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Finyear Eco | 12 janvier 2015 (n°7 - 14H00) | Politique budgétaire française : haro sur ces dépenses anachroniques et improductives !

Économie, marchés, actions, devises, matières premières. Le quotidien Finyear offre aux investisseurs et aux conseillers professionnels des commentaires et des chiffres.


Commentaires et chiffres du jour

Finyear Eco | 12 janvier 2015 (n°7 - 14H00) | Politique budgétaire française : haro sur ces dépenses anachroniques et improductives !
N°7 - 14H00

Politique budgétaire française : haro sur ces dépenses anachroniques et improductives !

Le point de vue de Diamant Bleu Gestion par Christian JIMENEZ, Président.

Alors que le Conseil Constitutionnel vient d’approuver le budget 2015 et le budget rectifié de 2014, il est encore bien difficile de donner du crédit au plan d’économies budgétaires de l’Etat français. Dans la loi de finances rectificative 2014, l’essentiel du « coup de rabot » provient non seulement de la suppression de la déductibilité fiscale de différentes taxes, du renforcement de la lutte contre la fraude à la TVA, mais aussi d’une révision inespérée des anticipations relatives au coût de la dette française.

Quant au projet de loi des finances 2015, le texte prévoit 21 milliards d’économies sur un an. Pas assez aux yeux de la Commission Européenne, qui a octroyé un sursis à la France jusqu’en mars 2015, pour réaliser 4 milliards d’économies supplémentaires.

Des dépenses publiques encore en croissance et improductives

Ces opérations pour améliorer le solde et rendre le budget un peu plus convaincant, reposent sur une réévaluation hypothétique des recettes fiscales (via, notamment, un meilleur rendement des contrôles fiscaux) dont rien ne nous dit qu’elle sera effective. Surtout, la méthodologie comptable employée est discutable, puisque les coupes revendiquées s’appuient sur une dérive tendancielle et non sur une comparaison aux standards des années précédentes. En d’autres termes, lorsque les pouvoirs publics évoquent des mesures d’économies, il s’agit en réalité d’une moindre croissance des dépenses. C’est ainsi que les dépenses publiques totales continuent d’augmenter : après une hausse de près de 50 milliards entre 2012 et 2014, celles-ci devraient connaître une progression comprise entre 5 et 10 milliards entre 2014 et 2015.

Dans l’absolu, aucune mesure de gestion saine n’est mise en œuvre et le déficit de l’État s’établira à 88,2 milliards cette année (soit un déficit public de 4,4% du PIB). La problématique n’est pas la dépense en tant que telle, mais sa nature. D’une année à l’autre, d’un mandat présidentiel à l’autre, l’exécutif peine à intégrer de « bonnes dépenses » pour stimuler l’investissement et relancer l’économie à long terme, tandis que l’essentiel du déficit est causé par le coût des « rustines », ces dépenses qui ne créent pas de richesses mais comblent dans l’urgence les manques (comme le déficit des caisses primaires d’assurance maladie). Le grand emprunt, projet lancé par la France en 2010 destiné aux investissements d’avenir, est un exemple significatif. Ambitieuses, ces dépenses n’ont au final représenté que 26 milliards d’euros sur les 650 de dette publique supplémentaire contractée entre 2007 et 2012.

Quand plus de fiscalité aboutit à moins de recettes fiscales…

Ces constats appellent une refonte profonde des finances publiques. Parmi les initiatives souhaitables, la plus basique consiste à abroger les « services votés », un principe totalement anachronique qui permet la reconduction systématique, chaque année, de certaines dépenses publiques. Une autre piste est la rationalisation des charges de l’État et des collectivités, avec l’abandon par l’État, de certaines missions non régaliennes transférables au secteur privé. C’est le cas, par exemple, de l’animation des relations sociales employeurs-employés dont le Ministère du Travail a aujourd’hui la charge. Ces mesures permettraient d’alléger les coûts de fonctionnement monstrueux du Ministère, qui représentent 11 milliards d’euros par an.

Et du côté des échelons administratifs locaux, la fusion des conseils régionaux et généraux pourrait être bénéfique dans le cadre de la réforme territoriale. L’enjeu n’est pas tant de supprimer ou fusionner, certains départements ou régions en tant qu’entités géographiques et identitaires. Il faut conserver ces unités territoriales telles qu’elles existaient avant la réforme, mais éliminer en revanche les dépenses superflues : en supprimant les conseils généraux et en transférant leurs compétences locales à l’échelon des conseils régionaux.

Il faut surtout un changement de paradigme et s’affranchir de l’idée reçue selon laquelle La recrudescence de l’imposition améliore nécessairement les recettes fiscales de l’Etat (qui contribue in fine à la réduction du déficit budgétaire). Il est pourtant constaté qu’avec un taux global de prélèvements sur les PME inférieur de 15 points à celui de la France, l’État allemand collecte 15% de recettes fiscales en plus. A vouloir trop augmenter les taux de prélèvements, l’État français aboutit à une situation où l’assiette de l’impôt baisse plus vite que le taux n’a augmenté. L’accumulation des strates de taxation, usuelle ou exceptionnelle, est de nature à éroder la compétitivité des entreprises et le moral des entrepreneurs : au-delà d’un certain seuil, la pression fiscale nuit aux recettes fiscales de l’État en raison notamment d’un effet « d’incitation inversée », qui amène les entreprises à moins d’efforts. Un taux d’imposition plus bas suffirait à l’État pour collecter des recettes fiscales identiques ou supérieures. Nous avons ici un cas d’application de la théorie de Laffer, selon laquelle « trop d’impôt tue l’impôt ».

En résumé, l’Etat doit s’efforcer de dépenser moins, et surtout, mieux. S’il souhaitait abaisser ses dépenses publiques de 50 milliards d’euros, il lui faudrait non pas infliger des coupes sèches à hauteur de ce montant, mais plutôt réduire de 80 milliards ses dépenses, tout en consacrant 30 milliards à des dépenses d’investissement bien ciblées !

Diamant Bleu Gestion :
www.diamant-bleu.com


N°6 - 11H00

Conjoncture Industrie, Services et Bâtiment et prévisions janvier

- Industrie : Stabilité de la production, rebond prévu en janvier.
- Services : Progression de l'activité, recul des prix, prévisions d'augmentation de l'activité en janvier.
- Bâtiment : Ralentissement de l'activité, stabilisation prévue en janvier.
- Prévision de PIB 4ème trimestre 2014 : + 0,1 % (troisième estimation, inchangée)

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Investissement et rentabilité dans l'industrie ; Conjoncture travaux publics et commerce de gros

- Industrie : augmentation des dépenses d’investissement, quasi stabilité de l’excédent brut d’exploitation.
- Travaux publics : net recul de l’activité, prévisions de légère reprise au prochain trimestre.
- Commerce de gros : diminution de l’activité, carnets insuffisants, rebond des ventes pour le premier trimestre 2015

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N°5 - 9H30

Paré au décollage - Perspectives d’investissement pour 2015 (BNP Paribas)

La divergence qui a caractérisé les tendances de l’économie et des marchés financiers en 2014 devrait continuer en 2015, mais de quelle manière ? Joost van Leenders (JvL) et Colin Graham (CG), respectivement chef économiste et Chief Investment Officer de l’équipe Multi Asset Solutions, nous livrent leur vision de l‘économie et des marchés financiers mondiaux pour 2015.

Les différentiels de croissance sont-ils tous cycliques par nature ?

JvL : Non. Nous prévoyons une certaine amélioration cyclique de l’économie mondiale, par conséquent les principaux écarts qui se manifesteront l’an prochain seront probablement imputables aux différences de croissance tendancielle – à savoir la vitesse à laquelle une économie peut croître sur le long terme, sur la base de la croissance de la population active et du rythme d’amélioration de la productivité. Selon nous, ce niveau tendanciel est plus élevé aux États-Unis, aux alentours de 2,5 %, que dans la zone euro, où il est presque deux fois moindre, et qu’au Japon, où il représente vraisemblablement un peu moins de 1 %. La croissance tendancielle est généralement plus forte dans les pays émergents. C’est particulièrement vrai en Chine, où l’objectif de croissance fixé par les pouvoirs publics pèse actuellement davantage, mais pourrait bien être abaissé à 7 % l’an prochain.

Les économies ne progressent généralement pas tout à fait à leur rythme tendanciel.
Quels sont les facteurs susceptibles de générer des divergences par rapport à ce potentiel de croissance à long terme ?

JvL : La chute récente des prix pétroliers est une bonne nouvelle pour l’économie mondiale, et en particulier celle des principaux pays développés, y compris selon nous aux États-Unis, devenus récemment un important producteur de pétrole. Le caractère extrêmement accommodant de la politique monétaire constitue également un facteur de soutien, même avec l’arrêt des achats d’actifs par la Réserve fédérale américaine (Fed). Dans de nombreux pays, la politique budgétaire pèsera moins sur la croissance en 2015 qu’en 2014. Aux États-Unis, on devrait observer une appréciation du dollar et une demande latente – généralement un moteur important de la croissance au-delà du rythme tendanciel lorsqu’une récession est en grande partie terminée.
Le secteur du logement et les investissements des entreprises pourraient également s’améliorer, contribuant à porter la croissance au-dessus du niveau potentiel aux États-Unis. Dans la zone euro, la demande latente est plus importante et la croissance pourrait donc dépasser le potentiel lorsque l’économie s’améliorera après l’essoufflement observé au second semestre 2014. Toutefois, terminer 2014 à un rythme lent aura des répercussions sur le taux moyen de croissance sur l’ensemble de l’année 2015. Par conséquent, même si la croissance s’avérait légèrement supérieure au potentiel sur la plupart des trimestres en 2015, elle pourrait bien avoisiner 1,25 % seulement en année pleine. Le Japon pourrait avoir du mal à atteindre son potentiel de croissance compte tenu de l’augmentation de l’inflation et des impôts en 2014, tandis que l’économie chinoise aura peut-être besoin d’une prolongation des mesures de relance pour atteindre l’objectif de croissance fixé par le gouvernement.

Quel sera l’impact sur l’inflation et la politique monétaire ?

JvL : L’inflation a été comparée à un « chien qui n’aboie pas », mais cela pourrait changer en 2015 sur une base cyclique, en particulier aux États-Unis. Toutefois, avec une croissance qui ne devrait pas dépasser sensiblement son niveau potentiel, toute recrudescence de l’inflation sera probablement progressive. Le principal enjeu dans la zone euro sera de savoir si la désinflation se muera en déflation. Selon nous, ce ne sera pas le cas. Comme nous ne voyons pas de pressions inflationnistes dans les économies émergentes, nous pensons que l’inflation restera maîtrisée. À cet égard, les hausses des taux de la Fed ou de la Banque d’Angleterre doivent être interprétées comme les prochaines étapes de la normalisation des politiques monétaires après la fin des achats d’actifs. La Banque du Japon devrait maintenir le statu quo pendant un certain temps après avoir annoncé en octobre 2014 une forte augmentation de ses achats d’actifs. Quant à la Banque Centrale Européenne (BCE) et à la Banque populaire de Chine, elles pourraient déployer de nouvelles mesures de relance.

Colin, quelles conséquences peut-on attendre d’une hausse des taux de la Fed en 2015 ?

CG : La remontée des taux directeurs américains pourrait avoir certaines conséquences indésirables. Selon nous, la volatilité devrait augmenter sur la plupart des classes d’actifs. En outre, comme l’endettement a considérablement diminué depuis la crise financière, les prêteurs ayant restreint l’octroi de crédit, les particuliers et les entreprises empruntent plus difficilement à court terme pour couvrir les éventuels déséquilibres de leurs flux de trésorerie. Cette évolution pourrait accroître l’incertitude quant à l’orientation de l’économie. Dans un premier temps, les États-Unis devraient rester la locomotive de l’économie mondiale mais, à mesure que la reprise mondiale se confirmera au cours des 18 prochains mois, les actifs meilleur marché d’autres régions dans lesquelles les perspectives de croissance seront en amélioration commenceront à intéresser les investisseurs. En moyenne, le cycle économique américain dure une dizaine d’années. Nous sommes à la sixième année d’une reprise exceptionnellement lente. Selon nous, ce cycle, déjà atypique à maints égards, pourrait s’avérer plus long cette fois-ci.

Et l’Europe ? Quelles sont les conclusions de votre analyse concernant les perspectives des marchés financiers européens ?

CG : À présent que l’examen de la qualité des actifs des banques est derrière nous et que la BCE a adopté une politique d’assouplissement quantitatif, les contraintes pesant sur les bilans des banques devraient s’alléger. Celles-ci pourraient recommencer à financer les entreprises, dès lors que l’incertitude entourant le nouvel environnement réglementaire a été levée. Les actions européennes étant manifestement bon marché comparées aux actions américaines, nous anticipons une rotation des investisseurs vers les actions de la zone euro. L’assouplissement quantitatif de la BCE soutiendra les valorisations des obligations d’État et d’entreprise de la zone euro.

Comment les marchés d’actions émergents évolueront-ils dans ce contexte ?

CG : La perspective d’une hausse des taux aux États-Unis a lourdement pesé sur les valorisations des actifs émergents. Plus récemment, le rebond du dollar US et le regain de volatilité les ont encore plombées. Ceux qui prédisent la baisse des marchés émergents prétendront que de tels niveaux de valorisations présentent toutes les caractéristiques d’un « piège valeur », mais au sein de l’équipe Multi Asset Solutions, nous prévoyons que les valorisations atteindront en 2015 un niveau suffisamment attractif à l’achat. Le côté positif de ces évolutions, que ce soit aux États-Unis ou en Europe, est qu’elles devraient permettre aux banques centrales des pays émergents de mener une politique monétaire accommodante.

Qu’en est-il des obligations ? 2015 marquera-t-elle la fin du marché haussier ?

CG : Ces trente dernières années, les investisseurs en obligations d’État ont connu l’âge d’or, cumulant préservation du capital, protection contre l’inflation et revenus. Toutefois, compte tenu des taux d’intérêt à des niveaux exceptionnellement bas, des rendements proches de planchers historiques et de la Réserve fédérale sur le point de relever ses taux, j’aurais tendance à penser que la fin du marché haussier des obligations est proche. Certes, comme cela fait plusieurs années que les investisseurs prédisent l’inflexion des marchés obligataires, on est en droit de se demander pourquoi elle interviendrait en 2015. Si l’on retourne la question et que l’on se demande ce qu’il faudrait pour que ce marché haussier perdure, la réponse est : un scénario à la japonaise de déflation et plusieurs décennies perdues. Comme nous l’avons déjà expliqué, ce n’est pas le scénario que nous envisageons pour 2015, les États-Unis se distinguant du Japon sur de nombreux plans structurels. Nous anticipons donc une hausse des rendements des obligations d’État, mais de manière très progressive.

Quels autres facteurs les investisseurs devraient-ils prendre en compte ?

CG : L’évolution des cours des matières premières, de l’échiquier géopolitique et de la croissance économique demeure inconnue pour de nombreux investisseurs. Je pense que les risques géopolitiques resteront élevés. L’augmentation de la volatilité à partir de faibles niveaux pourrait déclencher des mouvements de panique ponctuels, le temps que les investisseurs s’habituent à une plus forte fluctuation des cours. Par moments, la diversification n’aura pas l’effet escompté et la rentabilité des stratégies de type buyand-hold sera mise en doute. Les portefeuilles gérés dynamiquement devraient pouvoir exploiter l’amplitude accrue des fluctuations des cours.

Si la « répression financière » mondiale a entraîné une baisse des rendements et des revenus des investissements, comme en témoigne l’évolution du marché des obligations d’État, l’appétit des investisseurs pour les actifs générateurs de revenus reste intact. Les investisseurs en quête de rendement devraient être amenés à prendre plus de risques dans le cadre de leur recherche de performances. Selon nous, les actifs bon marché générant des rendements plus élevés devraient bénéficier d’afflux de capitaux et cette dynamique devrait commencer à s’autoalimenter à mesure que le sentiment des investisseurs s’améliorera et que la volatilité sera reléguée à l’arrière-plan.

Les dirigeants d’entreprise se montrent de plus en plus optimistes. En conséquence, l’activité de fusions-acquisitions a fortement repris en 2014, tendance qui devrait se poursuivre pour renouer avec les niveaux atteints en 2006 et 2007. Pour les investisseurs, les conséquences de cette évolution dépendent de la nature de leurs investissements (obligations d’entreprise, obligations à haut rendement ou actions). La croissance des dividendes résultant de la distribution de la trésorerie des entreprises devrait globalement profiter aux actions, tandis que l’abondance de liquidités et l’accès à des financements « bon marché » pourraient constituer un terrain propice à une évolution défavorable du cycle de défauts d’ici deux à trois ans et assombrir ainsi les perspectives du haut rendement.

BNP Paribas Investment Partners
BNP Paribas Investment Partners est la marque globale des services de gestion d’actifs du groupe BNP Paribas. Les entités de gestion d’actifs faisant partie de BNP Paribas Investment Partners et éventuellement citées dans le présent document le sont uniquement à titre d’information et n’exercent pas nécessairement d’activités dans votre pays.
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N°4 - 9H15

Les marchés hésitants avant une séance pauvre en annonces

Marchés actions
Sur les marchés actions, les principales bourses à travers le monde ont chuté vendredi dernier, et tout particulièrement du côté du Vieux Continent. Le CAC 40 et le Dax ont notamment abandonné respectivement 1.90% et 1.92% à 4 179.07 points et 9 648.50 points. De son côté, le Footsie s’est contenté de reculer de 1.05% à 6 501.14 points. Dans le sillage des places européennes, Wall Street a également abandonné du terrain, le Dow Jones concédant 0.95% à 17 737.37 points, le S&P500 0.84% à 2 044.81 points et le Nasdaq 0.68% à 4 704.07 points. Une énième chute du baril a pesé sur les parapétrolières et contribue au climat extrêmement pesant sur les marchés, ce qui inquiète les investisseurs. De plus, vendredi était également la journée de la publication des chiffres sur l’emploi aux Etats-Unis, qui sont sortis meilleurs qu’attendus. Au lieu de rassurer les marchés, ces chiffres font ressurgir le spectre d’une hausse anticipée des taux par la FED qui, après l’excellent mois pour l’emploi en Décembre, pourrait être tentée d’accélérer le processus. Néanmoins, comme le souligne de nombreux analystes, ces chiffres sont également à prendre avec des pincettes alors que l’on a pu assister à une baisse inattendue du taux de participation de la population active, couplée à une forte baisse du salaire moyen horaire.

Dans un marché très volatile en ce début de nouvelle année, les investisseurs vont pouvoir se tourner désormais vers la saison des résultats d’entreprises pour tenter de retrouver un peu de sérénité dans un contexte économique tendu. En effet, la chute du pétrole, les élections en Grèce, la situation économique en Russie victime des sanctions internationales et de la chute du baril, l’essoufflement de la deuxième puissance économique mondiale, à savoir la Chine et la zone euro toujours à la traine sont autant de facteurs qui inquiètent les marchés et rendent le climat tendu. Les investisseurs attendent notamment avec impatience la prochaine réunion de la BCE le 22 Janvier prochain, alors que la semaine dernière a été agitée par les nombreuses rumeurs et spéculations sur la mise en place ou non d’un QE (programme d’assouplissement quantitatif) et sur la taille de ce dernier.

Au milieu d’une journée faible en publication de données macroéconomiques, les principales bourses européennes sont attendues proche de la neutralité à l’ouverture selon les dernières indications disponibles. Rappelons également que la Bourse de Tokyo était fermée aujourd’hui pour cause de jour férié.

Forex
Après une forte chute du cours de l’EURUSD sur la semaine passée, passant d’un plus haut à 1.2049$ à un plus bas à 1.1753$, la consolidation est de mise ce matin. La parité EURUSD reste dans un range bien défini avec un niveau haut à 1.1870$ et un niveau bas à 1.1753$ mais pourrait facilement en sortir prochainement, notamment vers le haut, avec les différentes publications attendues en milieu de semaine côté US dont les ventes au détail mensuelles attendues en baisse.

Le dollar contre le yen s’échange ce matin à 118.34. Le dollar US a perdu du terrain par rapport à la devise nippone en fin de semaine dernière avec un repli de près de 120 pips. Le support de 118,10 est en ligne de mire à court terme. Les indicateurs américains ont déçu dans une certaine mesure. Il faudra attendre mercredi prochain avec les ventes aux détails US pour voir un trend se reformer sur cette paire. L’euro de son côté s’échange sur les 140,32 yens ce matin avec un test des 140 yens. Nous sommes sur des plus bas depuis le mois de novembre sans qu’il n'y ait de support net avant les 138 yens.

De son côté la livre en a profité pour regagner fortement du terrain la semaine dernière face au dollar. La paire s’échange ce matin à 1.5138 dollars pour un livre. A surveiller en intraday le franchissement des 1.5185 à la hausse pour un accélération en extension vers les 1.5280. De son côté, l’euro se défend un peu mieux et consolide ce matin les 0.7822 livre pour un euro. On attendra le franchissement des 0.7855 pour enclencher des postions haussières et les 0.7750 en support en intraday.

Matières premières
Au chapitre des matières premières, le pétrole poursuit sa baisse alors que le Venezuela tire la sonnette d’alarme et essaie de trouver un accord pour un équilibre des prix.
Le contrat février sur le Brent a chuté de $1.03 à $49.08. Celui-ci a perdu 85 centimes à $50.11 vendredi dernier, la clôture la plus basse depuis avril 2009. La prime entre les deux barils a chuté à $1.85. Le WTI lui, a chuté de $1.02 à $47.34 le baril. Le 9 janvier dernier, il avait perdu 43 centimes à $48.36 dans des volumes à 75% au-dessus de la moyenne des 100 jours.
Goldman Sachs dit que les prix du baril américain devrait s’échanger autour des $40 au premier semestre pour freiner les investissements de schiste et ainsi réduire la production américaine pour rééquilibrer le marché. La banque américaine a également réduit ses prévisions en prévoyant des stocks supérieurs aux attentes en ce premier semestre. Le WTI se négociera d’après eux à $41 le baril et le Brent à $42. Le Venezuela a appelé les producteurs de l'OPEP à travailler ensemble pour stimuler une reprise des prix après une tournée au Moyen-Orient. Alors que la demande mondiale reste ralentie en Europe et en Chine, la justification des prix se trouve toujours du côté de l’offre.

L’or a atteint un sommet de un mois sur fond de spéculation. En effet les investisseurs estiment que la Fed pourrait prendre son temps pour relever ses taux d’intérêts directeurs, ce qui affaiblit légèrement le dollar et stimule la demande pour le métal précieux. L’once d’or a gagné 0.4% à $1228.33 l’once et s’échangeait ce matin à $1225.57. Les prochains principaux catalyseurs seront la BCE le 22 janvier et l’élection en Grèce le 25 janvier. La semaine dernière il faut noter que l’once a été soutenue par une certaine aversion au risque en Europe.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr


N°3 - 9H00

UBS daily roundup - Sounds amidst the data silence

Paul Donovan daily briefing.

• The data calendar has pretty much nothing on it. There are two Fed speakers, but we have heard so much from Lacker and Kocherlakota of late that a surprise from either would be a surprise. Instead, markets will just have to indulge in a period of calm reflection.

• The US is basking in the aftermath of an employment report that we would consider strong. The wage growth data caused some concern, but with a strong increase in part time seasonal retail workers (who earn below average average hourly earnings) care is needed in the interpretation.

• The Euro area is focused on the ECB meeting next week, and whether Mr Draghi will be able to have the ECB buy Italian government bonds. However the European Court decision this Wednesday on the legality of the ECB's OMT program may shape the structure of any ECB quantitative policy.

• Inflation data is the other focus for this week, with consumer price figures in the US, UK and Euro area. Headline and core figures will both be affected by the falling oil price – if consumers see this as a relative price change, rather than deflation, it should be positive for growth.

www.ubs.com/investmentbank


N°2 - 8H00

En novembre 2014, la production manufacturière diminue (–0,6 %)

Au mois de novembre 2014, la production de l’industrie manufacturière en volume diminue (–0,6 %) après une quasi-stabilité en octobre (–0,1 %). La production de l’ensemble de l’industrie diminue également (–0,3 % après –0,7 % en octobre).

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Au second semestre 2014, les résultats d’exploitation des entreprises industrielles sont jugés un peu plus satisfaisants

Au second semestre 2014, les industriels sont un peu plus nombreux qu’au semestre précédent à juger que leurs résultats d’exploitation sont satisfaisants.
Le solde d’opinion correspondant progresse de 2 points à +10, soit un niveau supérieur à la normale (+7). La baisse des frais financiers et celle des prix d’approvisionnement sont les principaux facteurs de cette légère amélioration.

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N°1 - 7H00

Les marchés, nerveux, attendent et espèrent un geste fort de la BCE

Newsletter Hebdomadaire Saxo banque du vendredi 9 janvier.

Marchés actions :

Après avoir débuté la semaine sur une tendance baissière les marchés ont réussi à se redresser sur fond d’anticipation d’une action de la Banque centrale européenne pour enrayer la déflation qui menace la zone euro. La question Grecque a refait surface et pénalisée les marchés en début de semaine. La Chancelière allemande a en effet laissé planer le doute en se disant prête, le week-end dernier, à laisser sortir la Grèce de la zone euro si la gauche radicale prenait le pouvoir dans le pays lors des élections législatives qui se tiendront le 25 janvier prochain.

La faiblesse des cours de l’or noir et les chiffres économiques ont également pesé sur la tendance en début de semaine. L’activité manufacturière en Europe n’a quasiment pas progressé en Décembre laissant craindre une croissance nulle sur le dernier trimestre de l’année dernière. Les chiffres en provenance de la Chine viennent également renforcer les inquiétudes avec une croissance en décembre à son plus faible rythme sur 2014.

Il aura fallu attendre la publication mercredi du taux d’inflation en zone euro pour redynamiser les marchés. Les investisseurs croient de plus en plus à une action de la BCE pour combattre la déflation qui menace la zone euro. Le taux d’inflation annuel est en effet ressorti en baisse de 0,2% en zone euro sur le mois de décembre alors que le consensus tablait sur une baisse plus contenue de 0,1% et le précédent atteignait 0,3%.
Aux Etats-Unis, les chiffres ont également contribué à renforcer l’optimiste des investisseurs à l’image de l’enquête mensuelle ADP qui a recensé 241 000 créations d’emplois privés au cours du mois précédent sur le territoire américain contre 227 000 en octobre et 231 000 attendus. Les chiffres hebdomadaires du chômage américain reculent quant à eux de 4000 pour s’établir à 294 000 sur la dernière semaine de décembre. En parallèle, le déficit commercial dans le pays a reculé pour s’afficher désormais à 39 milliards de dollars lorsque les analystes tablaient sur un déficit proche de 42 milliards. A la clôture de la séance de jeudi, le Dow Jones termine à 17 907,87 points progressant de 1,84%, le Nasdaq avance de 1,84% à 4 736,19 points et le S&P gagne 1,79% à 2 062,14 points.

La Bourse de Tokyo enregistre sa troisième hausse ce matin à la clôture dans le sillage des places américaines. Les investisseurs anticipent une action de la BCE en Europe. Le Nikkei termine la semaine à 11 197,33 points en progressant de 0,18% et le Topix, plus large gagne 0,21% pour atteindre 1 380,58 points.

Aujourd’hui, les investisseurs suivront cet après-midi la publication du rapport sur l'emploi américain avec un taux de chômage aux Etats-Unis attendu en baisse à 5,7% contre un précédent de 5,8%. Dans cette attente, l’indice parisien cote dans la matiné 4 256 points, l’indice allemand à 9 830 points et le Footsie 6 553 points.

Forex :

La monnaie unique européenne était à environ 0.5% d’un plus bas de neuf ans face au dollar ce matin alors que les rapports de la production industrielle ont été mauvais en Allemagne et en France. La semaine aura été marquée par le passage du seuil symbolique des 1.20 puis des 1.18. Les investisseurs sont toujours impatients quant au plan de relance de Mario Draghi sur le rachat d’obligations de dettes souveraines. Les chiffres de l’inflation négative au mois de décembre ont conforté les acteurs dans ce sens. Mario Draghi n’a maintenant plus le choix pour éviter la spirale de la déflation. L’euro parvient à gagner 0.2% ce matin face au dollar à 1.1815$ mais est toujours en baisse de plus de 1.5% cette semaine. Hier la parité a atteint $1.1754, le plus faible depuis décembre 2005.

L'euro a également chuté de 0.1% à ¥ 141,01 ce matin après avoir abandonné 2,5% cette semaine, L’euro se dévalorise pour la seconde journée consécutive face au yen. Rappelons que l’euro se dégrade depuis 2013 face à la devise japonaise. Un éventuel rebond de la monnaie unique par rapport au dollar devrait également être de courte durée si les chiffres de l’emploi américain cet après-midi sont au-dessus-des attentes, plus pessimistes cette fois-ci après les très bons chiffres de novembre.

Le dollar a chuté de 0.2% à ¥ 119,41 face au Yen ce matin, alors qu’il avait bondi à 121.85 le 8 décembre dernier, un plus haut depuis juillet 2007. Le dollar s’est donc légèrement déprécié contre le yen alors que la Banque de la réserve fédérale de Minneapolis a déclaré que le relèvement des taux d’intérêts américains cette année pourrait entraver la reprise de l’inflation ; un signal négatif qui laisse craindre un éventuel ralentissement aux Etats-Unis due à la remontée des taux ? Le dollar a également perdu du terrain face au yen pendant la séance asiatique sous l'effet de prises de bénéfices avant la parution des chiffres sur l'emploi non agricole aux Etats-Unis. Le billet vert a des chances de dépasser le seuil de 120 yens si ces statistiques se révèlent positives. Il est néanmoins trop tôt pour tester son potentiel de hausse vers 121 et 122 yens, en raison des incertitudes relatives aux décisions de la BCE, à la situation en Grèce et à l'évolution des cours du pétrole.

L'euro devrait aussi rester sous pression face à la livre sterling. En définitive, l’euro a chuté cette semaine contre ses 16 principaux homologues cette semaine où Mario Draghi a déclaré que le conseil d’administration réévaluera la relance monétaire. L’Euro a continué de souffrir également à cause des craintes de plus en plus importantes de voir la Grèce quitter l’Union Européenne. En effet, les campagnes électorales ont débuté pour les législatives en Grèce, et le parti anti européen et anti austérité pourraient s’imposer alors qu’ils pointaient en tête des sondages en fin d’année dernière. Les bons chiffres macroéconomiques de l’économie américaine qui jouent un fort contraste par rapport à l’économie européenne et le rachat d’obligations par la BCE qui se fait de plus en plus certain ont fait perdre énormément de terrain à l’euro face au dollar en 2014 et cela semble se poursuivre en ce début d’année 2015.

Matières premières :

Au chapitre des matières premières, le baril a poursuivi sa chute cette semaine, atteignant de nouveaux plus bas, alors que les principaux acteurs de la production mondiale ne semblent pas vouloir fermer le robinet, de peur de perdre des parts de marché. Certains pays seraient même prêts à l’augmenter comme en Afrique de l’Ouest, en Amérique latine, aux États-Unis et au Canada, alors même que la Russie et l'Irak ont déjà fait état d’une augmentation de leur production, comme l’a indiqué Morgan Stanley hier dans une note de recherche.

Tout d’abord, l’Irak, le deuxième plus gros producteur de l’OPEP, prévoit d'augmenter ses exportations de pétrole, selon le ministère du pétrole. Le pays prévoit d'accroître ses exportations de brut à 3,3 millions de barils par jour ce mois-ci, selon Asim Jihad, un porte-parole du ministère du pétrole à Bagdad. Rappelons que le pays a exporté 2,94 millions par jour en Décembre, son plus haut niveau depuis les années 1980.

L'Irak a par ailleurs conclu un accord avec la région kurde semi-autonome le mois dernier sur les exportations de pétrole à travers la Turquie, après des années de désaccord sur le droit de développer indépendamment ses ressources énergétiques. Le pacte permet d’expédier jusqu'à 550 000 barils par jour du nord de l'Irak au port méditerranéen de Ceyhan, le long d'un pipeline à la frontière turque exploité par le gouvernement régional du Kurdistan.

Les investisseurs sont également inquiets de voir la croissance économique chinoise, deuxième puissance économique mondiale et deuxième plus gros consommateur de pétrole, ralentir alors que l’Europe est toujours à la traine. Les importations de pétrole par la Chine devraient donc fortement diminuer pour cette nouvelle année, tant que la Chine ne parvient pas à donner un nouveau souffle à son économie.
En Russie, le plus grand producteur mondial de brut, la production a augmenté de 0,3% en Décembre à 10,667 millions de barils par jour, un record post-soviétique, selon les données préliminaires du CDU-TEK, le ministère de l'Energie russe. Les investisseurs devront également s’intéresser à la situation économique en Russie et aux futures prévisions alors que ce pays reste un des exportateurs majeurs dans le domaine de l’énergie, et ses revenus sont directement impactés par cette baisse du baril, combinée à la chute du Rouble il y a quelques semaines.

L'Iran pourrait stimuler ses exportations outre-mer d'environ 500 000 barils par jour si les sanctions occidentales sont levées, selon une étude publié par Morgan Stanley.

Du côté des États-Unis, l’Energy Information Administration a indiqué que la production américaine avait même atteint un record à 9.14 millions de barils par jour au cours du mois de Décembre dernier, soit le plus haut niveau depuis la collecte des données en 1983.

Enfin, l’ambassadeur des Emirats Arabes Unis aux Etats-Unis a réitéré la volonté de son pays de ne pas diminuer la production quel que soit la baisse des prix de l’or noir. En effet, les pays membres de l’OPEP considère que la surproduction ne vient pas de leur côté, et donc qu’il n’y a pas de raison de diminuer leur quota de production, sous peine de perdre des parts de marchés. Rappelons que l’OPEP, qui représente environ 40% de la production mondiale, a choisi de maintenir son quota à 30 millions de barils par jour. La prochaine réunion de l’OPEP se tiendra le 5 Juin prochain. Le Qatar estime de son côté la surproduction mondiale à pas moins de 2 millions de barils par jour.

Après être passé sous le seuil symbolique des 50$, le WTI a opéré une consolidation au cours des deux dernières séances. Les marchés s’inquiètent d’un possible ralentissement de l’activité autour du gaz de schiste. En effet, la chute des prix du pétrole peut entrainer certains investisseurs à reconsidérer leurs investissements dans l’exploitation du gaz de schiste. Certaines sociétés spécialisées dans le forage (nécessaire à la récupération du gaz de schiste) commencent même à recevoir des résiliations de contrats.

Les différentes tensions sur les marchés ont favorisé un retour aux valeurs dites refuges sur les marchés, dont notamment l’or qui en a profité pour rebondir cette semaine après trois semaines dans le rouge, et récupérer ainsi une partie des pertes. Les investisseurs scruteront avec attention aujourd’hui le rapport sur l’emploi américain, indicateur décisif pour la présidente de la FED Janet Yellen, dans le but de déterminer le moment propice de la hausse des taux.

Saxo Banque France



Corporate Finance : commentaires du jour

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TAUX D'INTERET LEGAL

Le taux d'intérêt légal 2014 reste inchangé par rapport à 2013. Il demeure fixé à 0,04%.
Par Décret n° 2014-98 du 4 février 2014 (J.O. du 6 février) le taux de l'intérêt légal est fixé à 0,04 % pour l'année 2014.

Rappelons que :
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Lundi 12 Janvier 2015




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