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FY Daily Briefings - 23 mai 2014 (n°8 - 18H00)

Économie, marchés, actions, devises, matières premières, deals du jour : Finyear, votre quotidien de l'exercice financier, vous offre, dès le matin et tout au long de la journée, des commentaires et des chiffres. A la suite vous trouverez également un tableau de bord financier avec cotations, indices et taux mis à jour en temps réel.


Marchés, actions, forex, matières premières : commentaires du jour

FY Daily Briefings - 23 mai 2014 (n°8 - 18H00)
18H00

CIO View Spécial Elections européennes 2014 (Deutsche Asset & Wealth Management)

Vous trouverez ci-dessous les analyses et points clés sur les élections européennes réalisés par les experts de Deutsche Asset & Wealth Management, ainsi que le rapport complet téléchargeable sur nos serveurs (PDF en anglais de 30 pages).

Des représentants puissants

Le Parlement Européen est la seule institution Européenne directement élue, elle représente 500 millions de citoyens dans 28 états membres et dispose d’un pouvoir législatif, budgétaire et de surveillance et valide juridiquement la sélection de la Commission Européenne.

L’ascension des eurosceptiques

Les groupes politiques les plus importants actuellement au Parlement Européen élu en 2009, sont les chrétiens-démocrates/ conservateurs (34%), les socialistes (24%), les libéraux (11%) et les verts (7%). Les sondages d’opinion nationaux ont enregistré une hausse considérable des partis eurosceptiques. Selon une analyse réalisée par DB Research, ils pourraient même accéder à un quart des sièges du parlement.

Cependant, DeAWM présume que la montée eurosceptique n’aura pas d’impact significatif car le terrain d’entente permettant de former une coalition est assez restreint. L’impact sur le marché serait alors relativement limité et de court terme.

Participation en baisse

Le taux de participation aux élections européennes a reculé, il est passé de 62% durant les premières élections en 1979 à 43% plus récemment. DeAWM prévoit un maintien de cette tendance. Ceci est dû à plusieurs facteurs : mouvements migratoires, bureaucratie démesurée, faible démocratie ainsi qu’une incertitude perçue quand à l’importance des institutions Européennes.

Un sentiment européen varié

En Allemagne, le sentiment envers l’Union Européenne s’est détérioré même si la majorité des citoyens partage une opinion positive. A contrario, au Royaume-Uni, les sondages ont enregistré un sentiment plus important pour les partis politiques Eurosceptiques qu’envers le pouvoir actuel. Les élections Européennes y sont présentées comme un referendum préliminaire à la sortie du pays de l’Union Européenne. En France, un sentiment négatif s’installe face aux fortes inquiétudes liées à la montée du chômage. Les Eurosceptiques bénéficient d’un conflit interne au sein des principaux partis Selon le baromètre européen, la préoccupation la plus importante en Italie reste le chômage et celle-ci influe négativement sur l’image de l’Union Européenne. En Italie comme au Royaume-Uni, les eurosceptiques pourraient remporter la plus grande part des votes. En Espagne, les récents signaux macro-économiques positifs – un retour du PNB, un marché souverain qui affiche des rendements positifs et une croissance soutenue par l’amélioration de la demande intérieure – ont permis une certaine amélioration de l’image de l’Union Européenne.

Les scénarios de risques liés aux élections Européennes

DeAWM perçoit des risques potentiels si les nouvelles élections grecques ont lieu et que leurs résultats mènent à une montée significative de la part des partis politiques de gauche dans les élections européennes.

Une telle situation mènerait à un retour des débats autour du maintien d’une politique d’austérité et sur le sort de la Grèce dans l’Union Européenne. On pourrait également être témoin d’une confrontation entre le Parlement Européen et le Conseil de l’Europe.

On pourrait également assister à un véritable conflit politique et à une obstruction des élections si les dirigeants des états membre du conseil européen décident d’élire un président de la Commission européenne qui ne soit pas l’une des deux têtes de liste, Martin Schulz et Jean-Claude Juncker. Les investisseurs pourraient interpréter ce scénario comme une preuve de non-équilibre politique au sein de l’Europe, et de ce fait, les risques sur le marché seraient accentués.

Deutsche Asset & Wealth Management.

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16H30

Positive US Home Sales Numbers, Spanish and Italian Bonds Gain as Stimulus Hope Grows

Equities in Europe flipped between small gains and losses but staged a slight recovery on the whole amid some easing tensions in Ukraine.

President Putin said his government will work with the next president of Ukraine, even though the election won't meet international standards. In constructive comments, Putin said he will respect the Ukrainian public’s decision no matter the result. This is the first time Putin has attempted to forge better relations and friendly stance on the situation – a sign that Russia is finally de-escalating the crisis to some degree, though Western policymakers will undoubtedly remain suspicious.

Staying on the geopolitical front, the global investor community is now sharply focusing on Thailand following this week’s military coup. Schools have been shut and television networks closed; Thailand’s military seized control following a six-month political stalemate that has sapped economic growth. The situation is still liquid so will remain a concern for market participants until we see signs of stability.

Over in the US, a better than forecast existing US home sales in April has done little to boost stock markets, which are sitting at near record highs, prompting many in the market to pause for breath. Closer to home in Europe, stocks slipped earlier but have since recovered – that said, today’s recovery has been timid and vulnerable to say the least.

Nerves ahead of Sunday’s Europeans parliamentary elections in which people in the region have casted votes in polls could see a dramatic change in the EU. Much has changed since the last elections in 2009, notably the debt crisis which threatened to send the EU back to the stone-age.

That in turn led to the growth of euro-sceptic parties who are looking to break down the power and influence of the EU. In the UK, right-wing anti-euro party UKIP have outperformed most expectations in local elections and are likely to gain more influence via the EU elections.

As such, the euro fell to $1.3627 against the USD. European bond markets were seeing action too, with Spanish and Italian bonds gaining on the back of increased expectations of an ECB stimulus package in June. The yield on 10-year Spanish bonds dropped seven basis points to 2.98% and Italy’s 10-year yield fell eight basis points to 3.15%.

Earlier, Standard & Poor’s raised Spain’s rating one level to BBB, endorsing the improvement in the euro zone peripheral nation that only this time last year was contracting at a dramatic rate. Next week, public holidays in US and the UK will see markets in those countries shut, but it will be business as usual for European and Asian markets.

Ishaq Siddiqi
ETX Capital, One Broadgate, London EC2M 2QS
www.etxcapital.co.uk

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13H30

Les indices actions marquent le pas alors que l'euro poursuit sa baisse

Newsletter hebdomadaire Saxo Banque.

Marchés actions :

Sur les marchés actions, la semaine a été marquée par de faibles volumes d’échanges et par un attentisme des investisseurs. A la suite de la forte volatilité des jours précédents, les investisseurs n'étaient pas disposés à prendre des risques, d’autant plus que la semaine a débuté sans catalyseurs. Mais en deuxième partie de semaine, d’importantes données économiques ont vu le jour en Europe, en Amérique et en Asie ; ce qui permet aux places boursières de finir une semaine peu mouvementée globalement dans le vert.

En Europe, des données contrastées sur l'activité dans la zone euro ont ravivé les doutes sur une reprise économique solide et augmentent les expectatives pour les mesures qui devront être prises par la BCE le mois prochain. L'activité privée en zone euro a continué de croître en mai, mais a ralenti sa progression par rapport au mois précédent, dans un environnement marqué par des pressions déflationnistes. Les données concernant la France ont indiqué une nouvelle contraction en termes de PMI manufacturier et services. Avec cette perspective, il est difficile d’espérer une croissance économique pour le deuxième trimestre. En revanche, poussée par sa demande intérieure, l’Allemagne a confirmé une croissance de 0,8% sur le premier semestre 2014 et des perspectives de croissance de 2,5% sur l’année. Une situation similaire a été observée en Angleterre, avec une progression de son PIB de 0,8% sur la base trimestrielle et de 3,1% sur la base annuelle.

Cependant, l’élément déterminant de cette semaine pour le Vieux Continent reste les élections européennes. Depuis, jeudi, les citoyens européens sont appelés aux urnes pour ce qui pourrait être le suffrage le plus important depuis la création du Parlement européen. En effet, l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne confère aux citoyens d’avoir une influence directe sur la nomination du prochain président de la Commission. Le prochain homme fort de la Commission sera ainsi issu du parti qui aura gagné les élections. Cela se produit dans un contexte de plus en plus de « fédéralisation », qui amplifie les pouvoirs des parlementaires communautaires. Ils devront, par exemple, décider sur les nouvelles orientations de la région et l’éventualité d’une mutualisation des dettes. Nous pouvons donc prévoir que les résultats des élections auront une forte influence sur la bourse européenne. Ce phénomène est amplifié par la nouvelle popularité acquise par les partis eurosceptiques, ce qui pourrait nuire à la confiance des investisseurs dans la zone euro.

Sur l’ensemble de la semaine et avant la fermeture de vendredi, le CAC 40 s’adjuge 0,59% à 4483 points, le DAX grimpe de 1,16% à 9741 points alors que le FTSE de Londres est la seule place boursière à avoir une évolution hebdomadaire négative avec -0,77% à 6802 points.

Outre-Atlantique, la semaine a été marquée par de nombreuses annonces économiques et tout particulièrement par les « minutes » de la Fed. En effet, le compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale des Etats Unis a rassuré les investisseurs, en s’engageant à continuer de soutenir son économie. D’après le rapport présenté, les investisseurs peuvent espérer un relèvement des taux à court terme, mais aucune modification n’est susceptible d’intervenir dans l’immédiat dans le sens où le réajustement est en phase de « planification prudente ». Par ailleurs, l’indice préliminaire PMI Markit d’activité dans le secteur manufacturier en mai est ressorti un peu au-delà des attentes, à 56,2 points contre 55,5 anticipé. Les ventes de logements anciens pour le même mois ont augmenté de 1,3% à 4,65 millions d’unités en rythme annualisé.

Ce contexte favorable permet à Wall Street d’entamer la séance de vendredi avec un bilan hebdomadaire positif. Avant l’ouverture, le Dow Jones gagne 0,59% sur la semaine à 16543,08 points et le S&P500 progresse de 1,16% à 1892,49 points. Le Nasdaq Composite, quant à lui, grimpe de 1,56% à 4164,85 points cette semaine.

Sur le front asiatique, la Banque du Japon a maintenu sa politique monétaire et affirmé ses perspectives d’inflation. En effet, les autorités de la banque centrale japonaise ne considèrent pas nécessaire d’adopter de nouvelles mesures d'assouplissement monétaire pour absorber le choc de la hausse du taux de TVA, qui est passé de 4% à 8% en avril. Si les perspectives se confirment, le Japon pourrait avoir une inflation de 2% d’ici 2015, après 15 ans de déflation. Par ailleurs, le secteur manufacturier chinois a enregistré en mai sa meilleure performance en cinq mois. L’indice PMI Manufacturier Chinois HSBC est donc de 49,7 pour le mois de mai, ce qui est au-dessus de la valeur prévue à 48,1. Cependant, sur une perspective plus large, il reste toutefois en contraction. A cela vient s’ajouter les craintes des investisseurs suite aux vives tensions observées en Thaïlande. Jeudi, l’armée de terre dirigée par le général putschiste Prayuth Chan-ocha a pris le pouvoir, après plus de 7 mois de crise politique. Le coup d’Etat militaire a été condamné par la communauté internationale, mais cela n’a pas empêché la bourse japonaise de continuer sa progression positive. En effet, la Bourse de Tokyo clôture sur un pic de trois semaines à 14462,17 points (+2,59%), en achevant sa première semaine dans le vert depuis près d'un mois. Le Nikkei reste toutefois sur une régression de 11,23% depuis le début de l’année.

Du côté des Fusions-Acquisitions, l’action de la semaine a tourné essentiellement autour d’Alstom et d’Astra Zeneca. En effet, un nouveau chapitre s’ajoute à la tentative de Pfizer de racheter le groupe pharmaceutique britannique Astra Zeneca. La société pharmaceutique a refusé l’offre de rachat de Pfizer, qui avait poussé son offre d’acquisition jusqu’à 117 milliards de dollars, alors qu’il y a à peine deux mois, AstraZeneca valait moins de 60 milliards de dollars. Les principaux investisseurs se sont montrés très critiques vis-à-vis de cette décision et nombre d’entre eux seraient prêts à négocier directement avec Pfizer, en lançant une campagne « d’activisme » contre le haut management de la pharmaceutique britannique. Décidément, le récit Pfizer-AstraZenca est loin d’être fini.

En France, General Electric, candidat au rachat des activités énergie d'Alstom, a accordé un délai de trois semaines supplémentaires au groupe français pour qu’il étudie son offre. La date butoir est désormais le 23 juin, ce qui pourrait permettre à l'allemand Siemens de concrétiser son intention de faire lui aussi une offre. Néanmoins, Bercy reste très critique sur cette tentative de rachat. Le ministre de l'Économie et des Finances, Mr. Montebourg, a annoncé qu’il travaillait activement sur un « plan C » lié à des capitaux français publics et privés, pour acquérir l’une des sociétés phares de l’industrie française.

Enfin, ce weekend il faudra garder un œil ouvert sur l’élection présidentielle en Ukraine. Alors que les tensions continuent dans l’Est du pays, les ukrainiens devront élire démocratiquement leurs autorités pour la première fois depuis la « révolution de Maïdan ». Cependant, les séparatistes de Donetsk et de Lougansk ont promis d’empêcher le déroulement du scrutin, ce qui pourrait donner lieu à une escalade des tensions. La Russie s’est engagée à ne pas intervenir dans le vote, mais a vivement manifesté son scepticisme vis-à-vis de sa légalité. De leur côté, les Etats Unis ont promis des sanctions exemplaires dans le cas où le Kremlin viendrait à saper l’élection.

Forex :

Du côté des devises, la paire phare du Forex l’EUR/USD, accuse le coup dans l’attente de la prochaine réunion de la Banque centrale européenne.

La monnaie unique est restée une nouvelle fois sous pression cette semaine, les cambistes anticipant la mise en place de prochaines mesures par la BCE pour contrer le risque de déflation en zone euro dès le mois de juin. Par conséquent la parité EUR/USD s’est écroulée sous son support majeur à 1,3640$ cette semaine après avoir atteint un plus haut de 1,39924$ le 8 mai dernier, lors du discours de Mario Draghi. Les indicateurs macroéconomiques des dernières séances n’ont pas réussi à redonner de l’envergure à la monnaie unique. D’une part, l’agenda économique est resté quasi vide en début de semaine sur le Vieux Continent, puis, les premiers catalyseurs au cours de la séance de jeudi sont ressortis en demi-teinte. Nous retiendrons notamment les PMI français qui se sont contractés en mai, tandis que le climat des affaires est resté stable sur les 94 points dans le pays, ce qui reste un résultat peu encourageant. Les analystes attendaient également l’indice IFO allemand à 110,9, or ce dernier est ressorti en dessous du consensus établi à 110,4.

Globalement cette batterie d’indicateurs a remis en cause la pérennité de la croissance économique européenne, qui était pourtant annoncée en début d’année. Ces catalyseurs viennent soutenir l’hypothèse de la prochaine intervention de la BCE, qui a littéralement plombé toutes les paires en euros cette semaine. Le billet vert de son côté profite de cet accès de faiblesse pour revenir sur le devant de la scène, bien que les indicateurs américains soient également décevants sur la semaine : les inscriptions hebdomadaires au chômage ont notamment augmenté plus que prévu à 326 000 nouvelles demandes, soit une hausse de 28 000 inscriptions.

C’est toutefois le compte rendu de la Réserve fédérale américaine mercredi qui a soutenu la tendance en faveur du dollar. Rendez-vous majeur de la semaine, les cambistes ont pu se réjouir du discours optimiste des membres de l’institution. D’après le rapport présenté, on peut s’attendre à un relèvement des taux à court terme, mais rien n’étant encore établi, aucune modification n’est à prévoir dans l’immédiat. La Fed continue donc de ralentir son programme de rachats d’actifs et permet au billet vert de se renforcer face à son consœur, la monnaie unique. La parité a ainsi débuté la semaine sur un plus haut de 1,3733$ pour finalement venir s’établir aux encablures des 1,3620$ ce vendredi matin. La paire s’apprête à terminer cette semaine en territoire négatif. Nous attendons seulement la publication des ventes de logements neufs aux Etats-Unis en cours de séance, ce qui devrait arbitrer une nouvelle fois en faveur du billet vert.

Concernant les paires en yens, l’USD/JPY est parvenu à enrayer sa dynamique baissière cette semaine malgré une difficulté à casser le niveau des 101,85 yens. L’EUR/JPY de son côté ne cesse d’osciller et n’arrive pas à trouver une tendance ferme : on retrouve des mouvements erratiques tout au long de la semaine pour finalement amener la parité à tester le support des 138,83 yens en cette fin de semaine.
Il semblerait que les paires en yens commencent à afficher des signes de faiblesse sur les dernières séances. La Banque du Japon qui a confirmé cette semaine le statu quo, a amené le Nikkei en territoire négatif, et la devise nippone dans son sillage. En parallèle, aucun indicateur n’a statué en faveur de la monnaie nippone : en début de semaine, le Japon a notamment enregistré un nouveau déficit commercial en avril de 808,9 milliards de yens. Dans ce contexte, l’EUR/JPY évolue ce vendredi matin aux encablures des 138,78 yens et s’oriente à la hausse sur la journée. L’USD/JPY va chercher un plus haut hebdomadaire sur les 101,90 yens en cette fin de matinée.

Matières premières :

Au chapitre des matières premières, c’est une nouvelle semaine globalement dans le vert qui devrait se terminer ce soir pour les bruts de référence mais également pour les métaux précieux. Le WTI et le Brent sont proches de terminer cette semaine en territoire positif, profitant notamment de l’escalade des tensions en Ukraine et de la diminution des stocks aux Etats-Unis.

Le brut de référence américain se dirige vers une troisième semaine de hausse hebdomadaire alors qu’une nouvelle baisse des stocks du plus gros consommateur de pétrole au monde, à savoir les Etats-Unis, laisse suggérer une augmentation de la demande. Les stocks de brut ont ainsi diminué de 7,23 millions de barils la semaine dernière pour atteindre leurs plus bas niveaux en six semaines à 391,3 millions de barils, selon les données publiées par l’Energy Information Administration. Du côté de Cushing, le plus grand centre de stockage américain, les stocks ont une nouvelle fois diminué de 225 000 barils à 23,2 millions, soit le plus faible niveau depuis Décembre 2008. En effet, cette baisse des stocks a commencé au mois de janvier dernier, suite à l’ouverture de l’oléoduc Keystone XL, qui transporte le brut vers des raffineries. Malgré une production qui continue d’augmenter, la baisse des stocks est de bon augure avant le début de l’été où la consommation est importante en raison de nombreux déplacements.

Du côté de la Russie, Vladimir Poutine aurait ordonné le retrait des troupes en « exercice » proche de la frontière russo-ukrainienne dans les régions Rostov, Belgorod et Briansk selon le Kremlin, assouplissant ainsi les tensions à quelques jours de l’élection présidentielle. Néanmoins, aucun retrait des troupes n’a pu être observé par des officiels américains ou par l’Union Européenne. En effet, Moscou avait déjà annoncé le retrait de ses troupes il y a maintenant deux semaines sans qu’aucun mouvement n’ait pu être observé. Alors que Kiev, et les pays Occidentaux ont accusé la Russie de soutenir les troubles orchestrés par les séparatistes pro-russes dans l’Est du pays, Poutine se félicite des contacts établis la semaine dernière entre Kiev et ces mêmes partisans concernant une décentralisation du pouvoir. Des affrontements ont éclaté jeudi avant l’élection présidentielle Dimanche prochain, alors que le Premier ministre Ukrainien a déclaré que les promesses de Moscou concernant le retrait des troupes de la frontière russo-ukrainienne étaient du bluff. Rappelons que près de 40 000 hommes se situeraient proche de la frontière, officiellement en exercice. Cette attaque, effectuée par des séparatistes pro-russes près de Volnovakha, a fait 16 morts chez les militaires ukrainiens. Le gouvernement de Kiev continue d’accuser la Russie de tenter de déstabiliser le pays avant le scrutin présidentiel dimanche 25. Cette situation tendue permet au Brent de se diriger vers un deuxième gain hebdomadaire.

Le brut de référence européen a également progressé suite aux spéculations sur de possibles problèmes d’approvisionnement dus à l’escalade des violences en Libye. Rappelons que la Libye possède les plus grandes réserves de pétrole d’Afrique. Le gouvernement libyen accuse un général de l’armée à la retraite de préparer un coup alors que l’Assemblée générale a été suspendue suite aux affrontements à Tripoli. La production libyenne est descendue à 13% de sa capacité, soit 215 000 barils par jour. Du côté de l’Ukraine, les forces gouvernementales ont combattu les insurgés séparatistes qui se sont proclamés indépendants.

Du côté des métaux précieux, le métal jaune évolue à l’heure actuelle très proche de son niveau d’ouverture en début de semaine tandis que l’argent, le platine et le palladium devraient clôturer pour la deuxième semaine consécutive en territoire positif. L’or se maintient en dessous de la barre des 1 300$, les investisseurs se montrant indécis entre d'un côté la santé de l’économie américaine et de l'autre, les tensions en Ukraine. La demande physique pour le métal jaune a chuté chez le plus gros consommateur mondial devant l’Inde, à savoir la Chine. A noter que les actifs investis dans l’ETF SPDR Gold Trust, le plus important sur le marché, atteignent leur plus bas niveau depuis Décembre 2008, signe d’un désintérêt des investisseurs pour l’or. L’affaiblissement de l’euro contre le billet vert pénalise également l’or. La grève en Afrique du Sud se poursuit pour la dix-huitième semaine, paralysant la production de platine. Rappelons que l’Afrique du Sud est le premier pays producteur de platine et deuxième concernant la production de palladium.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr

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11H00

Comment: European Elections, Fitch Updates Greek and Spanish Credit Ratings

European stock markets fell Friday, erasing previous session gains amid caution as EU elections kick-off, with some underwhelming German IFO data dampening the mood further.
EU elections today – people in the region head to the polls to cast votes.

Since the last election in 2009, we’ve had a euro-wide debt crisis, bailouts, austerity measures and ECB action. Much has changed over the past five years in the euro zone, as right-wing anti-euro parties have fast become the by-product of the crisis. This time around, there’s concerns that Brussels will lose its grip and influence on the wider EU, with countries such as the UK showing hesitation regarding further inclusion into EU-driven policies.

At the same time, we have Ukrainian elections on Sunday which prompt some nerves, though the withdrawal of forces by Russia this week has been seen as sign of de-escalation of the crisis, so markets are exhibiting less discomfort than usual. What is a little more worrying for global investors - particularly those with a strong focus in Asian assets - is the military coup in Thailand which is dominating the headlines.

With the long holiday weekend in most parts of Europe, traders are taking no chances, cutting down exposure to risk, with disappointing German IFO data denting the mood further. Like the ZEW survey out of Germany last week which fell short of expectations, the IFO survey reached its lowest level of the year in May. The survey's "business climate" component fell to 110.4, down from 111.2 in April, and just under the 110.9 predicted by economists. The current conditions component was a little better but the forward looking component declined – clearly the weaker run of German macro data seems to be one of the drivers behind the recent dovish stance taken by the Bundesbank who have now endorsed a broader stimulus approach by the ECB next month.

Elsewhere, on a brighter note, Greece’s credit rating was increased by Fitch Ratings with its long-term debt to B, five levels below investment grade, from B-. Fitch said that’s due to an improving economic and fiscal outlook for the country that sparked the euro area’s sovereign-debt crisis. Meanwhile, S&P Ratings upgraded Spain’s rating one level to BBB from BBB-. Looking ahead, we have US new home sales data which will be eyed eagerly.

Ishaq Siddiqi
ETX Capital, One Broadgate, London EC2M 2QS
www.etxcapital.co.uk

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10H30

Point conjoncture CGPME - Mai 2014

En ce mois d’élections européennes, faisons un point sur la situation économique en Europe. Les enquêtes de conjoncture montrent que la reprise frémit sur le continent. Celle-ci est surtout bâtie sur le relâchement des politiques de rigueur ainsi que sur des mesures – de compétitivité ou sociales – que certains de nos partenaires ont mises en place. Ainsi, la croissance au sein de l’UE s’est établie à +0,3 %, l’Espagne et l’Allemagne affichant, notamment, des taux de croissance de 0,4 % et 0,8 % au premier trimestre.

Cette reprise manquera, toutefois, de vigueur. Au sein de nombreux États, la demande interne est hésitante, bridée par le chômage de masse. Dans ce contexte, il faut s’attendre à ce que le commerce intra-européen manque, lui aussi, de dynamisme, les exportations correspondant aux importations des autres.

En France, la croissance n’a pas été significative au premier trimestre 2014. La consommation des ménages ainsi que l’investissement des entreprises ont reculé. Par conséquent, pour atteindre 1 % de croissance pour l’ensemble de l’année, comme estimé par le Gouvernement dans le Programme de Stabilité, il faudra que l’activité fasse preuve d’une franche accélération au cours des prochains trimestres.

La France ne déroge donc pas à la règle qui se joue au niveau européen : la reprise est, certes, à portée de main, mais elle sera difficile à saisir si les réformes promises ne produisent pas rapidement les effets escomptés.

ANALYSE DE LA CGPME :

Croissance

La croissance a été atone au premier trimestre 2014 (0 %). La demande intérieure ainsi que le commerce extérieur ont pesé sur la croissance (respectivement de 0,4 point et 0,2 point de croissance) compensant la contribution positive des stocks à la croissance (0,6 point). Cela signifie que dans un contexte où la consommation des ménages a fortement reculé (-0,5 %), la très légère hausse de la production (+0,2 %) a seulement permis d’alourdir les stocks. Les entreprises pourraient donc déstocker au cours des prochains mois. Ainsi, seule la consommation des administrations publiques (+0,4 %) a véritablement soutenu la croissance au premier trimestre. L’investissement a en effet pâti d’une activité instable et de la situation financière dégradée des entreprises.

Par conséquent, après cette contre-performance au premier trimestre, l’acquis de croissance pour l’ensemble de l’année s’établit à 0,3 %. Afin d’atteindre un niveau de croissance de 1 % en 2014, comme estimé par le Gouvernement dans le Programme de Stabilité, l’activité devra faire preuve d’une franche accélération au cours des prochains trimestres.

Déficit et dette publique : les prévisions du Gouvernement

L’objectif de réduire le déficit public à 3 % du PIB d’ici à 2015 est maintenu. Le Gouvernement doit, en effet, tenir ses engagements en matière de réduction du déficit public afin d’assurer la crédibilité de la France aux yeux des investisseurs internationaux.

Si l’objectif est le même, la manière d’y parvenir diffère : contrairement à l’année 2013, l’action se concentrera d’avantage sur des économies sur les dépenses publiques à partir de 2015 (1). Cette stratégie permettrait de réduire le déficit public plus rapidement en ayant des effets moins néfastes sur le comportement des agents économiques et donc sur la croissance. Les années 2016 et 2017 verraient, le déficit public atteindre 2,2 % et 1,3 % du PIB.

La baisse du déficit publique et la croissance sont les deux conditions sine qua non au ralentissement de la progression de la dette publique. Selon les prévisions du Gouvernement, celle-ci continuerait donc de progresser jusqu’en 2014 (95,6 % du PIB) et serait stable à ce niveau en 2015. À partir de 2016, le redressement des comptes publics et une croissance soutenue (2,25 %) permettraient de réduire la dette à 91,9 % en 2017.

Baisse du déficit budgétaire

Au 31 mars, le déficit budgétaire atteint 28 milliards d’euros, soit une baisse de 9,7 % sur un an. Alors que les recettes ont fortement progressé (+5,9 %) soutenues par les rentrées fiscales (+6,1 %), les dépenses ont diminué (-1,7 %).

Baisse du déficit commercial au premier trimestre

Le déficit du commerce extérieur au premier trimestre 2014 est inférieur de 20,7 % à celui observé un an auparavant. Il s’établit ainsi à 14,41 milliards d’euros.

Après deux trimestres consécutifs de baisse, les exportations se sont stabilisées au premier trimestre soutenues notamment par les ventes de machines industrielles et de produits chimiques. Toutefois, elles se sont repliées de 1,3 % relativement à leur niveau début 2013. Par ailleurs, la baisse des importations s’accentue (-1,1 % au premier trimestre après -0,5 % fin 2013) en lien avec le repli des achats énergétiques. Ce recul est plus net sur un an, où les importations ont chuté de 4 %.

Inflation stable en avril

En avril, l’inflation a été stable après une légère hausse des prix en mars (+0,4 %). La baisse des prix des produits alimentaires (-0,2 %, dont -1 % concernant les produits frais) et de ceux de l’énergie (-0,2 %) a été compensée par la hausse saisonnière des prix du textile (+0,6 % ) et de certains services tels que les transports et communications (+1,3 %).

Au premier trimestre, les prix à la consommation ont été quasiment stables (+0,2 %) suivant une tendance débutée au troisième trimestre 2013. Sur un an, les prix augmentent de 0,7 % : ils oscillent autour de 0,8 % depuis un an.

Ménages

Après sa nette amélioration observée en mars, le moral des ménages se dégrade en avril : l’indicateur correspondant perd les trois points gagnés le mois précédent. Les ménages sont plus nombreux à considérer qu’au cours des prochains mois, leur situation financière se dégradera et que le chômage augmentera.

À la fin du premier trimestre, près de 5 millions de personnes étaient enregistrées à Pôle emploi soit une hausse de 0,9 % sur trois mois et de 4,5 % sur un an. Le nombre de chômeurs de longue durée est toujours aussi élevé. À la fin du premier trimestre, la durée moyenne d’inscription à Pôle emploi s’élève à 519 jours : cette durée, en constante progression depuis mai 2009, a atteint, elle aussi, un niveau record. Ainsi, à la fin mars, 2 millions de personnes étaient inscrites depuis plus d’un an.

Par conséquent, les ménages sont de moins en moins nombreux à considérer que le moment est opportun pour faire des dépenses. Les dépenses de consommation en biens, qui représentent la moitié de la consommation totale, ont diminué de 1,2 % au cours du premier trimestre : cette baisse est imputable au recul des achats automobiles (-2,7 % sur le trimestre) et surtout à celui des dépenses en énergie (-3,6 %) lié à la douceur de l’hiver.

Entreprises

En avril, le climat des affaires est de nouveau quasiment stable : depuis septembre 2013, l’indicateur oscille autour d’un niveau inférieur de cinq points à sa moyenne de longue période.

Parallèlement, l’indicateur de retournement du climat des affaires demeure en zone favorable mais diminue depuis décembre 2013.

Plus précisément, malgré un climat des affaires en net recul dans les services, l’activité de ces derniers mois s’est redressée d’après les chefs d’entreprise du secteur : le chiffre d’affaires a rebondi dans les services aux ménages (+1,6 % en février) et, dans une moindre mesure, dans les services aux entreprises (+0,8 %). Par ailleurs, le climat des affaires est quasiment stable dans l’industrie et le commerce. Dans ce dernier secteur, le volume des ventes a tendance à diminuer depuis novembre 2013, ce qui provoque une quasi-stagnation du chiffre d’affaires dans les sous-secteurs du commerce (+0,2 % dans la réparation automobile, +0,3 % dans le commerce de gros et chiffre d’affaires stable dans le commerce de détail). Parallèlement, l’indicateur du climat des affaires de l’industrie stagne à sa moyenne de longue période depuis cinq mois, alors que l’activité a été en grande partie stimulée par la demande étrangère, tirant les exportations du secteur. Le chiffre d’affaires de l’ensemble du secteur s’est amélioré de 0,5 % (dont +0,8 % à l’export).

La production totale de biens et services au premier trimestre a été quasiment stable (+0,2 %). La production dans l’ensemble de l’industrie a diminué de 0,3 % au cours de cette période relativement à la fin de l’année 2013. Néanmoins, elle augmente dans l’industrie manufacturière (+0,7%) soutenue par la production dans la cokéfaction et raffinage (+10,8 %). En lien avec l’atonie de la demande interne, le taux d’utilisation des capacités de production oscille autour de 80 % depuis juillet 2012 contre 85 % en moyenne : la hausse de la production se transforme en stocks par manque de débouchés.

La situation financière à court terme des entreprises est toujours très tendue. Bien que les encours de crédits de trésorerie augmentent très légèrement (+0,3 % après -0,3 % fin 2013) après trois trimestres consécutifs de recul, la progression de ces encours ralentit depuis juin 2011. Avec un niveau de 168 milliards d’euros fin mars 2014, les encours de crédit de trésorerie sont au plus bas depuis le troisième trimestre 2006.
Parallèlement, la progression des encours de crédit à l’investissement connait un net ralentissement au premier trimestre 2014 (+0,4 % après +1,1 % fin 2013 ; 571 milliards d’euros fin mars 2014) en lien avec la baisse de la propension à investir des entreprises. De manière générale, la croissance des encours de crédits aux entreprises a ralenti au premier trimestre (+0,1 % contre +0,6 % au dernier trimestre 2013) : fin mars, ils s’élevaient à 818 milliards d’euros.

Par ailleurs, le crédit inter-entreprises ne devrait pas vraiment s’améliorer au regard du nombre de défaillances. Pour le seul mois de février, 5 622 défaillances d’entreprises ont été comptabilisées soit une hausse de 10,6 % sur un an.

Pour les mois à venir, les industriels et les fournisseurs de services estiment que l’activité sera orientée à la baisse dans leurs secteurs. De leur côté, les commerçants comptent déstocker : alors que les perspectives de ventes s’améliorent, les intentions de commandes auprès des fournisseurs sont stables. Dans tous les cas, les chefs d’entreprise sont assez pessimistes quant à l’activité générale au cours des prochains mois.

L’activité étant instable et la situation financière des entreprises étant trop dégradée, l’investissement des entreprises a baissé au premier trimestre 2014 (-0,5 %).

(1) Il s’agit du programme de 50 milliards d’euros d’économie. Le terme d’« économie en dépenses » ne représente pas une baisse de la dépense mais plutôt un ralentissement de la progression des dépenses publiques.

Direction des Affaires Économiques
www.cgpme.fr

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10H15

La Russie offre-t-elle encore des opportunités d’investissement après les sanctions ?

Compte tenu des sorties de capitaux substantielles observées en Russie et des pressions politiques du reste du monde, Nathan Griffiths et Renat Nadyukov, gestionnaires pour les actions des marchés émergents chez ING Investment Management (ING IM), se penchent sur les opportunités d’investissement du pays et les craintes des investisseurs à l’égard de nouvelles sanctions.

Selon Nathan Griffiths, Lead Portfolio Manager Emerging Markets Equities chez ING IM, « notre scénario central est toujours qu’il est improbable que la Russie envahisse l’est de l’Ukraine et déclenche de la sorte une troisième phase de sanctions de la part de l’Occident. Nous nous attendons cependant à ce que la Russie continue à faire monter la pression sur le gouvernement ukrainien jusqu’aux élections de mai.

Il n’empêche que l’Union européenne, qui connaît une modeste reprise économique, est dépendante de la Russie pour ses importations d’énergie et que certains États membres ont peur pour leurs exportations lucratives vers la Russie. Une action unilatérale des États-Unis donnant lieu à une troisième phase de sanctions aurait des conséquences substantielles pour les relations d’affaires entre les pays européens et la Russie, ce qui rend une action non coordonnée peu probable.

En dépit de l’importance des liens politiques et économiques entre l’Allemagne et la Russie (l’Allemagne est le principal partenaire commercial européen de la Russie et abrite la communauté russophone la plus importante de l’UE), les négociations entre l’Allemagne et le gouvernement ukrainien ne semblent guère entraîner de réduction de la volatilité sur les marchés.

Il ne faut cependant pas sous-estimer l’impact des sanctions sur l’économie russe. La Russie est confrontée à la perspective de nouvelles sanctions explicites et implicites, mais même en l’absence de sanctions supplémentaires, les effets à long terme seront perceptibles dans le pays en 2014. Alors que les effets à court terme sont déjà pris en compte, les sociétés et les consommateurs russes seront confrontés à une hausse du coût du capital et à des difficultés accrues pour entretenir des relations commerciales avec le monde extérieur. »

Renat Nadyukov, Portfolio Manager Emerging Markets Equities chez ING IM ajoute que « la Russie reste l’une des rares économies mondiales avec une dépendance relativement faible vis-à-vis des flux de capitaux étrangers. En l’absence de sanctions économiques majeures visant les sociétés russes et de faiblesse des prix pétroliers, les perspectives macroéconomiques de la Russie demeurent stables et le surplus actuel de la balance courante russe, combiné au rouble plus faible, devrait aider le gouvernement à équilibrer le budget fédéral et à maintenir ses dépenses sociales en 2014. En termes d’opportunités d’investissement, les sociétés russes privées des secteurs de l’énergie et des matériaux offrent un point d’entrée attrayant compte tenu des valorisations faibles, des vastes ressources, du contexte fiscal de plus en plus stable et des cash-flows disponibles et du rendement du dividende appréciables. Avec les entreprises d’exploitation minière, les firmes pétrolières russes sont les principales bénéficiaires de la faiblesse de la devise étant donné que leurs coûts sont surtout exprimés en roubles, tandis que leurs revenus sont essentiellement libellés en dollars. De façon générale, nous évitons les sociétés russes endettées en raison de la hausse du coût du capital et des marchés financiers plutôt fermés. »

« D’autre part, l’absence d’opportunités perçue s’explique davantage par le manque de réformes et de confiance dans la capacité du pays à maintenir une politique macroéconomique cohérente que par les risques géopolitiques. La Russie a toujours été un marché très volatil de sorte que les investisseurs sont habitués aux risqués élevés lorsqu’ils investissent en actions russes. »
Nathan Griffiths conclut que « les sorties de capitaux publiées pour le premier trimestre de 2014 sont les plus importantes depuis la crise financière de 2008 et nous pensons qu’elles se poursuivront cette année.
Notre stratégie d’investissement actuelle vise à détenir des liquidités relativement élevées et à privilégier les sociétés exportatrices susceptibles de profiter d’une dépréciation du rouble, ainsi que quelques sociétés domestiques qui ont tendance à mieux résister à un ralentissement économique. Nous restons préoccupés par l’éventualité de nouvelles sanctions visant les sociétés publiques russes et préférons les sociétés privées dans lesquelles les intérêts des investisseurs minoritaires sont alignés avec ceux de l’investisseur majoritaire. »

ING Investment Management
www.ingim.com

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10H00

UBS daily roundup - Coups, and vote counts

Presented by Paul Donovan.

• Thailand's military have leapt out from behind their sofa, yelled "surprise" and announced that they are holding a coup after all. We expect a technocrat government to be formed relatively swiftly. The Thai baht has taken the news quite well.

• The Ukraine votes for a new president this weekend, and the results of the European elections will emerge from Sunday. For the latter, the UK, France and the Netherlands may attract attention – because of the implications of the results for national politics.

• Data today has a heavy German accent – with final Q1 GDP emphasising the divergent nature of the European economy, and the German ifo business confidence expected to moderate a little on the back of softer expectations.

• The US is only offering housing data. Fed President Williams was sounding dovish to the surprise of absolutely no one, suggesting that the pace of monetary policy tightening should be cautious.

www.ubs.com/investmentbank

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9H30

Des gains limités pour les bourses européennes, en attendant les élections ce weekend

Marchés Actions : Au chapitre des actions, le CAC 40 a gagné hier 0,21% (9,18 points) à 4 478,21 points, malgré la perte de 5% d’EDF à 27,31 euros. L’indice français a notamment été porté par Peugeot +5,50% et Plastic Omnium+4,25%. Ailleurs en Europe, le FTSE britannique cède 0,01% à 6 820,56 points alors que le DAX de Francfort progresse de 0,24% à 9 720 points.

Outre-Atlantique, l’indice préliminaire PMI Markit d’activité dans le secteur manufacturier en mai est ressorti un peu au-delà des attentes, à 56,2 points contre 55,5 anticipé. Les ventes de logements anciens pour le même mois ont augmenté de 1,3% à 4,65 millions d’unités en rythme annualisé. Ces résultats encourageants ont permis à Wall Street de finir dans le vert. Au lendemain de la publication des minutes de la Fed, le Dow Jones progresse de 0,06% à 16 543,08. Le Standard & Poor’s 500, indice de référence des gérants de fonds, gagne +0,21% (à 1 892 points) et le Nasdaq +0,54% à 4 154,34 points.

Ce matin, les marchés asiatiques se sont montrés préoccupés par le coup d’État en Thaïlande, après plus de 7 mois de crise politique. L’action militaire a été condamnée par la communauté internationale mais cela n’a pas empêché la bourse japonaise de continuer sa progression positive qu’elle effectue depuis une semaine. En effet, la Bourse de Tokyo finit la semaine sur un pic de trois semaines, en achevant sa première semaine dans le vert depuis près d'un mois. L'indice Nikkei s’est ainsi vu progresser de 0,87% pour terminer à 14 462,17 points et le Topix a gagné 0,95%, clôturant à 1 180,44 points.

A 8h, nous avons appris la confirmation du taux de croissance allemand pour le premier trimestre 2014, qui s’élève à 0,8%. Les résultats obtenus hier sur le PMI composite allemand laissent entrevoir que cette croissance se reproduira pour le deuxième semestre. Ainsi, la croissance de la première économie d'Europe pourrait aller jusqu’à 2,5 % sur une base annuelle.

Après les journées de mercredi et jeudi lourdement chargées en annonces économiques, la fin de la semaine s’annonce plus tranquille. Cependant, quelques données importantes sont à noter sur l’agenda. A 10 heures, on connaitra l'Indice IFO du Climat des Affaires allemand, qui évalue le climat des affaires en Allemagne à un moment précis et mesure les attentes établies pour les 6 prochains mois. Celui-ci devrait passer de 111,2 en avril à 110,9 en mai, d’après les prévisions des analystes.

Aux États-Unis, à 16h00 on prendra connaissance des ventes de logements neufs en avril. Le consensus table sur un rebond de 10,7 %, à 425.000 unités, après la chute de 14,5 % subie en mars.

Pour les bourses européennes, la journée pourrait présenter de faibles volumes d’échanges. En effet, les élections européennes et l'élection présidentielle en Ukraine de ce week-end pourraient pousser les investisseurs à temporiser leurs investissements.

Forex : La parité EUR/USD perd fortement du terrain sur la journée d’hier, à hauteur de 0.23% : le cours de la parité phare du marché des devises passe d’un plus haut à 1.3688$ à un plus bas, en-dessous du seuil psychologique des 1.3650$ à la suite de publications mitigées en zone euro. Même si les statistiques macroéconomiques américaines publiées hier ont été mauvaises (demandes d’allocations-chômage), les investisseurs semblent plus préoccupés par la situation en zone euro,où une intervention de la BCE concernant un assouplissement de sa politique monétaire reste possible. Les chiffres attendus aujourd’hui dicteront le ton de cette dernière journée de la semaine: les PIB trimestriel et annuel allemand sont attendus respectivement stable à 0.8% et en hausse de 2 points de base à 2.5%. Par ailleurs, l’indice IFO du climat des affaires en Allemagne est prévu en légère baisse par le consensus d’analystes à 110.9 contre 111.2 précédemment.

Le cours des paires en yens cotent dans le rouge ce matin. La paire USD/JPY recule depuis l’ouverture de 0.04% et cote aux alentours des 101.67 yens à vers 9h contre 101.84 yens au plus haut aujourd’hui. De même, la parité EUR/JPY cote aux encablures des 138.75 yens, soit en baisse de 0.10% depuis l’ouverture alors que la parité se négociait aux alentours des 139.12 yens au plus haut hier. En effet, les mauvaises statistiques publiées hier en zone euro et de l’autre côté de l’Atlantique ont affaibli la monnaie unique et le billet vert, qui permettent donc à la devise nippone de reprendre le dessus aujourd’hui.

Matières premières : Au chapitre des matières premières, le WTI et le Brent s’échangent en territoire positif ce matin en grappillant respectivement 0,08% et 0,02% à 103,82$ et 110,38$. Le brut de référence américain se dirige vers une troisième semaine de hausse hebdomadaire alors qu’une nouvelle baisse des stocks du plus gros consommateur de pétrole au monde, à savoir les États-Unis, laisse suggérer une augmentation de la demande. Les stocks de brut ont ainsi diminué de 7,23 millions de barils la semaine dernière pour atteindre leurs plus bas niveaux en six semaines à 391,3 millions de barils, selon les données publiées par l’Energy Information Administration. Du côté de Cushing, le plus grand centre de stockage américain, les stocks ont une nouvelle fois diminué de 225 000 barils à 23,2 millions, soit le plus faible niveau depuis Décembre 2008. En effet, cette baisse des stocks a commencé au mois de janvier dernier, suite à l’ouverture de l’oléoduc Keystone XL, qui transporte le brut vers des raffineries.

Des affrontements ont éclaté en Ukraine avant l’élection présidentielle Dimanche prochain, alors que le Premier ministre Ukrainien a déclaré que les promesses de Moscou concernant le retrait des troupes de la frontière russo-ukrainienne étaient du bluff. Rappelons que près de 40 000 hommes se situeraient proche de la frontière, officiellement en exercice. Cette attaque, effectuée par des séparatistes pro-russes près de Volnovakha, a fait 16 morts chez les militaires ukrainiens. Le gouvernement de Kiev continue d’accuser la Russie de tenter de déstabiliser le pays avant le scrutin présidentiel dimanche 25. Cette situation tendue permet au Brent de se diriger vers un deuxième gain hebdomadaire.

Du côté des métaux précieux, la journée commence de manière mitigée ce matin. Le métal jaune grappille 0,03% à 1 294,52$ tandis que l’argent recule de 0,20% à 19,47$. Le métal jaune a peu changé cette semaine, évoluant sous la barre des 1 300$ alors que les investisseurs ne parviennent pas à dégager une tendance claire devant une situation ukrainienne toujours complexe et des données américaines mitigées. Le platine et le palladium cèdent respectivement 0,27% et 0,17% à 1 487,13$ et 834,75$, mais se dirigent vers une deuxième semaine de gain. La grève en Afrique du Sud se poursuit pour la dix-huitième semaine, paralysant la production. Rappelons que l’Afrique du Sud est le premier pays producteur de platine et deuxième concernant la production de palladium.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr


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19 mai 2014


Le marché mondial peut-il encore progresser ? (Partie 3)

Même si des phases de volatilité ont pu parfois interrompre la tendance à la hausse – comme en mars/avril, les actions mondiales progressent depuis plusieurs années maintenant. De fait, le S&P 500® a progressé pour le cinquième trimestre consécutif, tandis que le MSCI World Index a atteint de nouveaux plafonds au premier trimestre et dépassé son pic d’avant‑récession.

Quatre experts en actions de Natixis Global Asset Management nous parlent des fondamentaux actuels des actions américaines, européennes et mondiales, des signes d’expansion ou de contraction et des segments présentant des opportunités.
Un expert par jour.

3ème expert : Yves Maillot Directeur de la gestion actions européennes Natixis Asset Management

Selon Yves Maillot, la dynamique des marchés d’actions des pays européens développés dépendra en 2014 de la politique monétaire accommodante des banques centrales. « Les pays du G20 ont récemment déclaré que les politiques monétaires devaient rester accommodantes dans de nombreuses économies avancées et ont promis un effort coordonné pour relancer la croissance. Cela signifie que l’excès de liquidités continue de soutenir les marchés financiers, même si la Fed a réduit ses achats d’obligations à 55 milliards d’USD par mois », indique Yves Maillot.

Cependant, Yves Maillot prévient que les marchés d’actions mondiaux ont débuté l’année en tablant sur une embellie de l’économie mondiale et des résultats des entreprises. Or la situation est plus incertaine. « Même si les bénéfices sont élevés et que la croissance des bénéfices des entreprises américaines du S&P 500 est assez bonne, les valorisations ont atteint des niveaux considérables (PER 2013 de 17,5). En Europe, les multiples sont beaucoup plus faibles (PER 2013 de 16, et de 14,5 pour le Royaume-Uni et ses meilleures conditions économiques), mais la croissance des bénéfices est décevante depuis de nombreuses années et les prévisions du consensus sont trop optimistes », déplore Yves Maillot.

Yves Maillot considère que la situation macroéconomique mondiale est assez mitigée. « La croissance est certes en amélioration, mais les prévisions sont actuellement sous pression, car la reprise naissante de l’économie européenne semble s’essouffler, les données économiques sous-jacentes du Japon restent moroses, la croissance des marchés émergents stagne et même les États‑Unis commencent à publier des données moins encourageantes. » Malgré une reprise économique, et compte tenu de l’excellente performance des marchés d’actions au cours des 12 derniers mois, les actions ont déjà intégré la plupart des données économiques positives.

Des opportunités du côté des petites et moyennes capitalisations européennes

En Europe, Yves Maillot identifie davantage d’opportunités du côté des petites et moyennes capitalisations que du côté des grandes. « Au sein du STOXX® Europe 600, les PME représentent deux tiers des composants, mais seulement 20 % de la capitalisation boursière totale. Les valorisations moyennes des PME cotées sont légèrement supérieures à celles des grandes capitalisations, mais leur croissance estimée est supérieure et laisse place à une nouvelle expansion », affirme-t-il.

Pour les grandes capitalisations, le cash return est un thème important de 2014, car les soldes de trésorerie des sociétés sont très importants et offrent plus d’opportunités de fusions et acquisitions et un meilleur potentiel de distribution de dividendes. En termes de rendements de dividendes élevés et réguliers, certaines valeurs du secteur des télécommunications et du secteur pétrolier sont intéressantes, car le ralentissement de la croissance des investissements pourrait accroître les flux de trésorerie disponibles et la distribution de dividendes. Yves Maillot garde également un oeil attentif sur les valeurs pharmaceutiques, en raison de leur visibilité, ainsi que sur le secteur automobile, en raison de sa dynamique bénéficiaire. Il pense que certaines valeurs bancaires bénéficient encore d’un potentiel d’expansion.

Les faveurs défavorables aux actions européennes

Selon Yves Maillot, le risque majeur pour les actions européennes serait que la croissance économique et la croissance des bénéfices soient inférieures aux prévisions. « Alors que l’inflation continue de diminuer, une entrée en déflation apparaît possible et pourrait mettre à mal les bénéfices des sociétés européennes. »

Yves Maillot pense que des risques géopolitiques demeurent dans la région. « Si nous avons appris une chose ces derniers mois, c’est que la situation en Russie et en Ukraine évolue tellement vite qu’il est difficile d’anticiper les événements et leurs conséquences. Jusqu’à présent, les marchés sont restés calmes, mais cela peut changer à tout moment », prévient Yves Maillot.

Les analyses et opinions exprimées sont celles des filiales de Natixis Global Asset Management référencées dans ce document à la date indiquée et sont susceptibles de changer à tout moment. Toutes projections économiques ou prévisions figurant dans ce document reflètent les hypothèses et jugements subjectifs des filiales de Natixis Global Asset Management. Des événements imprévus peuvent se produire. Le présent document est fourni uniquement à des fins d’information aux prestataires de services d’investissement ou aux autres Clients Professionnels ou Investisseurs Qualifiés et, lorsque la réglementation locale l’exige, uniquement sur demande écrite de leur part.
ngam.natixis.com

Corporate Finance : commentaires du jour

(NOUVEAU) L'actu Corporate Finance par FinActu :
- Gide conseille SMCP pour l’acquisition de AZ Retail en Asie 23/05/2014
- Interface Entreprises accompagne Philippe Carpentier dans sa reprise des sociétés ITM et ICT 23/05/2014
- Veil Jourde, conseil d’Axiatel dans sa première levée de fonds 23/05/2014
- Modalliance, Entrepreneur Venture et Ouest Croissance reprennent Codis International 22/05/2014
- Axians s’empare d’Essor Informatique 22/05/2014
- Hopwork lève 550,000 € auprès d’Antoine Freysz et Olivier Occelli 22/05/2014
- Meilleurtaux rachète Choisir ma banque 22/05/2014
- Rhône-Alpes PME investit dans la société Potager City 22/05/2014
- NextStage accompagne le développement du Groupe Lease Protect 22/05/2014
- Serge Ferrari Group annonce l’enregistrement de son document de base 22/05/2014

Plus d'informations sur : www.finactu.fr

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Chiffres du jour : INSEE, EUROSTAT, Banque de France, OCDE, etc...

15 mai 2014

Indice marchés émergents - Mars 2014

L'indice HSBC Emerging Markets Index (EMI)* pour le mois d'avril enregistre, une légère hausse, passant de 50,3 en mars à 50,4, bien en-dessous du niveau à 53.9 où il est resté 8 ans et demi.
La croissance de la production des marchés émergents progresse marginalement. Les données d'avril indiquent une baisse de la production dans les 4 principales économies émergentes : la Chine, l'Inde, la Russie et le Brésil.

Toutes des activités liées au secteur de la production manufacturière et des services en Chine sont en baisse pour le troisième mois consécutif. Il s'agit de la période de contraction la plus longue depuis 5 ans.

“ La Russie est en train de vivre la récession la plus importante depuis la crise financière mondiale. L''indice PMI chinois s'est contracté pour le troisième mois consécutif, suggérant une croissance encore plus faible du PIB pour le second trimestre. Les indices PMI de Hong Kong, d'Inde et du Brésil se contractent aussi, mais très marginalement. La chute de la production en Afrique du Sud et en Egypte démontre une faiblesse économique récurrente sur le continent africain. Il existe une lueur d'espoir, cependant, avec une forte croissance toujours enregistrée au Moyen-Orient et des taux d'expansion importants en Europe de l'est, ces derniers bénéficiant d'une reprise de la zone euro. “ commente Chris Williamson, Chef Economiste de Markit.

HSBC France
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TAUX D'INTERET LEGAL

Le taux d'intérêt légal 2014 reste inchangé par rapport à 2013. Il demeure fixé à 0,04%.
Par Décret n° 2014-98 du 4 février 2014 (J.O. du 6 février) le taux de l'intérêt légal est fixé à 0,04 % pour l'année 2014.

Rappelons que :
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Vendredi 23 Mai 2014




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