistes anticipaient une baisse de 0,1% sur le mois et une hausse annuelle de 2,8%. Le cable finit la semaine aux alentours de 1,6038 dollar, et l’EURGBP de 0,7885 livre.

Du côté asiatique, la monnaie nippone a chuté par rapport à l'ensemble de ses 16 principaux homologues après que le journal Nikkei a déclaré que le Fonds d'investissement de retraite du gouvernement de $ 1,2 trillion allait augmenter sa cible d'obligations étrangères et d'actions à environ 30%. Le yen, affaibli suite à ce rapport a aussi subi les mauvaises données de la balance commerciale japonaise, publiées en déficit à 958 milliards de yens en milieu de semaine. En fin de semaine, le yen gagnait du terrain face à l'ensemble de ses 16 principales contreparties, profitant encore de son caractère de valeur refuge après le test positif au virus d’Ebola d’un médecin à New York. Le yen a augmenté face au billet vert à 108,15 yens pour un dollar, et la devise nippone a grimpé face à la monnaie unique à 136,82 pour un euro.

Matières premières :

Pour la quatrième semaine consécutive, les deux pétroles de référence devraient à nouveau, clôturer en territoire négatif cette semaine. Cependant, l’or noir a évolué entre le rouge et le vert tout au long de la semaine en raison des spéculations sur le positionnement de l’OPEP quant à sa production future.

Bank Of America et BNP Paribas comptent sur l’OPEP pour réduire la production des pays membres alors que les Etats-Unis ont atteint leur plus haut niveau de production au cours des 30 dernières années. De plus, le ralentissement de la croissance mondiale n’est pas favorable à la consommation alors que le deuxième plus gros consommateur, à savoir la Chine, mais également l’Europe, n’arrivent plus à insuffler un nouvel élan à leurs économies respectives. Néanmoins, on notera cette semaine que le pétrole a effectué un rebond suite à la publication du PMI chinois, qui a permis, temporairement de soutenir les cours de l’or noir. La publication de la production industrielle chinoise en hausse de 8% a été bien accueillie par les investisseurs. Le chiffre est en forte progression par rapport au mois d’août où l’on avait atteint un plus bas de 5 ans, à 6,9%.Les investisseurs attendront tout de même plus d’indicateurs significatifs de la part de la Chine, avant de considérer un réel retour sur une croissance plus forte. Cependant les investisseurs restent inquiets par cette surproduction, alors que l’Arabie Saoudite et le Koweït ont indiqué que la forte baisse des prix ne justifiait pas encore de revoir la production à la baisse. Rappelons que l’OPEP fournit environ 40% du pétrole mondial et que ses pays membres ont pompé pas moins de 30,47 millions de barils par jour au mois de Septembre, soit le plus haut niveau depuis Août 2013.

Du côté des Etats-Unis, les nouveaux rapports de production cette semaine continuent d’attiser la thèse de la surproduction. En effet, les stocks de brut ont augmenté de 7,1 millions de baril, un chiffre largement au-dessus des attentes. En parallèle, les réserves enregistrées au terminal de Cushing ont, quant à elle, progressé de 1 million de barils. Ce rapport met à nouveau en lumière la faiblesse de la demande et ravive ainsi les craintes des investisseurs. Par ailleurs, il faut ajouter à cela la tendance du dollar qui semble opérer un nouveau renforcement.

Chaque producteur à travers le monde, que ce soit les Etats-Unis, les pays membres de l’OPEP ou autres, ne veulent pas diminuer leurs parts de marchés pour ne pas prendre le risque de perdre des parts de marchés. La prochaine réunion des pays membres de l’OPEP aura lieu le 27 Novembre prochain à Vienne, en Autriche. Avant ce rendez-vous important, l’OPEP dévoilera ses perspectives sur le baril et son bulletin de statistiques le 6 Novembre prochain.

Le Brent abandonne 0.26% à midi aujourd’hui sur la semaine, après s’être échangé sous la barre des 85$ dans la semaine, tout comme le WTI est passé sous le seuil symbolique des 80$ avant de se reprendre. Le WTI abandonne néanmoins encore 0.66% et s’échange aux encablures des 81.36$ le baril.

Du côté des métaux précieux, le métal jaune s’échange proche de son plus bas niveau cette semaine, alors que face à quelques signes d’améliorations économiques, les investisseurs tendent à fuir les valeurs refuges pour se tourner vers des actifs plus risqués, et particulièrement les actions. Après avoir bénéficié de plusieurs semaines agitées sur les marchés actions, en raison des craintes sur l’économie mondiale qui pourraient retarder le resserrement monétaire de la FED, l’or a donc souffert cette semaine.

Saxo Banque France


N°6 - 10H00

Commentaire UBP / Des opportunités renouvelées au Japon

Pour Union Bancaire Privée, l'environnement macroéconomique japonais est très favorable car les politiques menées par le gouvernement et la Banque du Japon soutiennent la croissance en impulsant un retour à la consommation.

En outre, l'affaiblissement du yen a permis aux entreprises exportatrices de réaliser des bénéfices records. Ce phénomène est soutenu par la politique monétaire menée par la BOJ qui pourrait se préparer à réaliser une nouvelle opération de quantitative easing (QE2). En adaptant sa politique aux décisions de la FED, la BOJ garantit un yen faible, généralement positif pour les entreprises japonaises. "La BOJ a permis aux entreprises japonaises de renouer avec leur niveau de revenu d'avant 2007 et ce alors même que le topix reste de 30% en deçà de son niveau de 2007", souligne Cédric Le Berre, Investment Specialist chez Union Bancaire Privée.

Dans ce contexte facilitateur, les investissements des entreprises vont augmenter alors qu'elles les ont limité pendant 20 ans. Ces investissements sont aujourd’hui indispensables pour maintenir la compétitivité des entreprises japonaises.

"Dans cet environnement porteur, les actions japonaises sont clairement sous-évaluées par rapport à leurs équivalents américains ou européens. Historiquement, elles montrent même une tendance à surperformer les actions américaines quand la FED durcit sa politique monétaire", ajoute Cédric Le Berre.

Union Bancaire Privée mise donc sur les actifs japonais avec une préférence pour les secteurs de la chimie, des métaux, de la distribution qui sont surpondérés dans le portefeuille d'UBAM – SNAM Japan Equity Value. En revanche, les secteurs financier, de l'immobilier et du BTP restent sous-pondérés.

Cédric Le Berre


N°5 - 9H45

Good Morning Finyear Readers!

European markets are trading higher this morning as results of the European banking stress test released over the weekend painted a much healthier than expected pictures of the European banking sector.
No doubt there is justified relief that the banks in Europe are doing better than expected however it needs to be seen if current optimism will persist or if traders rather sooner than later turn their attention back to a struggling Euro-zone economy and the ECB which might be forced to take further action in the near future to boost growth.
Focus this morning will be also on the release of the German IFO index which is expected to show another decline with the situation in Easter Ukraine and a slowing economy in China still weighing heavily.
A much worse than expected reading would certainly put additional pressure on the ECB to act more decisively in the near future.
Later in the day traders will be having a close look at the release of the figures of how much the ECB has spent on buying covered bonds last week, the higher the figure the more aggressive will the ECB be perceived which should bode well for markets.
Overall sentiment remains positive, however with markets having risen sharply over the past week some profit taking would be in order whereby traders are still looking to buy dips and to add to their long-positions at this stage.

Markus Huber | Senior Sales-Trader/Senior Analyst
Peregrine & Black
www.peregrineblack.com


N°4 - 9H30

Les indices bien orientés grâce aux résultats des stress tests

Marchés actions
Sur les marchés actions, les principales bourses à travers le monde ont terminé en ordre dispersé la dernière séance de la semaine. Ainsi, alors que Wall Street a effectué un léger rebond, les indices du vieux continent ont cédé du terrain. Le Dow Jones a progressé de 0.76% à 16 805.41 points, tout comme le S&P500 et le Nasdaq, qui se sont adjugés respectivement 0.71% et 0.69% à 1 964.58 points et 4 483.73 points. Le CAC 40 avait, de son côté, reculé de 0.69% à 4 128.90 points, le Dax de 0.66% à 8 987.80 points et le Footsie de 0.47% à 6 388.73 points.

Il y a quelques dizaines de minutes, la Bourse de Tokyo a clôturé en territoire positif avec un gain de 0.63% pour cette première séance de la semaine à 15 388.72 points. Le Nikkei profite de la progression des valeurs exportatrices, à nouveau en raison de la faiblesse du Yen contre le billet vert. Les investisseurs attendent avec impatience la publication des résultats de certains poids lourds de la côte avec optimisme. Les investisseurs se tournent également vers les spéculations d’une prochaine hausse de la TVA à l’horizon 2017. Rappelons que la hausse du mois d’Avril dernier avait fortement pesé sur la consommation des ménages, suite à la mise en place de cette mesure.

Les principales bourses européennes, dans le sillage de leurs consœurs américaines vendredi, sont attendues en légère progression ce matin à l’ouverture, avec un secteur bancaire qui devrait être tout particulièrement à l’honneur. En effet, la publication des résultats des « stress tests » pratiqués par la BCE sur 130 banques de la zone euro a été plutôt satisfaisant et sans surprise, puisque seul 25 ont échoué. Cette publication devrait participer à apaiser le climat ambiant sur les marchés et rassurer les investisseurs sur la santé du secteur. Le secteur bancaire italien devrait néanmoins être sous pression avec pas moins de 9 banques qui ont raté cette batterie de tests. Du côté macroéconomique, la journée s’annonce plutôt calme aujourd’hui avec toutefois la publication à 11h00 de l’indice allemand IFO du climat des affaires ainsi que les PMI des Services et Composite aux Etats-Unis à 14h45.

Les investisseurs ont déjà les yeux tournés vers la réunion de la FED cette semaine, qui devrait acter la fin de son programme de rachat mensuel d’actifs.

Rappelons que, suite au changement d’heure ce weekend, les marchés américains ouvriront à 14h30 et fermeront à 21h00 cette semaine.

Forex
Sur le marché des changes, en ce début de semaine, le billet vert évolue sans grande tendance dans l’attente de la réunion de la FED les 28 et 29 octobre. C’est à l’occasion de cette réunion que cette dernière devrait mettre fin à son programme de rachats d’actifs, et donner des pistes quant au planning de la remontée de ses taux directeurs. Les spéculations devraient donc aller de bon train, à mesure qu’une hausse de ces taux rendrait le dollar plus rémunérateur et stimulerait donc l’intérêt des cambistes. Il faudra suivre aujourd’hui les chiffres de la revente des logements en cours, attendus en légère hausse outre-Atlantique.

En Europe, la monnaie unique évolue ce matin en légère hausse face à l’ensemble de ses contreparties, portée par les résultats satisfaisants parus hier, de l’examen des bilans des 130 principales banques européennes par la BCE. La santé financière de ces dernières a été analysée avec attention, afin de redonner confiance aux investisseurs, quelques jours avant l’accès de la BCE à la supervision bancaire européenne. (Pour rappel, cette fonction était auparavant à la charge des banques centrales de chaque pays.)

Les investisseurs suivront également avec attention la publication des résultats du rapport IFO sur le climat d’affaires en Allemagne à 10h. Ce dernier attendu sans changement, témoignera d’une stabilisation de la confiance des entreprises, un signal fort dans un contexte où l’économie allemande inquiète. La paire phare du marché des devises évoluait donc ce matin en légère hausse, aux encablures des $1,2688 pour un euro, après avoir clôturé sa semaine à $1,2665.

Outre-Manche, la devise britannique se retourne ce matin face à la monnaie unique, s’échangeant à £0,7881 pour un euro, après avoir échoué à la cassure des £0,7890 dans la nuit. La reprise britannique peinant encore à marquer le pas, il faudra attendre les publications en zone euro pour voir une évolution notable du cours du cross EURGBP. Le Cable, quant à lui, reste atone, consolidant aux alentours des $1,6100 pour une livre, sans grands mouvements. Les cambistes pourront suivre aujourd’hui à 12h la publication des chiffres des ventes réalisées selon la confédération de l’Industrie britannique, témoin de la dépense des consommateurs en Angleterre.

En Asie, les paires en yen évoluent sans grandes tendances en ce début de semaine, s’échangeant respectivement à 108,051 yens pour un dollar et à 137,11 yens pour un euro.
Après avoir perdu du terrain face à ses deux principales contreparties en fin de semaine dernière, le yen semble consolider ce matin, attendant des signaux clairs du marché, qui ne pourraient arriver que dans la nuit de mardi à mercredi, avec la publication à 00h50 des chiffres de la production industrielle japonaise, attendus à la hausse à 2,2% contre 1,9% précédemment.

Les investisseurs noteront également la fermeture des marchés en Nouvelle-Zélande, en ce jour de fête du Travail.

Matières premières
Au chapitre des matières, Le WTI se stabilise juste au-dessus des $80 après sa lourde chute depuis début octobre. Le WTI sur le règlement décembre se stabilise et ne perd que 2 centimes à $80.99 le baril. Le Brent sur le règlement décembre a diminué quant à lui de 40 centimes à $85.73 le baril. Ce matin il cotait $86.16. Le volume de tous les contrats à terme était d’environ 62% inférieur à la moyenne des 100 jours. La prime avec le Brent a terminé à $5.12 vendredi dernier soit l’écart le plus large depuis un mois sur la base des cours de clôture

L’organisation des pays exportateurs de pétrole qui se réunira à Vienne le mois prochain devrait laisser l’équilibre de marché se faire au lieu d’essayer d’intervenir d’après certains analystes. Les prix du pétrole pourraient encore baisser jusqu’à ce que l’OPEP fasse un commentaire sur la réduction de production d’après eux. Le pétrole est toujours dans un marché baissier à cause de la hausse des approvisionnements surabondants et les membres de l’OPEP ou les Etats-Unis n’ont pas l’intention de réduire leur production pour l’instant. L'OPEP, qui est responsable d'environ 40% de la production mondiale, va perdre son influence en tant que premier grand producteur en cause des réserves de schiste aux États-Unis. Goldman Sachs a revu sa prévision à la baisse sur le baril de WTI à $75 au lieu de $90 selon une estimation antérieure.

Sur les métaux, l’or a perdu 0,3% à $1227.51 l'once. Le métal casse son rebond qui avait son plus haut à $1255.34 le 21 octobre. Les bonnes nouvelles sur l’Europe ne font qu’accroitre la baisse de l’or. De plus ce Week-end les résultats des Stress tests ont rassuré les marchés ce matin.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr


N°3 - 9H00

Regain de confiance des investisseurs institutionnels internationaux

Les investisseurs institutionnels internationaux témoignent d’un important regain de confiance quant à leur capacité à atteindre leurs objectifs de rendement d’ici cinq ans, d’après L’Enquête Investisseurs Institutionnels de Pyramis Global Advisors 2014*.

Cette étude, une des plus vastes de ce type, collecte le sentiment de 811 institutions à travers 22 pays, représentant plus de 9 000 milliards de dollars d'actifs.

Points clés :
- 90% institutionnels estiment être en mesure d'atteindre leurs objectifs de rendement
- Volatilité des marchés et faible niveau de rendement restent des sujets de préoccupation
- L’Asie émergente et l’Amérique du Nord sont considérées comme disposant des potentiels de croissance les plus forts à moyen terme
- Les stratégies de hedge funds attendues comme décevantes à l’avenir par les investisseurs institutionnels internationaux

Tendances générales

En 2014, 9 institutionnels sur dix (91%), estiment qu'ils seront en mesure d'atteindre leurs objectifs de performance dans les cinq années à venir, révélant une nette augmentation de leur niveau de confiance estimé à 65% en 2012.

La plus forte évolution en termes de regain de confiance se situe en Europe, où la capacité à atteindre les objectifs de performance à cinq ans est passée de 49% en 2012 à 93% en 2014, suivie par l’Asie passant de 69% à 99% en 2014.

Après plusieurs années marquées par des tendances favorables, notamment des performances solides sur les marchés actions et une volatilité inférieure à sa moyenne historique, les investisseurs institutionnels sont confiants dans la poursuite de cet environnement et leur capacité à atteindre leurs objectifs de rendement.

Principaux sujets de préoccupation

La volatilité des marchés reste un sujet de préoccupation important au niveau global (22%), particulièrement en Europe et en Asie, mais de manière moins importante que les années précédentes.
- L’Europe reste préoccupée par l’environnement de rendements faibles mais dans une moindre mesure (57% en 2012 contre 26% en 2014)
- l’Asie est particulièrement préoccupée par les évolutions règlementaires (28%)
- La principale source d’inquiétude des institutions américaines est le niveau de couverture de leurs engagements financiers (28%).

Perspectives concernant la volatilité des marchés

Au niveau global, 51% des investisseurs anticipent une baisse de la volatilité à long terme. En particulier, l’Asie (91%) et l’Europe (79%) tablent sur une baisse de la fréquence des cycles de bulles/krach boursiers. Seuls 7 % des institutionnels américains tablent sur une baisse de la volatilité, tandis que 42 % prévoient une hausse.

Scénarii d’évolution des marchés et allocation d’actifs

Dans un scénario de correction des marchés actions de l’ordre de 20% ou plus, les institutionnels internationaux pensent :
- pour la majorité (50%) qu’ils ne modifieraient pas leur allocation (41% pour les européens),
- alors que 43% augmenteraient leur exposition aux actions (48% pour les européens et 68% pour les asiatiques).

Dans un scénario de hausse des taux d’intérêt significatif de l’ordre de 1% ou plus :
- la majorité des institutionnels mondiaux (30%) répondent qu’ils maintiendraient le niveau d’allocation obligataire mais en la diversifiant (37% pour les européens)
- 28% d’entre eux ne modifieraient pas leur allocation (13% pour les européens)
- 22% augmenteraient leur exposition obligataire à duration longue (20% pour les européens)
- 19% réalloueraient vers les actions ou d’autres classes d’actifs (30% pour les européens)

Objectifs d'investissement

En moyenne, les objectifs d'investissement des institutionnels au niveau mondial concernent principalement l’amélioration du niveau de couverture de leurs engagements (27%), mais les résultats
varient considérablement selon les zones géographiques.
- Les institutionnels d'Asie sont en grande majorité tournés vers la croissance de leur capital (64 %).
- Pour les institutionnels américains, l'accroissement du niveau de couverture des engagements constitue le principal objectif d'investissement, mais les niveaux diffèrent entre les régimes de retraite publics (62 %) et les privés (37 %).
- Les institutionnels européens sont quant à eux plus axés sur la préservation du niveau de couverture des engagements (33%) et de leur capital (33%). Parmi les français interrogés, 53% privilégient la préservation du niveau de couverture de leurs engagements financiers.

Perspectives géographiques d’investissement

D’un point de vue général, l’enquête révèle que les institutionnels perçoivent à moyen-terme les plus forts potentiel de croissance en Asie émergente (34%), suivis par l’Amérique du Nord (30%), puis l’Europe (20%).

D’un point de vue géographique plus détaillé, on observe que :
- 71% des institutions d’Asie citent l’Asie émergente comme zone à plus fort potentiel de croissance
- Les États-Unis considèrent l’Amérique du Nord (36%) et l’Asie émergente (32%) comme les plus solides en termes de croissance future
- Les institutionnels européens distinguent quant à eux l’Amérique du nord (33%), l’Asie émergente (21%) et l’Europe développée (19%). Parmi les européens, 47 % des investisseurs français interrogés ont cité les pays développés d'Amérique du Nord comme disposant du plus fort potentiel de croissance à moyen terme.

Perspectives concernant les stratégies d’investissement

Les investisseurs institutionnels au niveau mondial estiment que les stratégies d’allocation d’actifs reposant sur les facteurs de risque (risk parity) ont de fortes chances de décevoir leurs attentes à long-terme (26%). En seconde position ce sont les hedge funds qui sont attendus comme décevants (17%)

Concernant les frais liés aux investissements alternatifs (hedge funds, capital investissement…), 57% des investisseurs mondiaux les estiment justifiés. Parmi ceux-ci seuls 19 % des institutionnels américains interrogés partagent cet avis, contre 91 % des sondés en Asie et 72 % en Europe. Quant aux investisseurs français ils sont 65% à les considérer justifiés.

* À propos de l'enquête
Pyramis Global Advisors a mené une enquête auprès d'investisseurs institutionnels au cours de l'été 2014 : 811 investisseurs de 22 pays (191 régimes de retraite privés américains, 71 régimes de retraite publics américains, 48 organisations à but non lucratif et d'autres institutionnels américains, 90 régimes de retraite canadiens, 283 en Europe et 128 en Asie, notamment des fonds de pension, des compagnies d'assurance et des établissements financiers). Les sondés représentent un total de plus de 9 000 milliards de dollars d'actifs sous gestion. L'enquête a été réalisée en association avec Asset International, Inc. en Amérique du Nord, et le Financial Times en Europe et en Asie. Des directeurs généraux, directeurs des opérations, directeurs financiers et directeurs des investissements ont répondu à un questionnaire en ligne ou par sondage téléphonique.
L’étude intégrait pour la première fois des investisseurs de certains pays européens dont la France, qui recouvrait un échantillon de 17 établissements sondés, parmi lesquels des institutions financières, établissements publics, caisses de retraite par répartition et compagnies d’assurance.


N°2 - 8H30

Émergents embourbés ?

Par Jean-Paul Betbeze.

4 % de croissance perdus au cours des vagues prévisions des quatre dernières années : la crise est profonde chez les émergents. Elle vient des plus gros d’entre eux, des fameux BRICS. B pour Brésil, avec presque plus de croissance, R pour Russie, au bord de la récession, I pour Inde, avec une cure sévère pour réduire l’inflation, C pour Chine, avec 6 % de croissance « officiels », et S pour Afrique du Sud avec un change qui a perdu 14 % en un an par rapport au dollar… Et plus de 90 % des pays émergents sont aujourd’hui atteints par ce ralentissement...

Lire la suite


N°1 - 8H00

UBS daily roundup - All shall win prizes

Paul Donovan daily briefing.

• The weekend saw the release of the ECB's asset quality review (stress tests). Almost everyone won prizes. And most of those that did not win prizes were told that they won prizes on the basis of what they have done subsequently. The handful that failed were given the lightest of capital raising requirements.

• Does the asset quality review herald a new golden age for Euro area bank credit growth? It does not. It heralds a new age for bank regulation (harmonised under the ECB), but banks still seem unwilling to lend at a price that borrowers will borrow at – we do not see credit growth supporting the economy.

• Euro area M3 data will confirm the realities of credit in the Euro area, but it is all a little academic in the wake of the AQR. Meanwhile the German ifo institute comes out with confidence data – while confidence numbers are subject to distortion, markets seem hypersensitive to the German economic outlook.

• The UK offers the Land Registry house price data, of some note as Bank of England's use of regulation to curtail credit growth has reportedly had an impact. The US offers the Dallas Fed business confidence data, ahead of Wednesday's FOMC meeting and Thursday's Q3 GDP report.

www.ubs.com/investmentbank



Corporate Finance : commentaires du jour

L'actu Corporate Finance par FinActu:

- 123Venture et Financière Abitbol et Enfants prennent une participation minoritaire au capital d’IZAC 24/10/2014
- Bpifrance accompagne la reprise de Locatelli 24/10/2014
- Alma Learning Group prend une participation majoritaire au capital de Forma-Dis 24/10/2014
- Le Groupe Verspieren annonce l’acquisition de la société de courtage en assurances suisse Optimum 24/10/2014
- SYNERCOM FRANCE Grand-Est organise la cession de la ATM Soudure 24/10/2014
- Solucom et Audisoft Oxéa, cabinet de conseil en management spécialiste du secteur bancaire, étudient leur rapprochement 24/10/2014
- Siparex recrute pour ses activités Midmarket et Innovation 24/10/2014
- CNP Assurances investit 25 M€ dans DomusVi 24/10/2014
- Solendro boucle une levée de fonds de 1 M€ auprès de Breega et de business angels 24/10/2014
- Groupe Impala entre au capital de Maison Lejaby 24/10/2014

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TAUX D'INTERET LEGAL

Le taux d'intérêt légal 2014 reste inchangé par rapport à 2013. Il demeure fixé à 0,04%.
Par Décret n° 2014-98 du 4 février 2014 (J.O. du 6 février) le taux de l'intérêt légal est fixé à 0,04 % pour l'année 2014.

Rappelons que :
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Lundi 27 Octobre 2014




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