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Facteurs de croissance et perspectives des ETI

Bien qu’elles soient perçues comme les locomotives de l’économie française, les ETI restent prudentes sur leur avenir


Alors que l’importance des ETI (Entreprises de taille intermédiaire) dans la croissance de l’économie française est régulièrement soulignée, KPMG a réalisé une étude auprès des dirigeants d’ETI avec OpinionWay, afin d’analyser les facteurs de leur croissance et les freins potentiels à leur développement. 250 dirigeants d’ETI françaises ont été interrogés en mars 2011.

Qu’est-ce qu’une ETI ?
Les Entreprises de taille intermédiaire ont été reconnues par la Loi de Modernisation de l’Économie en août 2008. Elles sont définies par trois principaux critères :
- Effectif compris entre 250 et 5000 salariés
- Chiffre d’affaires compris entre 50 millions et 1,5 milliards €
- Un total bilan inférieur à 2 milliards €

On dénombre près de 3 400 ETI en 2008 en France.

Les ETI ont résisté à la crise
Sur les trois dernières années, celles de la crise, les ETI n’ont pas toutes connu les mêmes performances : 44% ont connu une croissance de leur chiffre d’affaires, 43% l’ont vu stagner et 13% diminuer. De la même façon, les ETI ne partagent pas les mêmes perspectives d’avenir : 56% envisagent une croissance de leur activité pour les deux prochaines années, 42% un maintien et 2% une baisse. 31% des ETI combinent un passé récent de croissance et des perspectives optimistes quant à leur chiffre d’affaire. Ces ETI sont typiquement de taille moyenne, tirées par l’innovation et l’international, inscrites dans des partenariats régionaux. De manière générale, les dirigeants d’ETI restent prudents en termes d’emploi : 27% envisagent d’augmenter leurs effectifs dans les deux ans et 68% de les maintenir.

Innovation, gains de productivité et international, les armes des ETI pour faire face à la conjoncture
Essentiellement financées par des emprunts et de l’auto-financement, les ETI associent principalement (parmi différents critères) leur développement à l’innovation (29%) et à la rationalisation de leurs processus de production (29%), sans oublier l’international (21%). A noter également : 18% des personnes interrogées citent les opérations de croissance externe comme l’un des principaux facteurs de développement de leur entreprise au cours des trois dernières années. Concernant les freins, les dirigeants d’entreprises mentionnent en premier lieu la conjoncture économique (65%), la fiscalité (29%) et les coûts des achats et des matières premières (23%).

Sur les trois dernières années, les actions de développement des ETI en matière d’innovation ont concerné en premier lieu les produits ou les services (72%), la stratégie commerciale, le marketing ou la communication (61%), et le process d’organisation et de production (57%).

80% des ETI ont une activité à l’international. Celle-ci s’est concrétisée par des prises de contact à l’étranger (37%), des conquêtes de nouveaux marchés (36%) ou une production à l’étranger (29%).

Les ETI : une catégorie d’entreprises au cœur des débats, mais encore en recherche d’identité
Les ETI sont au cœur des préoccupations car en nombre insuffisant en France par rapport aux autres pays européens. Les pouvoirs publics s’interrogent sur les moyens à mettre en œuvre pour favoriser l’émergence et le développement d’ETI en France.

Or, cette catégorie est encore mal identifiée. En effet, le sentiment d’appartenance au segment des ETI n’est pas partagé par tous : seuls 63% des dirigeants d’entreprises qui appartiennent à cette catégorie s’y reconnaissent effectivement. Aujourd’hui, les entreprises qui se reconnaissent le mieux dans le terme « ETI » sont : les entreprises de 500 à 999 salariés (73%), celles qui ont connu une croissance dans les années passées (75%) et celles qui envisagent une croissance dans les années à venir (71%).

Ce constat suscite des réflexions sur la capacité des dirigeants à se saisir de mesures spécifiques destinées aux ETI. De manière logique, les attentes des ETI interrogées envers l’Etat sont comparables à celles des PME : elles concernent majoritairement la fiscalité (61%), les charges (48%), notamment celles sur l’emploi (36%), et la simplification des procédures administratives (35%).

Méthodologie
Cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 250 dirigeants interrogés par téléphone du 2 au 28 mars 2011. Les données ont été redressées selon la méthode des quotas selon le secteur et la taille salariale des ETI.

KPMG en France
Premier cabinet français d’audit, d’expertise comptable et de conseil, KPMG est membre de KPMG International Cooperative, réseau de cabinets nationaux indépendants, présent dans 150 pays. Le cabinet intervient auprès des groupes internationaux, sociétés cotées, PME, entités du secteur public et de l’économie sociale et solidaire, dans le cadre d’activités d’audit, d’expertise comptable et de conseil.
kpmg.fr

Ci-dessous une étude de 24 pages téléchargeable

Vendredi 13 Mai 2011




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