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Finyear Eco - 13 octobre 2014 (n°7 - 14H45) | Australie : l’âge d’or est-il désormais révolu ?

Économie, marchés, actions, devises, matières premières. Votre quotidien Finyear vous offre tout au long de la journée, des commentaires et des chiffres. A la suite vous trouverez également un tableau de bord financier avec cotations, indices et taux mis à jour en temps réel. Finyear Eco est réservé aux investisseurs et aux conseillers financiers professionnels et n’est pas destiné aux particuliers.


Commentaires et chiffres du jour

Finyear Eco - 13 octobre 2014 (n°7 - 14H45) | Australie : l’âge d’or est-il désormais révolu ?
N°7 - 14H45

Australie : l’âge d’or est-il désormais révolu ?

L’Australie est réputée être un pays comblé. Grâce à la combinaison d’une grande agilité politique et de circonstances favorables, l’économie australienne a connu 23 années ininterrompues de croissance annuelle positive, avec un taux annuel de croissance réelle légèrement supérieur à 3 %. Et si l’on peut néanmoins relever quelques passages à vide pendant cette période, au cours desquels le PIB a pu reculer certains trimestres, le pays n’a pas subi une succession de trimestres consécutifs répondant à la définition généralement admise d’une récession. Ceci est d’autant plus remarquable, compte tenu du contexte dans lequel l’économie australienne a opéré. Depuis son dernier retournement de conjoncture majeur, ce pays a réussi à surmonter la forte volatilité de son taux de change (le dollar australien a fluctué entre 0,47 USD et 1,10 USD au cours de cette période), il a vu ses taux directeurs osciller entre 7,5 % et 2,5 %, son marché du logement a enduré les excès d’au moins trois bulles immobilières et, plus récemment, il a à la fois profité et été pénalisé par les effets des prix records des matières premières provoqués par les plans d’industrialisation et d’urbanisation rapide de la Chine.

La chance a clairement joué un rôle dans cette évolution et les vents porteurs favorables au taux de croissance de l’Australie ont été exceptionnellement bien orientés. Mais la politique menée par ses dirigeants peut également recevoir quelques lauriers, au titre de la longévité de cette expansion. La RBA (Reserve Bank of Australia) a été l’une des plus rapides et des plus agressives des banques centrales à réagir à la suite du naufrage de Lehman. Entre la disparition de Lehman en septembre 2008 et fin juin 2009, la RBA a abaissé son taux directeur à cinq reprises, en le ramenant de 7 % à 3 %. La flexibilité du dollar australien (l’AUD a reculé de 0,95 à 0,65 au cours du second semestre 2008) et la structure dominante de taux variable des prêts hypothécaires ont permis à la RBA de bien tirer parti de sa politique de taux. Si le PIB s’est contracté d’un modeste 0,9 % au 4ème trimestre 2008 (en variation trimestrielle), la croissance avait retrouvé un taux respectable de 2,7 % à la fin 2009. Depuis fin 2008, le taux de croissance annuel de l’Australie s’est établi en moyenne à environ 2,5 %, à la faveur du boom des matières premières.

A un moment ou à un autre, cette période faste est vouée à prendre fin. Le gouverneur de la RBA, Glenn Stevens, en a convenu lorsqu’il a déclaré au Wall Street Journal l’an dernier : la probabilité d’une récession en Australie “est proche de 100 % ; seul son calendrier reste incertain.” Tout au long de son histoire économique, le pays a connu des récessions, en moyenne tous les sept ans. Elément plus inquiétant, les retournements conjoncturels les plus profonds ont eu tendance à se produire après des périodes de boom du commerce extérieur (comme celle que l’Australie vient de traverser) et les retournements de tendance qui les ont suivi.

Entre 2003 et 2011, l’indice des termes de l’échange publié par la RBA a progressé de 50 % ; depuis 2011, il s’est contracté de 15 %. Malgré cela, on ne perçoit pour le moment que peu de signes de l’imminence d’un retournement. Bien qu’un peu plus lente qu’au premier trimestre 2014, la croissance du PIB réel australien a encore atteint 0,5 % en variation trimestrielle au cours de la période avril/juin, malgré une croissance nette des exportations devenue fortement négative. Au cours de ces 12 derniers mois, la croissance a atteint le chiffre respectable de 3,1 %, au quatrième rang des chiffres trimestriels les plus élevés jamais enregistrés depuis fin 2008. Dans ces conditions, où se situe donc le problème ?
En étudiant les chiffres plus attentivement, tout n’est pas aussi rose qu’il n’y parait. Si la croissance reste solide sur une base annuelle, la croissance séquentielle trimestrielle ralentit et cette tendance à la décélération est désormais bien ancrée dans les faits. Mais un élément plus troublant est apparu : l’importance du déséquilibre des principaux facteurs de croissance au fur et à mesure que le boom des matières premières s’enracinait. Lors de la progression de la demande mondiale de matières premières, les exportations nettes sont devenues le principal facteur de croissance du PIB australien – représentant les deux tiers de la croissance réelle de la production au cours de ces 12 derniers mois – alors que la demande intérieure stagnait. Bien qu’une croissance tirée par un boom des exportations soit plus bénéfique que l’absence de croissance, il est clair que ses bénéfices pour l’économie domestique reculent au fur et à mesure que le boom des matières premières parvient à maturité. La croissance de l’emploi s’est fortement infléchie parallèlement à l’affaiblissement de la phase d’investissement du cycle des matières premières. Les liaisons en amont avec l’économie non-minière (biens d’équipement, logistique, services support, etc..) sont plus faibles au cours de la phase de production que lorsque la phase d’investissement atteint son apogée.

Quelles sont les implications possibles pour l’économie lorsque le boom des matières premières se délite ? Entre 2003 et 2011, l’économie australienne a tiré d’énormes avantages de la hausse soutenue des termes de l’échange. Au même moment, la hausse du dollar australien (AUD) a contribué à abaisser le coût des importations, permettant au revenu national de croître, malgré la stagnation de la croissance de la productivité. Mais ce mécanisme opère désormais en sens inverse. L’un des domaines dans lequel cette inversion est clairement ressentie est le marché de l’emploi. Le taux de chômage de l’Australie (6,1 %) a récemment atteint son niveau le plus élevé depuis onze ans ; la croissance des salaires nominaux se situe à son taux le plus faible depuis près de deux décennies. Par ailleurs, les profits opérationnels des entreprises, mesurés sur la base du PIB total, stagnent. Ces vents contraires contribuent à expliquer la faiblesse du niveau de confiance des consommateurs et des entreprises. Leur relative prudence paraît justifiée dans la mesure où le délitement du boom des matières premières prend de l’ampleur.
Quelles conséquences pour les actions australiennes ? Comme l’économie, le marché des actions a profité d’une période prolongée de surperformance grâce au fort taux de croissance de l’économie intérieure, à la solidité intacte de son système bancaire et à l’importance du rendement du dividende offert. Mais de trop nombreuses lézardes commencent à apparaître. La croissance interne est en berne ; le secteur bancaire est contraint par la pression croissante de la règlementation prudentielle ; quant au rendement des dividendes, tout en restant en apparence attractif, il est désormais sous pression, le ratio de distribution étant proche de 70 %. Les arguments en faveur d’une poursuite de la surperformance apparaissent de plus en plus fragiles, dans la mesure où l’économie s’éloigne d’une croissance basée par les matières premières. Un signe précoce du malaise croissant ressenti par les investisseurs est apparu en septembre lorsque le multiple anticipé de PE du marché s’est contracté d’un point. Les périodes de transition sont toujours dangereuses dans la mesure où l’on ne sait pas clairement à quel point les excès antérieurs ont pu être dissimulés. Prenant en compte cette incertitude, nous avons récemment opté dans nos portefeuilles pour une approche tactique vendeuse sur les actions australiennes, étant persuadés que le processus de correction devrait prochainement prendre davantage d’ampleur.

Par Jonathan Lowe

Réflexions diverses :

Cette semaine, les marchés ont eu par moments l’impression qu’on leur arrachait une dent ; les semi-conducteurs en particulier ont été attaqués au cours de la séance de vendredi. Mais ce phénomène devrait-il pour autant nous inquiéter outre mesure quant aux perspectives pour les marchés d’actions ? S’il est exact que l’indice PHLX Semiconductor Sector (SOX) est parfois considéré comme le signe précurseur du marché élargi, il semble que cette évolution soit davantage liée à une valorisation devenue excessive (SOX à 22x PE contre une moyenne de 18x) et à son exposition au marché de l’industrie automobile (les semi-conducteurs embarqués représentent 24 milliards USD sur un marché total des semi-conducteurs de 300 milliards USD). L’avertissement sur résultat de Ford et les chiffres très volatiles des ventes d’automobiles en Europe pourraient avoir été l’élément de trop subi par les fabricants de puces électroniques, provoquant une brutale sous-performance du SOX par rapport à l’indice S&P 500. Ces problèmes circonscrits à certains secteurs ont pu être à l’origine de la faiblesse des semi-conducteurs, davantage qu’un mouvement de plus grande ampleur et plus inquiétant.

Le marché immobilier de Londres perd de sa superbe. Cette semaine, pour la première fois depuis quatre ans, l’enquête RICS sur le marché du logement a recensé un nombre plus élevé d’experts déclarant un recul des prix que de ceux déclarant des hausses de prix. Dans la mesure où les acheteurs étrangers de logements de premier ordre à Londres contribuent à eux seuls, selon Savills, à financer le déficit courant du Royaume-Uni en 2012 à hauteur de 7 milliards GBP - soit 12% de celui-ci - le recul des prix des logements pourrait avoir des implications pour la livre sterling (merci à Deutsche Bank).

Document produit par l’équipe Global Multi Asset Group de J.P. Morgan Asset Management.
Édité par David Shairp, Stratégiste


N°6 - 11H35

Asian shares fail to dispel fears of global growth & Tesco experiences further woes

Promising trade numbers out of china failed to lift the markets as the concerns over global growth kept Asian shares at a seven month low and caused the Dow to close 115 points down at 16544 and the SP500 to close down 22 points at 1906.

The Yen reached a one-month high against the greenback at 107.06, pulling well away from a six-year trough of 110.09 per dollar, whereas against the Euro the dollar rose half a percent to $1.269. The Australian dollar gained 0.6 percent to $0.8734. The Aussie rose 0.1 percent to 93.58 yen, having hit a low of 92.82 yen earlier on Monday, its lowest level since late March.

Within the commodities space gold traded at $1231 pulling off its 15 month low which it plumed to last week. Concerns on global growth and over supply have caused Brent crude to drop $25 since June and on Friday came within touching distance OF $88a barrel for the first time in nearly four years.

Tesco is set for further woe, reporting this morning that two more board members will be departing the business. The stock was down 0.26% on the morning trade, at 185p per share.

Traders this week will be keeping a close eye on the next few days which will undoubtedly take centre stage as consumer price index inflation readings in the UK and Euro zone are released on Tuesday and Wednesday sees the UK unemployment figure.

This morning both the FTSE and the Dax are trading lower by 27 and 68 points respectively.

ETX Capital, One Broadgate, London EC2M 2QS
www.etxcapital.co.uk


N°5 - 11H15

L’humeur des marchés

À court terme, les marchés semblent conditionnés par la révision à la baisse des prévisions du FMI pour l’économie mondiale (mardi dernier) et par les minutes du FOMC (mercredi dernier). De plus, la multiplication des indices suggérant un affaiblissement de l’activité en Chine et en Europe a conduit à une forte remontée de l’aversion au risque, tandis que l’approche prudente de la Fed sur sa stratégie de sortie n’a pas apporté la clarté, espérée par certains, sur le calendrier et le rythme du relèvement des taux directeurs américains.

C’est la volatilité qui profite le plus du changement directionnel imminent de la Fed, que ce soit sur les taux, sur le marché des changes ou sur les marchés émergents. De plus, le fait que la BCE dispose de moins en moins d’outils pour lutter contre les pressions déflationnistes et la faiblesse de la croissance a accrû la sensibilité des marchés aux données économiques européennes. En d’autres termes, l’absence de marge de manoeuvre monétaire et budgétaire augmente l’incertitude qui pèse sur les perspectives économiques et la probabilité des scénarios alternatifs augmente. À l’heure actuelle, les taux allemands sont aux niveaux des taux japonais pendant la « décennie perdue », mais toute amélioration cyclique des données – accompagnée de nouvelles mesures de la BCE – pourrait provoquer un revirement rapide du sentiment de marché.

En temps normal, un discours dovish de la Fed fait baisser la volatilité : un statu quo de la Fed soutient habituellement les actifs risqués et encourage la « chasse au rendement » par les investisseurs, qui deviennent alors vendeurs de volatilité. Cependant, un discours accommodant ne constitue pas un guidage des anticipations et il devient de plus en plus difficile d’interpréter et d’anticiper avec justesse le comportement de la Fed. Le guidage des anticipations et le niveau faible de la volatilité qui prévalait ont pratiquement disparu.

Cette semaine, nous pourrions observer une certaine correction ou des prises de profit après les mouvements observés la semaine dernière, mais l’aversion au risque est clairement réapparue sur les marchés, ce qui soutient actuellement les actifs les moins risqués.

De nombreux actifs « sans risque » ont déjà atteint des valorisations extrêmes : en zone euro, les taux des titres core à moins de deux ans sont proches de zéro voire négatifs et, aux États-Unis, les taux des emprunts du Trésor à dix ans se rapprochent de leurs points bas de l’année (2,32%). Les marchés (swaps OIS) n’anticipent à présent plus que deux hausses de taux de 25 pdb l’année prochaine, contre les cinq hausses indiquées par le « graphique à points » de la Fed. En conséquence, les investisseurs sont confrontés à un choix difficile entre des actifs risqués, actuellement menacés par la divergence des politiques monétaires, et les actifs « sûrs » qui ont clairement atteint des niveaux de bulle.

Les chiffres qui seront publiés cette semaine aux États-Unis devraient être assez bons du côté de l’offre, avec des données qui restent relativement solides pour le secteur manufacturier, la construction et la production. Nous attendons cependant des données assez moyennes du côté de demande (ventes au détail, composantes avancées des enquêtes) et des chiffres d’inflation toujours inférieurs à l’objectif.

En Chine, les données publiées cette semaine ne devraient pas rassurer les investisseurs sur les perspectives de croissance et pourraient continuer à peser sur les devises des pays émergents qui affichent des déficits extérieurs élevés et une inflation supérieure à l’objectif.

La propagation du virus Ebola sera une complication supplémentaire pour les marchés. Il est toutefois clair que ce virus ne peut tout simplement pas être arrêté et qu’il va se propager au-delà de l’Afrique de l’Ouest : il faut s’attendre à des rapports dans ce sens dans les semaines qui viennent.

Macro et politique économique

États-Unis

L’indice manufacturier Empire State est probablement resté élevé en octobre, mais devrait enregistrer une baisse de quelques points après sa forte hausse du mois de septembre.

Nous attendons une baisse de 0,3% m/m des ventes au détail en septembre, en raison d’un repli des ventes de voitures et de la baisse des prix de l’essence. Au mois de septembre, l’indice des prix à la production a probablement progressé de 0,1% m/m (1,8% a/a) et l’indice sous-jacent (hors alimentation et énergie) a probablement progressé de 0,2% m/m (1,8% a/a). Nous attendons une progression des stocks de 0,4% m/m en août.

Le Beige Book préparé pour le FOMC du mois d’octobre sera probablement plus optimiste, tout en faisant part de quelques inquiétudes sur la croissance mondiale. Il devrait faire état d’une poursuite de la croissance aux États-Unis. La croissance a probablement été mitigée dans le secteur manufacturier, compte tenu de la baisse de la production manufacturière au mois d’août. Le crédit a probablement continué à progresser dans tout le pays, en ligne avec l’assouplissement des conditions de crédit, malgré la légère remontée des taux hypothécaires en septembre. Les rapports sur l’immobilier résidentiel seront probablement contrastés d’une région à l’autre. L’optimisme sur les perspectives de croissance a probablement été mitigé, compte tenu de l’affaiblissement des indicateurs de croissance mondiale. La dynamique de l’emploi s’est proba-blement améliorée depuis le dernier Beige Book, comme le suggère le bon rapport sur l’emploi pour le mois de septembre et la forte baisse du taux de chômage. Les observations actualisées sur le manque de main-d’oeuvre qualifiée seront particulièrement intéressantes. Les pressions salariales sont proba-blement restées faibles, la croissance des revenus restant tout juste à 2,0% a/a. Les pressions inflationnistes sont probablement restées « largement contenues ».

Après une baisse de 0,1% m/m en août, nous attendons un rebond de 0,4% m/m de la production industrielle en septembre. Nous tablons sur une hausse de 0,3% m/m de la production manufacturière en septembre, compensant en grande partie la baisse de 0,4% du mois précédent.

L’enquête Philly Fed a probablement enregistré une légère baisse, mais elle devrait rester à un niveau élevé. Nous prévoyons un rebond de l’enquête de la NAHB (association de constructeurs de logements) en octobre. Nous attendons un rebond des mises en chantiers et du nombre de permis de construire en septembre après leur baisse enregistrée le mois précédent. Nous tablons sur une hausse de 4,5% des mises en chantier, à 999k unités en rythme annuel, et sur une hausse de 2,4% du nombre de permis de construire, à 927k unités en rythme annuel.

Nous tablons sur une baisse de l’indice préliminaire de confiance des consommateurs de l’Université du Michigan pour le mois d’octobre, une baisse principalement liée à la récente correction des marchés actions et aux craintes sur la croissance mondiale.

Europe

Les autorités de la zone euro subissent des pressions pour réagir à la faiblesse des données macro-économiques, qui semble devoir durer. À court terme, cependant, les risques penchent du côté d’une montée des tensions dans la sphère politique et sur les marchés. La BCE a fait sa part pour l’instant, bien qu’elle reste prête à faire davantage si nécessaire. En revanche, les gouver-nements ne semblent pas prendre la mesure de la gravité de la situation économique et de l’urgence à agir. En Allemagne, la détérioration des perspectives de croissance s’est traduite par une révision marquée des prévisions officielles, mais par des commentaires prudents et aucune mesure budgétaire ne semble imminente. Une nouvelle forte baisse de l’indice ZEW cette semaine ne pourrait qu’ajouter à ces risques de court terme. Dans ce contexte, il est encore plus difficile pour la Commission européenne de statuer sur les projets de budget nationaux, en particulier ceux de la France, de l’Italie et de l’Allemagne. Il semble en effet de plus en plus probable qu’aucune décision ne sera satisfaisante : un jugement trop sévère ne ferait qu’ajouter aux risques économiques tout en servant les intérêts des eurosceptiques, tandis qu’un jugement trop indulgent pourrait conduire à une remise en cause de la crédibilité du cadre de surveillance macro-budgétaire. Enfin, l’audience sur la légalité du programme OMT s’ouvrira le 14 octobre à la Cour de justice de l’UE, ajoutant aux signaux négatifs, bien qu’en définitive une décision défavorable semble improbable.
Nous attendons une baisse de 1,3% m/m (-2,1% a/a) de la production industrielle de la zone euro en août, en raison de la très forte baisse de la production industrielle allemande. Le reste des pays majeurs de la zone euro ont enregistré au pire une stagnation (c’est le cas de la France) ou une progression modérée (+0,2% en Espagne et +0,3% en Italie). Les chiffres de production industrielle du mois d’août devraient donc laisser un acquis de croissance négatif au troisième trimestre (-0,4%).
Nous attendons l’inflation de la zone euro à 0,3% a/a en septembre (inchangée par rapport à l’estimation « flash »), contre 0,4% a/a en août. Cette baisse à 0,3% a/a marque probablement le point bas dans le cycle actuel, à moins que les cours du pétrole ne continuent de plonger. Dans le détail, l’inflation sous-jacente a probablement reculé de 0,9% a/a à 0,7% a/a, avec une remontée de l’inflation des prix alimentaires en territoire positif, mais une contribution des prix de l’énergie encore plus négative qu’en août. Nous tablons toujours sur une légère reprise de l’inflation de la zone euro à 0,5% en octobre, avec un risque de voir seulement 0,4% a/a en cas de poursuite de la baisse des prix du pétrole. Nous attendons l’inflation française (indice des prix hors tabac) à 125,86 en septembre, soit +0,21% a/a, légèrement en dessous du niveau d’août (+0,38% a/a). Cette baisse s’explique par des facteurs similaires à ceux qui s’appliquent à l’inflation de la zone euro, auxquels s’ajoute probablement un effet de base négatif sur le coût des services de télécommunication.

Au Royaume-Uni, l’inflation devrait afficher une forte baisse en glissement annuel en septembre, de 1,5% a/ à 1,3% a/a et n’enregistrer qu’une faible progression sur le mois (+0,1% m/m). Toutes les composantes majeures devraient avoir contribué à ce ralentissement, notamment les prix de l’énergie. La récente baisse des prix du pétrole est un facteur important et son impact est amplifié par l’appréciation du GBP. L’inflation sous-jacente devrait également reculer, de 1,9% a/a à 1,5% a/a, sur fond de croissance toujours faible des revenus.

Marchés émergents
Deux facteurs devraient dicter l’évolution des marchés émergents cette semaine : la croissance mondiale et l’évolution de l’USD. Le contexte éco-nomique est devenu moins porteur ces derniers temps, compte tenu des développements négatifs en Europe, en Chine et, dans une moindre mesure, aux États-Unis. De fait, le FMI a récemment révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour l’économie mondiale à 3,3% pour 2014 et à 3,8% pour 2015. La divergence reste le thème dominant sur les marchés mondiaux. Les pays émergents qui bénéficient des meilleurs fondamentaux (domestiques et extérieurs) et qui sont les mieux connectés aux zones de croissances devraient surperformer le reste du monde émergent dans les mois qui viennent.

L’évolution de l’USD sera déterminante pour l’ensemble des marchés émergents, mais les divergences observées sur les marchés seront à nouveau liées aux fondamentaux macroéconomiques. Les devises des pays émergents qui affichent des déficits extérieurs élevés et une inflation supérieure à l’objectif devraient donc rester sous pression, sous l’effet de l’appréciation graduelle de l’USD à l’approche de la première hausse des taux directeurs de la Fed en près d’une décennie, vers mi-2015.

Le risque pour cette semaine serait que les données publiées en Chine soient décevantes, ce qui augmenterait les inquiétudes de ralentissement du cycle d’activité mondial. En effet, nous tablons sur une amélioration des exportations (en ligne avec le renforcement de la demande en provenance des États-Unis), mais attendons un ralentissement des importations, compte tenu des signes suggérant un ralentissement de la demande domestique. Cependant, compte tenu du langage prudent de la Fed dans les dernières minutes du FOMC, nous pensons que le mouvement de correction sur l’USD pourrait se prolonger encore quelque temps. Dans l’immédiat, cela pourrait soutenir les devises émergentes, compte tenu de la poursuite du dénouement de positions vendeuses sur le marché des changes.
Enfin, deux réunions de banques centrales sont attendues cette semaine dans le monde émergent. En Asie, nous prévoyons que la Banque de Corée main-tiendra le statu quo, en dépit des anticipations de marché tablant sur une légère baisse des taux. Nous estimons que le degré d’assouplissement actuel permet une amélioration des conditions monétaires et pensons donc qu’une baisse de taux n’aurait qu’un impact limité. En Amérique latine, le Comité de politique monétaire se réunira au Chili et nous attendons une nouvelle baisse des taux directeurs de 25 pdb à 3,00%. Les anticipations de marché sont cependant divisées et un tiers des intervenants table sur un statu quo, en raison de la récente hausse inattendue de l’inflation. Nous pensons néanmoins que le cycle d’assouplissement touche à sa fin, même en cas de nouvelle baisse des taux.

Extrait de Perspectives Eco & Marchés
Crédit agricole


N°4 - 10H45

Et pour quelques dollars de plus

Par Jean-Gabriel ATTALI, Stratégiste Cross Asset, Kepler Cheuvreux - Investment Solutions.

Sans revenir sur les raisons dont tous ont désormais connaissance, il est maintenant acté que le dollar a commencé une marche haussière, qui survient après plus de dix années de baisse, et qui devrait elle-même durer plusieurs années. Le marché guettant toujours la prochaine crise, il commence déjà à s’effrayer pour l’économie américaine d’un dollar fort, alors qu’il l’appelait de ses vœux il y a encore quelques semaines.

Il est vrai que les Etats-Unis sont le troisième pays en termes d’exportations derrière la Chine et l’Allemagne, mais cette peur nous semble au moins prématurée, sinon injustifiée.

D’une part, l’indice dollar (c’est-à-dire pondéré des échanges avec l’ensemble de ses partenaires commerciaux) reste 20% sous ses niveaux médians de long-terme et seulement 10% au-dessus de ses plus bas historiques atteints en 2011.

Ensuite, les exportations américaines sont finalement assez peu dépendantes du niveau du dollar. Pour preuve, le rythme annuel de croissance des exportations en termes réels entre 1995 et 2002 (alors que le dollar s’est apprécié de 40% sur la période) est peu ou prou du même ordre que depuis 2002 (avec un dollar qui s’est déprécié de plus de 30%). L’insensibilité des exportations au niveau du dollar est bien sûr due au « pricing power » de certains secteurs exportateurs américains (biens d’équipement, technologie, etc.) mais également au fait que les matières premières sont libellées en dollar (donc les coûts de fabrication sont moins volatils aux Etats-Unis).

Dernière raison et non des moindres, le moteur principal de la croissance américaine n’est pas les exportations mais la consommation des ménages qui pèse pour plus de 70% du PIB et celle-ci ne peut être que stimulée par la remontée du dollar, notamment pour l’achat de biens produits à l’étranger, et c’est tant mieux pour l’Europe.

En revanche, si les exportations sont immunes au dollar, ce n’est pas le cas des importations qui croissent deux fois plus vite dans les phases de hausse du dollar. Il est donc à parier que la balance commerciale des Etats-Unis va de nouveau se dégrader dans les prochaines années… avec un risque baissier sur le dollar.

L’ACTU EN CHIFFRES

-4,0% de baisse de la production allemande au mois d’août. L’industrie allemande subit à ce titre son repli le plus marqué depuis janvier 2009 et entretient les doutes sur les capacités de rebond des économies européennes.

+6,9% de croissance prévue par la Banque Mondiale pour la région Asie de l’Est-Pacifique en 2014, en légère baisse par rapport aux précédentes prévisions à 7,1%. La Banque Mondiale prévoit par ailleurs pour la Chine une croissance de 7,4% en 2014, de 7,2% en 2015 et 7,1%, ces prévisions étant également en légère baisse comparativement aux précédentes.

5,9% de taux de chômage aux Etats-Unis, qui passe pour la première fois depuis juillet 2008 sous le seuil des 6%. L’économie américaine a créé en septembre 248 000 emplois, alors que seulement 210 000 étaient attendus. Les Etats-Unis se rapprochent ainsi du plein-emploi, estimé par la FED entre 5,2% et 5,5%.

Kepler Cheuvreux


N°3 - 10H30

S&P - République Française : notes non-sollicitées confirmées à "AA/A-1+" ; la perspective devient "négative"

Résumé

- Nous pensons que la position budgétaire de la France se détériore, étant donné les perspectives restreintes de croissance réelle et nominale de l'économie.
- Nous pensons qu’en raison des risques liés à la consolidation budgétaire et à la mise en œuvre des réformes structurelles, une reprise dynamique de l’économie pourrait s’avérer
difficile à atteindre et que les finances publiques de la France pourraient se détériorer au-delà de 2014. Cela n’est toutefois pas notre scénario central.
- En conséquence, nous révisons de "stable" à "négative" la perspective de la France, et confirmons les notes à long terme "AA" et à court terme "A-1+".
- Les notes de la France demeurent soutenues par notre opinion selon laquelle le pays dispose d'une économie riche, productive et diversifiée, ainsi que d'un secteur financier stable.

Décision de notation

Le 10 octobre 2014, Standard & Poor's Ratings Services révise de "stable" à "négative" la perspective de la République Française. Les notes non-sollicitées à long terme "AA" et à court terme "A-1+" sont confirmées.

Argumentaire

Les notes « AA/A-1+ » de la France demeurent soutenues par notre opinion selon laquelle le pays dispose d'une économie riche et productive, qui témoigne d’une main d’œuvre hautement qualifiée, ainsi que de la stabilité de ses institutions. Nous considérons également que les importantes réserves d'épargne du secteur privé et l’endettement relativement faible des ménages soutiennent la qualité de crédit de l’État. Par ailleurs, nous pensons que le secteur financier est adéquatement capitalisé et bien règlementé, et estimons qu'il est très improbable qu'il engendre des coûts budgétaires pour l’État. La révision de la perspective traduit notre opinion selon laquelle la marge de manœuvre budgétaire du gouvernement se réduit, étant donné les perspectives restreintes de croissance réelle et nominale de l'économie, et compte tenu des risques de mise en œuvre des réformes.
Nous prévoyons désormais que le déficit public atteindra en moyenne 4,1% du PIB sur 2014-2017, au lieu des 3,2% estimés au mois d'avril dernier. Parallèlement, nous avons revu à la baisse nos prévisions de croissance réelle moyenne à 1,2% pour la période 2014-2017, contre 1,3% précédemment. Pour la même période, nous avons également abaissé nos prévisions de PIB nominal moyen de 2,5% à 2,0%. Ces changements nous ont conduits à relever nos prévisions de ratio de dette brute rapportée au PIB légèrement au-dessus de 98% en 2017, contre 95,5% auparavant. En conséquence, nous prévoyons que la dette nette devrait s’élever à près de 92% du PIB en 2017, contre 89% auparavant. Notre évaluation de la dette publique exclut les garanties liées au Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF). (cf. l'article "S&P Clarifies Its Approach To Accounting For EFSF Liabilities When Rating The Sovereign Guarantors" du 2 novembre 2011).

Nous estimons que les modifications méthodologiques résultant de l’adoption du Système Européen des Comptes 2010 (SEC 2010) n’ont pas d’impact significatif sur ces comparaisons. Ainsi que l'anticipait notre dernière prévision, la France ne devrait pas atteindre ses objectifs budgétaires en 2014 (cf. l'article "France AA/A-1+ Ratings Affirmed On Gradual Economic And Fiscal Adjustment; Outlook Stable" du 25 avril 2014). Par ailleurs, et même compte tenu du nouveau traitement méthodologique des crédits d'impôts (passage de SEC 95 à SEC 2010), le dérapage attendu en 2014 dépasse nos précédentes prévisions, principalement en raison de recettes inférieures aux attentes. Les pouvoirs publics prévoient désormais que le déficit atteindra 4,4% du PIB cette année, contre 3,8% du PIB selon son objectif précédent comme selon notre dernière estimation. Selon nous, la détérioration de la trajectoire budgétaire ne sera probablement véritablement enrayée qu’avec une croissance dynamique. Nous pensons que les précédentes mesures de politique budgétaire, qui ont permis de modérer le déficit public principalement par une fiscalité accrue, ont contribué à empêcher une reprise significative de l'économie.

Dans ce contexte, nous prévoyons toujours une reprise cyclique modérée de l'économie, avec une croissance du PIB réel de 0,5% en 2014, de 1,1% en 2015 et de 1,5% en 2016-2017, contre une moyenne de 1% au cours de la période 2010-2013 (cf. l'article "Under Threat Of A Triple Dip, The ECB Takes Action" du 15 septembre 2014). Selon nos prévisions, la substitution des dépenses du secteur privé à la demande publique en tant que principal moteur de la croissance économique ne devrait être que progressive. Cela résulterait de l'amélioration graduelle des conditions de crédit, de la maîtrise des dépenses publiques et d'un endettement relativement modéré du secteur privé par comparaison avec celui des autres économies avancées. Nos prévisions actualisées en matière de croissance réelle et nominale du PIB sont plus susceptibles d'être révisées à la baisse qu'à la hausse.

En 2013, en termes absolus, l'emploi total est resté inférieur au niveau d'avant-crise (2007), selon les statistiques officielles de l'INSEE. Bien que nous considérions que les mesures de crédit d'impôts introduites en 2013 et la baisse des charges sociales des entreprises votée en 2014 devraient alléger le coût du travail, et soutiendraient ainsi le potentiel de croissance et la compétitivité de l'économie française à moyen terme, nous doutons que cela seul suffise à générer une croissance importante de l'investissement et de l'emploi. En effet, les coûts non-salariaux du travail demeurent élevés, selon les données d’Eurostat, principalement les charges sociales et salariales mais également les coûts de licenciements. Nous comprenons que les pouvoirs publics visent la réduction progressive de ces coûts via le Pacte de Responsabilité.

Le gouvernement a réitéré son engagement à contrôler les dépenses et à entreprendre de nouvelles réformes axées sur l'offre, visant la relance de l'économie, le regain de compétitivité des entreprises françaises et le redressement de leur rentabilité relativement faible. Une mise en œuvre réussie de telles mesures pourrait contribuer à stimuler l'investissement du secteur privé, qui stagne depuis 2012. L’agenda du gouvernement inclut l'allègement des formalités administratives pour les entreprises, un soutien accru à l’investissement et à l’innovation pour les petites et moyennes entreprises (PME), et une révision des seuils réglementaires qui représentent une incitation à limiter les effectifs. Nous comprenons que, d'ici la fin de 2014, le gouvernement prévoit d’introduire un ensemble de réformes plus ambitieux du marché des biens et services, visant notamment la réforme des professions réglementées, l'assouplissement des contraintes du marché immobilier résidentiel et la révision des lois encadrant le travail dominical.

Notre scénario central est que le gouvernement conservera une majorité suffisante à l'Assemblée Nationale. Le remaniement ministériel du mois d'août semble avoir permis la formation d’un gouvernement plus cohérent, potentiellement plus résolu à la mise en œuvre des réformes. Toutefois, nous pensons que des risques de mise en œuvre persistent, liés, selon nous, au manque d'antécédents solides en matière de mise en œuvre de réformes structurelles et à la possibilité que bon nombre des mesures envisagées rencontrent une vive opposition. D'autres facteurs pourraient influer selon nous sur la situation, notamment le niveau élevé du chômage, qui devrait se maintenir au-dessus de 10% jusqu'en 2017, et l'impopularité du pouvoir politique si l'on s'en réfère aux sondages d'opinion.

Bien que nous comprenions les arguments en faveur d'une relance contracyclique, nous restons d'avis que la marge de manœuvre budgétaire de la France est de plus en plus réduite. Cela résulte de faibles perspectives de croissance du PIB nominal et de la fixité du taux de change avec ses principaux partenaires commerciaux. L'appartenance à la zone euro fournit à la France un ancrage monétaire fort, permettant l'accès à des financements à des taux d'intérêt nominaux bas. Nous estimons aussi que l’appartenance à une zone monétaire accroît la nécessité d’assurer la fluidité des marchés du travail et des biens et services, ainsi que de constituer des marges budgétaires en prévision de chocs futurs. C'est aujourd'hui plus le cas qu'auparavant, étant donné que la Banque Centrale Européenne ne réalise pas son objectif de stabilisation de l'inflation à moyen terme en-dessous, mais à un niveau proche de 2% pour l'ensemble de la zone euro. En France, la progression annuelle de l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) était de 0,5% au mois d'août, et celle de l'indice de référence de 0,4%. Dans ce contexte, la restauration des marges budgétaires pourrait s’avérer délicate.

Les pouvoirs publics nous paraissent résolus à limiter la croissance des dépenses publiques. Cette approche se démarque des mesures initiales d'ajustement budgétaire par les recettes. Cela devrait permettre de ramener les dépenses rapportées au PIB en-dessous de 55% en 2017, après un pic à 57% en 2014 (soit le plus élevé d'Europe avec celui du Danemark, selon les données de la Commission Européenne). Nous comprenons que les économies pourraient provenir de mesures telles que le gel temporaire des prestations de sécurité sociale, le gel de l'indice des salaires dans la fonction publique jusqu'en 2017, la réduction des transferts de l’État aux collectivités territoriales et de mesures d'économies discrétionnaires dans le système de santé.

Nous pensons toutefois que les prévisions de recettes du gouvernement pourraient s'avérer trop optimistes si la croissance nominale du PIB se révélait inférieure à ses attentes (ses hypothèses de croissance du PIB nominal sont de 3,65% en 2017, contre 0,9% en 2014). En parallèle, nous comprenons que le gouvernement s’est engagé dans le cadre du Pacte de Responsabilité à soutenir la consommation des ménages et la compétitivité des entreprises par la baisse de la fiscalité et des charges sociales. Ces deux facteurs nous conduisent à penser qu’il est peu probable que le gouvernement atteigne l'objectif de déficit de 3% du PIB en 2017 qu'il s'est assigné dans le Projet de Loi de Programmation des Finances Publiques 2014-2019. Nous estimons plutôt que le déficit devrait se maintenir à 3,6% en 2017 et que la dette augmenterait en moyenne de près de 4% sur 2014-2017.

A notre avis, même en cas de succès de cette stratégie d'ajustement budgétaire, la taille du secteur public n'en demeurerait pas moins très importante, nécessitant donc des niveaux d'imposition élevés, au risque de décourager encore l'investissement, l'emploi et la croissance. Compte tenu du dépassement des objectifs de déficit et de faible croissance du PIB nominal, nous prévoyons que la dette publique continuera d'augmenter jusqu'en 2017 au moins, et que sa stabilisation sera une nouvelle fois repoussée. L'environnement de taux d'intérêts très bas a contribué au maintien de la charge d'intérêt brute au-dessous de 5% des recettes publiques, en dépit du poids croissant de la dette. Nous estimons que le taux d'intérêt nominal effectif est tombé à 2,5% en moyenne en 2014, contre 4,7% en 2008. A moyen terme, même dans l'hypothèse d'un maintien des taux au niveau actuel, nous prévoyons que la charge d'intérêt absorbera une part croissante des recettes, la dette publique continuant de croître.

Perspective : négative
La perspective "négative" traduit notre opinion selon laquelle une reprise économique solide pourrait s’avérer difficile à atteindre et que les finances publiques de la France pourraient se détériorer au-delà de 2014.
La perspective "négative" indique que la possibilité que l’un des évènements ci-dessous intervienne est supérieure à une sur trois, ce qui nous conduirait, dans les 24 mois, à abaisser la note. Si nous devions abaisser la note, nous n'envisageons pas à ce stade que ce soit de plus de un cran. Plus précisément, nous pourrions prendre une action négative sur la note de la France dans l'un des cas suivants :
- si le déficit budgétaire ne diminuait pas comme prévu en 2016 et 2017, entraînant une augmentation continue du ratio de dette nette, en particulier si des taux de croissance réelle et d'inflation inférieurs aux attentes ramenaient le PIB nominal en-deçà des hypothèses du gouvernement ;
- si les mesures de politique monétaire au niveau de la zone euro ne parvenaient pas à prévenir le risque que des pressions déflationnistes n'érodent la croissance et la situation budgétaire de la France ;
- si les charges d'intérêt s'élevaient durablement au-dessus de 5% des recettes publiques ;
- ou si les pouvoirs publics ne parvenaient pas à mettre en oeuvre leur programme de réforme visant à stimuler la croissance et l'emploi à moyen terme. Cela pourrait être le signe d’un affaiblissement de la gouvernance et de la capacité des pouvoirs publics à mener dans la continuité des politiques favorisant la croissance et l’équilibre budgétaire.

A l'inverse, nous pourrions ramener la perspective à "stable" :
- si nous observions l’amorce d’une baisse durable du ratio de dette nette sur la période 2014-2017 ;
- si la croissance du PIB par habitant dépassait nettement nos prévisions actuelles, ce qui indiquerait une convergence des perspectives de croissance économique vers celles d'autres pays à hauts revenus.

Critères et Documents de référence
- Under Threat Of A Triple Dip, The ECB Takes Action - 15 septembre 2014
- France AA/A-1+ Ratings Affirmed On Gradual Economic And Fiscal Adjustment; Outlook Stable - 25 avril 2014
- Sovereign Defaults And Rating Transition Data, 2013 Update - 17 septembre 2014
- The French Economy Exits Recession But Remains Fragile - 22 octobre 2013
- The Eurozone Crisis Isn't Over Yet – 1er octobre 2013
- Banking Industry Country Risk Assessment: France – 29 juillet 2013
- Sovereign rating methodology and Assumptions - 24 juin 2013
- Is Austerity Being Relaxed In The Eurozone – And Does It Matter For Ratings? - 4 juin 2013
- Methodology For Linking Short-Term and Long-Term Ratings for Corporate, Insurance, And Sovereign Issuers - 7 mai 2013
- Ratings On France Affirmed At 'AA+/A-1+' On Commitment To Budgetary And Structural Reforms; Outlook Negative - 23 novembre 2012
- S&P Clarifies Its Approach To Accounting For EFSF Liabilities When Rating The Sovereign Guarantors – 2 novembre 2011
- Criteria For Determining Transfert And Convertibility Assessments - 18 mai 2009
- Rating Sovereign-Guaranteed Debt - 6 avril 2009

www.standardandpoors.com


N°2 - 10H00

UBS daily roundup - Growing pains

Paul Donovan daily briefing.

• It appears that the credit rating agencies still exist – who knew? One of them (it does not matter which) chose to cut Finland's AAA rating on Friday, while putting France on negative watch. Clearly there is little new information for markets in these actions, but they do underscore the growth challenge of the Euro area.

• German wholesale price inflation is scheduled today, and is expected to continue to show deflation tendencies. However, commodity price inflation, which will be affected by the weaker Euro, may start to show up in this level of price data.

• Chinese trade numbers are due. With recent overreactions as to the health of the global economy, the data may attract heightened attention. Chinese exports are obviously sensitive to some form of global demand. Chinese import patterns are likely to start to shift however, with the changing focus of domestic growth.

• The US is not offering much today. The Fed's Evans joins the long list of speakers, but this close to the FOMC meeting there is not likely to be a great deal of new or insightful comment.

www.ubs.com/investmentbank


N°1 - 9H00

La pression vendeuse s'accentue sur les actions, l'or reprend de l'éclat

Marchés actions
Sur les marchés actions, les principales bourses européennes ont à nouveau clôturé dans le rouge vendredi dernier, affichant de forte perte pour la dernière séance de la semaine, faute de catalyseurs et dans un contexte géopolitique tendu. En effet, les investisseurs se montrent particulièrement inquiets en ce début de saison des résultats alors que la zone euro peine à se relancer. Une vague d’indicateurs macroéconomiques décevante du côté de l’Allemagne a été publiée la semaine dernière, montrant un ralentissement économique de la première puissance européenne, à l’heure où les autres puissances de l’Union européenne ne parviennent pas à prendre le relai comme la France. Rappelons que le FMI a révisé une nouvelle fois à la baisse ses prévisions de croissance pour la France, mais également pour l’Allemagne.

Du côté géopolitique, les premiers cas d’Ebola observés aux Etats-Unis et en Espagne inquiètent les scientifiques qui craignent une propagation à grande échelle à travers le monde. De plus, malgré les attaques aériennes menées conjointement par les Etats-Unis et la France notamment, l’Etat Islamique continu sa progression et sa domination.

Dans ce contexte tendu et stressant, le Dow Jones avait abandonné 0.69% à 16 544.10 points, tout comme le Nasdaq et le S&P500 qui ont cédé respectivement 2.33% et 1.15% à 4 276.24 points et 1 906.13 points. Les valeurs technologiques ont particulièrement souffert. Un peu plus tôt dans la séance vendredi, les indices européens avaient précédé leurs consœurs américaines, le CAC 40 reculant de 1.64% à 4 073.71 points, tout comme le Dax et le FSTE qui ont lâché respectivement 2.40% et 1.43%.

Dans le sillage de la semaine dernière, les principales bourses européennes sont attendues à la baisse ce matin à l’ouverture alors qu’aucun indicateur majeur ne soit attendu aujourd’hui et que les marchés étaient fermés au Japon. Le CAC 40, le Dax et le Footsie pourraient perdre près de 1% à l’ouverture. Les opérateurs se tourneront principalement vers les résultats trimestriels des entreprises cette semaine avec notamment les bancaires et particulièrement Citigroup, Wells Fargo et JPMorgan.

Forex
Sur le marché des changes en ce début de semaine, c’est une journée pauvre en annonces que nous retrouverons, à mesure que les marchés américains canadiens et japonais seront fermés.

C’est à la hausse que nous retrouvions ce matin la paire phare du marché des devises, profitant d’un affaiblissement du dollar lié à la situation économique mondiale. Face à un ralentissement de la croissance globale, des doutes persistent sur la capacité des Etats-Unis à s’en tenir éloigné. En effet, les plus bas atteints récemment sur les matières premières ou encore le pétrole, semblent remettre en question la force du dollar qui avait su attirer la majeure partie des cambistes, il y a de ça quelques semaines. Le cross EURUSD s’échangeait ce matin aux alentours des $1,2670 pour un euro. Outre-Manche, le cross EURGBP repart en hausse après une chute d’une cinquantaine de pips vendredi dernier, s’échangeant ce matin à £0,7870 pour un dollar. Scénario similaire pour le Cable, qui gagne du terrain ce matin, après avoir abandonné 125 pips. Il cotait ce matin aux alentours des $1,6110 pour une livre.

En Asie, la devise nippone a su se renforcer face à la plupart de ses contreparties. En effet, face au dollar, le yen a su venir rallier un plus haut mensuel à 107,26 yens pour un dollar. Ce dernier a pu profiter du poids du ralentissement mondial sur le planning d’augmentation des taux d’intérêts américains, comme l’expliquait l’un des responsables de la Réserve Fédérale. Face à monnaie unique, c’est un plus bas datant de Novembre 2013 que nous avons atteint cette fois-ci, à 135,61 yens. Ce matin cependant, la dynamique haussière que l’on observait sur le yen face à ses deux principales contreparties semble s’effacer pour laisser place à un retournement. Cela s’explique en partie par les mauvais chiffres de la balance commerciale chinoise publiée cette nuit, à 31 milliards de yuans contre 49,8 milliards précédemment. La devise japonaise cotait ce matin respectivement à 107,27 yens pour un dollar et à 136 yens pour un euro.

En Australie, la devise locale a su faire fi ce matin de la balance commerciale chinoise et profiter de l’annonce d’une augmentation de 7% des importations chinoises le mois précédent, en mettant fin à son impulsion baissière entamée jeudi dernier, contre ses deux principales contreparties : l’Euro et le dollar. En effet, après un échec de cassure du niveau de résistance à 1,1550 dollars australiens pour un dollar US, le cross s’échangeait ce matin aux alentours des 1,1460. Face à l’euro, c’est aux encablures des 1,4522 dollars australiens pour un euro que le cours cotait.

Matières premières
Sur les matières premières, le pétrole poursuit sa baisse. Les Hedge funds ont abaissé leurs positions longues sur le WTI de 4.8% au cours de la semaine dernière comme les données de la Commodity Futures Trading Commission le montrent. Les positions vendeuses elles, ont augmenté de 8% un record sur le mois.

Le WTI se rapproche du Brent, il a perdu plus de 20% par rapport à son sommet de juin et ouvre ce matin en dessous des $85 pour coter désormais à $84.75. Le Contrat Brent se négocie ce matin en dessous des $89 à $88.92 ce qui annule totalement le léger rebond de séance de vendredi dernier.

Les stocks de pétrole des Etats-Unis augmentent encore comme nous avons pu le voir toute la semaine dernière. Ils ont même battu des records de production. Mais la baisse prolongée est aggravée principalement par les préoccupations axées sur l’offre. Du coté des statistiques les stocks US de pétrole brut ont augmenté de 5.02 millions de barils à 361.7 millions de dollars selon l’EIA. La production hebdomadaire moyenne a encore augmenté à 8.88 millions de barils, le plus élevé depuis mars 1986. L’EIA estime que cette production pourra même grimper jusqu’à 9.5 millions de barils par jours l’an prochain. La production est en pleine progression avec le développement des technologies dans le forage horizontal avec la fracturation hydraulique. L’offre mondiale est également en croissance. L’OPEP a augmenté encore sa production de 402 000 barils par jours en septembre pour totaliser 30.47 millions.

Sur les métaux, l’or a grimpé à son plus haut niveau depuis quatre semaines. On peut parler réellement maintenant de rebond qui s’est opéré sur les $1200. Largement soutenu par le ralentissement de la croissance mondiale et les paris des investisseurs sur La Fed qui pourrait repousser ses augmentations de taux d’intérêts L’once au comptant a augmenté de 1% à $1235. L’argent, le platine et le palladium eux ont tous augmenté d’au moins 0.8% Cette semaine l’once d’or sera fortement influencé par les fluctuations du dollar puisque celle-ci était maintenue à des niveaux bas dans un dollar fort. Si la tendance s’inverse, l’or pourrait cette fois-ci en profiter.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr

Corporate Finance : commentaires du jour

L'actu Corporate Finance par FinActu:

- Airflux ouvre son capital à Nord Capital Partenaires, CM-CIC Capital Finance et Turenne Capital Partenaires 10/10/2014
- SPIE reporte son introduction en bourse 10/10/2014
- PGS prend le contrôle du belge RLS 10/10/2014
- Finorpa et Bpifrance investissent 1 M€ dans Compagnons des saisons 10/10/2014
- Adikteev réalise une levée de fonds de 1,1 M€ 10/10/2014
- Etude Preqin: Venture capital investment in 2014 year-to-date up 60% 10/10/2014
- IDF Capital soutient le MBO de Secret de Polichinelle 09/10/2014
- Tannerie Mégisserie passe dans le giron de Prada 09/10/2014
- Audacia soutient le développement d’Eurovanille en lui apportant 1 M€ en fonds propres 09/10/2014
- Societex Corporate Finance accompagne la cession de Flamarc à un manager extérieur 09/10/2014

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DEVISES : Cotations + Taux + Convertisseur


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TAUX D'INTERET LEGAL

Le taux d'intérêt légal 2014 reste inchangé par rapport à 2013. Il demeure fixé à 0,04%.
Par Décret n° 2014-98 du 4 février 2014 (J.O. du 6 février) le taux de l'intérêt légal est fixé à 0,04 % pour l'année 2014.

Rappelons que :
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Lundi 13 Octobre 2014




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