Récemment, MM. KURODA et ABE ont affirmé qu’il est nécessaire que les salaires augmentent pour gagner la guerre contre la déflation. Ce constat fait sourire, car, évidemment, ni la Banque Centrale du Japon, ni le chef de l’exécutif japonais n’ont le pouvoir d’augmenter les salaires… Alors que le processus inflationniste passe évidemment par la hausse des revenus des ménages et donc des salaires des salariés.
Mme YELLEN a annoncé hier que le chômage de masse est le problème majeur aux USA, et que, notamment, le chômage de longue durée reste à des niveaux très élevés.
Il faudra bien un jour parler des vrais problèmes, ceux qui ont convaincu les banquiers centraux de prendre des mesures inimaginables il y a quelques années. Ce problème, c’est la baisse tendancielle, inéluctable, de ce que l’on appelle la croissance économique, mesurée par la variation en valeur du PIB, en volume et en prix. Rien n’y fait, et une lecture attentive des statistiques économiques montre que la situation économique des pays développés est aujourd’hui même très préoccupante.
On demande donc beaucoup, et de plus en plus, aux banques centrales. Et, classiquement, elles ont, parfois sur la sollicitation du pouvoir politique, relancé la machine à créer de la dette, alors que, dit-on, le problème actuel est le surendettement généralisé, privé ou public.
Comme on demande de plus en plus aux banques centrales, et que la dette fait peur aux acteurs de l’économie, pourquoi ne pourraient-elles pas relancer l’économie en émettant des fonds propres d’entreprise ? La BCE pourrait, un jour, lancer un programme « Equity For Growth », comme on a, en Grande Bretagne, le programme « Help to buy », « Funding for lending », et comme on a eu aux USA, le « Troubled Asset Relief Program »…
Comme la monétisation de la dette n’est pas suffisamment efficace (USA), et comme l’argent mis à disposition des banques n’arrive pas dans l’économie réelle (Zone €), pourquoi la BCE ne lancerait-elle pas un programme de mise à disposition de fonds propres directement auprès des entreprises ? Toute entreprise européenne ayant un projet d’investissement documenté, créateur d’emplois, pourrait émettre au bénéfice de la BCE des actions d’une catégorie très particulière (sans droit de vote par exemple), et sans aucune contrepartie, sauf de réaliser le programme d’investissement, objet de l’émission de titres. Ce programme « Equity For Growth » aurait l’avantage de mettre à disposition directement aux entreprises la monnaie créée par la Banque Centrale. L’argent ainsi créé ne passerait pas par le marché financier, ni par les banques. Nous ne doutons pas que, si ce type de mesure était pris à une très grande échelle, l’impact sur l’économie réelle serait immédiat. Evidemment, il s’agit de « Finance Fiction », et ce type de schéma ne saurait être mis en œuvre sans le déclenchement d’une nouvelle crise économique et déflationniste sévère. Evidemment, cette nouvelle intrusion des banques centrales au cœur de la sphère réelle est inimaginable aujourd’hui, mais nous pensons que tout est possible face au risque déflationniste.
Investisseurs : Nous sommes investis en actions « normalement » depuis le franchissement du niveau des 4 200 points sur le CAC 40.
Spéculateurs : la dynamique reste haussière, cibles 4310 et 4410 points à court terme.
Tendances sur les taux et les devises : les taux obligataires US ont reflué avec le discours de Mme YELLEN, l’€ a légèrement remonté contre le $.
Tendances récentes sur les matières premières : les cours du pétrole (brent) ont remonté cette semaine.
Eric Galiègue
VALQUANT
171, rue Saint-Honoré - 75001 Paris
Tél. 01.58.18.37.50
Fax. 01.42.65.15.26
www.valquant.fr
Mme YELLEN a annoncé hier que le chômage de masse est le problème majeur aux USA, et que, notamment, le chômage de longue durée reste à des niveaux très élevés.
Il faudra bien un jour parler des vrais problèmes, ceux qui ont convaincu les banquiers centraux de prendre des mesures inimaginables il y a quelques années. Ce problème, c’est la baisse tendancielle, inéluctable, de ce que l’on appelle la croissance économique, mesurée par la variation en valeur du PIB, en volume et en prix. Rien n’y fait, et une lecture attentive des statistiques économiques montre que la situation économique des pays développés est aujourd’hui même très préoccupante.
On demande donc beaucoup, et de plus en plus, aux banques centrales. Et, classiquement, elles ont, parfois sur la sollicitation du pouvoir politique, relancé la machine à créer de la dette, alors que, dit-on, le problème actuel est le surendettement généralisé, privé ou public.
Comme on demande de plus en plus aux banques centrales, et que la dette fait peur aux acteurs de l’économie, pourquoi ne pourraient-elles pas relancer l’économie en émettant des fonds propres d’entreprise ? La BCE pourrait, un jour, lancer un programme « Equity For Growth », comme on a, en Grande Bretagne, le programme « Help to buy », « Funding for lending », et comme on a eu aux USA, le « Troubled Asset Relief Program »…
Comme la monétisation de la dette n’est pas suffisamment efficace (USA), et comme l’argent mis à disposition des banques n’arrive pas dans l’économie réelle (Zone €), pourquoi la BCE ne lancerait-elle pas un programme de mise à disposition de fonds propres directement auprès des entreprises ? Toute entreprise européenne ayant un projet d’investissement documenté, créateur d’emplois, pourrait émettre au bénéfice de la BCE des actions d’une catégorie très particulière (sans droit de vote par exemple), et sans aucune contrepartie, sauf de réaliser le programme d’investissement, objet de l’émission de titres. Ce programme « Equity For Growth » aurait l’avantage de mettre à disposition directement aux entreprises la monnaie créée par la Banque Centrale. L’argent ainsi créé ne passerait pas par le marché financier, ni par les banques. Nous ne doutons pas que, si ce type de mesure était pris à une très grande échelle, l’impact sur l’économie réelle serait immédiat. Evidemment, il s’agit de « Finance Fiction », et ce type de schéma ne saurait être mis en œuvre sans le déclenchement d’une nouvelle crise économique et déflationniste sévère. Evidemment, cette nouvelle intrusion des banques centrales au cœur de la sphère réelle est inimaginable aujourd’hui, mais nous pensons que tout est possible face au risque déflationniste.
Investisseurs : Nous sommes investis en actions « normalement » depuis le franchissement du niveau des 4 200 points sur le CAC 40.
Spéculateurs : la dynamique reste haussière, cibles 4310 et 4410 points à court terme.
Tendances sur les taux et les devises : les taux obligataires US ont reflué avec le discours de Mme YELLEN, l’€ a légèrement remonté contre le $.
Tendances récentes sur les matières premières : les cours du pétrole (brent) ont remonté cette semaine.
Eric Galiègue
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