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FY Eco (23-03-2015) n°8 - 16H30 | Bulletin hebdomadaire JP.Morgan AM

Économie, marchés, actions, devises, matières premières. Chaque jour, votre quotidien Finyear vous offre (investisseurs et conseillers professionnels) des commentaires et des chiffres.


Commentaires et chiffres du jour

FY Eco (23-03-2015) n°8 - 16H30 | Bulletin hebdomadaire JP.Morgan AM
N°8 - 16H30

Bulletin hebdomadaire JP.Morgan AM du 23 mars 2015

Réunion du FOMC : la fin de la patience ?

Lors de la réunion la semaine dernière de son Comité de politique monétaire (FOMC), la Réserve fédérale (Fed) a retiré le mot « patient » de sa déclaration évoquant le moment où elle commencera à normaliser la politique monétaire. Cette décision était largement attendue. La Fed a également réduit ses prévisions de croissance, d’inflation et de chômage pour la période 2015/17. Cette série de chiffres, appelés « dots », annonce un profil plus plat de hausse des taux américains, avec un taux médian des fonds fédéraux passant de 0,625 % à fin 2015 à 1,875 % en 2016 et 3,125 % en 2017. Les prix de marché reflètent des taux prévisionnels de 0,4 %, 1,2 % et 1,7 % respectivement. Derrière ces moyennes, il existe néanmoins d’importantes divergences sur la direction des taux d’intérêt entre les membres du FOMC, alors que l’éventail des prévisions concernant la croissance économique et l’inflation est beaucoup plus réduit !

Lors de la conférence de presse de la présidente de la Fed Janet Yellen, celle-ci a clairement indiqué que toute décision de hausse des taux d’intérêt s’appuiera sur la « confiance raisonnable » de la Fed à l’égard de l’inflation prévisionnelle. En d’autres termes, la Fed aurait besoin d’être raisonnablement sûre que le taux d’inflation de base revienne vers sa cible de 2 % à moyen terme. Elle cite quatre facteurs susceptibles d’appuyer un tel sentiment de confiance raisonnable : une réduction supplémentaire du sous-emploi sur le marché du travail, l’inflation constatée, la croissance des salaires et les prévisions d’inflation (en hausse). Avec une attention renouvelée portée aux « dots », il est clair que la politique monétaire redevient une fois de plus tributaire des chiffres économiques.

Cette « confiance raisonnable » est également une façon élégante de préserver sa liberté d’action. Pour se ménager une marge de manoeuvre supplémentaire, la Fed a réduit son estimation du taux de chômage d’équilibre moyen de 5,35 % à 5,1 %, ce qui laisse à penser que les réserves de main d’oeuvre sur le marché du travail américain seraient plus importantes qu’on ne le pensait. Ces chiffres sont à rapprocher du taux de chômage actuel de 5,5 %, inférieur à la moyenne de 6 % de ces 20 dernières années, et à son plus bas niveau depuis juin 2008. Bien que le marché de l’emploi apparaisse tendu, et que les coûts salariaux unitaires aient commencé à s’accélérer, il convient de noter que ces indicateurs sont un reflet tardif de l’activité. Une autre raison incitant à la prudence est la faiblesse du trimestre en cours, qui pourrait être plus marquée que ce que le temps très froid et la grève des ports de la côte ouest laissent présager. En effet, les dernières estimations « nowcast » de la Fed d’Atlanta montrent que la croissance du PIB réel du premier trimestre 2015 s’affiche à seulement 0,3 % DAD.

Malgré l’absence de changement significatif, un impact important a été observé sur les marchés la semaine dernière, avec une forte hausse des actions, une chute des rendements obligataires et un affaiblissement du dollar. Le marché des changes enregistre l’une des réactions les plus marquées, avec une forte hausse des devises européennes, une fourchette d’échanges intra-journaliers de 4,4 % pour l’euro (la deuxième plus importante depuis sa création), et une volatilité du même ordre pour la livre sterling, qui enregistre une inversion extra-journalière, considérée par certains comme un signal technique d’épuisement de tendance et de changement possible de direction.

Cette plus grande dépendance à l’égard des données économiques, associée au passage de taux stables vers des taux en hausse régulière, ouvre la voie à une volatilité accrue sur les marchés. Cela semble particulièrement vrai pour l’extrémité court terme de la courbe des taux, où la sensibilité des taux à 2 ans aux surprises des données économiques a été inhabituellement faible de 2012 à 2014. L’incertitude autour de la Fed semble donc vouée à persister pendant un moment, au-delà de la question (mineure) du calendrier de la première hausse de taux, le débat portant d’abord sur le rythme du resserrement pour passer ensuite au taux final des fonds et à la taille du bilan, des questions qui n’ont pas encore été réellement abordées dans les discussions de marché.

Le budget pré-électoral britannique masque des problèmes structurels à plus long terme

Le gouvernement du Royaume-Uni a publié son dernier budget avant les élections générales du 7 mai. Les budgets pré-électoraux sont généralement une forme de corruption institutionnelle au Royaume-Uni, visant à encourager le vote en faveur du gouvernement sortant. La marge de manoeuvre du chancelier de l’échiquier George Osborne a néanmoins été limitée par les réalités budgétaires et ses partenaires au sein de la coalition libérale démocrate, avec pour résultat un budget globalement neutre, bien que contenant quelques modestes cadeaux électoraux sous forme d’allègements fiscaux pour le vote des personnes âgées et d’incitatifs pour l’achat d’une première habitation. L’équation globale vise à ramener le budget à l’équilibre pour l’exercice 2019/20, avec une réduction des dépenses exprimées en pourcentage du PIB pour revenir aux niveaux de 2000.

Malgré ce relatif optimisme budgétaire, le Royaume-Uni se heurte à des défis structurels importants pour les cinq années à venir. Comme noté par certains, le pays souffre d’un problème de productivité, avec une production moyenne per capita inférieure d’un cinquième à celle de la France, ce qui constitue probablement la principale raison de la lenteur de la récupération du niveau de vie britannique après la crise.

Certaines de ces difficultés sont masquées par les prévisions officielles. Se cachant dans les projections du bureau de la responsabilité budgétaire, l’endettement brut des ménages est en hausse, et devrait passer de 146 % du revenu des ménages à l’heure actuelle à 171 % d’ici fin 2019, un niveau supérieur à celui de son sommet de 179 % en 2008 avant la crise. Cela signifie que l’endettement des ménages augmentera d’environ 7 % par an, soit 3 % de plus que la croissance nominale du PIB. En supposant que la plus grande partie de cet endettement supplémentaire soit financée par les banques (sous forme principalement de prêts immobiliers), le crédit bancaire devrait connaître une croissance bien plus importante que celle prévue par les analystes bancaires ou la situation de fonds propres des banques. Si cette prévision se réalise, elle pourrait être source de pressions supplémentaires sur la balance courante – ainsi que sur la livre – compte-tenu d’un déficit actuel égal à 6 % du PIB. En revanche, si le ré-endettement des ménages n’atteint pas ces prévisions, cela signifie que les prévisions de croissance – et le profil budgétaire du pays – vont se détériorer.

Tout cela s’accorde mal avec la perspective des élections, qui s’annoncent incertaines et prennent l’allure aujourd’hui d’un concours entre l’inacceptable et l’inéligible, sans clair vainqueur en vue sur la base des sondages actuels. Une période d’incertitude est donc prévisible jusqu’à la formation d’une nouvelle coalition. L’histoire montre que la détérioration des fondamentaux externes couplée à des risques politiques a tendance à peser sur la livre, qui apparaît surévaluée en termes réels effectifs. Les cinquante jours de campagne à venir font donc peser des risques de volatilité et de quelques dégâts sur les actifs britanniques.

Réflexions diverses

- La récente éclipse solaire a amené certains à se demander si elle annonçait des changements cataclysmiques sur les marchés et dans les économies. Les anciens considéraient les éclipses solaires comme l’annonce de grands événements : miracle imminent, colère de Dieu ou fin d'une dynastie régnante. La crucifixion du Christ et la naissance de Mahomet auraient ainsi été annoncées par des éclipses solaires.

- Plus récemment, l’éclipse solaire de 1999 a marqué le début de la période où les valorisations boursières sont devenues extrêmes avant de toucher leur point le plus haut début 2000. Il n’est pas nécessaire de croire à des forces mystiques pour noter que les valorisations actuelles apparaissent tendues, même si elles n’annoncent pas forcément la fin dynastique du monde de l’après-crise.

- Les rendements obligataires réels affichent une tendance négative sur les quatre dernières années, les rendements à 10 ans du Royaume Uni, de la France et de l’Allemagne s’échelonnant de -1,0 à -1,1 %. Le Japon affiche également des rendements réels négatifs à -0,66 % tandis que les TIPS (titres du Trésor protégés contre l'inflation) à 10 ans des États-Unis offrent un maigre rendement de 0,16 %. Bien que la chute des rendements réels soit le reflet des distorsions induites par l’assouplissement quantitatif des banques centrales sur les marchés, elle a également permis de ramener les marchés d’actions au-delà des fourchettes historiques de juste valeur. Mais si le marché des TIPS est un indicateur du potentiel de croissance sous-jacent (comme il l’a été pas le passé), les perspectives de croissance pourraient s’avérer moroses.

Document produit par l’équipe Global Multi Asset Group de J.P. Morgan Asset Management.
Édité par David Shairp, stratégiste.


N°7 - 15H30

Point de conjoncture CGPME, mars 2015

Croissance.

La croissance française devrait s’établir à 1% en 2015, d’après les dernières prévisions de la Commission européenne. Celle-ci table sur un rebond de la consommation des ménages stimulé par la réduction d’impôt sur les bas revenus ainsi que par la diminution de la facture énergétique liée à la baisse des prix du pétrole.
Néanmoins, la Commission européenne estime que le commerce extérieur continuera de peser sur la croissance française en 2015 : le CICE n’aurait réellement un effet sur l’investissement et la compétitivité qu’à partir de 2016, année durant laquelle la croissance devrait s’élever à 1,8%.
Récemment, la BCE a prévu une croissance de 1,5% pour la zone euro en 2015 (contre 1% lors des dernières prévisions de décembre). La croissance européenne devrait s’établir à 1,9% en 2016 et 2,1% en 2017. L’Institution voit ainsi en 2015, la première année de la "véritable" reprise.

[Lire la suite dans le document en pièce jointe ci-dessous]urlhttp://www.datapressepremium.com/rmintranet/consultpj.jsp?f=c&idc=3085030&idr=997021099&ido=127261099&idb=149451099&idpj=1&idl=0&b=DATAM&fic=http://www.datapressepremium.com/rmdiff/2005160/conjoncture_03_2015.pdf


N°6 - 14H30

One way

Lettre hebdo d'Eric Galiègue, Valquant, du 20 mars 2015.

Aucune nouvelle ne semble remettre en cause le mot d’ordre des marchés financiers : « one way », sens unique, une seule direction, la hausse. Du point de vue du conseil que nous sommes, il est évidemment difficile de ne pas être dans la tendance et de recommander de ne pas acheter aux niveaux actuels alors que le marché a chaussé ses lunettes roses. Ceci est d’autant plus paradoxal que pendant une très longue période nous avons anticipé, pour justifier notre optimisme, les évolutions économiques et financières qui justifient la tendance actuelle : baisse de l’€, hyper liquidité, reprise économique…

Nous avons dit, et le pensons toujours, que la meilleure chose qui puisse arriver aux marchés financiers, c’est le retour de la croissance. C’est la bonne nouvelle de la semaine : de nombreux indicateurs confirment bien que la croissance va accélérer en Europe. L’OCDE a revu en hausse ses perspectives macroéconomiques, alors qu’elles les revoyaient en baisse en novembre dernier. Le dernier T- LTRO a porté sur près de 98 milliards, bien plus que ce que les analystes spécialisés attendaient : cela signifie que les banques distribuent ou vont distribuer plus de crédit. Leurs encours, d’ailleurs « frémissent » depuis quelques temps.
L’observatoire BFM de la conjoncture envisage une croissance bien plus forte, désormais. Ainsi, la croissance pourrait accélérer en zone € jusque 2 % et même au-delà, probablement, l’année prochaine. Il faudra que la tendance des prix suivent, et à n’en pas douter l’inflation apparente remontera aussi vite qu’elle a baissé fin 2014 et début 2015, notamment en raison de l’évolution très volatile du prix des matières premières… Mais le retour de la croissance ne doit pas obérer le reste. Le reste, c’est que manifestement les entreprises européennes ont pour l’instant beaucoup de difficulté à transformer ce retour de la croissance en profit. Les révisions de bénéfices, qui sont négatives depuis très longtemps, se redressent lentement. Le phénomène de révision en hausse doit s’accélérer. Il est étonnant que les analystes financiers, réputés optimistes, n’aient pas déjà plus fortement revu en hausse leurs anticipations de bénéfice 2015. Mais ne boudons pas notre plaisir, le phénomène anticipé en 2014 se réalise enfin : la croissance économique revient et un phénomène de révision en hausse des bénéfices des entreprises est en train de naitre, et ne demande qu’ à s’affirmer.

Si l’essentiel semble bien être au rendez-vous, il y a certains évènements dont on parle relativement peu et qui pourtant justifient toujours, à notre avis, une certaine prudence. La politique monétaire américaine va s’infléchir : la Fed ne sera plus « patiente », et la première décision d’un resserrement monétaire aura lieu probablement en juin. Les opérations de « reverse repo » deviennent significatives. La banque centrale va finir par « reprendre de la monnaie » !

En Grèce, la situation reste extrêmement difficile, et, à nouveau, jamais la Grèce n’a été aussi proche de la rupture avec l’Europe. L’actuel gouvernement a fait voter cette semaine avec l’opposition, une loi de soutien aux plus démunis, pour mettre fin à la « catastrophe humanitaire », pour reprendre les mots de M. Tsipras. La BCE a dû augmenter cette semaine, quasiment en catimini, la ligne de soutien d’urgence (ELA) de 400 millions…Car la Grèce est au bord du défaut de paiement ; elle puise dans les caisses des entreprises publiques, et ses banques doivent demander à la BCE des rallonges quasiment au jour le jour… La rencontre au sommet d’hier, entre chefs d’État, a permis à nouveau d’éviter le pire…

En Ukraine, la « paix armée » est toujours de mise ; les sanctions européennes sont toujours effectives ; la Russie vient de reculer d’un pas, après avoir avancé de deux… Et elle attend son heure, en Ukraine ou dans les pays baltes, dit-on.

En Autriche, la première mise en liquidation selon les nouvelles normes européennes (« bail-in » de Hypo Alpe Adria) créent des remous dont on parle peu mais qui nous semblent graves. Une région Autrichienne, la Carinthie, a du appeler au secours l’Etat pour éviter le défaut, et le fond de garantie bancaire allemand est intervenu au bénéfice d’une banque hypothécaire créancière de Hypo Alpe Adria. Certes, il ne s’agit que de « quelques milliards », mais l’effet de domino est impressionnant. Le dernier rapport de la BRI parle d’ « aventure inédite » sur les marchés financiers, et écrit : «les limites de l’impensable sont extraordinairement inédites ».

Nous recommandons toujours aux investisseurs à risque moyen ou faible, de ne pas acheter d’actions au niveau actuel et dans le contexte actuel. Les investisseurs à profil de risque élevé peuvent accompagner le mouvement haussier, dont la vitesse nous semble excessive.

Investisseurs : Nous sous pondérons au maximum les actions dans les allocations (profils de risque moyen et faible)

Spéculateurs : Le Cac 40 reste haussier en direction de 5142 points, résistance majeure.

Tendances sur les taux et les devises : Les taux américains à 10 ans qui ont baissé de 15 pb se redressent, l’€ a regagné quelques fractions contre $.
Tendances récentes sur les matières premières : Le cours du pétrole Brent est reparti à nouveau à la baisse, et se rapproche de ses plus bas ….


N°5 - 11H30

Nasdaq Reaches New 15-Year High, Euro Sees Biggest Weekly Rise Against USD for Three Years

U.S. stocks rose on Friday, pushing the Nasdaq to a 15-year high and helping the S&P 500 snap a three-week string of losses, following a pullback in the Dollar, upbeat results from Nike and further biotech gains. Meanwhile, Asian shares started the week on a strong note on Monday after a weaker U.S. dollar helped fuel Friday gains on Wall Street. The Dow closed the week at 18,127, the S&P500 at 2,108.

The Euro traded at $1.0811, down about 0.1%, though well above a 12-year trough of $1.0457 logged a week ago, with the Fed's statement helping it mark its biggest weekly rise against the Greenback in three years. Against the Yen, the Dollar stood at 119.90 Yen, down about 0.1% on the day and well below Friday's session high of 121.205. Commodity currencies benefited after the Dollar's rally paused. The Australian Dollar added about 0.4% to 0.7806, well above a six-year nadir of $0.7561 hit on March 11.

Brent was down about 1% at $54.75 a barrel after snapping two straight weeks of losses, and U.S. crude shed 1.6% to $45.85 after marking its first positive week in five.

Within the equity space the continued slide in commodity prices is having a knock on effect to resource stocks. Gold-miner Centamin said its full-year core profit fell 29 percent as the average realised gold price. However these results were better than expected and the stock is trading 17% higher in early trade at 62p per share.

David Papier
Market Analyst
ETX Capital, One Broadgate, London EC2M 2QS
www.etxcapital.com


N°4 - 9H30

Ouverture timide sur les marchés toujours attentifs au dossier grec

Marchés actions
Les principaux marchés actions ont engrangé du terrain pour la dernière séance de la semaine. Tout d’abord, les bourses européennes ont profité notamment du rebond des parapétrolières mais également bancaires soutenues par les spéculations sur le dossier grec. En effet, Athènes s’est engagé à fournir le plus rapidement possible un ensemble de mesures et de réformes à la zone euro, dans le but de bénéficier d’une nouvelle aide financière internationale. Le pétrole a bénéficié du recul du dollar pour s’adjuger du terrain. Le CAC 40 s’établit désormais à 5 087.49 points après avoir progressé de 1.0%. Le Footsie, tout particulièrement soutenu par les parapétrolières, évolue désormais au-dessus des 7 000 points après avoir pris 0.86% à 7 022.51 points. De son côté, le Dax s’est adjugé 1.18% à 12 039.37 points.

A Wall Street, le Dow Jones a progressé de 0.94% à 18 127.65 points, le S&P500 de 0.9% à 2 108.10 points et le Nasdaq de 0.68% à 5 026.42 points. Les investisseurs ont semblé rassuré par les propos de la FED qui, en dépit de l’abandon du mot « Patience » n’a pas semblé presser de remonter les taux et attendait de nouveaux signes de l’embellie de l’économie américaine. La baisse du dollar, qui a découlé de cette annonce, a contribué à soutenir le marché action, et tout particulièrement les valeurs exportatrices. On retiendra également que les investisseurs se tournent à nouveau vers les biotechs notamment, comme en témoigne le niveau de clôture du Nasdaq, plus haut niveau depuis 15 ans. Rappelons également qu’Apple intégrera le Dow Jones aujourd’hui. Les investisseurs se montreront très attentifs aux différentes publications macroéconomiques aux Etats-Unis, concernant principalement l’emploi et l’inflation, pour tenter de déterminer le début de la hausse des taux.

Ce matin, la Bourse de Tokyo a gagné 0.99% à 19 754.36 points. Dans le sillage de Wall Street et du Nikkei, les principales places européennes sont attendues en légère hausse à l’ouverture. Aujourd’hui, on aura les ventes de logements existants aux Etats-Unis à 15h00.

Forex
La monnaie unique européenne repasse au-dessus du seuil des 1.08$ face au dollar américain et cote à près de 9 heures aux encablures des 1.0805$, soit en baisse de 0.14% depuis l’ouverture. En effet, l’euro, bien qu’en baisse ce matin face à sa principale contrepartie a progressé depuis ces deux dernières semaines puisqu’au plus bas l’EUR/USD avait atteint face au dollar américain les 1.0461$. La semaine dernière, la Fed a confirmé la bonne santé économique du pays mais s'est montrée rassurante sur son calendrier de relèvement des taux. Ces dernières affirmations de la Fed ont redonné confiance aux investisseurs et favorisées la monnaie unique face au billet vert.

Aujourd’hui, les investisseurs resteront dans l’attente cet après-midi du chiffres des ventes de maisons existantes aux Etats-Unis, un chiffre attendu en hausse à 4.90 millions contre 4.82 millions précédemment, pouvant impliquer une hausse du billet vert sur le court terme. Par ailleurs, les cambistes seront attentifs au discours de Mario Draghi, le Président de la BCE qui se tiendra aujourd’hui à 15 heures.

Les paires en yen évoluent à la baisse ce matin. Le dollar contre le yen s’échange ce matin à 120.01 yens, soit en légère baisse de 0.03% depuis l’ouverture. L’euro perd également du terrain face la devise nippone, s’échangeant juste en-dessous du seuil des 130 yens, aux alentours des 129.65 yens, soit -0.22% à près de 9 heures, la devise nippone se dépréciant face à l’ensemble de ses principales contreparties.

Matières premières
Les cours de l’or noir corrigent légèrement en ce début de semaine après avoir rebondi fortement vendredi dernier. La baisse du billet vert sur le marché des changes a en effet redynamisé les cours du baril. Néanmoins les cours ne parviennent pas à garder une tendance claire alors que l’incertitude reste présente sur le calendrier d’une remontée des taux outre-Atlantique, et la situation économique de la zone euro continue d’inquiéter.

Ce week-end les propos tenus par l’Arabie saoudite ont pesé sur les cours du pétrole en affirmant que le pays ne diminuerait pas unilatéralement sa production pour soutenir les prix. L’Arabie saoudite, qui détient la plus grosse production mondiale et les plus fortes réserves de pétrole, poursuit sa production et maintient donc son offre sur le marché. Les derniers chiffres en provenance des Etats-Unis vont également dans ce sens. Les stocks de brut ont progressé de 9,62 millions de barils pour atteindre 485,5 millions il y a deux semaines selon les derniers chiffres de l’EIA, soit un plus haut historique. En parallèle, le pays a augmenté sa production à 9,42 millions de barils par jour, soit le rythme le plus élevé depuis début 1983.

Dans ce contexte, le Brent de la mer du Nord s’échange ce matin à 54,56 dollars le baril tandis que le light sweet crude se négocie proche des 45,78 après s’être traité au-dessus des 47 dollars vendredi dernier.

Les métaux précieux débutent la semaine sur une note stable après avoir bénéficié la semaine dernière de l’intervention de la Réserve fédérale américaine. L’once d’or se traite pour 1 182 dollars et l’once d’argent s’échange pour 16,65 dollars.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr


N°3 - 9H00

UBS daily roundup - Can Greece help Germany solve its crisis?

Paul Donovan daily briefing.

• The Greek PM and the German Chancellor get together to discuss the German crisis in the Euro area. Greece has a history of deficit, but in many ways the German history of surplus is more problematic for the Euro's stability, and of course implies Germany has a standard of living significantly below its potential.

• The problem is that, much like a fixed exchange rate system, the burden of correction in an imbalanced and dysfunctional monetary union lies too much on the deficit countries, with markets rarely able to exert corrective discipline on the surplus countries.

• French local elections saw the opposition UMP come out ahead according to exit polls, with the anti-party the Front National in second place and the governing Socialists in third place. The result may have implications beyond France – in Spain, for instance, where the rise of anti-establishment parties has concerned investors.

• There is a barrage of Fed speakers today, in the wake of Patience being toppled from her monument last week. The speakers include Williams and Vice Chair Fischer. US existing home sales data and the flash Euro area consumer confidence figures are also on the calendar.

www.ubs.com/investmentbank


N°2 - 8H00

Le pétrole à 25 dollars le baril ?

25 dollars le baril ! Et pourquoi pas ? La chute du prix du pétrole, de 100 dollars le baril début juin 2014 à moins de 50 six mois après, a surpris tout le monde. Elle a fait des « heureux » et des « malheureux », et surtout des inquiets. Comment comprendre une telle chute, aussi rapide et brutale ? Et que va-t-il arriver ensuite ?

Offre et demande d’abord. Pour comprendre cette chute, il faut commencer par la bonne vieille loi de l’offre et de la demande. L’économie mondiale (la zone OCDE, environ 80 % du PIB mondial) ralentit ainsi de 0,6 % de croissance au troisième trimestre 2014 à 0,5 % au quatrième. Si elle ralentit, avec la Chine en première ligne, c’est donc que la demande de pétrole baisse, alors qu’on sait que l’offre augmente depuis des années, notamment avec la production américaine en pétrole de schiste. Voilà des mois que les réservoirs américains se remplissent et que d’autres sont en construction.

Déclic ensuite...

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N°1 - 7H30

Indicateurs de conjoncture hebdomadaire - Banque de France

Cette semaine : au quatrième trimestre, le salaire mensuel de base de l’ensemble des salariés croît de 1,4 % en glissement annuel (résultats définitifs), comme au trimestre précédent.

PIB
- Selon l’indicateur synthétique mensuel d’activité (ISMA) de l’enquête mensuelle de conjoncture de la Banque de France, le produit intérieur brut augmenterait de 0,3 % au 1er trimestre 2015 (2e estimation, révisée à la baisse de 0,1 point).
- Selon les premiers résultats publiés par l’Insee le 13 février 2015, la croissance du PIB de la France s’établit à 0,1 % au 4e trimestre 2014, après 0,3 % au trimestre précédent (chiffre inchangé). En moyenne annuelle, la croissance est de 0,4 % pour 2014 comme en 2013.
- Commission européenne (prévisions d’hiver, 5 février 2015) : prévisions de croissance du PIB de 0,1 % au 4e trimestre 2014 et de 0,3 % au 1er trimestre 2015.
- Prévisions Insee (note de conjoncture du 18 décembre 2014) : croissance du PIB de 0,1 % au 4e trimestre et de 0,3 % aux 1er et 2e trimestres 2015. La prévision pour 2014 est de 0,4 % ; acquis 2015 : 0,7 %.

Lire la suite (PDF 6 pages)





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TAUX D'INTERET LEGAL

L'ordonnance du 20 août 2014 (n°2014-947) a introduit deux taux différents, l'un s'appliquant aux créanciers personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels, l'autre "pour tous les autres cas".

Le gouvernement a également instauré un calcul semestriel du taux légal calculé "en fonction du taux directeur de la Banque centrale européenne sur les opérations principales de refinancement et des taux pratiqués par les établissements de crédit et les sociétés de financement".

Comme prévu par l'article 2 de l'ordonnance du 20 août 2014, les deux nouveaux taux ont été fixés par arrêté pour leur entrée en vigueur dès le 1er janvier 2015.

L'arrêté du 23 décembre 2014 publié au JO le 27 décembre 2014 indique ainsi que :
"Pour le premier semestre 2015, le taux de l'intérêt légal est fixé :
1° Pour les créances des personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels : à 4,06% ;
2° Pour tous les autres cas : à 0,93%."


Rappelons que :
- En 2014, il était de 0,04%
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Lundi 23 Mars 2015




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