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Finyear Eco | 27 janvier 2015 (n°6 - 15H45) | Marchés Actions : Vers la baisse inéluctable des valeurs pétrolières

Économie, marchés, actions, devises, matières premières. Le quotidien Finyear offre aux investisseurs et aux conseillers professionnels des commentaires et des chiffres.


Commentaires et chiffres du jour

Finyear Eco | 27 janvier 2015 (n°6 - 15H45) | Marchés Actions : Vers la baisse inéluctable des valeurs pétrolières
N°6 - 15H45

Marchés Actions : Vers la baisse inéluctable des valeurs pétrolières

Alors que commence 2015, les compagnies pétrolières semblent persister à vouloir emprunter le chemin insensé qui les a vu dépenser des milliards en exploration pour augmenter leurs réserves de pétrole, de gaz et de charbon alors même que des mesures pour lutter contre le changement climatique et les mouvements des prix du marché réduisent significativement leur valeur. Si tel est le cas, la question de la valorisation de ces entreprises reste ouverte.

Par Charlie Thomas, gérant du fonds Jupiter Global Ecology Growth de Jupiter Asset Management.

Les compagnies énergétiques sont souvent pressées de claironner la découverte de nouveaux gisements de pétrole ou de gaz ou d’un nouveau filon de charbon qui pourraient potentiellement augmenter leurs réserves prouvées, et par conséquent leur cours boursier. Il est vrai que vu les montants dépensés en explorations pour trouver de nouveaux gisements d’énergies fossiles toujours plus rares et qui pourraient ne pas aboutir avant plusieurs décennies, la pression est forte.

Une énergie gaspillée

Aujourd’hui les compagnies énergétiques se fient peut-être un peu trop à des hypothèses passées. En décembre 2014, le Fonds de Pension Norvégien déclarait que les compagnies pétrolières devaient affronter la perspective de leur déclin et devaient s’adapter au nouveau contexte si elles voulaient survivre. Cet avertissement est venu tout juste un mois après que le Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (le GIEC) ait dit, dans son dernier rapport[i], que la majorité de l’électricité mondiale pouvait - et devait - être produite à partir de ressources à faible emprunte carbone d’ici 2050.

Etant donné cet objectif, la question se pose réellement pour, par exemple, les producteurs de pétrole de savoir comment ils pourraient pomper dans leurs réserves si précieusement et si chèrement bâties alors même que cela pourrait compromettre la cible du GIEC. Sous ce prisme, la valeur des réserves et l’impact induit que cela aura la valorisation des entreprises les exploitant nécessitent, selon nous, une sérieuse réévaluation. C’est une vue partagée par le GIEC, pour qui : « la plupart des politiques de réductions du changement climatique pourrait dévaluer la valeur des actifs liées aux énergies fossiles et réduire les revenus qui en sont tirés par les exportateurs… et la plupart des scénarios de réduction du changement climatique prennent en compte une baisse des revenus liés aux négoces de charbon et de pétrole pour les grands exportateurs. »

Même s’il est vrai que les gouvernements autour du monde pourraient choisir d’ignorer les appels du GIEC pour la mise en place d’un cadre législatif permettant de passer à une utilisation majoritaire des sources d’énergie pauvres en carbone d’ici 2050, les entreprises du secteur de l’énergie pourraient se retrouver d’ici une quarantaine d’années à devoir opérer dans un marché très différent et avec un contexte réglementaire tout aussi différent de ceux qu’elles connaissent aujourd’hui. Même avec les politiques climatiques actuelles, les conditions de marchés moins favorables pourraient conduire à une baisse de la demande entre 2015 et 2030de l’ordre de 1 300 milliards de dollars pour le pétrole et d’environ 1 600 milliards de dollars pour le charbon[ii].

La planche de salut chinoise

Ce débat a conduit à l’invention du terme « actifs échoués » pour se référer aux 60-80% des réserves de pétrole, gaz et charbon[iii] des entreprises du secteur énergétiques qu’elles ne seront pas à même de brûler à cause du plafonnement des émissions. Pour certains, il est peut-être trop tôt pour tirer un trait sur ces actifs comme s’ils étaient inexploitables, avec des marchés émergents, notamment la Chine, toujours en phase de croissance malgré le récent ralentissement. Il est important de se rappeler que la demande chinoise de pétrole est montée en flèche en passant de 3.2 millions de barils par jour en 1994 à 10.1 millions de barils par jour en 2013, ce qui représentent plus de 10% du volume mondial.[iv]

Cet argument est contrebalancé par la chute du prix du pétrole à laquelle nous avons assisté en 2014, le Brent se négociant aujourd’hui à son plus bas prix depuis presque 5 ans. L’innovation, notamment l’émergence du secteur compétitif du gaz et du pétrole de schiste aux Etats-Unis, a fait baisser les prix et a rendu l’extraction d’énergie fossile moins attractive. Le secteur des énergies renouvelables a aussi joué un rôle, avec la génération d’énergie solaire aujourd’hui moins cher à livrer en Asie que l’électricité provenant du pétrole ou de gaz naturel liquéfié. Qui plus est, la capacité mondiale de production de modules solaires a été multipliée par 20 depuis 2007 tandis que le coût de la génération d’énergie solaire par watt a chuté de 90% sur la même période, la rendant moins dépendante des subventions.

Du point de vue politique, nous avons assisté à quelques développements significatifs : à la suite du pacte sino-américain sur le climat de novembre 2014, la Chine a déclaré son « intention d’atteindre un pic » de ses émissions d’ici 2030. La Chine a l’intention de plafonner sa consommation d’énergie primaire a 4.8 gtec (milliard de tonnes équivalent charbon) d’ici 2020 et à 5.8 gtec d’ici 2030. C’est un changement radical de la tendance actuelle de la consommation d’énergie. Cela signifie que le taux de croissance de la consommation d’énergie primaire en Chine baisserait de moitié par rapport à son taux actuel de 0.2 gtec par an. L’utilisation du charbon, en pourcentage de la consommation d’énergie primaire, devrait aussi être réduite en passant de 68% en 2013 à 62% en 2020.[v]

Fait pour durer

En ce qui concerne les décisions d’investissement, le timing est crucial. Il est bien sûr possible que le débat sur les actifs échoués soit prématuré, signifiant que ce phénomène aura bien lieu mais dans bien plus longtemps que ce à quoi s’attendent les marchés. Le prix du pétrole pourrait monter et « remettre à flots » ces réserves d’énergie fossile obtenues à un coût élevé. Cependant les temps de développements dans l’industrie du pétrole sont longs. Et ce que nous tenons pour certain, c’est que ce débat sur les actifs échoués ne peut pas disparaître et ne disparaîtra pas entièrement.

Exposition aux actifs échoués

A l’heure actuelle, la plupart des fonds de Jupiter sous-pondèrent le secteur de l’énergie. Qui plus est, Jupiter n’est pas exposée aux entreprises que nous estimons les plus en risque sur les actifs échoués comme les entreprises de charbons thermiques aux Etats-Unis ou celles exploitant les sables bitumeux aux Canada. Nous sommes très préoccupés par le fait que si le prix du pétrole reste bas, les grands groupes pétroliers vont devoir baisser leurs dividendes, et nous suivons la situation de près.

L’impact sur l’investissement vert

Les fonds de Jupiter dédiés à l’investissement environnemental investissent dans des entreprises offrant des solutions environnementales, comme les énergies renouvelables ou l’efficacité énergétique, et le cours de certaines d’entre elles a fortement baissé récemment du fait de la baisse du prix du pétrole. Cependant, le fait que le prix du pétrole baisse a un impact négligeable sur les fondamentaux de l’énergie renouvelable. Seul 4.6% de l’offre d’électricité mondiale vient du pétrole[vi]. Les énergies renouvelables primaires sont plutôt en concurrence avec le gaz naturel et le charbon comme source d’énergie, et le prix de ces matières premières est moins connecté au pétrole que dans le passé. Il n’y a pas d’indexation formelle entre les prix du pétrole et du gaz aux Etats-Unis, et en Europe le pourcentage de contrats de gaz indexés sur le prix du pétrole a fortement décliné en passant de 72 à 42% de 2007 à 2013[vii].

Dans le domaine de l’efficacité énergétique des véhicules, même si la baisse du pétrole entraîne à court terme une modification du comportement du consommateur vers des voitures plus énergivores, les constructeurs automobiles seront dans l’obligation d’utiliser des technologies énergétiquement efficientes pour se conformer aux onéreuses normes américaines, européennes et chinoises d’efficacité énergétique. Selon nous, une période longue de pétrole peu cher ne diminue pas l’opportunité d’investissement que représente la transition de long terme vers des formes durables d’énergie. En conséquence nous pensons que la situation actuelle laisse la place à de belles opportunités d’investissement.

[i] Changement Climatique - Rapport de Synthèse du GIEC, 1er novembre 2014
[ii] Citi, The New Climate Order, Novembre 2014
[iii] Carbon Tracker Initiative
[iv] Source: Bernstein, Novembre 2014
[v] Source: Bernstein, Novembre 2014
[vi] OCDE, novembre 2014
[vii] Exane BNP Paribas, Decembre 2014


N°5 - 11H45

In the Spotlight: Russia's Credit Rating Downgraded, Muted Market Reaction After Syriza Election

Russia’s credit rating has been officially downgraded by Standard and Poors to ‘junk’, meaning that Russian bonds are no longer seen by the credit ratings agency as holding investment grade status. Since a significant number of investors cannot hold bonds below investment grade, the move is likely to see investors divesting themselves of Russian bonds. This is the latest blow to an already teetering Russian economy, which over the past few months has been hit by US and EU sanctions, plummeting oil prices, rising inflation and a toothless Rouble. 2014 was a tough year for the Russian economy, it remains to be seen whether 2015 will prove to be tougher still.

Market reactions to Syriza’s victory in the Greek election were muted yesterday, as investors held back to see whether new Greek PM Alexis Tsipras will follow through on his election campaign rhetoric and boot the so-called ‘Troika’ of the EC, ECB and IMF out of the country. Investors are also keen for further indication as to how key Euro zone countries will react to any such move by Mr Tsipras. Germany, for example, has stated unequivocally that Greece needs to stand by ‘its prior commitments’. The DAX is currently down by around 0.4% while the CAC is down by around 0.6%.

Meanwhile in the US the 2014 Q4 earnings season continues. Companies due to report quarterly results today include American Airlines Group, Pfizer and Procter & Gamble before the US markets open and Apple, AT&T and Yahoo after the US market close. However, investors should keep in mind that the times and dates of earnings releases can be subject to change; some companies, including Coach, have postponed their earnings releases due to the violent storms currently battering the East Coast of the United States.

Daniel Sugarman
Market Strategist
ETX Capital, One Broadgate, London EC2M 2QS
www.etxcapital.co.uk


N°4 - 10H15

US Indices Close Higher After Minimal Disruption After Greek Elections, Aer Lingus Board Approves Latest IAG Bid

Most Asian share markets firmed on Tuesday and the Euro clung to rare gains, relieved that European equities had weathered Greece's election outcome without too much disruption. U.S. stocks edged higher on Monday as investors brushed off fears that a leftist victory in Greece would bring fresh crisis to the Euro zone and energy stocks advanced. The Dow closed 6 points higher closing at 17,678, the S&P500 gained 5 points to close at 2,057.

The Common Currency last traded near $1.1238, having pulled up from Monday's low of $1.1098, a level not seen since September 2003. The Dollar eased 0.2 percent versus the Yen to 118.26 Yen. Over the past week, the Dollar has traded in a range of roughly between 117.00 Yen to 119.00 Yen.

U.S. crude was quoted 10 cents firmer at $45.25. Brent edged up 16 cents to $48.32, but that followed a 1.3% drop on Monday

Aer Lingus's board has recommended an improved 1.36 billion euro offer from International Consolidated Airlines Group (IAG), the Irish airline said on Tuesday. Aer Lingus Stock was up over 1.5% in early trade whereas IAG bucked the takeover trend and its stock was up 2% by 8.30am.

David Papier
Market Analyst
ETX Capital, One Broadgate, London EC2M 2QS
www.etxcapital.com


N°3 - 9H45

Peregrine & Black: Mid-Morning Market Comment

Good Morning Finyear Readers!

European equity markets are trading slightly lower to little changed this morning, managing to hold on to the bulk of yesterday’s impressive gains in the aftermath of Syriza’s win at the Greek election on Sunday.
Since the ECB having announced QE last week overall sentiment has turned dramatically positive with investors at least for now unwilling to give up their risk-on approach even Syriza’s win doesn’t necessarily bode well for the Euro-zone in the months ahead.
The question is if current optimism that there will be a compromise between Greece and the ‘Troika’ and that Greece won’t be leaving the Euro is justified or rather wishful thinking.
No matter what the outcome the implications for the Euro-zone will be huge. Also there won’t be much time for a honeymoon period for the new Greek government with the next bailout-tranche due at the end of Februar unlikely to be approved and possibly paving the way to bankruptcy for Greece in just a few months from now.
Range-trading appears to be likely for today with trading activity rather on the modest side at best with very little new data schedule for release and New York having been hit hard by a severe blizzard overnight.

Markus Huber | Senior Sales-Trader/Senior Analyst
Peregrine & Black
www.peregrineblack.com

N°2 - 9H15

Les marchés poursuivent leur hausse malgré la Grèce

Marchés actions
Sur les marchés actions, après un début poussif en raison de l’élection sans surprise du partie de gauche radicale anti austérité Syriza en Grèce, les places européennes ont finalement clôturé cette première séance de la semaine en territoire positif. Rappelons que le leader du parti Syriza, Alexis Tsipras, souhaite renégocier et restructurer la dette de la Grèce, ainsi que mettre un terme au programme d’austérité imposé à la Grèce en échange de l’aide européenne. Il se lance à présent dans un grand et vaste chantier entre promesses électorales et pression européenne qui, dans un cas extrême, pourrait aboutir sur la sortie de la Grèce de la zone euro. En effet, les différents instances européennes et notamment l’Allemagne ont prévenu le nouveau premier ministre en lui indiquant que la dette ne serait certainement pas effacée, même si des délais supplémentaires pourraient être accordés.
Les marchés ont également montré leurs inquiétudes face à l’escalade des violences en Ukraine, qui a fait une fois de plus de nombreux morts. La communauté internationale, par le biais de l’ONU, se mobilise pour tenter d’enrayer ce conflit qui n’a que trop duré.

Le CAC 40 a progressé de 0.71% à 4 675.13 points, le Footsie Britannique de 0.29% à 6 852.40 points et le Dax de 1.40% à 10 798.33 points.

Wall Street a de son côté également profité de résultats trimestriels d’entreprises meilleurs qu’attendus pour se maintenir à flot, en dépit du contexte géopolitique tendu ce weekend. Le Nasdaq et le S&P500, l’indice phare des gérants de fonds, s’adjugent respectivement 0.29% et 0.26% à 4 771.76 points et 2 057.09 points. Le Dow Jones clôture proche de la neutralité après avoir grappillé seulement 0.03% à 17 678.70 points.

Avant la FED dont la réunion débute aujourd’hui pour s’achever demain et qui sera très attendue, les principales places européennes sont attendues en légère hausse ce matin, mettant pour le moment de côté les inquiétudes liées à l’élection du parti radicale de gauche, et préférant se tourner vers les espoirs du lancement du fameux programme d’assouplissement quantitatif par la BCE. L’activité pourrait être perturbée à Wall Street en raison de la tempête exceptionnelle qui s’abat sur la côte Est des Etats-Unis.

Forex
La parité EUR/USD entame sa phase de correction et cote ce matin à près de 9 heures aux encablures des 1.1250 $, soit en hausse de 0.09% depuis l’ouverture. En effet, la paire phare du marché des devises remonte du fait des bonnes publications annoncées hier, avec notamment le bon chiffre de l’indice IFO du climat des affaires allemand, ressorti en hausse à 106.7 contre 106.3 attendu par le consensus et un niveau de 105.5 précédemment. Les cambistes resteront dans l’attente de chiffres importants cet après-midi de l’autre côté de l’Atlantique : les ventes de logements neufs attendus en légère hausse, les commandes de biens durables en hausse également et l’indice de confiance des consommateurs en progression. Cependant, la principale préoccupation des intervenants de marché cette semaine reste la réunion de politique monétaire de la Fed qui se tiendra Mercredi.

La forte chute du cours de l’EUR/CHF le Jeudi 15 Janvier à la suite de la décision de la Banque nationale suisse de retirer son taux plancher à 1.20 commence à s’estomper. Ce matin, la parité EUR/CHF gagne du terrain et s’échange aux alentours des 1.0152 franc suisse pour un euro, soit en hausse de 0.12%.

Les paires en yen reculent ce matin. En effet, la devise nippone s’apprécie ce matin notamment en raison de la future réunion de la Fed, la devise étant considérée comme valeur refuge. Le dollar contre le yen s’échange ce matin à 118.06 yens, soit en recul de 0.34% depuis l’ouverture. L’euro de son côté s’échange aux alentours des 132.81 yens, en baisse de 0.23% ce matin.

Matières premières
Le pétrole repart à la baisse pour revenir sur des niveaux au plus bas depuis six ans alors que le Secrétaire général de l’OPEP, Abdallah Salem Al-Badri, a déclaré que les pays membres avaient l'intention de maintenir leur production aux niveaux actuels jusqu'à la réunion de juin et n’étaient pas préoccupés par le schiste américain. Celui-ci a même avancé que les prix de l'or noir pourraient avoir atteint un plancher et des investissements insuffisants seraient susceptibles de les porter à terme à 200 dollars le baril. L’OPEP serait ouverte pour une réunion avec les non membres pour discuter de la surabondance mondiale. Cette surabondance serait estimée à 1.5 million de barils par jour.
Le contrat mars sur le WTI perdait 27 centimes ce matin à $44.88. Le contrat a perdu 44 centimes à $45.15 hier se rapprochant encore une fois de son plus bas de mars 2009. Les volumes se stabilisent puisqu'après de nombreux échanges la semaine dernière sur la totalité des échéances, on repasse sous la moyenne des 100 jours. Le Brent lui perdait 29 centimes ce matin à $47.87 le baril. Hier le contrat a chuté de 63 centimes à $48.16. La prime entre les deux contrats était de $2.97.

Les stocks américains qui seront publiés officiellement mercredi sont attendus en hausse à 402.1 millions de barils la semaine dernière, un plus haut niveau depuis Août 1982. Le potentiel de baisse est toujours important à court terme à cause de ce besoin des investisseurs de voir une réduction de la production actuelle. La majorité des analystes pensent que la reprise des prix se fera par l’offre et non par la demande.

Du côté des métaux précieux, l’or a chuté pour une troisième journée consécutive avant la Fed. L’organisation commence une réunion de deux jours pour débattre sur le calendrier d’une augmentation des taux d’intérêt. Sur le vieux continent, le nouveau premier ministre Grec n'a pas affolé les marchés puisque les ministres de finances européens se disent prêt au dialogue avec lui. Rappelons que les sondages le disaient déjà gagnant et que les marchés avaient déjà digéré cette éventualité d’une gauche radicale au pouvoir. L’once d’or a perdu 0.7% hier à $1272.44 et s’échangeait à $1277.71 ce matin après un sursaut notamment expliqué par la décision de la banque centrale européenne la semaine dernière.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr

N°1 - 9H00

UBS daily roundup - Winter chills

Paul Donovan daily briefing.

• A light dusting of snow on the east coast of the United States threatens to subdue market activity (New York has banned the use of private vehicles – denying Americans the right to use their cars being a fairly drastic option). The FOMC will begin its two day meeting today.

• US durable goods orders are expected to bounce back after some recent weakness. The data series is volatile, but there is no reason to suppose capital spending is deteriorating. We also expect a stronger than consensus showing for consumer confidence.

• Russia's credit rating was downgraded by one of the credit rating agencies to a level below investment grade. In spite of this only being one agency, and in spite of it being widely anticipated, the rouble still weakened on the news – perhaps indicative of persistent market disquiet about Russia.

• UK fourth quarter GDP is due, but the ONS track record for revisions is such that this number does not say anything definitive about the state of the UK economy. Japan issued corporate goods price inflation: excluding the consumption tax increase, both headline and core measures were below 1% yoy.

www.ubs.com/investmentbank



Corporate Finance : commentaires du jour

L'actu Corporate Finance par FinActu:

- Ghislain de Mareuil renforce les équipes Asie et Fusions & Acquisitions d’UGGC Avocats 26/01/2015
- NAXICAP Partners entre au capital d’Osmozis 26/01/2015
- Julhiet et Sterwen se rapproche avec le soutien de CM-CIC Capital Finance et BNP Paribas Développement 26/01/2015
- CM-CIC Capital Finance investit 5,6 M€ dans le groupe DGI 26/01/2015
- CEERAM rejoint bioMérieux 26/01/2015
- Cabex Seudre Océan entre dans le giron de Strego 26/01/2015
- Precia Molen met la main sur Le Barbier Pesage 26/01/2015
- Lamy & Associés accompagne Noalys et la Mairie de Cluses dans la reprise de la Clinique du Mont Blanc 26/01/2015
- Olnica boucle une levée de fonds de 500,000 € avec STARQUEST Capital et Logoden participations 22/01/2015
- TVtrip passe dans le giron de l’américain TravelClick 22/01/2015

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TAUX D'INTERET LEGAL

L'ordonnance du 20 août 2014 (n°2014-947) a introduit deux taux différents, l'un s'appliquant aux créanciers personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels, l'autre "pour tous les autres cas".

Le gouvernement a également instauré un calcul semestriel du taux légal calculé "en fonction du taux directeur de la Banque centrale européenne sur les opérations principales de refinancement et des taux pratiqués par les établissements de crédit et les sociétés de financement".

Comme prévu par l'article 2 de l'ordonnance du 20 août 2014, les deux nouveaux taux ont été fixés par arrêté pour leur entrée en vigueur dès le 1er janvier 2015.

L'arrêté du 23 décembre 2014 publié au JO le 27 décembre 2014 indique ainsi que :
"Pour le premier semestre 2015, le taux de l'intérêt légal est fixé :
1° Pour les créances des personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels : à 4,06% ;
2° Pour tous les autres cas : à 0,93%."


Rappelons que :
- En 2014, il était de 0,04%
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Mardi 27 Janvier 2015




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