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FY Daily Briefings - 19 juin 2014 (#9 - 17H30)

Économie, marchés, actions, devises, matières premières, deals du jour : Finyear, votre quotidien de l'exercice financier, vous offre, dès le matin et tout au long de la journée, des commentaires et des chiffres. A la suite vous trouverez également un tableau de bord financier avec cotations, indices et taux mis à jour en temps réel.


Marchés, actions, forex, matières premières : commentaires du jour

FY Daily Briefings - 19 juin 2014 (#9 - 17H30)
17H30

UK Retail Sales Fall, Sterling at Highest Since Mid-2009

Data from the US on Thursday depicts an improving labour market as weekly jobless claims fell 6,000 to a 312,000 level. Traders are now waiting for June's reading of a manufacturing index from the Federal Reserve Bank of Philadelphia.

Earlier in the UK, retail sales surprisingly fell by 0.5% in May compared to April. Though year on year retail sales were still up 3.9%, May’s drop in retail sales prices comes a day after Bank of England meeting minutes which suggested that the central bank could raise interest rates much sooner than markets previously expected.

In the FX space, the pound fell briefly from its five-year high of $1.7011 but shortly after rose to reach $1.7028, which is its best level since August 2009. The euro meanwhile is up a touch against the USD at around $1.36., the US Dollar being softer after the Fed’s dovish policy meeting.

Elsewhere, oil prices remain high, rising again this session on the back of the geopolitical unrest in Iraq. Brent Crude is up 0.4% at $114.62 a barrel, close to its nine-month intraday high of $114.69 which it reached last week. Oil companies ExxonMobil and BP have launched evacuation programs to get staff out from stations in Iraq as Islamist insurgents attempted to take control of the country’s main oil facility in the north. As a result of this, gold is seeing increased demand due to its safe-haven allure, up around 0.4% to trade around $1,281.55 per troy ounce.

Ishaq Siddiqi
ETX Capital, One Broadgate, London EC2M 2QS
www.etxcapital.co.uk

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15H30

FLASH ECO : Les enjeux de la désinflation en zone euro

Le débat autour de l’évolution récente de l’inflation en Europe est particulièrement vif. Le présent flash revient sur les principaux concepts en jeu et s’intéresse aux causes de la faible hausse des prix.

1. Inflation, inflation « sous-jacente », désinflation, déflation : quelques définitions

Dans sa définition la plus courante, l’inflation mesure « la perte du pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix » (INSEE). Pour mesurer le taux d’inflation, les instituts statistiques utilisent un indice des prix à la consommation (IPC) : cet indice est basé sur un panier fixe de biens et services où chaque produit reçoit une pondération dans l’indice global proportionnelle à son poids dans la dépense de consommation des ménages. Au niveau européen, l’indice est harmonisé (IPCH) afin de permettre les comparaisons entre pays. Il retrace 12 catégories « COICOP » (« Classification of individual consumption by purpose ») au sein desquelles, par ordre de pondération décroissant, le logement, l’eau et le gaz, les produits alimentaires et les boissons non alcoolisées, les transports, les loisirs et la culture… A partir de celles-ci, des agrégats plus larges sont établis : énergie ; alimentation, alcool et tabac ; ensemble hors énergie ; ensemble hors énergie, alimentation, alcool et tabac. En effet, certains produits connaissent des variations de prix relativement importantes (et parfois brutales), comme les produits pétroliers ou les produits frais en raison de facteurs climatiques ou géopolitiques. C’est ainsi que s’est forgé le concept d’inflation sous-jacente, dont l’indice exclut les prix soumis à l’intervention de l’Etat, les produits à prix volatils (outre les deux exemples précédents, les produits laitiers, la viande…) et corrige l’effet des mesures fiscales (variation de TVA par exemple).

L’objectif est de disposer d’une vision claire sur la dynamique fondamentale des prix, les Anglo-saxons parlant de « core inflation », même si l’objectif de stabilité des prix défini par la BCE porte sur l’IPCH global. Parfois confondus, les processus de désinflation et de déflation sont toutefois à distinguer nettement : dans le premier cas, il s’agit d’un ralentissement de la hausse des prix (i.e. la progression des prix reste positive) alors que, dans le second cas, cela désigne une baisse des prix « significative et durable » sur une large gamme de biens et services qui se cristallise dans les anticipations des agents économiques, d’où une spirale qui génère des baisses de salaires.

2. Comment expliquer la désinflation en cours ?

A + 0,5 %, le taux d’inflation annuel s’est de nouveau replié en zone euro au mois de mai 2014. Le processus de désinflation en cours a débuté à la fin de l’année 2011, où le taux atteignait + 3,0 % en octobre.

Comment expliquer cet écart de 2,5 points ? D’un point de vue statistique, trois phénomènes sont à signaler : en premier lieu, la décélération marquée des prix énergétiques en lien avec la stabilisation du cours du baril explique, à elle seule, 50 % de l’écart ; ensuite, un ralentissement des prix des produits alimentaires, pour environ 25 % ; enfin, une modération des prix des biens et services pour le quart restant. 75 % de l’évolution constatée est donc attribuable aux facteurs les plus volatils, avec un « effet base » sur le passé (flambée des prix des matières premières) important.

Les facteurs qui précèdent ont été renforcés par trois autres éléments : l’appréciation de l’euro par rapport au dollar depuis la mi-2012, l’importance des capacités de production inutilisées et l’effet désinflationniste mécanique des ajustements réalisés dans certains pays du Sud de l’Europe pour regagner en compétitivité.

3. Un risque de déflation générale au sein de la zone euro ?

Le risque de déflation fait débat à travers l’Europe. En effet, l’évolution des prix constatée au cours des derniers mois, couplée à la faiblesse de la croissance économique, conduit à s’interroger sur l’éventualité que la désinflation se transforme en déflation, d’où un renforcement des difficultés dans un contexte de dettes élevées. En dépit d’une désinflation généralisée, les écarts d’inflation au sein de la zone euro demeurent importants avec, au mois de mai 2014, + 1,4 % au Luxembourg, + 0,2 % en Espagne et - 2,1 % en Grèce. En France, les chiffres du premier trimestre 2014 de l’ACOSS font apparaître une progression du salaire moyen de + 2,1 % sur un an, contre une inflation (hors tabac) de + 0,5 %, soit une progression réelle des rémunérations de + 1,6 %. Il faut rappeler que l’objectif de stabilité des prix poursuivi par la BCE s’applique à la zone euro prise dans son ensemble : le seuil de 2 % a d’ailleurs été choisi pour donner à la politique monétaire une marge d’action vis-à-vis des écarts intrazone. Dans un papier récent (1), la BCE note que la part des biens dont le taux d’inflation est négatif est inférieure à 30 %, soit un ratio qui n’est pas anormalement élevé d’un point de vue historique. Il est même nettement inférieur à celui observé lors d’épisodes de déflation antérieurs (par exemple au Japon, où il a atteint certaines années 70 %).

Après plusieurs années de relatif « anonymat », l’inflation revient au centre des préoccupations de politique économique. Contrairement aux épisodes les plus récents d’accélération des prix, il s’agit cette fois-ci d’une trop faible inflation. Elle s’explique principalement par le ralentissement des prix les plus volatils (énergie et alimentation), dont la progression avait été très vive au cours des années précédentes et, à un degré moindre, par un affaiblissement de la demande intérieure. Si le risque de déflation existe, il demeure modéré à ce stade et, surtout, très différencié selon les pays. Au cours des prochains mois, l’évolution des prix dépendra de ceux des matières premières (incertitudes géopolitiques), de l’efficacité des mesures de la BCE et du processus de rééquilibrage de la croissance au sein de la zone euro.

(1) Voir « Risk of deflation ? », Bulletin mensuel de la BCE, juin 2014.

Analyse à caractère économique ne constituant pas une prise de position.
Liste complète disponible sur www.afep.com
Afep - Association française des entreprises privées

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15H15

Fed Eyes Exit Fees on Corporate Bonds to Prevent Panics

Fueled by concerns about bond-fund runs after an eventual tightening of interest rates, Federal Reserve Board officials are reportedly discussing charging investors a fee for accessing bond funds, according to the Financial Times.

The FT report points to concern that “bond funds are becoming ‘shadow banks,’ because investors can withdraw their money on demand, even though the assets held by the funds can be hard to sell in a crisis.”

Since 2009, when the Fed responded to the financial crisis by bringing interest rates down, bond markets have seen a booming level of investment. If rates rise, subsequent to a stronger economy, Fed officials fear an investor response to shift money away from fixed-income assets will trigger a fire sale of funds.

Until now, imposing fund fees has been one of a handful of options mulled by both the Securities and Exchange Commission (SEC) and the Financial Stability Oversight Council (FSOC)—of which the Fed is a member—to quell liquidity concerns for money-market funds.

The purported fee discussion comes on the heels of a recent Fed study, which found that imposing redemption fees and gates on money-market funds could make them “more fragile and vulnerable to runs,” as a result of preemptive fund withdrawals.

Sources told the Financial Times that a corporate bond exit fee would require a rule change within the SEC’s standing rules, thus requiring the support of SEC commissioners. Currently undergoing their own disagreements on money-market fund rule changes and frustrated with what some SEC commissioners call Fed encroachment on their jurisdiction, it’s unlikely that the SEC will yield to accommodate.

Copyright © 2014 Association for Financial Professionals, Inc.
All rights reserved.

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14H15

Analysis: Amazon's Fire Phone

The Fire Phone has arrived. Amazon’s foray into the field of own-brand electronics has transformed into a frontal assault on the Apple and Samsung–dominated smartphone market. Although this market is both high saturated and extremely competitive, Amazon has some powerful points in its favour which are worth taking into account when assessing the new products’ chances of success;

1) Amazon controls a global network of warehouses and commercial cloud storage operations. It also has an extensive catalogue of multimedia files; its Amazon Instant Video service is a direct challenge to Netflix and its recently launched Prime Music streaming service means it offers its own alternative to Spotify, Deezer and Pandora. Apple and Samsung are weak in these areas; Apple’s recently acquisition of Beats Electronics, which came with its own music streaming service, shows its acknowledgement of the growing demand for music streaming and the potential it has to eat into ITunes’ profit margins – ITunes spending per-user in Q1 of 2014 dropped a staggering 24% year-on-year.

2) Amazon has included an original function - a recognition feature that identifies products by capturing images, pricing the product and directs the user to the Amazon store. It also sports a 3D display that uses four infrared cameras to track users' head motion and pivot games or maps in line with how the viewers is looking at them.

3) The phone comes with a free full year of Amazon Prime membership, which would usually cost $99. That gives access to unlimited free shipping and a wide as well as the growing catalogue of digital music, movies and TV shows mentioned above.

It’s far too early to tell whether the Fire Phone will flourish or flop, but it will certainly be intriguing in the coming months to see whether the innovative device can mount a serious challenge to Apple or Samsung products, as well as seeing if it has enough going for it to overtake contenders with a smaller market share, such as HTC and Nokia.

Ishaq Siddiqi
ETX Capital, One Broadgate, London EC2M 2QS
www.etxcapital.co.uk

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11H15

Pétrole : l’évènement de l’été sur les marchés financiers

Une note de Christopher Dembik, analyste chez Saxo Banque.

Les perturbations actuelles sur le marché pétrolier mondial, en raison de l’instabilité géopolitique croissante de l’Irak, pourraient constituer l’évènement de l’été sur les marchés financiers.

Alors que les indices font preuve d’une volatilité digne de la période des fêtes de Noël, les cours du baril ont connu d’importantes fluctuations au cours des dernières séances. Depuis quelques jours, en raison d’une prudence des investisseurs par rapport aux informations disponibles à propos de la situation sur le terrain, le baril de brut s’échange dans un range compris entre 112 dollars et 114 dollars.

On ne peut pas exclure qu’en cas de perte de contrôle plus importante de la part du gouvernement central on assiste à une sortie du range en direction du point haut de 2012, vers les 130 dollars. Dans notre scénario le plus pessimiste, la hausse pourrait être en l’espace de quelques semaines de l’ordre de 20 dollars causant une perturbation considérable de la reprise économique internationale.

Le marché pétrolier mondial a trouvé, toutefois, une aide salutaire. Le gouvernement régional du Kurdistan a en effet pris le contrôle du champ pétrolifère de Kirkuk, le quatrième plus important du pays, ce qui pourrait permettre d’offrir un répit au marché. Cette prise de contrôle devrait avoir pour conséquence immédiate un accroissement des exportations de pétrole de la région du Kurdistan, afin de stabiliser les cours mondiaux, mais pourrait à terme accroître les revendications indépendantistes de la région face à l’incurie de Bagdad.

Le Moyen-Orient confirme encore une fois son statut de poudrière mondiale avec, pour épicentre, le bassin mésopotamien.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr

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11H00

Reaction to the Fed's Monetary Policy Statement, VIX 'Fear' Index at lowest level since early 2007

European equities moved higher on Thursday, tracking gains in US and Asian markets overnight as traders welcomed the dovish tone adopted by the Federal Reserve over monetary policy. This lifted the S&P 500 to a fresh record high and geared up Asian markets for a strong session, feeding into European prices this morning.

The Federal Reserve's monetary policy statement pleased both equity and bondholders in the US, with Fed Chair Janet Yellen saying that accommodative monetary policy, rising home and equity prices and an improving global economy should boost US economic growth. As expected, the Fed cut its bond buying programme by a further $10bn to $35bn but the surprise was the upbeat statement on the US economy, with the central bank seemingly shrugging off recent data showing an uptick in inflation. Ahead of the Fed meeting, traders were worried that rising prices and oil price-spikes would bump up inflation, forcing the Fed to take a more hawkish stance. This proved not to be the case, with the Fed staying positive on the economic outlook while pledging to keep interest rates at ultra-low records.

In response, the S&P 500 jumped 0.8% on Wednesday, recording its best session in a month at 1956.98. By contrast, the VIX index, an indicator to gauge fear, dropped 12%, closing at its lowest level since February 2007.

Over in Asia, the Fed provided markets with a big boost but traders also cheered Chinese Premier Li Keqiang’s pledge to sustain China’s economic expansion forecast, saying that China will have “medium to high-level” growth in the long run. The Premier added that he promises his government will support the economy to avoid a hard landing scenario.

Meanwhile, Japan's Nikkei 225 jumped 1.6%, on track for a fifth consecutive weekly gain. Elsewhere, Sydney's S&P/ASX 200 rose 1.1%, its best session of 2014 after the FOMC statement and press conference bolstered market sentiment and sent global equities higher. Looking ahead, we have UK retail sales data and US weekly jobless claims figures out later today.

Ishaq Siddiqi
ETX Capital, One Broadgate, London EC2M 2QS
www.etxcapital.co.uk

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10H30

UBS daily roundup - When doing nothing means something

Paul Donovan daily briefing.

• The Fed did not surprise – quantitative policy is still being guided by the invisible hand of Ben Bernanke, Yellen had a dovish accent to her press conference, and points moved to slightly different places in a largely meaningless manner.

• The Bank of England was at least more explicit than the Fed in its minutes – laughing openly at market investors for the naivety of their interest rate assumptions, and musing about whether the spare capacity had gone from the UK economy.

• Monetary policy excitement is not over yet, for the Swiss National Bank reports today, with the dilemma of having pegged their lot to a currency with negative rates. We expect unchanged rates and quite a lot of finger crossing.

• UK retail sales are due, distorted a little by the early April. The US Philly Fed manufacturing sentiment survey is also scheduled. The Eurogroup meet in Europe, but all the Eurogroup ever produces is a leaden feeling of quiet despair.

www.ubs.com/investmentbank

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10H00

Good Morning Finyear Readers!

European shares are trading higher this morning on the back of a well-received FOMC meeting last night. Although the FOMC meeting more or less turned out to be a non-event in the end this seems to be exactly what the market had hoped and was looking for.
While Fed chief Yellen confirmed that as expected growth will be lower for 2014 than previously forecast due to a dismal weather related 1Q at the same time she assured traders and investors that the economy is in the process of rebounding nicely and that there won’t be any rise in US interest rates in the near future.
Focus this morning will be on UK retail sales, strong figures would certainly stir further fears that rates in the UK might see a rise before the end of 2014 after all. Later in the afternoon the US Philly-Index and Leading indicators will be taking centre-stage, stronger than expected figures should be positive for stocks especially as the Fed has no plans of raising rates early.
Overall the sentiment for stocks remains positive, however with many major indices being close to all-time highs especially in the US and much good news is already priced into share prices, any major advances to the upside will make stocks increasingly vulnerable to profit-taking. Furthermore with US earnings season kicking off again in less than 4 weeks traders will also keep an eye on any companies possibly pre announcing.

Markus Huber | Senior Sales-Trader/Senior Analyst

Peregrine & Black
www.peregrineblack.com

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9H30

Les indices en territoire positif après le discours rassurant du FOMC

Marchés Actions : Hier, la journée a été marquée par le discours de Janet Yellen à l’issue de la réunion du FOMC. La présidente de la Fed a laissé entrevoir une augmentation des taux directeurs en 2015, même si sur le long terme ils seraient inférieurs à ce qu'avait été projeté. Dans un discours jugé rassurant par les économistes, Yellen a également dévoilé une inflation à plus de 2% au mois de mai en confirmant le dynamisme de la première puissance économique mondiale. Cependant, après un premier trimestre marqué par un contexte peu favorable à la croissance économique, la Fed a revu à la baisse sa prévision de croissance du PIB. Désormais, l’évolution du PIB américain est attendue à la hausse de entre 2,1 et 2,3% sur l’année, alors qu’elle était initialement prévue à 3%. Les prévisions de croissance pour 2015 et 2016, quant à elles, sont restées inchangées à 2,9% et 3% respectivement.

Ces annonces ont permis aux indices de Wall Street de s’envoler vers de nouveaux sommets. Notamment, le Standard & Poor’s 500 a atteint un record historique à 1.956,98 points, avec une progression de 0,77%. Le Dow Jones a progressé de 0,58% à 16 906,62 points et le Nasdaq a pris 0,59% à 4362.84 points. Malgré l’ampleur du mouvement, cela s’est produit dans de très faibles valeurs de volatilité, l'indice de volatilité du CBOE, dit aussi "indice de la peur", tombant à son niveau le plus bas depuis février 2007.

Plus tôt, les places boursières européennes avaient clôturé en ordre dispersé. Le CAC40 a clôturé dans le rouge, à 4 530,37 points alors que le DAX et le FTSE ont gagné 0,10% et 0,17% à 9 930,33 et 6 778,56 points respectivement.

Ce matin, ces indices sont attendus à la hausse. Dans le sillage de Wall Street, et porté par les annonces de la Fed, le CAC 40 pourrait gagner jusqu’à 0,7% à l’ouverture du marché. En Angleterre, le FTSE serait en mesure de progresser de 0,5%, alors que le DAX de Francfort pourrait prendre 0,7%, à quelques minutes de l’ouverture de la Bourse.

Aujourd’hui, les investisseurs prendront connaissance des dernières décisions de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE). Plus tard, les regards se tourneront vers les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis pour la semaine achevée le 14 juin, qui sont attendues à la baisse de de 317.000 à 313.000.

Forex : Hier soir, les investisseurs ont pris connaissance du discours de la Fed. Comme pressenti, la Réserve fédérale américaine a annoncé la réduction de dix milliards de dollars de son soutien à l’économie américaine. A l’issue de cette réunion, la présidente de la Fed Mme Janet Yellen, a confirmé le maintien de son principal taux directeur.

Malgré la hausse des x prix à la consommation qui affichent une progression de 0,4%, soit son niveau le plus haut depuis le mois de février 2013, le dollar s’est déprécié face à l’euro faisant suite au discours de la Fed.

En effet, la monnaie unique européenne a réussi à prolonger son trend haussier entamé depuis la veille. Ainsi, le cross EUR/USD a dépassé le seuil symbolique des 1,36$. L’appétit pour le risque des cambistes vient de porter l’EUR/USD au-dessus de sa résistance 1 fixée à 1,3614.

La livre sterling a réussi à gagner du terrain face au dollar. Ainsi, le cross GBP/USD affiche un mieux de près de 70 pips et tends actuellement vers sa résistance 1 fixée à 1,7022$.

Comme pour ses autres contreparties, le dollar s’est également déprécié face au yen. Après avoir atteint 102,30 yens, l’USD/JPY est parti en territoire négatif et a cassé successivement son point pivot et son support 1. Actuellement le cross se négocie à 101,77 yens et pourrait très vite casser le niveau des 101,75 yens.

Matières premières : Au chapitre des matières premières, le Brent et le WTI évoluent en territoire positif ce matin en s’adjugeant respectivement 0,25% et 0,50% à 114,55$ et 106,50$. Le pétrole de référence américain progresse pour la première fois au cours des quatre dernières journées suite au rapport du gouvernement américain qui montre une diminution des stocks de pétrole. De plus, les inquiétudes autour de la situation irakienne suite aux affrontements entre l’armée et les insurgés islamistes au nord de Bagdad inquiètent les investisseurs. En effet, les rebelles ont combattu l’armée irakienne pour le contrôle de la plus grosse raffinerie de pétrole à Baiji. Le mois dernier, le deuxième plus gros producteur de l’OPEP a pompé 3,3 millions de barils par jour. Exxon Mobil Corp et BP Plc ont commencé à retirer leurs employés d’Irak. Rappelons que le conflit a, pour le moment, épargné la région sud su pays qui détient 75% de la production du pays. Le Premier ministre irakien Nouri Al-Maliki a demandé aux US leur puissance aérienne pour tenter d’enrayer les attaques des insurgés, avertissant que ces attaques pourraient se propager dans les pays voisins. Sur le territoire américain, les stocks de brut ont diminué pour une troisième semaine consécutive à 386,3 millions de barils la semaine dernière, tandis que les stocks d’essence ont grimpé de 785 000 barils pour atteindre 214,3 millions et en dépit de la période. En effet, rappelons que nous sommes entrés dans le pic théorique de la saison de conduite aux Etats-Unis qui se déroule généralement du Memorial Day le 26 Mai dernier, jusqu’à la fin du mois d’Août.

Au niveau des métaux précieux, c’est une journée dans le vert qui commence. Le métal jaune grappille 0,09% et s’échange ainsi proche des 1 278,85$, tout comme l’argent, en progression de 0,09% ce matin à 19,91$. L’or s’échange à son plus haut niveau depuis trois semaines, alors que la FED a réduit ses perspectives de croissance économique et a précisé que les taux d’intérêts resteront bas. Janet Yellen a en effet précisé qu’elle prévoyait de maintenir son principal taux d’intérêt faible pendant une période non négligeable après la fin du rachat d’obligations. Cette annonce a encouragé les investisseurs à se tourner vers des investissements alternatifs tels que l’or.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr

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16 juin 2014

Statégie hebdomadaire Natixis AM (Partie 1)

L’avertissement de Carney

Le Bund a rapidement effacé les pertes observées en début de semaine passée. Le 10 ans allemand revient vers 1,35-1,40%. L’apaisement des tensions monétaires permis par la politique plus accommodante de la BCE se traduit par une pentification de la courbe. Aux Etats-Unis, la tendance était à l’aplatissement en raison du chiffre médiocre de ventes au détail et de la hausse du pétrole. Ces éléments ne devraient cependant pas modifier l’orientation graduellement plus restrictive de la politique de la Fed. En outre, le risque immobilier pourrait induire un resserrement anticipé de la part de la BoE. Le MPC apparaît partagé au sujet d'une hausse des taux dans les mois à venir. Le Gilt à 10 ans s’échange à 2,78%. La livre sterling a également réagi positivement au discours de Mark Carney. Concernant les dettes périphériques, les nombreuses émissions ont quelque peu pesé sur les spreads. Les points morts d’inflation subissent aussi les effets d'offre. Les swap spreads continuent de se resserrer. Le crédit surperforme légèrement malgré les prises de profit sur les indices en fin de semaine (IG à 61pdb, XO à 239pdb) comme sur les actions d'ailleurs. Les émergents respirent également (+16pdb).

Le grand écart monétaire se précise

Une semaine après l’annonce d’un plan d’assouplissement monétaire ambitieux en zone euro, la BoE et la Fed adoptent à l’inverse une rhétorique plus restrictive. Mark Carney s’inquiète visiblement des effets potentiellement déstabilisants de la hausse des prix de l’immobilier qui contribue à détourner l’épargne du financement de l’investissement productif. Malgré une croissance forte (3%A en 2014 contre 1,1%A en Zone Euro), l’économie britannique souffre de fragilités, dont la faible productivité des emplois créés, un déficit courant élevé et les déséquilibres internes. La dette immobilière représente 140% du revenu disponible des ménages. Si la BoE ne cible pas les prix d’actifs, la Banque vise une croissance durable non inflationniste que la contrainte d’un endettement excessif pourrait compromettre en cas de choc défavorable sur les prix du logement. Les prix immobiliers sont nettement en hausse, y compris en dehors de Londres. Les politiques macro-prudentielles, dont la BoE assume désormais la charge, peuvent contribuer à réduire les risques liés à l’assouplissement des conditions d’octroi de prêts. La hausse récente des prêts rapportés aux revenus constitue un tel risque. D’autres politiques gouvernementales (réduction du help-to-buy, octroi de terrains constructibles) traiteront l’excès de demande. Cela ne signifie pas que ces politiques doivent se substituer à la politique monétaire. Un resserrement paraitrait, à ce stade, prématuré en raison des capacités de production non-utilisées et des faibles tensions inflationnistes. Mark Carney a néanmoins indiqué qu’une hausse des taux pourrait intervenir plus rapidement que prévu par les marchés. Suite à ces commentaires, la courbe des swaps sonia a intégré un scénario plus agressif sur les taux courts supposant un premier geste dès novembre prochain avant deux relèvements au 1S15. Selon ce scenario, la BoE modifierait sa politique avant la Fed, ce qui serait contraire à l’observation historique. Le FOMC se réunira cette semaine. L’évolution favorable des indicateurs d’emploi (créations de poste, faibles inscriptions au chômage) et d’activité (Empire à +19,28 en juin) atteste du rebond de la croissance au 2T14. L’inflation, proche de la cible de la Fed, ne présente pas de risque immédiat mais on observe des tensions salariales dans certains secteurs. Tout porte à croire que Janet Yellen fera écho à Mark Carney en rappelant les conditions d’un relèvement des taux Fed Funds. Le timing et le rythme de resserrement monétaire seront déterminants pour la partie courte de la courbe des taux américaine.

Corporate Finance : commentaires du jour

(NOUVEAU) L'actu Corporate Finance par FinActu :

- Rhône-Alpes PME et Crédit Agricole des Savoie Capital entrent au capital de M2EI 18/06/2014
- Lexcase aux côtés de Labellemontagne dans la reprise de Risoul 18/06/2014
- Parquest Capital prend une participation dans le Groupe Polyexpert 18/06/2014
- AssurOne Group repris par Anacap Financial Partners 18/06/2014
- ICG en passe d’acquérir Viadom 18/06/2014
- Societex CF conseille EMKA Technologies pour l’acquisition du canadien SCIREQ Inc. 18/06/2014
- Mesmateriaux.com lève 2,725 M€ auprès de CapHorn Invest, Entrepreneur Venture et IDEE 18/06/2014
- Lagardère Services cède la société suisse Payot à son management 18/06/2014
- Le Groupe PGS monte à 100% au capital de Orth 18/06/2014
- Pixium Vision lève 34,5 M€ lors de son introduction en Bourse 18/06/2014

Plus d'informations sur : www.finactu.fr

FinActu est notre partenaire éditorial pour :
- la lettre mensuelle LE CAPITAL INVESTISSEUR
- et la rubrique News | Fusions-acquisitions, levées de fonds, LBO, MBO

Chiffres du jour : INSEE, EUROSTAT, Banque de France, OCDE, etc...

13 juin 2014

L’emploi en hausse de 0,1% dans la zone euro et de 0,2% dans l’UE28 (Premier trimestre 2014 par rapport au quatrième trimestre 2013)

Respectivement +0,2% et +0,7% par rapport au premier trimestre 2013

Le nombre de personnes ayant un emploi a augmenté de 0,1% dans la zone euro (ZE18) et de 0,2% dans l'UE28 au premier trimestre 2014 par rapport au trimestre précédent, selon les estimations basées sur les comptes nationaux et publiées par Eurostat, l’office statistique de l'Union européenne.
Au quatrième trimestre 2013, l'emploi avait également progressé de 0,1% dans la zone euro et de 0,2% dans l’UE28.
Ces chiffres sont corrigés des variations saisonnières.

EUROSTAT
http://ec.europa.eu/eurostat


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TAUX D'INTERET LEGAL

Le taux d'intérêt légal 2014 reste inchangé par rapport à 2013. Il demeure fixé à 0,04%.
Par Décret n° 2014-98 du 4 février 2014 (J.O. du 6 février) le taux de l'intérêt légal est fixé à 0,04 % pour l'année 2014.

Rappelons que :
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
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Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Jeudi 19 Juin 2014




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