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FY Daily Briefings - 25 août 2014 (#7 - 13H00)

Économie, marchés, actions, devises, matières premières, deals du jour : Finyear, votre quotidien de l'exercice financier, vous offre, dès le matin et tout au long de la journée, des commentaires et des chiffres. A la suite vous trouverez également un tableau de bord financier avec cotations, indices et taux mis à jour en temps réel.


Marchés, actions, forex, matières premières : commentaires du jour

FY Daily Briefings - 25 août 2014 (#7 - 13H00)
#7 - 13H00

Taux à dix ans français au plus bas : un record dont il ne faut pas se réjouir trop vite

La très paradoxale faiblesse des coûts d’emprunt d’un Etat français peu vertueux ne doit surtout pas encourager un relâchement de l’effort d’assainissement budgétaire.

Le taux au plus bas atteint ces dernières semaines par les emprunts à dix ans de la France (1,50% pour l’OAT le 21 juillet) est certes une bonne nouvelle, car le service de la dette occupe une place de plus en plus importante dans l’économie française : le paiement des intérêts représente 2,4% de son PIB. En 2013, puis sans doute à nouveau en 2014, ce seront ainsi plusieurs milliards d’euros anticipés dans le budget de l’Etat, qui ne seront finalement pas décaissés. Mais ce phénomène plutôt conjoncturel ne plaide malheureusement pas en faveur d’une politique budgétaire plus vertueuse, alors qu’elle est une nécessité absolue. Elle n’empêche en effet pas le stock de dette de littéralement exploser : de 64,4% du PIB fin 2007, il a grimpé à 93,6% fin mars 2014 et la barre des 100% devrait être franchie au cours de l’année 2015. Dans ces conditions, une nouvelle dégradation de sa notation sera alors à craindre. Il est donc difficile de se satisfaire de cette faiblesse du taux de l’OAT 10 ans, peu en phase avec la situation budgétaire de l’Etat français. Les investisseurs non-résidents, qui détiennent près des deux tiers de ce stock, apprécient globalement la solidité de la zone euro et cherchent un surcroit de rendement vis-à-vis de l’Allemagne, afin de placer leurs abondantes liquidités, gonflées par les généreuses politiques des banques centrales (qui continuent à vouloir faire repartir le crédit, bien que ses excès aient été à l’origine de la crise financière). Ces investisseurs internationaux arbitrent ainsi en faveur des obligations françaises, favorablement impressionnés aussi par la capacité de l’Etat à lever l’impôt, une capacité qui a cependant tendance à s’effriter depuis quelques mois…

Un taux réel de l’ordre de 1%

La grande qualité de la gestion active des 1.500 milliards de dette négociable (1.986 milliards au total) par l’Agence France Trésor, qui profite de cette aubaine des taux bas pour refinancer par anticipation ses emprunts, est loin de suffire. D’autant que leur maturité relativement courte (7 ans contre 15 ans au Royaume-Uni) lui permet moins facilement de sécuriser dans le temps ce faible coût. La faute à des investisseurs institutionnels locaux dont les horizons d’investissement sont moins longs que ceux des fonds de pension britanniques. Le gouvernement britannique a ainsi aussi profité de cette fenêtre de tir pour émettre massivement depuis deux ans et allonger sa dette. Mais si les taux britanniques sont plus élevés (2,5-2,6% à 10 ans), l’inflation l’est aussi (1,9%) et le coût réel de la dette est très modéré. A l’inverse l’inflation est en France au plus bas (0,5% pour le mois de juin) et le taux réel d’emprunt à 10 ans de l’ordre de 1%. A cette différence s’ajoute une croissance atone de ce coté-ci de la Manche (0,3% de croissance acquise fin juin), qui ne peut plus faire espérer que les prévisions gouvernementales soient atteintes sur l’ensemble de l’année, un chiffre de l’ordre de 0,6% étant probable. Ce ralentissement prolongé de l’activité devient d’autant plus inévitable qu’à un recul de l’investissement des entreprises (-0,8% au deuxième trimestre) s’ajoute désormais un tassement de la consommation (elle a même reculé au premier trimestre), le traitement social de la crise atteignant ses limites alors que le taux de chômage poursuit sa progression. Dans ce contexte de conjoncture économique anémique il est difficile d’envisager que les recettes fiscales de l’Etat soient au niveau attendu et permettent de combler le déficit. Pourtant la limite des 3% fixée par les accords de Maastricht devait permettre que l’endettement des Etats ne s’emballe pas. Elle doit donc rester un objectif.

Cependant, un cycle infernal semble bien enclenché du fait du manque de prise de conscience de l’ensemble des dirigeants politiques qui se sont succédés au cours des trente dernières années, de nouveaux emprunts servant à rembourser ceux arrivant à échéance : le système de remboursement in fine s’avérant un véritable « pousse au crime », quasiment une « chaîne de Ponzi » dont nous avons tout à craindre de l’issue. Des émissions à remboursement en annuités constantes seraient objectivement beaucoup plus saines. Espérons qu’une telle approche entrera progressivement dans les mœurs.

Par ailleurs, dans cette situation où les Etats européens sont exsangues, la croissance ne pouvant plus être portée que par les entreprises et les ménages, il est indispensable de réactiver les « project bonds », afin de mener à bien des projets d’infrastructures ambitieux, qui porteront en germe la croissance future de l’ensemble de l’Europe, dans les domaines des transports, des télécommunications ou de l’énergie, entre autres. Pour ce faire, le recours à la BEI, une institution qui a fait la preuve de sa capacité à financer efficacement ce type de projets, doit être encouragé, à travers en particulier un sensible renforcement de ses moyens par tous les pays de l’Union. Il reste à convaincre nos partenaires allemands, moins sensibles à ces problématiques que les autres pays membres, du fait du « pricing power » de leur industrie, mais qui doivent être conscients que la zone euro fonctionne aujourd’hui, en grande partie, dans leur intérêt.

Commentaire signé Daniel Gérino, Directeur de la Gestion et Président de Carton Sélection.
Auparavant responsable de la gestion OPCVM au Crédit Mutuel, à la Midland Bank et Directeur Associé d'Axa Asset Management, Daniel est diplômé de l’Institut des Actuaires Français.

Carlton Sélection

#6 - 12H15

Secteur bancaire européen : une vague de consolidation en vue

Par Guy de Blonay, co-gérant du fonds JGF Global Financials chez Jupiter Asset Management.

La BCE donnera d’ici quelques mois ses conclusions de l’examen de la qualité des actifs du secteur bancaire. Celles-ci pourraient déclencher une vague de consolidations parmi les banques européennes de taille moyenne.

L’activité de M&A a dernièrement connu un rebond important partout dans le monde, d’une part à cause d’un regain d’appétit pour le risque et d’autre part du fait de l’amélioration des valorisations. Il s’agit aussi de sources d’opportunité pour les investisseurs ayant une vision stratégique et qui savent saisir les tendances. Les investisseurs qui souhaitent tirer parti de cette reprise des M&A via les financières ont deux options : ils peuvent soit se tourner vers les banques qui facilitent ces opérations – les banques qui conseillent d’autres banques sur des fusions potentielles et qui se rémunèrent avec un pourcentage de l’opération, comme les banques d’investissement ou encore les boutiques telles que Lazard aux Etats-Unis et en Europe ou Mediobanca en Italie. Ils peuvent aussi adopter une approche plus opportuniste, en cherchant à investir dans les cibles qui pourraient se trouver soit dans le viseur de prédateurs soit faire l’objet d’une offre amicale. Cette seconde tactique requiert des nerfs solides et une connaissance profonds des dynamiques en cours dans le secteur financier.

Une histoire de taille

En prenant un peu de recul il nous paraît clair que les plus grandes banques ne sont que peu concernées par l’activité de M&A : celles qui sont déjà considérées comme étant des institutions financières d’importance systémiques (institutions dont la faillite pourrait provoquer une crise financière) ne vont vraisemblablement pas chercher à grossir encore via une fusion ou une acquisition. Cependant si un investisseur est intéressé par des opérations à ce niveau là, il devrait identifier les entreprises qui chercheront à faire des acquisitions très ciblées –comme des structures beaucoup plus petites mais à même de leur fournir une expertise.

Au sein de la zone Euro plus précisément, il nous semble que l’activité de M&A la plus intéressante se situe à une échelle bien plus petite. L’Italie, par exemple, est particulièrement riche en banques régionales, des petites et moyennes capitalisations mûres pour participer à la consolidation du secteur.

L’impact de la revue des actifs

Nous pensons qu’un des catalyseurs importants de cette consolidation sera la publication des résultats de la revue des actifs bancaires (AQR pour Asset Quality Review) attendus pour les mois de septembre ou octobre. Cet AQR ne représente qu’un des aspects de la vaste et profonde évaluation que la BCE conduit avant d’endosser formellement son rôle de Superviseur bancaire unique en novembre prochain. Cette évaluation implique une revue profonde des actifs des banques qui seront directement sous sa supervision, avec pour objectif d’améliorer la transparence sur les bilans des banques et in fine, restaurer la confiance dans les banques européennes.

C’est un point sur lequel Mario Draghi a insisté dans ses récents discours : la politique monétaire ne peut se transmettre efficacement qu’avec un système bancaire clair et transparent. Bien sûr les entreprises attendent d’avoir une meilleure vision des bilans des banques avant de prendre une décision, mais une fois que les résultats seront publiés, nous pensons que les acteurs les plus importants seront en première position pour dénicher leurs contreparties les plus faibles, ce qui selon nous devrait aboutir à une vague de consolidations.
Jupiter Asset Management

#5 - 10H45

France PM Valls Presents Government's Resignation

By Jack Duffy.

French Prime Minister Manuel Valls presented the resignation of his government to President Francois Hollande on Monday, the president's office announced in a statement.

Hollande asked Valls to to form a new government "coherent with the orientations defined for our country," the statement said. The composition of the new government will be announced on Tuesday.

The resignation of the government follows sharp criticism of France's economic policies over the weekend by Economy Minister Arnaud Montebourg.

Speaking on Sunday, Montetbourg said "France is the Eurozone's second-biggest economy, the world's fifth-greatest power, and it does not intend to align itself...with the excessive obsessions of Germany's conservatives."

German Finance Minister Wolfgang Schaeuble is due to meet with French Finance Minister Michel Sapin on Thursday in Paris.

--MNI Paris Bureau
mni-news.com

#4 - 10H40

Synthèse hebdomadaire J.P. Morgan Asset Management : Le bénéfice par action du S&P 500 bat de nouveaux records

Le bulletin hebdomadaire de J.P.Morgan Asset Management fait une pause estivale jusqu’au 8 septembre mais vous trouverez ci-dessous la synthèse des principaux chiffres ainsi que la réflexion de la semaine, qui porte sur les résultats des entreprises américaines.

Les marchés actions ont été abreuvés de nouvelles au cours du mois, notamment sur les risques géopolitiques en Iraq et en Ukraine ainsi que sur le net rebond de la croissance américaine. Cependant, un fait qui a peut être été négligé est celui des résultats des entreprises américaines au T2, qui ont établi des nouveaux records. Alors que plus de 90 % de la capitalisation boursière du S&P 500 a déjà publié ses résultats, le bénéfice par action de l’indice devrait atteindre un plus haut historique de 29,35 USD. Comme le montre le graphique, ce niveau correspondrait au 5ème record trimestriel sur les 6 derniers. Si la reprise économique graduelle s’est avérée frustrante pour les ménages américains, elle a constitué un environnement idéal pour les entreprises.
J.P.Morgan Asset Management

#3 - 10H30

Changements de stratégies chez les investisseurs immobiliers européens

- Un appétit croissant pour les risques
- Une exploitation plus active des opportunités de marché
- La gestion des risques prend une importance grandissante
- Un indice en hausse en Allemagne et en France

Six ans après le début de la crise financière, il existe des signes très clairs de reprise économique au niveau mondial. Dans ce contexte, les investisseurs immobiliers revoient leurs stratégies d'investissement et regardent de nouveau au-delà des principales métropoles européennes, en arrêtant d'exclure automatiquement les marchés de la périphérie Sud de l'Europe. Ils sont à nouveau enclins à miser des marchés et des opérations offrant un retour sur investissement important. Le dernier Investment Climate Index, l'étude biannuelle réalisée par Ipsos pour Union Investment auprès de 167 investisseurs issus d'Allemagne, de France et du Royaume-Uni, démontre que de plus en plus d'investisseurs mettent en œuvre des stratégies core plus, en réponse aux prix élevés et en suivant des perspectives de marché rassurantes. Ce qui se traduit notamment par l'acceptation de baux plus courts, davantage d'investissements dans des projets de développement, et des compromis plus souples pour la pré-commercialisation de ces derniers.

Au cours des 12 prochains mois, environ 50% des sociétés interrogées aspirent à accroître la part d'actifs situés dans des villes secondaires au sein de leurs portefeuilles. Et cette tendance est d'autant plus vraie pour les marchés intérieurs ; les investisseurs considèrent que les perspectives de ces localisations dites secondaires sont très favorables dans leur propre pays. En dehors des trois principaux marchés européens, seuls la Suède, l'Espagne et les Pays-Bas peuvent être retenus de manière significative comme des cibles pour des investissements dans ces villes de seconde catégorie.

De nouvelles stratégies de vente

L'afflux de capitaux en Europe encourage les acteurs du marché à prendre de plus en plus de risques. Après avoir misé pendant plusieurs années sur la sécurité, les professionnels ont désormais le retour sur investissement en ligne de mire (environ 60 % des investisseurs interrogés), notamment en France. Parallèlement, la forte demande existant sur les biens rares pousse les gestionnaires de portefeuilles à définir de nouvelles stratégies de vente. Pour les 12 prochains mois, 68 % des sondés ont, comme objectif numéro 1, d'exploiter les opportunités de marché pour rationaliser les portefeuilles, mettre la main sur des actifs phares ou développer les bénéfices. « Avec l'objectif croissant de réduction des risques, les opportunités de ventes sur les marchés à fortes demandes font preuve d'une convoitise bien plus forte qu'au cours de ces dernières années. Parallèlement, les vastes portefeuilles redeviennent également une caractéristique clé du marché », précise Dr. Frank Billand, membre du directoire d'Union Investment Real Estate GmbH.

Une gestion des risques plus active

Même si les marchés immobiliers européens ne sont pas encore affectés par les perspectives de hausse durable des taux d'intérêts, les investisseurs n'en ignorent pas les risques potentiels. Dans ce contexte, la gestion des risques (mesure, suivi, gestion et contrôle des différents facteurs de risques) est une priorité pour 56 % des sondés. En plus de préparer les portefeuilles à la vente (41 %) et de renforcer les investissements dans des placements existants (40 %), les investisseurs ont opté sur ces douze derniers mois pour une maîtrise plus active des risques sur l'ensemble du portefeuille de biens (56 %). Comme le révèle l'étude, les tests de résistance permettant d'analyser l'impact potentiel de la hausse des taux d'intérêts sur un portefeuille ou un fonds font déjà partie des habitudes pour 43 % des professionnels. En outre, plus de la moitié des sociétés interrogées se sont attachées à faire évoluer leurs méthodes de sécurisation des revenus locatifs.

La tendance optimiste que l'on observe sur les marchés d'investissement européens se reflète dans la manière dont les investisseurs jugent leurs performances opérationnelles. 65 % d'entre eux perçoivent leur situation financière comme meilleure que celle de l'an dernier. Une nette majorité d'entre eux table sur une tendance haussière de leurs activités pour les douze prochains mois.

Après des années de divergence, tous les indices nationaux composant l'Investment Climate Index dans les trois pays étudiés sont de nouveau très largement favorables. C'est l'Hexagone qui voit son indice de confiance progresser le plus nettement, avec une hausse de 3,4 points, l'indice se situant désormais à 69,3 points, contre 69,9 points (+ 0,2) outre-Rhin, tandis que l'indice britannique, en recul (-1,4), affiche 70,9 points.

À propos de l'Investment Climate Index
Lancé en 2005 par Union Investment, l'Investment Climate Index, qui mesure le climat du marché de l'investissement immobilier européen, est une étude menée tous les 6 mois dont l'indice repose sur quatre indicateurs : la structure du marché, le contexte général, les facteurs de localisation et les attentes, chacun d'entre eux pesant 25 %. Dans le cadre de cette dernière enquête, l'institut Ipsos a réalisé des interviews en juin et juillet 2014 auprès de 167 sociétés immobilières et investisseurs immobiliers institutionnels en Allemagne, en France et au Royaume-Uni.

Union Investment Real Estate GmbH
union-investment.de


#2 - 10H00

UBS daily roundup - Slow start

Paul Donovan daily briefing.

• The week starts relatively quietly with the UK markets closed. German ifo data is scheduled, and some moderation is looked for by the market. ECB President Draghi's comments at the Jackson Hole holiday camp for economists were inclined to the dovish (with an accompanying well-worn plea for structural reform).

• US Fed Chair Yellen's speech is being billed as more hawkish than some of her recent remarks, but really it was just an exposition on the difficulties of determining slack in the labour market, and why there may be a delay in wages rising as the labour market tightens.

• It is worth stressing that the US Fed is not a dictatorship but (sort of) a democracy, and that the views of other Fed members need to be taken into account. The balance of opinion from Jackson Hole supports our view that the Fed will raise rates next year, and raise faster than markets currently assume.

• Geopolitical risk lurks around. Russia's convoy has left eastern Ukraine, and the two sides are due to have talks tomorrow. Meanwhile America has said that operations against ISIS extremists could take place without reference to the Syria-Iraq border (i.e. moving into Syrian territory).

ubs.com/investmentbank

#1 - 9H45

Ouverture dans le vert, les marchés assimilent positivement le discours de Yellen

Marchés actions
Pour la dernière séance de la semaine, l’aversion pour le risque avait été dominante sur les principaux marchés européens. En effet, suite aux tensions entre la Russie et l’Ukraine, les marchés n’ont pas porté les indices européens dans le vert pour leur clôture. Les investisseurs ont notamment sanctionné l’entrée du convoi des camions russes en Ukraine, qui est jugé comme « une invasion directe » par Kiev. Ainsi, l’indice phare parisien a terminé la séance à 4 252,80 points, soit une baisse de 0,93% par rapport à son cours de la veille. A l’instar du Cac 40, le Dax et l’Euro Stoxx avait reculé respectivement de 0,66% et 0,83%.

Les investisseurs attendaient aussi la réunion des banquiers centraux. Ils ont donc pris connaissance du discours de la présidente de la Fed, Janet Yellen avant le weekend. Le ton a été dans l’ensemble fidèle au consensus établi par les analystes. En effet, Janet Yellen a jugé qu’un éventuel relèvement des taux d’intérêt était encore prématuré et risquait de mettre en difficulté l’économie américaine. Les principaux indices américains ont terminé la séance en ordre dispersé. Ainsi, le Dow Jones a reculé de 0,22% à 17 001,2 points et le Nasdaq a affiché une progression de 0,14% à 4 538,5 points.

Les marchés asiatiques ont réussi à tirer leur épingle du jeu et affichent une clôture en territoire positif ce matin. L’indice Nikkei clôture à 15 613,25 points, soit un mieux de 74,0 points et le Topix quant à lui, s’adjuge à 1 291,31 points (+5,24 points).

Pour cette première séance, le Cac 40 pourrait commencer la semaine dans le vert faisant suite aux discours du président de la BCE, Mario Draghi, qui se disait confiant quant aux différentes mesures de soutien en faveur de la zone euro. On notera aussi deux vagues d'indicateurs importants dans la journée. Les publications de l'IFO sont attendues à 10h00. Même si les analystes s'attendent à un repli par rapport aux chiffres précédents, n'oublions pas que l'euro a fortement baissé ces dernières semaines. La publication pourrait donc positivement surprendre. Plus tard dans la journée, à 16h00, les ventes de logements de neufs aux Etats-Unis devraient montrer une croissance positive pour le mois de juillet.

Forex
Sur le marché des devises, c’est une semaine riche en annonce qui est attendue. A commencer aujourd’hui Europe avec la publication de l’indice IFO en Allemagne, et l’émission des bons du trésor en France. Aux Etats-Unis on observera les ventes mensuelles dans la journée. Vendredi dernier à la conférence de Jackson Hole, Janet Yellen a estimé que le marché de l'emploi américain n'était pas "encore totalement remis" tout en avertissant que si les progrès s'accéléraient, une hausse des taux plus rapide interviendrait. Cette annonce laisse entendre une possible remontée des taux anticipés par la FED.

Le discours de Mme Yellen est apparu comme une confirmation des minutes du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) publiées mercredi.

De son côté, l'intervention du président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi n'a pas eu la même influence que sa compère américaine sur l'orientation de la monnaie unique. Après une série d'indicateurs économiques décevants en zone euro, de nombreux investisseurs s'attendent à ce que la BCE mette en place de nouvelles mesures pour lutter contre l'anémie de la croissance et les pressions déflationnistes dans la région. De telles mesures pèseraient sur la valeur de la monnaie unique européenne.

En ce début de semaine, l’Euro s’échange aux alentours de $1,3200, baissant nettement face au billet vert, suite au discours de Janet Yellen vendredi dernier.

Du côté de l’Angleterre, il n’y a aura pas d’annonces majeures en ce début de semaine. La devise britannique s’échange aux alentours des £0,7970 face à la monnaie unique et aux environs de 1,6570 face au billet vert.

en Asie, le début de semaine s’annoncera assez pauvre en publication et parution. Ce relatif calme n’a donc pas influé sur le yuan japonais, la devise restant assez stable ce week-end face à la monnaie unique, s’échangeant aux alentours des 137,50 yuans. La tendance est sensiblement la même face au billet vert, s’échangeant aux environs de 104,18 yuans.

Matières premières
Les futures de pétrole s’affichent dans le rouge ce matin sur fond de montée de tensions en Lybie puisque les milices islamistes ont saisi l'aéroport international de Tripoli. Une alliance connue sous le nom de Fajr Libye, a déclaré avoir pris l'aéroport de Tripoli d'un autre groupe au milieu des semaines de combats qui ont menacé de dégrader la sécurité de la nation, selon les indications données par un membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole. Ces tensions géopolitiques n’ont toutefois pas empêché le pays d’augmenter sa production de pétrole de 656 000 barils par jour à partir le 21 août contre 612 000 barils auparavant.

En Irak, la volonté du président américain Barack Obama d'avoir la ligue Arabe pour prendre les devants pour lutter contre l'État islamique a subi un revers. Les législateurs sunnites ont cessé les pourparlers sur la formation d'un nouveau gouvernement, après la fusillade d’un tireur chiite qui a tué plusieurs fidèles dans une mosquée. Pour l’instant, le conflit en Irak, le deuxième plus grand producteur de l'OPEP, a en grande partie épargné le sud du pays qui abrite environ les trois quarts de sa production de brut. Le mois dernier, la production est restée aux environs de 3 millions de barils par jour.

Dans l’actualité du pétrole, on retiendra aussi ce matin quelques crispassions notables sur le Chicago Mercantile Exchange a ouvert avec un retard d’environ 4 heures, ce qui empêché les traders de négocier le WTI ou le gaz naturel, entres autres.

Ce matin, le Brent pour le règlement Octobre abandonne 64 centimes à $ 101,65 le baril sur l’ICE. Le WTI pour livraison Octobre a perdu 37 centimes, à $ 93,28 le baril dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange.

Les métaux sont quant eux orientés en légère baisse ce matin. Ils ne profitent pas des conflits évoqués ci-haut, mais réagissent négativement à l’amélioration de la situation économique aux Etats-Unis, notamment après que Yanet Yellen a rappelé qu’elle pourrait accélérer la hausse des taux si la situation économique montrait toujours des signes d’amélioration grandissants. L’or en dollar abandonne 0.25% à 1 277.78 $ et l’argent perd 0.15% à 19.39 $. Le palladium est le plus gros perdant de la matinée avec 0.44% de perte à 882.46 $ tandis que le platine reste stable à 1419.6 $.

Saxo Banque (France)
saxobanque.fr

22 août 2014

Saxo Banque Newsletter Hebdomadaire

Les investisseurs repoussent les indices vers les sommets annuels à quelques heures de la réunion des banquiers centraux.

Marchés actions :

On peut sentir la pression monter sur les principaux marchés actions de la planète, alors même qu’ils ne leur restent que quelques heures de cotation avant la fin de la semaine. Si cette dernière séance hebdomadaire est pour l’instant hésitante, marquée par une ouverture dans le vert, puis une légère descente en territoire négatif, la semaine aura été porteuse pour les détenteurs d’actions. Les investisseurs ont désormais les yeux tournés vers Jackson Hole, à l’affut des compléments d’informations que pourront donner les banquiers centraux sur l’évolution de la situation économique mondiale.

La semaine qui vient de s’écouler n’a pas été l’une des plus chargée en termes d’annonces macroéconomiques. Toutefois, on a pu trouver certains catalyseurs haussiers, à commencer par les statistiques de l’immobilier aux Etats-Unis qui sont toujours encourageantes. Les mises en chantier, les permis de construire et les ventes de logements existants se sont montrés bien meilleurs qu’attendu, ce qui rassure sur la percée de l’économie américaine. Par ailleurs l’inflation, qui pourrait être la principale crainte d’une économie en phase de convalescence, semble toujours maitrisée. On a pu le constater avec un IPC annualisé de 2% aux États-Unis, un niveau qui reste très acceptable outre-Atlantique, et qui éloigne donc tout risque d’une envolée des taux directeurs à court terme. Pas étonnant par conséquent, de voir l’indice S&P ou Dow Jones renouer avec leurs plus haut annuels. Le soubresaut de l’été a été parfaitement maîtrisé et semble donc loin maintenant.

Qu’en est-il en Europe ? A en croire, les chiffres de variation hebdomadaires, les indices européens ont pourtant mieux performé que leurs homologues américains, avec par exemple, l’indice CAC ou DAX qui gagne entre 2.2 et 2.9% contre 1.8% en moyenne pour les indices américains. On le sait, la situation macroéconomique en Europe n’est pourtant pas des plus reluisante, comme l’ont attesté les chiffres du PIB la semaine passée. C’est sans doute cette anticipation des mauvais chiffres du PIB ainsi que le contexte géopolitique tendu qui ont fait tant baisser les marchés au cours de l’été.

Cependant, tout n’est pas si noir. Le contexte politique semble désormais plus maitrisé, et la baisse de l’euro devrait profiter d’ici quelques mois aux entreprises européennes. L’inflation est faible et les taux bas à très long terme sont bien intégrés, ce qui rassure les entrepreneurs sur l’avenir économique. Preuve en est des indicateurs PMI des services publiés en France, en Allemagne et en Europe, qui ont positivement surpris le marché. Les investisseurs peuvent aussi profiter de niveaux de valorisation attractifs, après plus de 10% de baisse en moyenne au cours de l’été. Ces raisons peuvent donc expliquer pourquoi l’Europe a légèrement mieux progressé que les Etats-Unis.

Où devrait-on aller donc ? La grande interrogation repose sur Jackson Hole cette après-midi. Cette réunion, a toujours été considérée comme un exercice académique où les papiers de recherches économiques sont débattus. Depuis 2006, Ben Bernanke s’en est servi comme un moyen de communication sur sa politique monétaire, ce qui a eu très souvent comme conséquence un effet positif sur les marchés. Yanet Yellen s’exprimera pour la première fois en tant que présidente de la FED à Jackson Hole. La communauté financière est curieuse voir même impatiente de voir quelle signature elle y apposera.

Les plus pragmatiques ne s’attendent qu’à un discours portant sur le thème de l’emploi, avec un rappel sur le fait que la situation reste préoccupante, surtout sur les emplois à temps partiels et sur la courbe de long terme du chômage. Ce sont sans doute les raisons pour lesquelles, près de 30% de la communauté financière s’attend à un discours très accommodant, une habitude pour J.Yellen, alors que 55% s’attend à un discours neutre. Verdict à 14h GMT, puis à 18h30 GMT pour le discours de Draghi at 18:30 GMT. Le marché devrait aussi surveiller l’indice des prix de l’immobilier la semaine prochaine, ainsi que l’évolution du PIB aux États-Unis.

Enfin et comme souvent, l’analyse technique devrait aussi nous aider dans la prise de décision. Les indices européens restent toujours dans leur tendance baissière depuis deux mois, que l’on peut constater en traçant un canal descendant depuis la mi-juin. On est en ce moment sur la partie haute de cette tendance baissière, mais la légère correction de ce matin montre bien l’hésitation à en sortir pour se diriger vers une tendance haussière. La sortie du canal sur le CAC, couplée à la cassure à la hausse de 4300 pourrait être techniquement un élément favorable à la reprise des indices. Aux États-Unis, la capacité à tester les plus hauts historiques, voir à les enfoncer, seront aussi des éléments déterminants qui redonneront confiance aux investisseurs pour renforcer leurs positions acheteuses.

Reste à savoir si les attentes sur le discours de Jackson Hole ou sur la capacité des États-Unis à rebondir ne sont désormais pas trop importantes. Cela risquerait au premier éternuement de provoquer une vague baissière. On l’espère, vu la psychose actuelle sur les marchés financiers, il y a fort à parier que Mario Draghi et Janet Yellen vont chercher à ne pas faire de vagues, mettre une piqûre de rappel salutaire à l’intention des opérateurs de marché et des politiques pour rappeler, une énième fois, qu’on attend beaucoup trop de la politique monétaire qui ne peut, en aucune façon, se substituer à la politique budgétaire.

Forex :

Sur le marché des changes, le dollar se renforçait nettement cette semaine. Les signes d’une reprise économique et d’une croissance soutenue semblent visibles depuis plusieurs mois Outre-Atlantique. Pour rappel, aux États-Unis les nombreux indicateurs parus au mois d’aout ont permis d’observer une croissance économique évaluée à 4% pour le second trimestre, une hausse des dépenses de consommation et une baisse des dépenses publiques du gouvernement fédéral. Cette semaine, grâce à un climat de confiance retrouvé, les mises en chantier de logement et les permis de construire ont progressé pour le mois de juillet, en hausse respectivement de 15,7% et de 8,1% par rapport au mois précédent. Outre-Atlantique, l'indice d’activité de la Réserve fédérale de Philadelphie sur le secteur manufacturier dit "Philly Fed" a atteint son plus haut niveau depuis mars 2011 à 28,0. Dans ce contexte, la paire phare du Forex a ainsi franchi à la baisse un seuil de $1,3250 qu’elle n’avait plus atteint depuis septembre 2013.

En Europe, les signes de réjouissances se font plus timides, malgré des indicateurs assez satisfaisants publiés cette semaine. En Allemagne et en France les indices PMI publiés étaient supérieurs aux prévisions, évalués à 52 pour l’indice allemand et 46,5 pour l’indice français. Cependant le vieux continent reste plongé dans un climat de tensions encore vif en Ukraine, où les ministres des affaires étrangères russe et ukrainien n’ont pas réussi à s’accorder sur une sortie de crise.
Le discours du président de la BCE, Mario Draghi à Jackson Hole ce vendredi soir sera suivi avec attention du côté des investisseurs, tout comme les discours des autres banquiers centraux.

En Angleterre, les nombreuses annonces parues cette semaine ont quasiment toutes été en dessous des prévisions. L’indice des prix à la consommation en recul de 0,3 points à 1,6%, mercredi deux membres du comité de politique monétaire de la Banque d’Angleterre ont voté en faveur d’une hausse des taux d’intérêts, une première depuis 3 ans. La perspective de voir une éventuelle hausse des taux par la Bank of England a fait chuté la livre face à l’euro et au dollar cette semaine. La monnaie unique s’échange aux alentours des £0,8000 en cette fin de semaine et la devise britannique s’échange aux environs de $1,6570.

Sur le continent Asiatique, la devise nippone a évolué en territoire négatif face à la majorité de ses principales devises de contrepartie cette semaine. Considérée comme valeur refuge, cette dernière s’est en effet dépréciée cette semaine contre la monnaie unique et le billet vert. Les bonnes publications sur le continent américain et les encourageantes annonces européennes ont requinqué les devises occidentales face au yuan. La parité EURJPY termine donc sa semaine aux environs des 137,60 yens, contre 137,10 en début de semaine. La paire USDJPY, quant à elle, clôture sa semaine en baisse, s’échangeant aux alentours des 103,70 yens, contre 102,30 lundi dernier.

Matières premières :

Au chapitre des matières premières, les cours de l’or noir ont été tiraillés cette semaine entre les tensions géopolitiques au Moyen-Orient et des chiffres encourageants en provenance des États-Unis.

Les bons indicateurs publiés aux États-Unis cette semaine ont rassuré les investisseurs sur l’économie américaine et soutenus les cours du baril light sweet crude sur le New York Mercantile Exchange. Le Conference Board a en effet dévoilé l’indice composite des indicateurs économiques américains en hausse de 0,9% alors que les analystes tablaient sur une hausse moins importante sur le mois de juillet de l’ordre de 0,7%. Les reventes de logements sur la même période ainsi que l’activité manufacturière de Philadelphie en août affichent également des résultats au-dessus des attentes. Autant d’indicateurs permettant de rassurer sur la santé économique du premier consommateur mondial de pétrole et pousser la tendance à la hausse.

La hausse des cours du brut léger américain a également été favorisée par l’annonce d’une forte baisse des stocks de pétrole brut aux États-Unis. Les stocks ont en effet baissé cinq fois plus que prévu au cours de la semaine dernière outre-Atlantique selon le département américain de l’Énergie. Les réserves de brut ont chuté de 4,5 millions de barils à 362,5 millions alors que le consensus tablait sur un recul de seulement 900 000 barils. En parallèle, la demande reste soutenue avec une consommation moyenne de 19,9 de barils de produits pétroliers par jour aux États-Unis. Soit 2,4% de plus qu’à la même période en 2013.

Les cours de l’or noir ont également été bousculés cette semaine par la reprise des exportations pétrolières libyennes. L’accord trouvé début juillet avec les rebelles permet au secteur pétrolier du pays de se débloquer. Néanmoins, la situation reste délicate dans la zone alors que le pays est plongé dans le chaos et les milices rivales s’affrontent pour le contrôle de l’aéroport du Tripoli. En Irak, les forces kurdes ont réussi à prendre le contrôle de barrages importants, épaulés par les forces aériennes des États-Unis. La grande partie des combats ont épargné pour le moment le sud du pays, qui abrite environ les trois quarts de sa production de brut. L’Irak étant le deuxième plus grand producteur de l’OPEP.

Le Brent de la Mer du Nord s’échange vendredi matin proche des 102,45 dollars encadré par une résistance à 102,75 dollars et un support à 102,25 dollars. De son côté, le WTI se négocie au-dessus de son support des 93,50 dollars.

Sur le front des métaux précieux, l’once d’or a perdu du terrain sur fonds de spéculation, cette semaine, d’une remontée plus rapide que prévu des taux d’intérêts américains. A la suite des minutes de la Réserve fédérale américaine, les membres du FOMC se sont montrés finalement extrêmement prudents dans leur approche d’un éventuel relèvement des taux. Les responsables restent encore divisés sur les progrès du marché de l’emploi aux États-Unis. Dans ce contexte, les investisseurs restent prudents et attendent plus d’information notamment au travers du discours très attendu aujourd’hui de la présidente de la Réserve fédérale américaine, Janet Yellen. Ce matin, les cours des métaux rebondissent après leur chute des derniers jours. L’once d’or se négocie pour 1 280,43 dollars et l’once d’argent se traite à 19,57 dollars.

Saxo Banque (France)
saxobanque.fr

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25 août 2014

Premier trimestre 2014 : Déficit public désaisonnalisé de la zone euro quasiment stable à 2,7% du PIB
Le déficit s’est réduit à 1,9% du PIB dans l’UE28

Au premier trimestre 2014, le ratio du déficit public1 par rapport au PIB, corrigé des variations saisonnières2, s’est établi à 2,7% dans la zone euro3 (ZE18), quasiment stable par rapport au quatrième trimestre 2013 (2,6%). Dans l’UE283, le ratio de la dette publique par rapport au PIB a diminué, passant de 3,1% du PIB au quatrième trimestre 2013 à 1,9% du PIB au premier trimestre 2014, en grande partie due à des effets exceptionnels décrits dans un article publié dans ‘Statistics Explained’.

EUROSTAT
ec.europa.eu/eurostat

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TAUX D'INTERET LEGAL

Le taux d'intérêt légal 2014 reste inchangé par rapport à 2013. Il demeure fixé à 0,04%.
Par Décret n° 2014-98 du 4 février 2014 (J.O. du 6 février) le taux de l'intérêt légal est fixé à 0,04 % pour l'année 2014.

Rappelons que :
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Lundi 25 Août 2014




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