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Finexkap (Arthur de Catheu – Cédric Teissier)

Nous avions rencontré les co-fondateurs de Finexkap à l’occasion d’une interview en octobre dernier. 9 mois plus tard, nous les retrouvons, à un été du début des premiers financements.


Arthur de Catheu
Arthur de Catheu
Pouvez-vous rappeler ce qu’est Finexkap, en quelques mots ?

Arthur de Catheu : Finexkap, c’est la première plate-forme de financement de trésorerie à se passer à la fois des banques et des supports papiers. Organisme non bancaire et indépendant, Finexkap achète les factures en attente de paiement en quelques clics, sans aucun engagement ni sur la durée ni sur le volume, sans garantie personnelle, sans recours, et à un prix simple et lisible de 2.49% de la valeur faciale des factures cédées.

Cédric Teissier : Nous avons voulu redonner aux dirigeants le pouvoir de gérer leur trésorerie simplement, sans papier. En un mot, Finexkap c’est une bouffée d’air frais pour les entrepreneurs !

Vous achetez des factures en attente de paiement. Qu’est ce qui vous distingue d’une société d’affacturage traditionnelle ?

CT : La cession de créances commerciales est une activité aujourd’hui réservée aux sociétés d’affacturage, 14 établissements de crédit en France, qui ne se positionnent que peu sur les TPE, PME et start-ups.
Avec des durées d’engagement allant de 12 à 18 mois pour la plupart, sur une partie du chiffre d’affaires des entreprises concernées, une tarification souvent opaque, et des délais de mise en place assez longs, on peut dire que l’accès à la trésorerie pour les petites entreprises comprend de nombreuses barrières à l’entrée …

AC : C’est face à cet exact constat que nous avons voulu créer un service de financement qui libère l’entrepreneur. Nous avons structuré une offre sans engagement, sans caution, sans papier et sans recours. Ce qui signifie d’un point de vue opérationnel, que les TPE, PME et start-ups, notre cœur de cible, auront demain la possibilité de venir céder une facture de manière ponctuelle, dès qu’elles en ont besoin, obtenir un virement sous 48 h, sans être définancées à l’échéance (l’offre étant sans recours).

Et tout ça sans les banques ?

CT : C’est la beauté de ce modèle qui a pris deux ans et demi de travail ! Nous avons structuré un produit complètement indépendant du secteur bancaire, mais qui fonctionne très bien comme complément.

Vous n’avez pas peur de vous faire écraser, vous, petite start-up, par les géants bancaires ?

AC : Notre initiative a jusqu’à présent été bien accueillie par l’écosystème. Les banques nous voient aujourd’hui comme une solution complémentaire, qui ne peut que faire du bien aux clients auxquels ils ne peuvent que difficilement apporter les crédits court-termes attendus (suite à Bâle III notamment).

CT : D’autre part, comme nous le disons toujours avec Arthur, notre plus grand challenge, ce n’est pas de faire face aux banques, c’est de convaincre l’opinion publique. Nous sommes conscients qu’après ce long travail de structuration, nous attendent des mois et des mois de vulgarisation d’une solution qu’il faut encore crédibiliser.

Qui entoure Finexkap aujourd’hui ?

AC : Derrière Finexkap, c’est tout un écosystème mobilisé pour le fonctionnement de notre plate-forme de cession de créances. Un certain nombre de partenaires rendent possible cette simplification extrême du processus de financement : Altares, CreditSafe, et le leader mondial de l’assurance-crédit, pour ne citer qu’eux.

CT : Par ailleurs, nous travaillons avec une cinquantaine de partenaires, allant des courtiers en assurance-crédit, aux grands cabinets en conseil en passant par les logiciels de gestion équipant les entreprises françaises, qui font connaître la solution, l’évangélisent.

Combien coûte ce service, pour une utilisation ponctuelle ?

AC : Nous avons voulu structurer la tarification la plus simple et lisible.
Pour les factures de plus de 10 000€, indépendamment du risque que nous estimons et de la date d’échéance, la commission est de 2.49% de la valeur faciale TTC des factures cédées. Pour les factures comprises entre 1 000 et 10 000€, le financement coûte 1.49% de la valeur faciale TTC des factures cédées + 100€ par facture.

CT : Une retenue de garantie de 10% est appliquée sur la valeur faciale des factures cédées, rendue au moment du paiement par le client. C’est tout ! Pas de frais de dossier, pas de coût caché.

Votre lancement est prévu à la fin de l’été, qu’est ce qui occupe les journées de l’équipe Finexkap jusque là ? D’ailleurs qui est l’équipe Finexkap à ce jour ?

CT : Finexkap c’est 7 personnes à temps plein aujourd’hui : le but d’ici septembre est de finaliser notre produit en vue de répondre parfaitement aux attentes de souplesse et de simplicité que nous promettons dans notre communication.
Certaines échéances, dont une belle levée de fonds et d’autres bonnes nouvelles, seront annoncées d’ici peu. Nous aurons l’occasion d’en reparler j’espère ! Par ailleurs, nous fonctionnons actuellement en programme beta, permettant aux entreprises d’effectuer des pré-tests d’éligibilité et des simulations de financement, en attendant septembre. Nous offrons 100€ de réduction sur les commissions de la première cession pour les entreprises inscrites sur notre site (www.finexkap.com) jusqu’au lancement.

AC : C’est bien évidemment l’équipe qui fait la force de Finexkap aujourd’hui, et qui rendra possible l’accomplissement des ambitions de Finexkap demain. Nous profitons de cette interview pour préciser que nous recrutons 14 personnes pendant l’été, et sommes donc ouverts à tout type de profil, passionné de Fintech, souhaitant rejoindre une aventure en pleine croissance !

Vos ambitions sur ce lancement ?

CT : Nous avons bien évidemment fixé des objectifs et prévisions dans nos outils de gestion. Nous souhaitons réaliser de petits volumes dans un premier temps, afin de faire la preuve de notre business model sur le marché et gérer notre risque.

AC : Concrètement, notre objectif premier est de financer les TPE, PME et start-ups avec qui nous discutons depuis des mois, et d’autres encore, de soulager le stress du BFR, d’apporter une solution qui leur rende le temps de se concentrer sur leurs activités. Bref, soulager les entrepreneurs qui en ont besoin !

Arthur de Catheu et Cédric Tessier, je vous remercie et vous donne rendez-vous très prochainement dans un nouveau numéro de Finyear.

© Copyright Finyear. Propos recueillis par la rédaction de Finyear.


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Vendredi 18 Juillet 2014




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