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FY Daily Briefings - 17 septembre 2014 (#11 - 17H15)

Daily Briefings by Finyear. Économie, marchés, actions, devises, matières premières, deals du jour : Finyear, votre quotidien de l'exercice financier, vous offre, dès le matin et tout au long de la journée, des commentaires et des chiffres. A la suite vous trouverez également un tableau de bord financier avec cotations, indices et taux mis à jour en temps réel.


Marchés, actions, forex, matières premières : commentaires du jour

FY Daily Briefings - 17 septembre 2014 (#11 - 17H15)
#11 - 17H15

La FED va-t-elle sonner la fin de partie sur le marché obligataire américain ?

Par Christopher Dembik, Économiste chez Saxo Banque France.

S’il y a bien un marché qu’il faudra surveiller attentivement dans la foulée de la FED, c’est le marché obligataire américain.

Janet Yellen doit, cette semaine, ajuster le forward guidance de l’institution. En d’autres termes, il s’agit de définir un calendrier plus précis de remontée des taux.

Les récents chiffres dressent un panorama positif et encourageant sur l’ensemble du spectre économique, marché immobilier et marché du travail compris. La FED devrait donc confirmer son intention de durcir sa politique monétaire au cours de l’année prochaine, dans le courant de l’été selon le consensus. Notre anticipation est que le durcissement intervienne plus tôt, pendant le deuxième trimestre, du fait d’une reprise qui devrait rester encore soutenue.

En dépit du ton « hawkish » de la FED dernièrement, on observe la persistance d’un décalage sur le marché obligataire américain.

En théorie économique, un resserrement de politique monétaire devrait provoquer une hausse des taux obligataires mais celle-ci n’a eu lieu que sur la partie courte de la courbe, et non pas sur les taux à 10 ans qui restent encore très bas.

L’explication a trait à la conjonction de trois facteurs principaux :
• une politique monétaire qui reste au niveau mondial très accommodante et favorise l’abondance de liquidité
• le retour des investisseurs sur le marché de la dette en raison des coûts d’entrée prohibitifs sur le marché des indices et des actions
• les anticipations erronées à propos des perspectives de croissance et d’inflation

En arrière-plan se profile la question de la bulle spéculative sur le marché obligataire, sous l’effet des volumes d’argent en circulation, et qui fait peu de doutes, au moins sur certains segments de marché.

Il serait toutefois erroné d’envisager un prochain éclatement de la bulle tant que persiste « l’illusion de liquidité permanente ». Tout au plus peut-on s’attendre à une légère tension sur les taux à cause de la réunion du FOMC de ce mercredi. Mais, qu’on se rassure, à court terme et à moyen terme, les taux américains devraient rester encore sous les 3%.

La crise qu’alimentent les banques centrales pour résorber celle de 2008 ne va pas survenir de sitôt !


#10 - 16H15

Jupiter AM - Commentaire - marché actions : perspectives sur les financières

Marché action : Perspectives du secteur financier

Une population vieillissante, un besoin de crédit important dans les marchés émergents et un environnement réglementaire de plus en plus complexe pour les banques occidentales : voici les éléments qui conditionnent les opportunités offertes par ce secteur aux investisseurs

Par Robert Mumby, gérant du fonds Jupiter Global Financials chez Jupiter Asset Management.

Il fut un temps, avant la crise financière mondiale de 2007-2008, où les banques occidentales pouvaient offrir des rendements qui dépassaient largement ceux des autres entreprises non-bancaire du secteur financier. Le durcissement réglementaire qui a suivi le quasi effondrement du système financier a réduit ces rendements en obligeant les banques à détenir plus de liquidités, à se désendetter et à voir leurs coûts liés à la mise en conformité grimper en flèche. Aujourd’hui dans le secteur financier, il faut chercher ailleurs que dans les banques pour trouver des niveaux de profitabilité permettant de générer un revenu à long-terme pour les investisseurs.

Le vieillissement peut générer des dividendes

Parmi les thèmes que nous privilégions en ce moment pour orienter notre stock-picking, un des plus importants est celui du vieillissement de la population mondiale. D’ici 2050 les personnes de plus de 60 ans devraient représenter plus de 20% de la population totale, à comparer au 11.7% qu’elles représentaient en 2013 [i]. Ce groupe de plus de 2 milliards de personnes représente une opportunité intéressante pour des prestataires de services financiers fournissant des produits destinés aux retraités, dont le nombre va croissant, et qui ont besoin que leur épargne leur rapporte de plus en plus, à mesure que l’espérance de vie s’allonge. Parmi les entreprises les plus à même de tirer profit de cette tendance, on trouve les sociétés de gestion de fortune, les compagnies d’assurance vie américaines et les distributeurs de fonds asiatiques.

Une part significative de cette épargne va, en tout cas en Occident, dans des produits de gestion passive comme les fonds indiciels ou les ETFs. Cette tendance a bénéficié à des entreprises comme Blackrock, grâce à sa très large gamme de fonds passifs, mais aussi à des structures comme le London Stock Exchange ou MSCI, qui fournissent les indices que ces fonds suivent.

Soif de crédits

La demande importante de crédits en provenance des pays émergents est un autre thème que nous continuons à explorer. Dans des pays comme l’Inde, où l’économie a crû au deuxième trimestre de 5.7% (soit un rythme supérieur aux attentes), les banques privées ont multiplié leurs efforts pour répondre à la demande de crédit. Nous privilégions les banques privées par rapport aux banques publiques du pays pour leur meilleure rentabilité et leur accès au capital. Ces banques, contrairement à bon nombre de leurs homologues occidentales, fournissent actuellement un rendement élevé. A ce titre, elles nous semblent être un bon investissement de long-terme. L’Inde n’est cependant qu’un exemple car dans beaucoup de pays émergents, le secteur financier n’est pas encore suffisamment développé pour répondre aux besoins de l’économie.

Utiliser la Connexion boursière Shanghai-Hong-Kong

A plus court terme, de nombreuses opportunités existent aussi. L’internationalisation du système financier chinois en fait partie. Les banques de Hong-Kong, par exemple, devraient tirer partie d’un accord conclu en avril dernier entre les gouvernements de Hong-Kong et de la Chine qui autorise aux investisseurs internationaux les transactions sur les parts ‘A’ des valeurs de Shanghai via le Hong-Kong Stock Exchange et qui permet aux investisseurs de Chine continentale de négocier les parts ‘H’ des valeurs de Hong-Kong sur le Shanghai Stock Exchange. Cet accord, connu sous le nom de Connexion boursière Shanghai-Hong-Kong devrait être fonctionnel d’ici le mois d’octobre. De potentielles mesures supplémentaires pour que la Chine intègre les marchés internationaux pourraient offrir encore d’autres opportunités pour les banques.

Miser sur la courbe des taux

Même si les banques occidentales sont peu susceptibles de revenir aux rendements qu’elles généraient avant la crise, les perspectives de bénéfices sont en phase d’amélioration, notamment aux Etats-Unis où la croissance économique s’accélère. Les banque américaines ont été plus loin que leurs homologues partout ailleurs en matière de réorganisation, de réduction des coûts et d’augmentation des octrois de prêts. Tout ce dont elles ont besoin maintenant est d’améliorer leurs marges pour augmenter leur rendement sur fonds propres. Les banques américaines, plus que toutes les autres, comptent sur une accentuation de la pente de la courbe des taux pour accomplir cet exploit. L’amélioration de la conjoncture américaine devrait produire les effets désirés, permettant un spread plus important entre les intérêts payés aux déposants et le taux facturé aux emprunteurs. Parmi nos banques américaines préférées se trouvent Citigroup et JP Morgan.

En attendant, les dépenses des ménages américains, indicateur phare de la santé de l’économie américaine, devraient continuer de croître malgré la baisse inattendue du mois de juillet qui semble avoir été provisoire, étant donné que le niveau de confiance des ménages a atteint au mois d’août un niveau qu’il n’avait pas eu depuis 7 ans [ii]. Par ailleurs l’augmentation des prix sur le marché immobilier et le marché de l’emploi qui s’améliore renforcent notre optimisme. Les entreprises de cartes de crédit comme American Express et Mastercard pourraient tirer profit de cette tendance.

Une Europe morose

Pour les banques européennes, le coût du refinancement continue de baisser, notamment grâce à la décision récente de la Banque Centrale Européenne de baisser les taux à un niveau historiquement bas et de commencer à acheter des ABS pour stimuler l’économie stagnante de la zone Euro. Néanmoins, les retours sur fonds propres restent bas, avec peu de perspectives d’amélioration tant que les taux d’intérêts resteront aussi bas et les exigences en matière de capital aussi hautes. On pourrait assister à un rallye sur les valeurs des banques européennes sur les prochains mois et nous avons commencé à prendre des positions dans les valeurs les plus sous-évaluées. Nous ne considérons cependant pas ces valeurs comme étant des investissements de long-terme. Il s’agit plus ici de profiter d’opportunités ponctuelles dans des situations spéciales. En l’absence de prêts de la part des banques, les PME en Europe se tournent de plus en plus vers des fournisseurs de crédits alternatifs, tels que les sociétés de crédit-bail et d’affacturage, pour trouver des financements. Cette tendance devrait offrir des opportunités dans le secteur des entreprises de financement spécialisées.

[i] Rapport sur le vieillissement de la population mondiale 2013, Rapport du département des Affaires Economiques et Sociales de l’ONU
http://www.un.org/en/development/desa/population/publications/pdf/ageing/WorldPopulationAgeing2013.pdf

[ii] Reuters, “US consumer spending pauses, but rising confidence offers hope”
http://www.reuters.com/article/2014/08/29/us-economy-consumer-idUSKBN0GT1DS20140829


#9 - 16H00

Le « quantitative easing » est-il sans risque ?

FLASH ECO - « Analyse à caractère économique ne constituant pas une prise de position. Liste complète disponible sur www.afep.com »

Alors que le débat public évoque de plus en plus ouvertement l’opportunité pour la Banque centrale européenne (BCE) de lancer un « quantitative easing » dans un contexte de croissance atone, le présent flash organisé sous la forme d’un « questions-réponses » revient sur la nature de cette politique et s’interroge sur les risques qu’elle comporte.

1. Rappel : qu’est-ce que le « quantitative easing » ?

Le principe du « quantitative easing » (QE) est le suivant : en achetant des actifs financiers (obligations, actifs immobiliers…), la banque centrale augmente la demande pour ces derniers et donc leur prix. Or, le prix d’une obligation variant à l’inverse du taux d’intérêt, une hausse du prix réduit le taux d’intérêt. Pour la banque centrale, l’objectif est donc d’agir sur la courbe des taux (en particulier à long terme) là où son instrument traditionnel – le taux directeur – intervient à court terme. Le QE augmente la base monétaire (1) et donc aussi la taille du bilan de la banque centrale : à l’actif, ce dernier s’accroît des actifs achetés et des prêts accordés et, au passif, des liquidités émises pour acheter ces titres. Avec la stratégie de communication (« forward guidance », voir flash éco du 5 juin 2014) et l’assouplissement « qualitatif » (modification relative de la structure du bilan de la banque centrale par assouplissement des contreparties éligibles aux opérations de la banque), le QE est la troisième composante d’une politique monétaire « non conventionnelle ». Cette dernière est généralement activée lorsque la banque centrale se trouve face à la contrainte dite « du plancher » (« zero lower bound » dans la littérature économique) : en effet, le taux d’intérêt nominal de refinancement ne peut descendre en dessous de 0 % (2). De fait, en décidant de porter le taux d’intérêt directeur à 0,05 % le 4 septembre dernier (soit un plus bas historique), le Conseil des gouverneurs de la BCE a épuisé la marge de baisse et heurte désormais le plancher.

2. Achats d’« ABS », de « covered bonds »… : de quoi s’agit-il et est-ce nouveau ?

En complément des mesures décidées sur les taux d’intérêts, la BCE a annoncé le lancement en octobre d’un programme d’achat d’actifs du secteur privé : « Asset backed securities » (ABS) et « Covered bonds » (CB). Les ABS sont des titres adossés à des actifs qui permettent à l’émetteur d’alléger son bilan : crédits à la consommation, prêts étudiants… On parle de MBS « Mortgage backed securities » dans le cas où le sous-jacent est un crédit hypothécaire. Représentant un montant d’environ 1 500Md€ dans l’UE (soit environ un quart du total du marché nord-américain), les ABS/MBS s’inscrivent dans le cadre de la technique financière dite de la « titrisation », par laquelle des créances illiquides sont transformées en créances liquides et négociables. Les pools d’actifs constitués sont ensuite « découpés en tranches », chacune étant porteuse de rendements et de risques spécifiques (3 catégories dans la version la plus simple : equity pour les tranches les plus risquées, puis mezzanine et senior). Compte tenu des critiques suscitées par ce mécanisme, très décrié au moment de la crise financière en raison de ses excès et de sa capacité à propager le risque, la BCE a indiqué son intention de se restreindre aux ABS, selon la formule de son président, « simples et transparents ». La relance du marché de la titrisation fait partie des objectifs explicitement affichés par la BCE et la Banque d’Angleterre (BoE) afin de compléter l’offre de financement à l’économie. Les CB sont, elles, des obligations « sécurisées » adossées généralement à des créances hypothécaires ou à des créances du secteur public. A la différence des ABS, le collatéral des CB reste inscrit au bilan de l’émetteur. Si l’achat par la BCE de titres de type ABS sera une nouveauté (même si elle les admet déjà sous forme de collatéraux), tel n’est pas le cas du programme relatif aux CB : en effet, la banque centrale a déjà procédé à un achat de 60Md€ de CB au plus fort de la crise en 2009. Toutefois, l’ampleur de ce plan (0,5 % du PIB) a été inférieure à ceux de la Fed (2 %) et, surtout, de la BoE (8 %).

(1) Il est utile de rappeler que, en temps normal, la création monétaire est principalement le fait des banques commerciales en vertu du principe « les crédits font les dépôts ».
(2) Le taux de la facilité de dépôt a lui été porté à - 0,2 % le 4 septembre, mais il ne concerne que les opérations de placement des éventuels excès de liquidités des institutions financières auprès de la BCE.

3. Quels sont les risques du « quantitative easing » ?

Risque n° 1 : reculer pour mieux sauter ? A en croire certains participants au débat public, la mise en place d’un QE « à l’européenne » agirait de façon quasi instantanée sur les acteurs économiques, relancerait la croissance et écarterait le risque de déflation. Cette vision est problématique car elle postule implicitement que seule la banque centrale peut « sauver » la situation. Elle conduit donc à décharger de leurs responsabilités les autres acteurs de la politique économique (gouvernements nationaux, Commission européenne) et accroît donc le risque d’inaction de ces derniers. Pourtant, un consensus relativement fort existe sur le fait que la politique monétaire a vocation, dans ces circonstances, à « acheter du temps ». La question fondamentale est donc de savoir comment serait utilisé ce temps par les autres acteurs (3).

Risque n° 2 : toujours plus de risques ? En théorie, le QE de la BCE peut prendre deux formes (4) : 1) le rachat d’actifs risqués privés (ABS…) ou publics (dettes du « Sud ») et 2) le rachat d’actifs publics sans risque (dette allemande). Dans le premier cas, l’opération aura pour conséquence de faire baisser les primes de risque sur les actifs achetés. Dans le second cas, elle pousserait à la baisse des taux obligataires déjà très bas (1 % pour le Bund à 10 ans) et resserrerait également les primes de risque (la nouvelle liquidité pourrait en effet être utilisée pour acheter des actifs risqués comme cela a été constaté dans les pays mettant en place le QE). Dans les deux cas, l’opération peut donc se solder par une incitation pour les investisseurs à rechercher des rendements sur des actifs de plus en plus risqués. Dès lors, le QE peut mener à la formation de bulles d’actifs, dont la croissance poserait de sérieux problèmes de stabilité financière.

Risque n° 3 : un bilan dégradé ? Lorsque l’on évoque le QE, la question de la qualité du bilan de la banque centrale est rarement posée. Pourtant, il s’agit là d’un point d’importance : au fur et à mesure de la crise, les banques centrales sont devenues, selon la formule de Nouriel Roubini (voir flash éco du 18 octobre 2013) des « investisseurs en dernier ressort » en prenant en portefeuille des actifs non désirés par les autres acteurs économiques. Les risques de taux (si les taux longs montent, une cession peut entraîner une perte financière) et de change (si la monnaie locale s’apprécie pour les banques disposant d’importants volumes d’actifs en devises) sont concrets : en effet, la BCE s’applique les règles de la comptabilité privée, ce qui signifie que toute perte en capital impliquerait une recapitalisation de la part des Etats. Ceci pose immédiatement la question de l’indépendance de l’institution face au pouvoir politique en cas de crise. Toutefois, plusieurs économistes contestent la pertinence de ces règles et indiquent que, contrairement aux autres acteurs, le passif d’une banque centrale (billets…) n’est pas exigible.
In fine, quels effets sur l’économie réelle ? S’il est difficile d’anticiper précisément quels seraient les effets sur l’économie réelle d’un QE à l’européenne, l’expérience des pays ayant déjà pratiqué cette politique (Japon, Royaume-Uni, Etats-Unis) fournit quelques résultats importants : tout d’abord, le risque inflationniste d’une telle politique et son impact sur la croissance semblent tous deux limités ; ensuite, ses effets redistributifs sont à considérer (la hausse du prix des actifs découlant du QE bénéficierait avant tout aux ménages les plus aisés compte tenu de la ventilation du patrimoine) ; enfin, son efficacité suppose une forte ampleur : selon certaines études, l’achat par la Fed de 600Md$ aurait permis de réduire le taux des obligations à 10 ans du Trésor américain dans une fourchette comprise entre 15 et 25 points de base.

Souvent évoquée dans le débat public et discutée au sein même du Conseil des gouverneurs de la BCE, la probabilité d’un « QE à l’européenne » a progressé au cours des derniers mois. Faut-il pour autant croire au « miracle » si une telle politique devait être mise en place ? Une analyse plus attentive montre que le QE pourrait avoir des effets bénéfiques sur une durée limitée mais qu’il ne se substituerait en aucun cas aux autres actions de la politique économique et présenterait même de sérieux risques pour l’avenir. En ce sens, le QE doit être vu comme un moyen et non une fin, un instrument au service des réformes et non une alternative aux réformes. Le raisonnement inverse conduirait à la remise en cause de l’euro.

(1) Il est utile de rappeler que, en temps normal, la création monétaire est principalement le fait des banques commerciales en vertu du principe « les crédits font les dépôts ».
(2) Le taux de la facilité de dépôt a lui été porté à - 0,2 % le 4 septembre, mais il ne concerne que les opérations de placement des éventuels excès de liquidités des institutions financières auprès de la BCE.
(3) Selon L. Bini Smaghi, ancien membre du directoire de la BCE: “Are investments more sensitive to the promise of low interest rates for a prolonged period of time or to the medium-term fiscal uncertainty that such low interest rates involuntarily produce?"
(4) Voir Flash marchés de Patrick Artus du 2 avril 2014 : « Quel type de Quantitative easing pour la BCE ? ».


#8 - 12H00

Point pétrole

Par Dembik Christopher, Économiste / Saxo Banque France.

L’OPEP a lancé un signal au marché afin d’atténuer les pressions vendeuses qui ont cours depuis mi-juin. Ce n’est pas en soi une surprise puisqu’un certain nombre de pays membres de l’OPEP, comme l’Algérie, s’étaient inquiétés au cours du week-end dernier de la baisse des prix.

Il est fort probable toutefois que ce rebond soit éphémère. Il sera très difficile de lutter contre les fondamentaux qui pèsent en faveur de la baisse à court et à moyen terme. Le potentiel de repli reste, par conséquent, intact en direction de la zone des 85 – 90 dollars le baril. En l’état actuel des choses, on ne peut pas parler de renversement de tendance sur le marché pétrolier.

Bien que le cartel ne soit pas prêt à sacrifier plusieurs points de PIB pour aider à la reprise de la croissance mondiale, les pays qui ont le plus de poids dans l’organisation, comme l’Arabie Saoudite, ont bien conscience qu’ils vont peut-être devoir faire ce sacrifice pour assurer leur avenir économique qui est étroitement dépendant de l’activité aux Etats-Unis, en Chine et dans la zone euro.

Il n’y a donc pas de raison de s’inquiéter dans l’immédiat de la réaction de l’OPEP qui cherche surtout à maintenir la relative stabilité du prix du pétrole qu’elle avait connu depuis 2011.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr


#7 - 11H15

China Stimulus Leads to Index Gains, Netflix Rolling Out Largest Expansion to Date

The Hang-Seng and Shanghai Composite both closed up this morning, boosted by rapid government action taken in response to disappointing data over the weekend. China is set to provide greater liquidity to some of its largest banks, with a stimulus package worth 500 billion Yuan. The surprisingly quick move to address weak points in the economy pushed the Shanghai Composite and Hang Seng higher this morning, the former closing up by 0.49% and the latter closing up by 1.07%

US Markets yesterday saw the S&P 500 moving back up towards the 2k level, closing up by 0.75%, with the Dow also closing up, by 0.59% as investors appeared confident that the Federal Reserve will not be making any announcements of interest rate rises for the time being. The Fed is due to announce a decision on interest rates later today.

The FTSE has been fluctuating this morning, with expectations of soft-pedalling by the Fed regarding interest rate rises on the one hand and uncertainty regarding tomorrows’ Scottish Independence Referendum on the other. The biggest loser on the FTSE today is Smiths Group, with the British engineering company down by around 4.8% this trading after reporting a 10% fall in headline operating profit for the full year.

In other stocks news, Netflix stock closed down by 0.18% yesterday, though it rose by 0.21% in after-hours trading. The video-streaming company is rolling out operations in a range of European countries this week, launching in France, Germany, Belgium, Switzerland and Luxembourg. This is the firm’s largest international expansion to date, and it remains to be seen whether the US-based site will be able to hold its own against a range of local competitors, particularly in France and Germany.

Daniel Sugarman
Market Strategist
ETX Capital, One Broadgate, London EC2M 2QS
www.etxcapital.co.uk


#6 - 10H45

Perspectives Royaume-Uni

"Les déséquilibres s’accumulent chez notre voisin d’outre-Manche et il convient de ne pas faire de triomphalisme au sujet de la trajectoire à venir"

PrimeView, cabinet indépendant de recherche économique et financière, vient de publier une étude (1) dévoilant les dessous de la récente réussite du Royaume-Uni, et évaluant la solidité de cette soudaine reprise. Cinq ans après le début d’une crise ayant révélé le caractère hautement artificiel de sa croissance passée, les bonnes performances réalisées par l’économie britannique poussent un certain nombre d’observateurs à extrapoler cette croissance pour les années à venir, permettant au pays de s’extirper du marasme tenace dans lequel la zone euro semble vouée à se débattre pendant de longues années. Nous doutons cependant de la pérennité de cette reprise véritablement entamée mi-2012. Pourquoi ? Car elle repose essentiellement sur un levier largement artificiel : la bonne tenue de la consommation des ménages, ayant reposé essentiellement sur la baisse de leur taux d’épargne. Mais les déséquilibres s’accumulent chez notre voisin d’outre-Manche et il convient de ne pas faire de triomphalisme au sujet de la trajectoire à venir pour le Royaume-Uni, pour qui le chemin vers une expansion pérenne restera semé d’embuches…

Nous sommes loin d’observer au Royaume-Uni la matérialisation d’un retour de la croissance grâce à une politique de l’offre efficace. C’est même tout le contraire : c’est en subventionnant à nouveau la demande que l’économie britannique est sortie de l’ornière ! La reprise du pays repose essentiellement sur un levier largement artificiel : la bonne tenue de la consommation des ménages (revenue à quelques encablures de son niveau d’avant crise) et de la consommation publique (en progression de +5 % par rapport à son niveau d’avant crise). Au contraire, l’investissement reste encore le parent pauvre de la reprise : les investissements des entreprises et en logement se trouvent respectivement -19,2 % et -17,2 % en deçà de leur niveau d’avant crise…

Cette tendance n’est toutefois pas propre au seul Royaume-Uni et traduit bien le mal qui sévit actuellement dans les pays riches : passer d’un environnement d’expansion naturelle à celui d’une stagnation incite les agents privés à repousser leurs investissements, en dépit d’un coût de l’argent maintenu historiquement bas par la Banque Centrale d’Angleterre. Pourquoi ? Simplement parce que le retour sur investissement est aujourd’hui beaucoup plus incertain que par le passé. Ménages et surtout entreprises semblent ainsi convaincus du caractère transitoire de cette reprise, plus quantitative que qualitative. Et cela à juste titre : les ménages ne disposeront bientôt plus de cartouches supplémentaires pour consommer plus ! En effet, loin d’être alimentées par l’augmentation des salaires, leurs dépenses ont été permises par la hausse de leur endettement et surtout par le reflux de leur taux d’épargne.

Comment expliquer qu’en dépit d’un environnement certes meilleur mais sans être mirobolant, les ménages anglais aient fait preuve d’autant d’audace ? C’est probablement le résultat d’une politique économique et monétaire claire poursuivant un double objectif :
- Favoriser l’emploi coûte que coûte. Les autorités sont en passe de gagner ce pari, avec des créations d’emplois conséquentes et un taux de chômage ayant reflué (6,8 % contre 8,4 % en 2011), même s’il reste au-dessus de son niveau d’avant crise (environ 5 %). Malheureusement, une large partie des emplois créés sont à temps partiel ou faiblement rémunérés (contrats « zéro heure »), comme le montre l’absence d’augmentation de la masse salariale distribuée, en dépit de la hausse du nombre d’emplois créés.
- Créer un effet richesse positif qui dope le moral des ménages. Sur ce plan, la mission est plus qu’accomplie : l’indice de confiance des ménages s’est récemment envolé pour retrouver quasiment son niveau d’avant crise. Ce résultat est le fruit d’une politique ayant poussé les prix des actifs financiers (les actions) et non financiers (immobilier) vers le haut.

C’est sur ce point qu’il faut d’ailleurs insister : on constate une très bonne corrélation entre la richesse créée au Royaume- Uni (le PIB) et les performances boursières et immobilières. Rien de bien surprenant à cela : lorsque les prix montent, l’enrichissement des ménages qui s’ensuit, même s’il reste virtuel, les pousse à faire preuve d’optimisme donc… à consommer. Avec une consommation des ménages pesant 65 % du PIB total du pays, vous obtenez ainsi un puissant moteur de croissance.

Pourquoi cet enchaînement ne deviendrait-il pas vertueux en s’autoalimentant dans les années à venir ? Car l’appréciation des prix des actifs n’est pas le fruit du rapport entre une offre et une demande solvable, mais la conséquence de l’interventionnisme de la Banque Centrale. Or entre l’absence d’inflation salariale, l’augmentation des crédits distribués pour financer la consommation et la baisse du taux d’épargne des ménages, le pays ne nous semble pas en mesure de stabiliser cette position de déséquilibre encore longtemps.

D’autant que les problèmes du Royaume-Uni paraissent de plus en plus structurels : d’une part, le pays affiche un déficit public plus conséquent que tous les pays européens (-5,8 % en 2013 contre -3 % en moyenne en zone euro) ; d’autre part sa balance commerciale présente un déficit structurel, s’expliquant par la perte de certains avantages comparatifs traditionnels (notamment dans le secteur des services financiers) qui dopaient auparavant la croissance du pays. La fuite en avant consisterait à suivre la voie ouverte par le Japon : imprimer des billets de banque pour financer les déficits courants… Faire un tel choix pourrait toutefois déboucher assez rapidement sur une fuite devant la monnaie, entraînant un effondrement de la livre et un scénario similaire à ce qu’a connu l’Argentine au début des années 2000.

(1) « Perspectives Royaume-Uni – God save the consumption… Pour l’instant ! ».

Pour plus d’informations sur l’étude « Perpsectives Royaume-Uni – God save the consumption… Pour l’instant !» et sur les projections de PrimeView, contactez M. Jeanne à l’adresse fjeanne(at)primeview.fr ou au 01 44 61 16 66.

A propos de PrimeView : PrimeView est un cabinet indépendant de recherche économique et financière créé en 2008 par Pierre Sabatier et agréé par le Ministère de l’Enseignement et de la Recherche. Ses stratégistes produisent de l’intelligence macroéconomique appliquée aux marchés financiers : ils déterminent les paramètres qui vont modifier les lignes d’équilibre de nos modèles de développement et aident ainsi les investisseurs à optimiser leur allocation d’actifs à moyen et long termes. Les analyses transversales et factuelles de PrimeView, qui mettent en exergue les interconnexions entre différents phénomènes (économiques, financiers, environnementaux, géopolitiques, sociologiques…), sont aujourd’hui des références sur de nombreux sujets comme la Chine (« La Chine, une bombe à retardement », mention d’honneur du prix Turgot 2013) ou encore la démographie et son impact sur les modèles de développement.
www.primeview.fr


#5 - 10H30

France Econ Min Macron: No Choice But To Reform 'Sick' Economy

By Jack Duffy.

France's Economy Minister Emmanuel Macron said Wednesday that Europe's second-largest economy has little choice but to pursue reforms in order to ignite growth.

Speaking on Europe 1 radio, Macron said "France is sick. There has been a fever in this country for years called mass unemployment. There is no other choice but to move ahead and act to reform the economy."

Macron, who was named economy minister in the recent cabinet reshuffle, said the government's current unpopularity is because reforms undertaken so far have been too weak to produce results.

"Without doubt we have been strong enough and gone far enough in the first two years," Macron said, referring to the first part of President Francois Hollande's 5-year term.

Macron said there is not one major reform that can solve all France's problems, but a series of smaller reforms that can spur activity. Such reforms include liberalizing France's many protected professions and allowing more businesses the freedom to open on Sunday.

Macron said that Germany can do more the support European growth by increasing investment, but France cannot look abroad for the solution to all its economic problems.

"France's problem is first of all itself," Marcron said.

Prime Minister Manual Valls won a confidence vote in the French parliament Tuesday, but by a much narrower margin than a similar vote five months ago.

--MNI Paris Bureau
--MNI London Bureau
www.mni-news.com


#4 - 9H45

Good Morning Finyear Readers!

European markets are trading higher this morning receiving a strong boost from sharply rallying US markets overnight and news that China is taking fresh measures to boost slowing growth.
With the two day FOMC meeting having kicked off yesterday also new optimism has entered US markets that the Fed will be in no rush to raise rates any time soon.
Also after several sets of disappointing economic data out of China in recent weeks, the Chinese central bank has decided to provide banks with additional liquidity to boost growth which indirectly should also help export oriented countries like Germany for example.
Main focus this morning will be on UK employment data and BOE minutes. Traders are looking for any indications if the timing of the first rise in rates has moved any closer compared to the previous meeting. Also better than expected job data are likely to put additional pressure on the British central bankers. Later tonight all eyes will be on the FOMC meeting followed by Fed chief Janet Yellen’s press conference. If there are any signs at all that yesterday’s optimism about the Fed being in no hurry to raise rate has been misplaced markets will probably turn substantially lower very quickly.
Overall sentiment remains neutral, although the likelihood seems to have increased that Scotland will decide against independence from the UK tomorrow some traders might favour to wait for the actual result before re-entering markets.

Markus Huber | Senior Sales-Trader/Senior Analyst
Peregrine & Black
www.peregrineblack.com


#3 - 9H15

Les scénarios du référendum écossais pour la livre sterling

Par Dembik Christopher, Économiste / Saxo Banque France.

• Si le oui l’emporte, une dépréciation de l’ordre de 30% à 40% de la livre sterling est probable à moyen terme.
• Si le non l’emporte, le marché devrait connaitre un rééquilibrage favorable à la devise britannique.

Le marché des changes aime se faire peur, on le constate de nouveau aujourd’hui. A l’approche du référendum écossais de ce jeudi, la livre sterling est sous pression.

La baisse constatée depuis plusieurs séances face aux principales devises confirme qu’une partie du scénario catastrophe est déjà intégrée dans les prix. Mais, en cas de confirmation de l’indépendance, on ne peut pas exclure une dépréciation de la livre sterling à moyen terme de l’ordre de 30% à 40% car l’économie britannique sera amputée d’une partie importante de ses revenus et, surtout, un processus compliqué et lent va s’ouvrir pour accéder formellement à l’indépendance. Ces facteurs d’instabilité ne manqueront pas de faire chuter la devise.

Toutefois, ce n’est pas le scénario que nous privilégions. Il est fort probable que le oui l’emporte de justesse. Bien que de nombreuses questions politiques risquent de rester en suspens entre Londres et Edimbourg, une victoire du oui signifierait pour le marché des changes un rééquilibrage inévitable des cours.

Le scrutin se déroulera ce jeudi mais les investisseurs ne seront fixés sur le résultat que vendredi matin. Le suspens devrait donc favoriser la volatilité.

Pour le GBPUSD, un échec du référendum pourrait se traduire par un comblement du gap ouvert le 5 septembre dernier, ce qui confirmerait un renversement de tendance et le retour possible à moyen terme vers les 1.65 voire même les 1.67 d’ici la fin de l’année.

Cette hypothèse optimiste pour la livre sterling se base sur la perspective prochaine de hausse des taux de la Banque d’Angleterre, à l’horizon début 2015, et également sur les bons fondamentaux macroéconomiques britanniques.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr


#2 - 9H00

Les indices retrouvent des couleurs avant la réunion de la FED

Marchés actions
Sur les marchés actions, Wall Street a clôturé dans le vert hier, le Dow Jones progressant de 0.59% à 17 131.97 points, tout comme le Nasdaq et le S&P500 qui s’adjugent tous les deux 0.75% à respectivement 4 552.76 points et 1 998.98 points après avoir évolué en territoire négatif pendant une grande partie de la séance.

Un peu plus tôt dans la journée, les principales bourses européennes avaient terminé en baisse, les investisseurs continuant de se montrer prudents avant le référendum pour l’indépendance de l’Ecosse et avant le discours de la FED ce soir. Le CAC 40 a abandonné 0.44% à 4409.15 points, tout comme le Dax et le Footsie en reculant respectivement de 0.28% et 0.18% à 9 632.93 points et 6 792.24 points. Du côté de l’Ecosse, selon les derniers sondages, le « Non » semble se dégager pour le scrutin qui aura lieu demain. A noter également, que le premier ministre français, Manuel Valls, a réobtenu le vote de confiance des députés quelques mois après le précédent suite à un discours sans annonces majeures.

Les investisseurs continuent de spéculer sur les annonces de la Banque Centrale Américaine et attendent avec impatience la conférence de presse de la présidente de la FED, Janet Yellen, ce soir. Cette conférence mettra fin à une réunion de deux jours débutée hier. Peu d’investisseurs s’attendent à un réel changement dans la stratégie de la FED qui devrait annoncer une nouvelle réduction du QE. En revanche, les opérateurs de marché scruteront avec attention toute information concernant le calendrier de relevée des taux d’intérêts, et plus particulièrement le vocabulaire qui sera employé ce soir au cours du discours.

Dans le sillage de leurs consœurs américaines hier soir, les principales bourses européennes sont attendues en légère hausse ce matin. A quelques minutes de l’ouverture, le CAC 40 pourrait grimper de 0.3%, le Dax de 0.4% et le FTSE de 0.25%. Faute d’annonces majeures aujourd’hui, les investisseurs devraient une nouvelle fois se tourner vers les rumeurs et spéculer sur la décision de la FED ce soir et le résultat du référendum Ecossais demain. La Bourse de Tokyo a peu changé, cédant 0.14% à 15 888.67 points il y a une dizaine de minutes, restant dans l’expectative avant la FED ce soir.

Forex
Sur le marché des changes ce matin, le billet vert évolue en légère hausse face à 10 de ses principales contreparties. Face à l’incertitude des cambistes quant à l’issu de la réunion du comité de politique monétaire (FOMC) ce soir, le dollar avant abandonné hier quelques pips contre ces mêmes devises. Les rumeurs vont bon train concernant un avancement plus rapide que prévu sur le rehaussement des taux américains par la Fed. Il faudra donc suivre avec attention la réunion de Janet Yellen, ce soir à 20h.

Les cambistes pourront également profiter aujourd’hui à 14h30 des chiffres de la consommation américaine hors alimentation et énergie, attendus en hausse à 0,2%. Cependant ces derniers restent à l’écart du marché, attendant la forte volatilité du marché prévue ce soir. En Europe, la monnaie unique a su prendre l’avantage sur sa principale contrepartie, malgré un indice ZEW allemand signant une nouvelle baisse, et témoignant d’une économie allemande incertaine. L’euro pourrait retrouver un élan haussier avec la publication aujourd’hui de l’Indice des prix à la consommation, attendu en hausse à 0,1%.

En attendant c’est en légère baisse que la paire phare du marché des changes s’échangeait ce matin aux encablures des $1,2954. Cela s’explique en partie par une incertitude quant à l’évolution des sanctions contre la Russie, ainsi que face au possible détachement de l’Ecosse du Royaume-Uni.
Outre-Manche, la devise britannique continue d’évoluer faiblement, malgré les chiffres décevants publiés hier. Les investisseurs, incertains de l’issu du référendum de demain sur l’indépendance de l’Ecosse, préfèrent attendre le résultat final prévu vendredi matin, avant de prendre position ; les sondages annoncent par ailleurs un résultat très serré. En légère hausse face à ses deux principales contreparties, la livre britannique s’échange respectivement à $1,6295 pour une livre, et £0,7948 pour un euro.

En Asie, la devise nippone évoluait sans grand mouvement face à ses deux principales contreparties, face au peu d’annonces prévues. Il faudra attendre la nuit de jeudi à vendredi, pour suivre la publication de l’indice de l’activité industrielle japonaise à 6h30. Le yen s’échangeait respectivement ce matin à 107,17 yens pour un dollar et 138,85 yens pour un euro.

En Australie, on note un dollar australien en légère baisse, pâtissant des rumeurs sur son principal partenaire commercial, la Chine. Les spéculations concernant l’éventuelle stimulation de la croissance économique chinoise, par le biais de mesures distinctes, jouent donc en la défaveur de la monnaie australienne. Cette dernière s’échange ce matin à 1,4267 dollars australien pour un euro et 1,1017 dollars australien pour un dollar.

Matières premières
Globalement les matières premières sont toujours échangées à de bas niveaux tout simplement au fait d’une offre toujours bien supérieure à la demande et une économie chinoise qui voit sa croissance ralentir.

L'or est maintenu juste au-dessus du niveau le plus bas depuis Janvier avant la Fed où le consensus table sur un maintien encore des taux bas et une baisse du stimulus de l’économie par la baisse de ses rachats d’actifs pour la sixième fois. Le métal précieux livraison décembre se négociait à $1 238 l'once sur le Comex, une deuxième journée de légère hausse pour le métal jaune alors que celui-ci était tombé à son plus bas depuis le 9 janvier de $1225.67 le 15 septembre. L’argent a également progressé à $ 18,73

Le WTI est échangé sur un prix le plus élevé depuis deux semaines après la déclaration du secrétaire général de l'OPEP qui a annoncé des objectifs supérieurs aux attentes l'année prochaine. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole révise l'objectif de production journalière de 500.000 barils en baisse à 29,5 millions de barils en 2015. Aux États-Unis, le général en chef des armées a déclaré qu'il serait favorable à l’envoi de troupes au cas par cas pour accompagner les troupes irakiennes dans la bataille contre l'Etat islamique si nécessaire. L’information a rapidement été démentie par la Maison Blanche qui refuse catégoriquement une intervention au sol de peur de l’opinion qui est largement défavorable. Le contrat octobre de WTI était à $94,70 le baril au Nymex toujours en dessous des $100 avec une demande qui reste faible, en baisse de 18 centimes. Le contrat avait pourtant gagné $1,96 à $94,88 hier. Sur le Brent, le contrat novembre était à $98,94 le baril sur l’ICE. Le brut de référence européen était négocié avec une prime de 5,28 $ par rapport au WTI. Il a clôturé à $5,24 hier.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr


#1 - 8H45

UBS daily roundup - Biases to tighten and discreet easing

Paul Donovan daily briefing.

• Tartan tracking – Three polls all showed a 52:48 split in favour of keeping the union. Whether a result like this is close enough to be considered a Québécois scenario would depend on the response of politicians. Former US president Clinton intervened to say he was a unionist – he intervened in Quebec too.

• The week's main event, the US Fed meeting, is expected to turn out to be a bit of a non-event. We do not see the "considerable period" language being dropped from the statement – why despoil the perfect prose? Rather we see the Fed changing its guidance later this year.

• Chinese policy stimulus is here, though not too overtly. China has put RMB500 million into the banks in additional liquidity. This reduces the chances of a reserve requirement rate reduction in our view.

• The Bank of England minutes are likely to indicate a continued inclination towards tightening, if not quite yet. In the Euro area we have the release of CPI – there is little to no evidence of structural deflation, but there are temporary disinflation forces at work.

www.ubs.com/investmentbank

Rapport trimestriel BRI, septembre 2014 (14 septembre 2014)

Malgré un épisode de volatilité, les marchés tiennent bon.

Après une accalmie prolongée, les marchés financiers ont connu un épisode de volatilité début août. L'appétit pour le risque s'est apaisé, tandis que la recrudescence des tensions géopolitiques ajoutait au regain d'inquiétude quant à la reprise. Les cours des actions ont chuté, notamment en Europe, les écarts sur les titres à haut rendement se sont considérablement accrus, et les rendements des valeurs refuges, comme le bund allemand à échéance courte, sont passés en territoire négatif. Les marchés ont toutefois rapidement traversé cette zone de turbulences. Début septembre, ils avaient déjà effacé leurs pertes : les craintes suscitées par les tensions géopolitiques étaient reléguées au second plan, les investisseurs anticipant une nouvelle stimulation monétaire dans la zone euro.

Après cet épisode, les marchés financiers ont renoué avec la quête du rendement, un phénomène très présent depuis la mi-2012. La volatilité est retombée à un niveau extrêmement bas dans pratiquement toutes les classes d'actifs, et les primes de risque sont restées faibles. En suscitant la prise de risque et la quête du rendement, les politiques monétaires accommodantes ont ainsi continué de favoriser une valorisation élevée des actifs et une volatilité exceptionnellement modérée.

Pour aller plus loin (rapport de 14 pages en français) :
www.bis.org/publ/qtrpdf/r_qt1409a_fr.pdf


Corporate Finance : commentaires du jour

L'actu Corporate Finance par FinActu:

- L’activité du private equity et du capital investissement (01/09 – 12/09) 12/09/2014
- Récapitulatif des levées de fonds (01/09 – 12/09) 12/09/2014
- AQUA boucle un troisième tour de table de 5,5 M€ pour réaliser des acquisitions 12/09/2014
- Siparex appuie la transmission familiale du groupe Le Temps des Cerises 12/09/2014
- OneAccess annonce l’enregistrement de son document de base dans le cadre de son projet d’introduction en Bourse sur Euronext Paris 12/09/2014
- Grant Thornton s’empare du groupe Tuillet 12/09/2014
- AXA renforce sa présence en Pologne grâce à un partenariat avec mBank 12/09/2014
- Société Nouvelle CAP Management, maison mère de la société GMS, fait l’acquisition de SuppléTEAM 12/09/2014
- Etude KPMG: Financement des entreprises familiales – Les investisseurs privés, clé de leur croissance ? 11/09/2014
- Capitole Angels apporte 174,000 € à Blue Poppies, 1er site de vêtements pour enfants totalement personnalisables 11/09/2014

Plus d'informations sur : www.finactu.fr

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Chiffres du jour : INSEE, EUROSTAT, Banque de France, OCDE, etc...

5 septembre 2014

Excédent de 12,0 milliards d’euros des échanges courants de l’UE28
Excédent de 47,6 milliards d’euros pour la balance des services


Première estimation pour le deuxième trimestre 2014.

Le compte des opérations courantes de l’UE28, corrigé des variations saisonnières, a enregistré un excédent de 12,0 milliards d’euros (0,4% du PIB) au deuxième trimestre 2014, contre des excédents de 25,2 mrds (0,8% du PIB) au premier trimestre 2014 et de 47,5 mrds (1,5% du PIB) au deuxième trimestre 2013, selon les premières estimations d’Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne.

EUROSTAT
http://ec.europa.eu/eurostat

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TAUX D'INTERET LEGAL

Le taux d'intérêt légal 2014 reste inchangé par rapport à 2013. Il demeure fixé à 0,04%.
Par Décret n° 2014-98 du 4 février 2014 (J.O. du 6 février) le taux de l'intérêt légal est fixé à 0,04 % pour l'année 2014.

Rappelons que :
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Mercredi 17 Septembre 2014




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