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FY Daily Briefings - 18 juillet 2014 (#12 - 16H15)

Économie, marchés, actions, devises, matières premières, deals du jour : Finyear, votre quotidien de l'exercice financier, vous offre, dès le matin et tout au long de la journée, des commentaires et des chiffres. A la suite vous trouverez également un tableau de bord financier avec cotations, indices et taux mis à jour en temps réel.


Marchés, actions, forex, matières premières : commentaires du jour

FY Daily Briefings - 18 juillet 2014 (#12 - 16H15)

Vos "FY Daily Briefings" reviennent le 26 août.
Bonnes vacances à toutes et tous avec Finyear magazine et Finyear lettres mensuelles.

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#12 - 16H15

Google and GE Rise After Positive Earnings, Biggest Drop for the S&P 500 Since April

Google rose 2.8% to $596.85 in early New York trading today after it posted revenues that exceeded analysts’ estimates. Sales excluding revenue passed on to partners was $12.7 billion in the second quarter, compared with the average projection of $12.3 billion. GE similarly advanced as investors responded positively to earnings.

There's still plenty of uncertainty in the market after a Malaysian Airlines jet went down over eastern Ukraine yesterday, killing all 298 people on board, just a day after the U.S. and the European Union imposed further sanctions on Russia over the conflict. The United Nations Security Council will hold an emergency meeting over the incident today. The Chicago Board Options Exchange Volatility Index, the gauge of S&P 500 options prices known as the VIX (VIX), rallied 32% yesterday, closing at 14.54.

Consumer Confidence Data from the US was better than forecast with the University of Michigan’s preliminary sentiment index advancing to 83. It climbed to 82.5 in June. Meanwhile the S&P 500 suffered its biggest drop since April, with the Ukrainian situation and Middle East tensions underpinning losses; yesterday Israel initiated a ground offensive against Hamas.

Demand for perceived havens is waning, too. Gold, which jumped $20 in the previous session, is down $7 to $1,310 an ounce, while the Japanese Yen is 0.2% softer at Y101.36. The Russian Rouble is stabilising, recovering 0.6% to Rbs35.06 per dollar, but Moscow’s 10-year borrowing costs are up 2 basis points to 9.04% after earlier jumping to 9.14%. The Micex equity index, down 2.3% on Thursday, is off a further 1.6%. Meanwhile, Russian stocks are again under pressure as investors worry that the weak economy is vulnerable to further sanctions. The Dollar index is holding at 80.51, near a four-week high, as the Euro and Sterling are little changed at $1.3529 and $1.7094 respectively.

Ishaq Siddiqi
ETX Capital, One Broadgate, London EC2M 2QS
www.etxcapital.co.uk

Correction: The University of Michigan’s preliminary sentiment index dropped in July, coming in at 81.3 after June’s 82.5 figure. 83 was the expectation, but this turned out to be wishful thinking (by both market analysts and myself.)

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#11 - 15H30

Les tensions géopolitiques maintiennent les marchés sous pression

Marchés actions :

Sur les marchés actions, les principales places boursières ont vécu une semaine mouvementée, toujours marquée par les craintes sur la solidité du secteur bancaire portugais, mais aussi par un contexte géopolitique instable.

En effet, cette semaine a débuté avec des mauvaises nouvelles en provenance du Portugal. Après les informations sur le manque de liquidité de la Banque Espirito Santo, de nouvelles rumeurs selon lesquelles une holding de la famille détenant la majorité des droits sur la principale banque portugaise serait en défaut de paiement ont refait trembler les marchés. S’il est peu probable que cet événement déclenche une crise dans le secteur bancaire européen, la confiance des investisseurs a été lourdement touchée. Cet événement souligne encore qu’après une crise qui dure depuis six ans, la confiance dans le secteur financier n’est pas rétablie, particulièrement en Europe du Sud. Cependant, la stratégie de redressement de la Banque Espirito Santo menée par le gouvernement portugais, semble rassurer les investisseurs, du moins à court terme.

Au contraire, ce qui semble ne pas rassurer les investisseurs, c’est la reprise des tensions au Moyen-Orient. Après un répit de quelques semaines, l'offensive des djihadistes de l'Etat islamique (EI) a repris en Irak. Les insurgés sunnites ont réaffirmé leur projet de prendre le contrôle du pays, en faisant sauter un pont sur le fleuve du Tigre pour empêcher l'acheminement de renforts de l'armée et détruisant des postes de police et des tribunaux mis en place par le gouvernement central. Par ailleurs, les forces kurdes profitent du retrait de l'armée irakienne face à l'avancée des insurgés pour augmenter leur zone d’influence. Mais c’est surtout la reprise des combat sur la bande de Gaza qui fait trembler les marchés. Après dix jours de raids ayant causé 240 morts, Israël a déployé ses forces militaires terrestres sur le territoire palestinien. Les conséquences d’une telle expédition sont encore incertaines mais le conflit pèse déjà sur les marchés boursiers. En effet, jeudi soir, quelques moments après la confirmation du lancement d'une offensive à Gaza par le gouvernement israélien, les marchés américains ont accusé un fort repli.

Il ne faut pas oublier que quelques heures avant, les opérateurs avaient pris connaissance d’un crash aérien en Ukraine qui avait déjà pénalisé les marchés, en provoquant des pertes de l’ordre de 1%. Effectivement, un avion Boeing 777 de Malaysian Airlines, transportant 298 passagers partis d'Amsterdam pour Kuala Lumpur, s'est écrasé dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine. Quelques heures après les faits, le vice-président américain, Joe Biden, a affirmé dans les médias : «L'avion a été abattu, ce n'est pas un accident». Ainsi, le long-courrier aurait pu être abattu par un missile sol-air provenant d’un camp de rebelles pro-russes. Le président ukrainien Petro Porochenko a parlé d’un « acte terroriste » et de « crime international », alors que les séparatistes ont rejeté la responsabilité sur le gouvernement de Kiev. Si l’origine du tir n’a pas encore été confirmée, cet événement vient augmenter les tensions dans une région hautement militarisée et qui reste divisée par l’opposition entre le gouvernement ukrainien et le gouvernement autoproclamé, souhaitant rejoindre la Russie.

Ainsi, ce sont les marchés Russes qui en tirent les pires conséquences. Après le durcissement des sanctions décidé par l’Union européenne et les Etats-Unis contre la Russie, qui avait provoqué une chute 2,7% de la Bourse de Moscou, le Micex cède encore 1,68% lors de la dernière séance de la semaine (avant la clôture). Ainsi, il s’agit de la 5ème clôture d’affilée en territoire négatif, ce qui justifie une perte de 5,86% sur l’ensemble de la semaine et un plus bas de sept semaines à 1 415 points.

Dans ce contexte, on observe une nervosité sur les marchés. L'indice VIX, aussi connu comme "indice de la peur" s'est envolé de 32,73%, en atteignant des sommets qui n’étaient plus observés depuis quatre mois.

En Europe, la volatilité observée a été particulièrement importante et aucune tendance claire ne s’est dessinée au cours des 5 dernières séances. Ainsi, les principaux indices arrivent à la fin de la semaine en ordre dispersé. Avant la clôture de vendredi, le CAC 40 cède 0,07% sur la semaine, tandis que le FTSE gagne 0,31% et le DAX prend 0,38%. Malgré une saison de résultats trimestriels qui s’annonce encourageante, le contexte géopolitique peu favorable a plombé les marchés. A cela il faut ajouter que la production industrielle de la zone euro a diminué de 1,1% en juin et que l’indice ZEW du sentiment des investisseurs et analystes financiers en Allemagne est tombé à son plus bas niveau depuis décembre 2012.

En Amérique, les marchés sont restés de marbre face aux publications encourageantes des banques étasuniennes et des annonces macroéconomiques optimistes. En effet, Goldman Sachs, JP Morgan, et Citigroup, trois poids lourds de Wall Street, ont fait part d’un bénéfice net par action supérieur aux prévisions du consensus. En outre l’indice d’activité manufacturière de la Fed de New York a atteint 25,6 points en juillet, son meilleur niveau depuis avril 2010. Mais Janet Yellen, la présidente de la Réserve fédérale américaine a déclaré que même si la première économie mondiale continue de s'améliorer, la reprise n'est pas encore complète. De plus, la Fed s’est montrée inquiète de la survalorisation des réseaux sociaux et des sociétés de biotechnologie.

Cela a provoqué un lourd repli du Nasdaq Composite, qui dévisse de 1,18% sur l’ensemble de la semaine, avant l’ouverture de vendredi. Parallèlement, le Standard & Poor’s 500 recule de 0,33%, notamment pénalisé par la chute du long-courrier en Ukraine. Malgré tout, l’indice des 30 grandes valeurs industrielles de Wall Street, réussit à rester en territoire positif en prenant 0,37% sur l’ensemble de la semaine. Cependant, cette valeur devrait évoluer lors de la séance de vendredi et pourrait se retrouver à la baisse.

Ainsi, les marchés semblent tétanisés par un contexte géopolitique peu favorable à la prise de risques. La catastrophe aérienne en Ukraine a provoqué un choc sur les marchés, en poussant les investisseurs à temporiser leurs investissements et se tourner vers des valeurs sûres. Il n’en reste pas moins que la tendance à plus long terme reste positive, soutenue par la reprise de l’économie américaine et les annonces des résultats trimestriels qui pourraient redonner une nouvelle dynamique aux indices.

Forex :

Cette semaine, les annonces de la présidente de la FED Janet Yellen devant le congrès américain mardi et mercredi ont entrainé une appréciation du dollar face à l’euro. Les perspectives d’un retour de la croissance économique et d’une éventuelle hausse des taux d’intérêts aux Etats-Unis ont alimenté l’appétit des investisseurs pour la devise américaine. La paire EUR/USD qui se traitait à $1,3635 lundi 14 juillet à 8h, s’est écroulée à $1,3521 ce vendredi 18 juillet à 8h, perdant ainsi 114 pips en 5 jours.

Dans le même temps, sur le vieux continent, la publication des mauvais résultats concernant la conjoncture économique germanique avec un indice ZEW, une nouvelle fois en baisse, a maintenu la monnaie unique sous pression. De plus, les difficultés rencontrées par la banque portugaise Espirito Santo ont inquiété un moment les investisseurs faisant ainsi baissé le cours de la parité EUR/USD à $1,3580 au plus fort de la crise, mais la levée de dette de 1,25 milliards d’euros effectuée par le gouvernement lusitanien a rassuré les marchés, qui ont repris confiance dans les pays de la zone sud européenne.

Concernant l’indice des prix à la consommation dans la zone euro, il est resté stable pour le mois de Juin.
Cependant, le crash aérien du Boeing de la Malaysia Airlines, et l’hypothèse d’une attaque au lance-missile ont ravivé les tensions dans la zone est de l’Europe. La devise européenne se retrouve impactée, les cambistes préférant délaisser la monnaie unique pour investir sur des valeurs refuges. L’euro a donc baissé face au dollar, au yen, mais reste stable face à la livre sterling.

La monnaie britannique a battu un record d’appréciation vieux de 7 ans cette semaine face au dollar, gagnant près de 100 pips au plus haut de la journée de mardi, grimpant à $1,7158 à 18h ce même jour. La fin de semaine du cable a été moins agitée, puisque la parité GBP/USD oscillait entre $1,7083 et $1,7110.
En revanche, en début de semaine la livre sterling, portée par les résultats encourageants du taux de chômage à 6,5% et des taux d’intérêts de la banque d’Angleterre restés inchangés, a progressé face à l’euro, s’échangeant à £0,7911 ce vendredi matin.

Enfin, le yen s’est apprécié face à l’euro, passant d’un cours à 138,30 en début de semaine à 137,10 ce vendredi à 8h. La monnaie japonaise bénéficie notamment d'un regain d'aversion au risque en raison de tensions dans la zone est européenne en cette fin de semaine.
Face au dollar, la monnaie nippone gagne aussi 65 pips sur la semaine, passant de 101,75 yens au début de semaine à 101,10 ce vendredi.

Matières premières :

Au chapitre des matières premières, les deux pétroles de référence se dirigent vers une semaine de gain, mettant ainsi fin à trois semaines de baisse consécutive tandis que les métaux précieux, à savoir l’or et l’argent, devraient mettre fin à six semaines de progression, effaçant presque les trois dernières semaines de gain.

En début de semaine, le WTI et le Brent ont souffert alors que la production de pétrole en Libye continue d’augmenter, ce qui diminue les menaces d’une baisse de l’approvisionnement. En effet, la production a atteint 470 000 barils par jour depuis la réouverture du terminal de Sharara en Libye. De plus, cette production devrait continuer alors que les rebelles, qui recherchent leur autonomie dans l’Est du pays, se sont engagés à rouvrir le plus gros port d’exportation du pays à Es Sider, qui permet l’exportation de 340 000 barils par jour. D’un autre côté, la production du deuxième plus gros producteur de l’OPEP, à savoir l’Irak, n’est pour le moment que faiblement impactée par l’insurrection qui a éclaté le mois dernier, les combats restant essentiellement concentrés dans le Nord du pays alors que la région Sud est responsable de près de 75% de la production journalière.

Puis en milieu de semaine, on a pu assister à un rebond alors que la croissance économique en Chine a dépassé les attentes et que les stocks de pétrole aux Etats-Unis étaient attendus à la baisse la semaine dernière. En effet, le PIB chinois a progressé pour la première fois en trois trimestres alors que le gouvernement a commencé à mettre en place un plan pour contrer une possible crise immobilière en injectant des liquidités. Selon le rapport publié par l’Energy Information Administration mercredi, les stocks auraient diminué de 7.53 millions de barils, soit la plus forte baisse depuis le mois de Janvier dernier, tandis que les raffineries fonctionnent à 93.8% de leur capacité. De plus le gouvernement libyen a annoncé que les exportations depuis les ports d’Es Sider et de Ras Lanuf ne pourraient reprendre que le mois prochain en raison de la maintenance nécessaire au bon fonctionnement de ces terminaux d’exportations. Rappelons que la Libye détient les plus grandes réserves de pétrole d’Afrique.

Cette fin de semaine aura été marquée par le regain de tensions au sein du conflit russo-ukrainien alors qu’un Boeing 777 de la Malaysia Air en provenance d’Amsterdam et à destination de Kuala Lumpur a été abattu hier à seulement 10 km de la frontière russe. De son côté, le président des Etats-Unis, Barack Obama, soutenu par l’Union Européenne, a annoncé de nouvelles sanctions à l’encontre des banques russes et des sociétés de l’énergie et de la défense pour tenter de « punir » la Russie pour son positionnement à l’encontre de l’Ukraine.

L’autre évènement majeur est la décision d’Israël d’envoyer des forces armées (ce qui marque la première opération terrestre importante à Gaza depuis 2009) qui a pour but d’empêcher les tirs des missiles armés par le Hamas qui a mis fin au cessez-le-feu plus tôt dans la journée hier.

Du côté des métaux précieux, en dépit du rebond hier dû au regain de tension en Ukraine et à l’invasion de Gaza par Israël, le métal jaune se dirige pour le moment vers sa première perte hebdomadaire depuis sept semaines. En effet, l’or a chuté de son plus haut niveau en quatre mois en début de semaine, alors que les investisseurs trouvent les prix élevés après six semaines de gains, et que Goldman Sachs a annoncé ses prévisions qui projettent l’or vers des prix plus bas. L’autre évènement marquant pour cette valeur refuge a été sa forte baisse après le discours de la présidente de la FED Janet Yellen. Ce discours a provoqué un renforcement du dollar et a déclenché une vague de vente de l’or. Cette dernière a déclaré aux parlementaires que les taux pouvaient grimper plus vite que ce que les marchés attendent, mais elle a également rappelé que la reprise économique n’était pas complète et que la Banque Centrale se devait de continuer à appuyer la relance pour lutter contre la faiblesse de l’emploi. Puis l’or a commencé à effectuer un rebond après avoir atteint son plus bas niveau en trois semaines face à une augmentation de la demande physique en Chine et en Inde notamment, qui sont les deux plus gros consommateurs dans le monde. Les importations d’or en Inde ont bondi de près de 65% au cours du mois de Juin soit environ 3.12 milliards de dollars contre 1.89 milliards à la même époque l’année dernière.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr

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#10 - 15H00

ECB: E21.508 Bln 3-Year LTRO Funds To Be Repaid July 23

July 23 period second largest weekly joint repayment on record.

FRANKFURT (MNI) - The European Central Bank said Friday that E21.508 billion will be repaid on July 23 by banks that participated in the ECB's two three-year long-term refinancing operations (LTROs).

A total of 16 banks have told their respective national central banks they intend to repay funds from the LTRO allotments.

The latest joint repayments will be the second highest on record, following a repayment of E22.65 billion on 18 December 2013.

Banks have the opportunity to repay additional LTRO funds each week, on a day that coincides with the settlement date of a main refinancing operation. Counterparties must inform their respective national central bank, giving one week's notice of the amount they wish to repay.

The ECB releases details of the repayments on the last business day of each week.

MNI London Bureau
MNI is a wholly owned subsidiary of Deutsche Boerse Group
www.mni-news.com

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#9 - 12H15

IMF Lagarde: Markets "Perhaps Too Upbeat' On Europe Economy

By Jack Duffy.

Warns Of 'Vicious Cycle' Of High Debt, Unemployment.

International Monetary Fund Managing Director Christine Lagarde said Friday that markets were "perhaps too upbeat" about the European economy and that there was a danger of a "vicious cycle" of high unemployment and high debt if policymakers didn't act.

In a speech in Paris, Lagarde said that without stronger growth in Europe, "it will be difficult to tackle the legacies of the crisis: high unemployment and high debt. So high in fact, that they seriously impact our future."

She said there was a "danger of a vicious cycle: persistently high unemployment and high debt-to-GDP ratios jeopardize investment and lower future growth."

The IMF warned earlier this week in a so-called Article IV consultation that any new shocks to the Eurozone could "sour financial market sentiment, halt the recovery, and push the economy into lower inflation and even deflation."

The agency also lowered its 2014 Eurozone growth forecast to 1.1%, from 1.2% estimated in the World Economic Outlook in April

Lagarde called on the European Central Bank to ensure that monetary policy remained "supportive until private demand has fully recovered" and its inflation target was met.

Political leaders should tackle structural road blocks to growth in their economies, Lagarde said, while those countries with fiscal flexibility should step up public investment to spur the recovery.

Lagarde said that Europe needed deeper economic integration, and more developed and diversified capital markets to improve investment and speed credit flows.

"In particular, the securitization of lending to SMEs could reduce reliance on bank funding, and alleviate credit constraints for firms," she said.

MNI Paris Bureau
MNI is a wholly owned subsidiary of Deutsche Boerse Group
www.mni-news.com

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#8 - 12H00

Le marché rattrapé par la géopolitique…

« Quantifier » les effets de l’actualité géopolitique sur un scénario de marché est un défi permanent. Certains investisseurs considèrent que l’analyse de la situation politique des états importe peu en matière financière. Nous pensons, au contraire, que ce chapitre de l’actualité mérite toutes les attentions, au même titre que les autres. Nous lui réservons une place de choix dans notre notation de l’actualité, et ce depuis quasiment le début de la crise de 2008-2009. La politique est partout. Nous avons le sentiment que jamais elle n’a eu autant d’importance que maintenant. En une semaine, de nombreux évènements constituent une aggravation très significative de l’instabilité politique. Pour être plus clair encore, les risques associés à notre scénario de marché augmentent.

Au Proche Orient, la nouvelle offensive militaire d’envergure décidée par Tsahal constitue un nouvel épisode du conflit Israélo Palestinien. L’armée régulière israélienne répond systématiquement aux envois de roquette sur ses villes par des bombardements plus ou moins « millimétrés ». Les victimes sont quasiment toujours des civils, ce qui rajoute à l’horreur de ce conflit. Evidemment, cette situation n’est pas nouvelle, et le marché s’y est depuis bien longtemps « habitué ». Pourtant, ce nouvel épisode dramatique nous rappelle que cette zone est bien en état de guerre, tout comme de nombreuses régions proches.

Dans le dossier ukrainien, les USA et l’Europe ont décidé de nouvelles sanctions contre la Russie et certains séparatistes ukrainiens. Elles sont plus contraignantes, et interdisent notamment aux ressortissants américains, particuliers ou entreprises, d’échanger avec plusieurs grandes sociétés russes, dont GAZPROM. Le lendemain de cette annonce, c’est-à-dire hier, un avion de ligne malaisien s’est écrasé quasiment sur la frontière ukraino – russe. L’hypothèse d’un tir de missile russe, par erreur, est évoquée, même si les deux parties se rejettent la responsabilité de cette tragédie. On déplore plus de 300 victimes, dont une trentaine d’américains et 4 français. La sécurité des vols civils est en cause…

En Irak et en Syrie, les guerres civiles sont désormais généralisées. Le Président Bachar El Assad a commencé un nouveau septennat, alors qu’en Irak le désordre est à son comble. Toute la région s’embrase, jusqu’aux kurdes turques qui traversent la frontière pour venir au secours de leurs frères irakiens pour combattre les djihadistes…

En Europe, sur un registre beaucoup moins dramatique, les nouvelles institutions ont désigné un Président pour la Commission : il s’agit, sans surprise, de M. Jean-Claude Junker, qui a rappelé sa foi dans le Pacte de stabilité et de croissance, mais aussi sa volonté de relancer l’économie notamment par un plan d’investissement de 300 milliards d’€ sur 3 ans. La vraie difficulté est désormais de trouver le Président de l’Europe, en remplacement de M. Hermann Von Rompuy. De difficiles tractations sont en cours, avec un point important, la désignation d’un remplaçant de Mme Ashton, la responsable de la diplomatie européenne. Les pro et anti russes s’affrontent : le profil du nouveau responsable est bien sur essentiel pour la gestion du dossier ukrainien…

Pour être pragmatique, les conséquences concrètes de l’actualité géopolitique passent par le prix de l’énergie (le prix du pétrole pour la situation au proche et Moyen Orient, le prix du gaz pour l’Ukraine). Sur ces fronts-là, la situation demeure calme, mais pourrait assez vite changer. L’autre conséquence concrète, c’est la dégradation générale de la psychologie des acteurs de l’économie. Par exemple, la septième baisse consécutive de l’indice ZEW, publié cette semaine, a été imputée à la dégradation de la situation au Proche et Moyen Orient. Notre notation de l’actualité est très négative cette semaine.

Eric Galiègue
www.valquant.fr

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#7 - 11H30

Opération terrestre d’Israël à Gaza et crash d’un avion civil en Ukraine, le risque géopolitique revient sur le devant de la scène boursière et financière

Une note de Christopher Dembik, analyste chez Saxo Banque.

Opération terrestre d’Israël à Gaza et crash d’un avion civil en Ukraine, le risque géopolitique revient sur le devant de la scène boursière et financière en cette fin de semaine, éclipsant au passage les indicateurs macroéconomiques et également les résultats trimestriels des entreprises américaines.

Il y aurait pourtant beaucoup à dire, tant à propos du ralentissement significatif et difficilement compréhensible en l’état du secteur immobilier américain qu’au sujet des très solides performances du secteur bancaire et financier outre-Atlantique.

C’est surtout l’effet de surprise qui explique le lourd décrochage des indices depuis hier. Si ces deux évènements ne s’étaient pas produits de manière concomitante, il est quasi-certain que l’impact sur les cours de bourse aurait été beaucoup moindre. Tout au plus, l’indice principal de la bourse de Moscou, le Micex, aurait nettement réagi.

Le risque géopolitique doit être appréhendé par les investisseurs comme un épiphénomène étant donné qu’une escalade de la violence, que ce soit dans l’Est de l’Ukraine ou au Proche-Orient, reste peu probable.

Les questionnements au sujet de la sécurité du transport aérien, maillon essentiel de la reprise économique mondiale, n’ont pas lieu d’être. Personne ne sera surpris d’apprendre que l’espace aérien ukrainien a un rôle extrêmement marginal pour le secteur. De manière similaire, le conflit au Proche-Orient n’apparait pas en mesure de perturber, d’une quelconque manière, la production et l’approvisionnement en pétrole. On pourrait résumer au final que le marché s’est beaucoup agité pour pas grand-chose.

Il y a fort à parier que, dès lundi, les investisseurs orientent de nouveau leur attention vers la microéconomie, avec plusieurs valeurs du Nasdaq qui vont annoncer leurs résultats, et la macroéconomie, dans une moindre mesure.

Du point de vue de la tendance suivie par le CAC 40, le biais reste baissier. Tant que le support des 4280 points est préservé, l’indice parisien va continuer d’évoluer dans sa bande de fluctuations des dernières séances, large de 100 points, entre 4280 points et 4380 points. Ce sont surtout des mouvements spéculatifs qui dominent depuis plusieurs séances.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr

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#6 - 11H00

Indices Drop Worldwide as Geopolitical Tensions Heighten

European stock markets fell on Friday in response to a Malaysia Airlines jet being shot down over Ukraine and Israel launching a ground offensive in the Gaza strip. Asian stock markets tumbled overnight with the Nikkei 225 falling by 1.1% while the Hang Seng dropped 0.7%.

The S&P 500 slid 1.2% to 1,958.12 yesterday, the biggest one-day drop since April 10, while the DJIA declined 0.9%. The Chicago Board Options Exchange Volatility Index (VIX) jumped 32%, the most since April 2013. In Europe, the Stoxx Europe 600 Index fell by 0.6% to 337.6, extending its 0.9% fall in the previous session. The FTSE100 fell 0.6% while the DAX dropped by 0.5%.

On Thursday Malaysian Airlines flight MH17, flying from Amsterdam to Kuala Lumpur, was shot down by a missile as it flew over Eastern Ukraine – currently an area of intense fighting between Ukrainian forces and pro-Russian separatists.

Ukrainian government officials said all 298 people on board the Malaysian Airlines flight were killed. The events followed harsher sanctions by EU and US lawmakers to date on Russian businesses which could tip the economy there into a recession. So far, US authorities have not been able to conclude where the missile was fired from and have not directly accused anyone of shooting down the jet. Russian President Vladimir Putin said Ukraine’s government bore responsibility for the crash; however, Ukraine’s security service said it intercepted phone conversations among pro-Russian rebels discussing the missile strike. As such, the United Nations Security Council will hold an emergency meeting over the incident later today.

Russia’s Micex index fell 1.7% on Friday, extending previous session losses of 2.3% on the harsher US and EU sanctions. The Russian rouble is down 0.2% to 35.25 against the dollar, a sixth straight day of losses. As well as the heightened geopolitical situation between the West and Russia, there are growing worries about Middle East geopolitical tensions after Israel sent soldiers and tanks into Gaza in a ground offensive after a short-lived cease-fire collapsed earlier in the day.

West Texas Intermediate crude advanced to $103.61 a barrel after jumping 2% in the previous session. Brent crude meanwhile increased 0.3% to $108.23 a barrel. Given the international situation, there was a rush towards traditional safe-haven assets; the price of gold jumped $20 overnight while the Japanese yen rose 0.5% overnight to 101.2 against USD.

Looking ahead, we have more earnings out from the US today with General Electric, Honeywell and Bank of New York Mellon all slated to report quarterly figures.

Ishaq Siddiqi
ETX Capital, One Broadgate, London EC2M 2QS
www.etxcapital.co.uk

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#5 - 10H40

Market Call Saxo Banque France

Mode aversion au risque pour les marchés financiers hier. La géopolitique est revenue brutalement sur le devant de la scène à la faveur du crash d’un avion civil en Ukraine, dans des circonstances non élucidées, et de l’opération terrestre lancée par Israël dans la bande de Gaza.

Résultat : tous les indices ont fini nettement dans le rouge. Le CAC 40 a perdu près de 1.31% tandis que le FTSE MIB chutait de 1.66%. L’indice principal de la bourse de Moscou, le MICEX, directement concerné par les évènements en Europe de l’Est, était le plus pénalisé avec une baisse de 2.31%. Alors qu’un retour fragile à la hausse semblait perceptible pour les bourses occidentales ce matin, le marché russe restait sur une tendance très négative. -1.8% pour le MICEX et -2.4% pour le RTS à l’ouverture.

Toutefois, le risque géopolitique doit être considéré comme un épiphénomène par les investisseurs. Une fois l’effet de surprise dissipé, l’impact réel sur les cours est marginal.

Aujourd’hui, le marché boursier devrait rester focaliser sur la situation confuse en Ukraine de l’Est. Le calendrier économique étant peu étoffé, ce sera certainement le focus principal des investisseurs. Il y a peu de chances que les résultats prévus de GE cet après-midi influencent réellement New York.

Au niveau parisien, il faudra par ailleurs surveiller la chute de deux valeurs, Total et Sanofi, qui ont une importance particulière pour le CAC 40.

Fin de semaine placée donc sous le signe du risque géopolitique avant un retour probable la semaine prochaine vers la microéconomie à la faveur de la poursuite de la saison des résultats outre-Atlantique. En ligne de mire, des valeurs phares du Nasdaq.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr

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#4 - 10H30

Bourse : les investisseurs repassent à l’achat sur les marchés européens

Le Commentaire de CMC Markets France.

Après une séquence de turbulences depuis le début du mois de juillet - en raison d’incertitudes sur la croissance économique mondiale, sur les politiques monétaires des banques centrales et de tensions sur le secteur bancaire européen avec les difficultés importantes de l’établissement portugais Banco Espirito Santo - les marchés boursiers se stabilisent.

Malgré la baisse du jour, les indices Eurostoxx 50 et CAC 40 ont respectivement « repris » 0,35% et 0,34% au cours des cinq dernières séances, reconstituant légèrement leurs gains annuels (de nouveau en territoire positif, à 0,49% pour le CAC 40 et 1,69% pour l’Eurostoxx50). La volatilité reste sensible, les marchés européens étant attentifs aux sources de déstabilisation. C’est le cas dans le secteur bancaire, fragilisé par les difficultés financières de l’actionnaire de Banco Espirito Santo qui a fait plonger le titre, tandis que la note de crédit de la banque a été dégradée de deux crans (à B-) par Standard & Poor’s. A Wall Street, la tendance est plus vigoureuse, le Dow Jones et le S&P 500 ont assez vite renoué avec leur progression. La résilience des marchés américains sur fond de « newsflows » microéconomiques favorables leur permet de franchir de nouveaux records de valorisation, une habitude depuis un an.

Le dynamisme microéconomique galvanise les marchés boursiers américains

Les investisseurs ont notamment profité des secousses récentes pour tirer parti de valorisation attractives et renforcer leurs positions à bon compte, tout particulièrement en Europe. Depuis la semaine dernière, ils sont repassés à l’achat sur les principaux indices de la zone euro. Aux Etats-Unis, la saison des résultats trimestriels s’annonce positive et le dynamisme des opérations de fusions et acquisitions renforce la confiance des investisseurs. Intel a par exemple publié d’excellents résultats. Du côté des OPA, les velléités de rachat de Time Warner par la 21st Century Fox de Rupert Murdoch a contribué à tirer les indices boursiers vers le haut. L’effervescence de l’activité microéconomique outre-Atlantique traduit l’amélioration économique américaine, le rythme de la reprise reste robuste avec des indicateurs sur l’emploi, l’inflation et la production manufacturière rassurants.

La FED se veut pragmatique

Cet environnement en voie de normalisation a conduit la Réserve Fédérale à envisager l’ajustement de son calendrier, avec un resserrement monétaire qui pourrait avoir lieu plus tôt que prévu. Janet Yellen a notamment déclaré, mardi, qu’en cas de poursuite de l’amélioration de l’emploi US, « la hausse des taux de la banque centrale pourrait intervenir plus tôt et être plus rapide que ce qui est aujourd’hui envisagé ». Autrement dit, le consensus de marché autour d’une première hausse des taux directeurs au printemps 2015 est remis en cause, tandis que chacun des paliers haussiers à compter du premier relèvement pourrait s’élever à plusieurs dizaines de points de base, un rythme plus important que prévu. Il faudra être attentif aux conséquences du resserrement sur le comportement des taux longs obligataires, avec en perspective un risque de tension sur les taux à 10 américains, et par contagion, sur le Bund allemand. Néanmoins, les hypothèses de Janet Yellen ont été nuancées, hier, par Charles Evans, Président de la FED de Chicago, qui a estimé que la Reserve Fédérale américaine devait conserver des taux proches de zéro jusqu’au début de l’année 2016, en raison d’une inflation encore inférieure aux objectifs de la banque centrale.

Les investisseurs majoritairement vendeurs sur les indices U.S.: prises de bénéfices en vue

Selon le « Sentiment Clients », le baromètre du sentiment des clients de CMC Markets (plus de 45.000 dans le monde, établi quotidiennement à partir de leurs positions réelles), les investisseurs sont « acheteurs » sur les indices CAC 40 (à 75%) et Dax (52%), tandis que les positions sur le Nikkei 225 sont équilibrées. Ils sont en revanche « vendeurs » sur les indices Footsie (à 68%) et Dow Jones (à 93%). La progression des Bourses américaines incitent les investisseurs à alléger leurs positions pour prendre leurs bénéfices.

Sur le marché des commodities, les investisseurs sont à l’achat sur le pétrole Brent (à 90%), l’or (à 64%) et le cuivre (à 61%). Le climat géopolitique tendu en Europe de l’est, au Proche Orient et en Irak, conjugué au net recul des stocks de brut aux Etats Unis et à l’annonce d’une croissance meilleure que prévu en Chine soutient le cours de l’or noir. Enfin, sur le Forex, l’euro reste sous pression et oscille toujours autour d’un point bas de plus de cinq mois, à 1,3526 USD. Les investisseurs repassent à l’achat sur la paire EUR/USD.

Par J. Danan, Head of Sales Trading de CMC Markets France

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#3 - 10H00

Good Morning Finyear Readers!

European shares are trading lower this morning extending yesterday’s losses in the aftermath of the horrific plane crash in the Ukraine where close to 300 people have died.
Although the official cause of the plane crash hasn’t been confirmed yet, both side, the Ukrainian government and the pro-Russian rebels continue to interchange accusations and blaming each other.

With tensions in the Ukraine and Russia already at elevated levels especially after new, harsher sanctions has been put on Russia by the US and the European Union just yesterday there seems to be a real danger now that the crisis will continue to further escalate in a major way and possibly even get out of control.

However much will also depend if all sides will make serious efforts working together to find out the cause of this terrible plane crash.

While earnings and economic data schedules are a bit on the light side today anyway at least temporarily the markets are more likely being driven by politics for now instead of fundamentals.
Especially with investigations not even have started yet concerning the cause of the plane crash, it appears unlikely that the plane crash will immediately result in further sanctions and negative consequences for the entire region.

However markets are remaining nervous with traders preferring a clear risk-off approach.
Any rallies are likely to be sold for now until there is more clarity concerning the reason for the plane crash and who might have been the potential aggressor.

Markus Huber | Senior Sales-Trader/Senior Analyst

Peregrine & Black
www.peregrineblack.com

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#2 - 9H45

UBS daily roundup - Credit and its consequences

Paul Donovan daily briefing.

• The Bank of England is to publish UK trends in lending data (coming, of course, in the wake of higher consumer price inflation). After over five years of unchanged rates there is a risk that the UK consumer is becoming complacent about leverage, which could accelerate policy tightening.

• The US Fed's Bullard was talking about US rate hikes coming sooner rather than later. Markets still seem inclined to underestimate the risks of an earlier Fed move. Preliminary July Michigan consumer sentiment is due, forecast to come in unchanged.

• Weidmann of the Bundesbank and ECB is due to speak, but it seems very unlikely that anything other than the normal undercurrent of hawkishness will come out. Yesterday's inflation data from the Euro area seems likely to mark the bottom of the cycle.

• The Bank of Japan's minutes were full of no news. In China the price of new homes has slowed further – the growth of credit is a reminder that policy makers are attempting to bolster the economy, the housing data is a reminder of why they need to.

www.ubs.com/investmentbank

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#1 - 9H30

Les investisseurs recherchent la prudence sur les marchés suite à l'affaire Malaysia Airlines

Marchés Actions : Lors de la séance de jeudi, les principaux marchés mondiaux ont signé une séance nettement dans le rouge en réagissant au crash d’un long-courrier en Ukraine et à l’annonce d’une offensive terrestre israélienne dans la bande de Gaza.

En effet, les principaux indices européens avaient été hésitants tout au long de la séance, avant de dévisser brusquement lorsque les investisseurs ont appris qu'un avion de ligne Malaysian Airlines parti d'Amsterdam pour Kuala Lumpur s'était écrasé dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine. Le long-courrier Boeing 777, transportait 298 personnes et d’après les premières informations disponibles, il aurait pu être abattu par un missile sol-air. Le président ukrainien Petro Porochenko a parlé d’un « acte terroriste » des pro-russes, alors que les rebelles rejettent la faute sur le gouvernement. Cet épisode fait craindre une nouvelle escalade des tensions dans une région déjà en crise. Ainsi, quelques minutes après l’annonce du crash, les marchés européens chutaient de plus de 1%.

Plus tard dans la soirée, les marchés américains ont accusé un nouveau repli, une fois que le gouvernement israélien ait confirmé le lancement d'une offensive à Gaza. Après dix jours de raids ayant fait 240 morts, Israël se prépare à déployer ses forces militaires terrestres, les conséquences d’une telle expédition sont incertaines mais pourraient peser très lourd sur les marchés financiers.

Ainsi, l'indice VIX, aussi connu comme "indice de la peur" s'est envolé de 32,73%, en soulignant la nervosité des marchés. Dans ce contexte, le Cac 40 a fini en baisse de 1,21% à 4.316,12 points. De son côté, le Dow Jones, qui avait fini à des records la veille, a plongé de 0,94% à 16.976,81 points. Le Nasdaq plonge de 1,41% à 4.363,45 points, tandis que le S&P 500 a glissé de 1,18% à 1.958,12 points.

A quelques minutes de l’ouverture, les bourses européennes sont attendues en net recul. En effet, le CAC 40 pourrait perdre jusqu'à 0,8% à l'ouverture, alors que le Dax à Francfort et le FTSE à Londres reculeraient de 0,7% et 0,5% respectivement.

Forex : Après s’être apprécié face à l’euro durant une semaine, le dollar s’est stabilisé hier aux alentours de $1,3527 à 18 heures, après avoir testé un support à $1,3521 en fin de matinée. La monnaie américaine ne semble plus surfer sur les annonces de Janet Yellen devant le congrès américain. Les mauvaises annonces concernant les mises en chantier aux Etats-Unis ont aussi eu un impact sur la devise américaine. Les prévisions tablaient sur 1 020 millions de permis alors que seulement 893 milles ont été enregistrées pour le mois de Juin. Aujourd’hui l’annonce des indices Michigan du sentiment des consommateurs sera aussi à surveiller outre-Atlantique.

En Europe, l’indice des prix à la consommation est stable pour le mois de juin, et demeure à son taux le plus bas depuis quatre ans. Cette annonce n’a eu que très peu d’impact sur le cours de la monnaie unique sur le marché des devises. La stratégie de redressement de la Banque Espirito Santo menée par le gouvernement portugais, semble aussi avoir rassurer les investisseurs, en particulier sur la zone sud de l’Europe. En revanche, suite au crash de l’avion Malaysia Airlines en Ukraine, hier en fin d’après-midi, les investisseurs tentaient de se réfugier sur des valeurs refuges, entrainant une légère dépression de la monnaie unique, cotée hier à 20 heures contre $1,3512 perdant ainsi 15 pip en deux heures.

Au Royaume-Uni, la livre sterling, n’a que peu évoluée hier face au dollar américain, variant dans un range compris entre $1,7083 et $1,7110. Peu de variation sont attendues aujourd’hui concernant le cable. La parité EUR/GBP a elle aussi fluctuée aux alentours des £0,7905 hier, se stabilisant en cette fin de semaine après avoir perdu 73 pip depuis le début de semaine.

La monnaie japonaise se dépréciait hier face à l’euro tombant à 18 heures à 136,99 contre un euro, son plus bas niveau depuis début février. Mais cette nuit, suite au crash du Boeing de la Malaysia Airlines, les investisseurs sur le marché des changes ont préféré opter pour des valeurs refuges comme l’or et le yen, faisant ainsi grimpé le cours de la parité EUR/JPY à 137,07 ce matin à 8 heures.

Matières premières : Au chapitre des matières premières, les deux pétroles de référence commencent une nouvelle fois une séance en territoire positif et se dirigent tout droit vers un gain hebdomadaire. Le WTI et le Brent s’adjugent ainsi respectivement 0.47% et 0.44% à 103.68$ et 108.37$. L’attaque contre l’avion de la compagnie Malaysian Air ainsi que l’annonce d’Israël d’envoyer des forces terrestres dans la bande de Gaza sont deux évènements inquiétant pour les investisseurs. Le Boeing 777 en provenance d’Amsterdam et à destination de Kuala Lumpur qui a été abattu hier replonge l’Ukraine dans une guerre civile qui oppose le gouvernement aux forces séparatistes pro-russes. Du côté d’Israël, le mouvement des forces armées marque la première opération terrestre importante à Gaza depuis 2009 et a pour but d’empêcher les tirs des missiles armés par le Hamas qui a mis fin au cessez-le-feu plus tôt dans la journée d’hier. Les Etats-Unis et l’Union européenne ont imposé de nouvelles sanctions aux banques russes et à des sociétés dans les domaines de l’énergie et de la défense.

Du côté des métaux précieux, c’est une journée dans le rouge qui commence. En effet, dans le sillage de l’or qui s’échange aux encablures des 1 312.08$, soit un recul de 0.54%, l’argent concède 0.65% à 21.01$. En dépit du rebond hier dû au regain de tension en Ukraine et à l’invasion de Gaza par Israël, le métal jaune se dirige pour le moment vers sa première perte hebdomadaire depuis sept semaine.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr

14 juillet 2014

Saga Brésil n°5 : Le miracle économique existe-t-il ?

A l’occasion de la coupe du monde, Christopher Dembik, analyste chez Saxo Banque, a préparé une saga dédiée à l’économie brésilienne. Vous trouverez ci-dessous l'épisode final de cette saga : LES DÉFIS ÉCONOMIQUES DE LA PROCHAINE MANDATURE.

- L’exécutif en place ne pourra pas capitaliser sur l’effet Coupe du monde et va devoir répondre aux préoccupations des brésiliens.
- A court terme, le défi le plus prégnant est celui du contrôle de la hausse des prix.
- Le Brésil est un pays émergent qui a aussi les problèmes d’un pays riche.

C’est un réveil douloureux pour le Brésil, et pas seulement pour les supporters de la Seleção. Dilma Rousseff espérait bien capitaliser sur une victoire de l’équipe nationale en finale de la Coupe du monde. Ce ne sera pas le cas. La difficile réalité économique et sociale va s’imposer de nouveau dans l’agenda politique et médiatique à la faveur du début de la campagne présidentielle d’octobre. Et les défis économiques sont nombreux pour le futur président.

Le Brésil de 2014

La spécificité de l’économie brésilienne c’est qu’elle a à la fois les maux communs aux pays émergents mais aussi, de plus en plus, les problèmes d’un pays riche.

Le principal succès de l’ère Lula fut de réduire substantiellement l’extrême pauvreté et les écarts de richesse mais un modèle de croissance pérenne est encore à trouver pour le pays. L’épineux problème de l’inflation témoigne du chemin qu’il reste encore à parcourir au pays pour avoir une maîtrise complète de son économie. Le pilotage fin de la banque centrale ne peut en aucun cas dissimuler l’échec du Brésil à contenir la hausse des prix et, ainsi, à maintenir la paix sociale.

Pour renforcer sa position dans l’économie mondialisée, le Brésil devra s’attaquer à ses nombreux problèmes internes. C’est un territoire qui n’a jamais été complètement conquis depuis les premières zones de peuplement liées à l’arrivée des européens. Le sous-investissement chronique dans les infrastructures, en particulier de transport, a favorisé l’accroissement des disparités de richesse régionales et fait peser un coût économique significatif sur les activités se situant dans les territoires les plus enclavés de l’ouest et du nord du pays. C’est le fameux « costo brasil ». Comparé aux autres pays en voie de développement, c’est seulement environ 1.5% du PIB qui est investi dans les infrastructures, contre 5.1% pour ses concurrents directs et une moyenne mondiale autour de 3.8%. L’absence de plan concerté de développement des infrastructures et surtout la non-participation du secteur privé dans ces projets d’investissement coûteux expliquent que le Brésil ne soit pas un territoire unifié économiquement. Les opportunités en la matière offertes par la Coupe du monde n’ont, d’ailleurs, pas été saisies.

Du fait de la corruption généralisée et des méandres de la réglementation, beaucoup d’investisseurs étrangers n’osent pas s’aventurer sur des projets dont la rentabilité ne sera perceptible que sur le long terme. Le climat des affaires au Brésil est pénalisé, sur certains créneaux, par la manière de faire brésilienne, le jeitinho brasileiro, qui est très souvent difficile à appréhender pour les Occidentaux et les investisseurs chinois. Tant que la fragmentation du système économique brésilien perdurera, le pays ne sera pas en mesure, réellement, de s’extraire de son statut de pays émergent à fort potentiel.

Quiconque est déjà allé au Brésil a conscience que c’est un pays très créatif, où la population a constamment de nouvelles idées, mais qui, au final, innove peu. C’est pourtant la clé de voûte d’un développement économique harmonieux. L’Etat, qui est le principal contributeur en termes de recherche et développement, à hauteur de 1% du PIB, n’a pas su enclencher un cercle vertueux consistant à ce que le secteur privé prenne le relais à ce niveau. Les entreprises contribuent à peine à 15% des 1% investis dans le domaine. Trop peu. D’où l’absence d’innovations de rupture.

A plus long terme, le principal défi pour le Brésil n’est pourtant pas celui qu’on aurait tendance à croire. En effet, on serait enclin à penser que, comme tous les pays émergents, le géant d’Amérique du Sud risque de faire face, dans les décennies à venir, à un boom démographique qu’il faudra gérer. Et pourtant, c’est tout le contraire qui va se passer. Le Brésil a un problème de pays riche : sa population vieillit. 2014 devrait être la première année de décroissance démographique. Ce qui implique des changements fondamentaux pour l’économie et, notamment une refonte du très généreux système des retraites qui ne sera plus viable. A cause d’une durée de cotisations faible par rapport à la moyenne mondiale et d’un montant alloué très élevé (les brésiliens conservent 86% de leurs revenus après la retraite contre 42% pour un américain), le Brésil consacre une part de son PIB aussi importante que le sud de l’Europe au paiement des retraites alors que sa proportion de personnes âgées est trois fois moins importante qu’en Espagne ou en Italie. Un système qui va inévitablement disparaitre. L’indéniable solidarité familiale ne sera pas suffisante, en tout cas, pour répondre à l’enjeu du vieillissement.

Penser le Brésil de la prochaine décennie

Pour surmonter ces défis, les solutions existent et certaines commencent, d’ailleurs, déjà à être mises en oeuvre, soit sous l’impulsion de l’Etat soit plus souvent grâce des initiatives individuelles. C’est par exemple le cas avec le développement, en partenariat avec de grandes universités américaines, de centres d’excellence universitaires et de R&D. D’autres recommandations seront plus difficiles à mettre en oeuvre, en est-il ainsi de la nécessaire réforme du système des retraites. Ce seront, en tout cas, quelques-uns des principaux chantiers qui devront être abordés par le prochain président. Qu’il s’agisse de Dilma Rousseff ou de son challenger le sénateur Aecio Neves.

Conclusion
Du point de vue macroéconomique, on ne peut pas sous-estimer les défis du Brésil. Les fondamentaux parlent d’eux-mêmes. Il faudra certainement plusieurs décennies avant qu’il ne rattrape son retard sur l’Occident. En revanche, il serait risqué de ne pas croire en sa capacité à se renouveler. Les Brésiliens ont su faire preuve, tout au long de leur histoire, d’une résilience impressionnante qui permet d’être optimiste.

Le salut du Brésil ne viendra probablement ni de l’Etat ni de sa classe politique mais plutôt de sa population, de ses fermiers qui ont su entrer par la grande porte sur le marché mondial ou encore de ses nombreux entrepreneurs qui préparent l’économie de demain. Ce sera l’agrégation des initiatives individuelles, la microéconomie, qui permettra au pays de renouer avec les rêves de grandeur.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr

Corporate Finance : commentaires du jour

(NOUVEAU) L'actu Corporate Finance par FinActu :

- Stereograph boucle un tour de table de 2 M€ avec Pléiade Venture et Nord France Amorçage 18/07/2014
- ISF 2014 : Midi Capital réalise une collecte historique 18/07/2014
- Quarterly aggregate private equity fundraising exceeds $100bn for fourth consecutive quarter 17/07/2014
- L’Analyse complète des Deals des StartUps françaises – 2ème trimestre 2014 17/07/2014
- Cattegatt sees increased competition and institutionalisation of the secondaries private equity market 17/07/2014
- Le groupe Duroux va s’adosser à Alkern 17/07/2014
- Midi Capital investit dans Bagelstein 17/07/2014
- 5COM rachète Lakota 17/07/2014
- Lucibel renforce ses fonds propres à hauteur de 17 M€ et s’introduit sur Alternext Paris 17/07/2014
- Vergnet: projet de cession de Vergnet Hydro 17/07/2014

Plus d'informations sur : www.finactu.fr

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- et la rubrique News | Fusions-acquisitions, levées de fonds, LBO, MBO

Chiffres du jour : INSEE, EUROSTAT, Banque de France, OCDE, etc...

7 juillet 2014

Nouveau point bas pour les taux d'intérêt des crédits aux particuliers

La Banque de France vous informe de la parution du Stat Info : Crédits aux particuliers - Mai 2014

L'encours de crédits de trésorerie progresse en mai permettant ainsi au taux de croissance annuel de redevenir positif (+0,3 %, après -0,1 %) tandis que la progression des encours de crédits à l'habitat reste soutenue (+3,1 %, comme en avril). La croissance des crédits aux particuliers conserve son dynamisme (+3,0%, comme en avril).

Les taux d'intérêt moyens des crédits nouveaux baissent, de façon plus marquée pour les crédits nouveaux à l'habitat à court terme ou à taux variable (2,68 %, après 2,79 %) et les découverts (7,77 %, après 7,95 %) que pour les crédits nouveaux à l'habitat à long terme à taux fixe (3,11 %, après 3,17 %) et les crédits à la consommation (5,68 %, après 5,72 %).

Consultez ce Stat Info :
www.banque-france.fr/economie-et-statistiques/stats-info/detail/credits-aux-particuliers.html

14 juillet 2014

Production industrielle Europe

Mai 2014 comparé à avril 2014 : la production industrielle en baisse de 1,1% dans la zone euro et dans l’UE28

En mai 2014 par rapport à avril 2014, la production industrielle corrigée des variations saisonnières a baissé de 1,1% tant dans la zone euro (ZE18) que dans l'UE28, selon les estimations d’Eurostat, l’office statistique de l'Union européenne. En avril 2014, la production industrielle avait crû de 0,7% dans les deux zones.

EUROSTAT
ec.europa.eu/eurostat

14 juillet 2014

Commerce international de biens - Mai 2014

Excédent de 15,4 mrds d’euros du commerce international de biens de la zone euro.
Excédent de 0,6 mrd d’euros pour l’UE28.

D’après les premières estimations pour le mois de mai 2014, la zone euro (ZE18) a enregistré un excédent de 15,4 milliards d’euros de son commerce international de biens avec le reste du monde, contre +14,6 mrds en mai 2013. Le solde enregistré au mois d’avril 2014 s'établissait à +15,4 mrds d’euros, contre +14,2 mrds en avril 2013. En mai 2014 par rapport à avril 2014, les exportations corrigées des variations saisonnières ont augmenté de 0,6% et les importations de 0,5%.

EUROSTAT
ec.europa.eu/eurostat

15 juillet 2014

Banque de France : Avis de parution d'un Stat Info – Enquête mensuelle sur la distribution du crédit – juin 2014

La Banque de France vous informe de la parution du Stat Info Enquête mensuelle sur la distribution du crédit - juin 2014

Hausse de la demande de crédits des PME
Crédits aux entreprises : le solde d'opinion des banques sur la demande de crédits des entreprises est en hausse, de façon plus marquée s'agissant des PME.
Crédits à l'habitat et à la consommation : la demande de crédits à l'habitat perçue par les banques baisse quelque peu, tandis que celle relative aux crédits à la consommation augmente.

Consulter ce Stat Info (PDF 4 pages)

17 juillet 2014

Mai 2014 comparé à avril 2014
La production dans le secteur de la construction en baisse de 1,5% dans la zone euro
En baisse de 1,6% dans l’UE28.

En mai 2014 par rapport à avril 2014, la production dans le secteur de la construction, corrigée des variations saisonnières, a reculé de 1,5% dans la zone euro (ZE18) et de 1,6% dans l’UE28, selon les premières estimations d’Eurostat, l’office statistique de l'Union européenne. En avril 2014, la production dans le secteur de la construction avait crû respectivement de 0,4% et 0,3%.

EUROSTAT
ec.europa.eu/eurostat

17 juillet 2014

Juin 2014 : Le taux d’inflation annuel de la zone euro stable à 0,5%
L'UE en hausse à 0,7%.

Le taux d’inflation annuel de la zone euro s’est établi à 0,5% en juin 2014, stable par rapport à mai.
Un an auparavant, il était de 1,6%.
Le taux d’inflation mensuel a été de 0,1% en juin 2014.

EUROSTAT
ec.europa.eu/eurostat


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TAUX D'INTERET LEGAL

Le taux d'intérêt légal 2014 reste inchangé par rapport à 2013. Il demeure fixé à 0,04%.
Par Décret n° 2014-98 du 4 février 2014 (J.O. du 6 février) le taux de l'intérêt légal est fixé à 0,04 % pour l'année 2014.

Rappelons que :
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Vendredi 18 Juillet 2014




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