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FY Daily Briefings - 16 mai 2014 (édition n°7 - 16H00)

Économie, marchés, actions, devises, matières premières, deals du jour : Finyear, votre quotidien de l'exercice financier, vous offre, dès le matin et tout au long de la journée, des commentaires et des chiffres. A la suite vous trouverez également un tableau de bord financier avec cotations, indices et taux mis à jour en temps réel.


Marchés, actions, forex, matières premières : commentaires du jour

FY Daily Briefings - 16 mai 2014 (édition n°7 - 16H00)
16H00

Afternoon Briefing - ETX Capital

European stock markets held their nerve on Friday, with benchmarks flipping between small gains and losses; a batch of recent poor economic data out of Europe, particularly Thursday’s GDP figures from the euro zone, intensified worries in the market that the ECB hasn’t done enough to tackle the disinflationary pressures in the euro zone. The latest tensions in Ukraine remain a worry for market participants but on the whole, the session has been subdued with a lack of economic data out of Europe to inject life into markets.

A batch of recent poor economic data out of Europe, particularly Thursday’s GDP figures from the euro zone, intensified worries in the market that the ECB hasn’t done enough to tackle the disinflationary pressures in the euro zone.

That was further fuelled by the German Bundesbank giving the green light to unconventional policy measures such as bond buying and negative deposit rates – measures that the Bundesbank itself was clearly vocally opposed to this time last year. Interestingly, it’s German interest at stake here – the Bundesbank was opposed to unorthodox measures by the ECB, stressing that it will be outside of the central bank’s mandate, if it was to resort to these measures during the euro zone debt crisis.

Now, the German economy’s growth momentum isn’t picking up as much as policymakers there expected, disinflationary pressures are now a huge concern for the German economy, as is the stronger euro currency. For that reason, it’s quite clear to see why the Bundesbank changed its tune on further accommodative measures. A case can be made that it’s due to the Bundesbank’s hasty opposition against unorthodox ECB action that the central bank is behind the curve with policy action versus the Bank of England, Bank of Japan and the Federal Reserve.

On Thursday, U.S. and Asian stocks incurred a selloff on worries about current equity market levels not being justified given tumbling bond yields in the US, Germany and UK. That’s because core government bonds have been in favour on the continued central bank activism which sees the ECB potentially injecting unconventionally, German-backed, easing measures next month. At the same time, we have a reluctant Bank of England who are holding back from raising interest rates as well as a Federal Reserve who continue laying out dovish comments to suggest that rates will not rise so aggressively.

Indeed, on Thursday, Fed Head Janet Yellen said the US economy has further to go to achieve full health and predicted small businesses will play a vital role in the recovery. She added that job generation is “crucial to this process,” and small companies “are responsible for a large share” of new employment – the onus is clearly still on job creation by the Fed which so far has been encouraging with Thursday’s big drop in jobless claims data.

Already out today, we have had data showing home construction in the US jumped in April. The pace of US home construction jumped last month to its highest level since November, exceeding market estimates. We also have the University of Michigan preliminary index of sentiment advanced which is estimated to rise to 84.5 from 84.1 in April.

Ishaq Siddiqi

ETX Capital, One Broadgate, London EC2M 2QS
www.etxcapital.co.uk
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14H00

L'euro et les indices s'affaiblissent après la déception des chiffres en zone euro

Newsletter Hebdomadaire.

Marchés actions :

Sur les marchés actions, la semaine a été marquée par d’importants mouvements dans les principales places boursières. Si en début de semaine les investisseurs ont vu les principaux indices s’élever à des valeurs record, ils ont aussi appris la faible croissance de la zone euro et le recul de la production industrielle étasunienne. Dans ce contexte, les places boursières retombent dans le rouge pour une semaine très instable.

Sans véritable surprise, la première séance de la semaine a été influencée par les discours très accommodants de la BCE et de la Fed de la semaine dernière. Par ailleurs, la désescalade de la crise en Ukraine a été bien accueillie par les marchés. Si les référendums de Louhansk et Donetsk, organisés dimanche par des séparatistes qui demandent le rattachement à la Fédération russe, avaient initialement été perçus comme une source de tension, l’irruption de violence redoutée n’a pas eu lieu. Même si l’Union européen a étendu ses sanctions contre la Russie à des entreprises, les marchés ont vu d’un bon œil la paix relative avec laquelle se sont déroulés les scrutins, permettant d’espérer une solution pacifique entre Kiev et Moscou.

Dans ce contexte de regain de confiance, les principaux indices ont fortement gagné en valeur. Le CAC 40 a dépassé la barre psychologique des 4500 points mardi et mercredi. Il a même atteint 4.511 points en « intraday » mercredi matin, un niveau plus atteint depuis le 3 septembre 2008. Le DAX allemand a aussi dépassé un cap important, il a établi un nouveau zénith historique en se hissant mercredi jusqu’aux 9.754,43 points. Les indices de Wall Street ont aussi participé à cette tendance. Le S&P 500 a atteint pour la première fois de son histoire le seuil des 1.900 points en cours de séance mercredi. Quant à lui, le Dow Jones Industrial Average a battu son sommet historique trois jours d’affilé en début de semaine.

Cependant, les investisseurs ont appris que l’indice Zew du sentiment économique tel que perçu par les analystes financiers et investisseurs, pour le mois d’avril en Allemagne et en Europe était largement inférieur à la valeur attendue. Par ailleurs, on a appris que la production industrielle de la zone euro a chuté en Mars, ce qui montre que la reprise économique est pour le moins très inégale et peu constante. D’après Eurostat, la production industrielle européenne a diminué 0,3%, en contraste avec le mois précédent où elle avait progressé de 0,2%. Parallèlement, la zone euro a présenté une croissance de seulement 0,2% pour le premier semestre de 2014, la même que pour les trois derniers mois de 2013. Cette nouvelle information vient préoccuper d’avantage les investisseurs, d’autant plus que le consensus tablait sur une croissance de jusqu’à 0.7%. Seul pays qui semble échapper à la donne, l’Allemagne a vu son PIB croitre de 0.8%. En revanche, la croissance française a été évaluée très proche de zéro et l’Italie a même vu son économie se contracter légèrement. Aux Etats-Unis la situation n’était pas plus encourageante. En effet, les données publiées jeudi soir ont dévoilé que, contre toute attente, la production industrielle étasunienne a chuté de 0.6% au cours du mois d’avril. Cela vient s’ajouter au fait que le taux d'utilisation des capacités industrielles a diminué de 0,7 point à 78,6% en avril, s'éloignant ainsi de sa moyenne de long terme.

Ces nouvelles informations ont engendré une modification de la tendance haussière vue en début de semaine. Jeudi, toutes les principales places boursières ont fini dans le rouge. Vendredi matin, les bourses asiatiques clôturaient à la baisse, alors que leurs homologues européens reproduisaient la donne avant la fin de séance. Ainsi, l’Euro Stoxx cède au cours de cette semaine 1,17% de sa valeur initiale, à 3146,24 points. Le CAC 40 chute de -1,16% en abandonnant les 4500 points et s’installant sur les 4425,05 points. Londres et Francfort réussissent malgré tout à enregistrer une variation hebdomadaire dans le vert. Le FTSE 100 gagne 0.09% à 6.820 points et le DAX progresse de 0,14% à 9.595 points. A Wall Street, le Dow Jones se situe sur les 16.446,81 points (-0.63% sur les 5 derniers jours) avant l’ouverture. Le S&P 500, après avoir atteint les 1900 points en début de semaine, reste sur 1870,85 points pour une dépréciation de -0,25% sur 5 jours. Enfin, l’indice à forte composante technologique, le Nasdaq, progresse de 0,44% cette semaine et côte à 4069,29 points avant la dernière séance de la semaine.

Forex :

Sur le marché des changes, la parité EUR/USD s’apprête à terminer cette semaine en territoire négatif. En effet, après avoir atteint un plus haut à 1,39924$ jeudi dernier, la monnaie unique a littéralement décroché sur les dernières séances pour venir s’établir en dessous des 1,38$.

Pour rappel, jeudi dernier Mario Draghi l’actuel président de la Banque centrale européenne, après un début de discours plutôt optimiste sur la situation en zone euro, a annoncé sur un ton plus neutre d’éventuelles nouvelles mesures dès le mois prochain pour contrer le risque de déflation. L’institution qui a notamment évoqué un possible abaissement du principal taux directeur et le placement du taux de facilité de dépôt en négatif, pourrait bel et bien dès le mois prochain ouvrir la porte à un programme d’injections de liquidités. Les cambistes qui ont porté la paire vers le seuil symbolique des 1,40$ se sont alors rapidement désengagés. En début de semaine, la paire évoluait ainsi aux encablures des 1,3750$ et continuait de s’orienter à la baisse dans un rang considérablement restreint. Globalement les analystes s’attendent à ce que la monnaie unique reste sous pression jusqu’à la prochaine intervention de la BCE en juin. Les cambistes qui comptaient sur les nouveaux catalyseurs en zone euro cette semaine pour avoir une meilleure vision de la manière dont l’institution allait intervenir, ont rapidement été déçus. En effet, dès mardi l’indice ZEW qui mesure la confiance des investisseurs allemands est ressorti en repli de 10,1 points à 33,1 contre 43,2 en avril. Ce premier indicateur a fait plonger l’EUR/USD sur un plus bas depuis début avril à 1,3687$ en cours d’échange, mais ce n’était que les premiers prémices de ce décrochage hebdomadaire, puisque jeudi la monnaie unique s’échangeait aux alentours des 1,3650$. La parité a alors atteint son plus faible niveau depuis plus de deux mois et demi à 1,36477$ ce jeudi suite à la publication d’un PIB en dessous des attentes en Europe et d’une révision à la baisse des chiffres du quatrième trimestre 2013 par Eurostat.

Dans ce contexte, le billet vert a largement profité de cet accès de faiblesse de sa consœur pour se renforcer. Certains catalyseurs sur le sol américain sont également venus en soutien du mouvement : nous retiendrons notamment les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage qui ont atteint un plus bas de sept ans à 297 000 nouvelles demandes alors que les analystes anticipaient 325 000 inscriptions. Toutefois il convient de prendre en compte d’autres données qui ont été un peu moins bien accueillies par les cambistes, à l’image de la production industrielle américaine qui a baissé en avril contre toute attente, mettant ainsi fin à deux mois consécutifs de hausse.

Ce vendredi matin, la monnaie unique se stabilise face au billet vert. La parité est sortie de son gouffre des 1,36$ pour revenir au-dessus du seuil des 1,37$. La prudence reste pourtant de mise en cette fin de semaine : les indicateurs de la veille ayant été globalement mauvais, les cambistes adoptent une position attentiste en amont de la publication des permis de construire, des mises en chantier et de l’indice de confiance des consommateurs du Michigan aux Etats-Unis. Sur le Vieux Continent, nous suivrons également la balance commerciale pour mars. L’euro se négocie à 1,3715$ en fin de matinée.

Du côté des paires en yens, la monnaie unique a également cédé face à la devise nippone qui est amenée à jouer son rôle de valeur refuge cette semaine. Faute de nouveaux catalyseurs en début de semaine sur le sol asiatique, tous les regards étaient tournés vers les soubresauts européens, ce qui explique en grande partie le décrochage de la paire EUR/JPY. La paire a réussi à récupérer une partie des pertes enregistrées mardi en frôlant les 141,00 yens. Les publications successives en zone euro en fin de semaine ont toutefois arrêté la reprise ; la paire s’est finalement enfoncée en dessous des 139,50 yens ce vendredi matin et ne semble pas trouver une tendance ferme.

En parallèle, la paire USD/JPY a fait des émules sur les premières séances de la semaine avant de décrocher à son tour. Après avoir atteint un creux à 101,45 yens jeudi dernier, la parité s’est inscrite dans un canal haussier avant d’échouer au franchissement de la résistance des 102,7 yens mardi. Le mouvement a été d’autant plus interrompu par la publication jeudi d’une croissance du PIB japonais supérieure aux attentes au premier trimestre. En effet, l’économie du pays a enregistré une expansion de 1,5% sur le trimestre et de 5,9% sur un an, alors que les analystes anticipaient respectivement 1% et 4,2%. La devise nippone en cette fin de semaine s’est alors renforcée face au billet vert. Les indicateurs mitigés aux Etats-Unis publiés jeudi ont permis d’entretenir le mouvement, ce qui amène la parité sur les 101,50 yens ce vendredi en fin de matinée.

Matières premières :

Au chapitre des matières premières, c’est une semaine dans le vert qui devrait se terminer ce soir. Le WTI et le Brent, les deux bruts de références sont proches de terminer cette semaine en territoire positif, profitant notamment de l’escalade des tensions en Ukraine et des spéculations en début de semaine sur une possible diminution des stocks aux Etats-Unis pour la deuxième semaine consécutive, avant la correction observée jeudi et vendredi due à une augmentation.

La semaine a commencé, une fois n’est pas coutume, par le regain de tensions en Ukraine le weekend dernier. Deux régions situées à l’Est de l’Ukraine ont voté par référendum la sécession tout comme la Crimée il y a quelques semaines. Ce vote a donné lieu à des affrontements entre des troupes armées gouvernementales et des séparatistes pro-russes. Le vote a été jugé illégitime par l’Ukraine et ses alliés occidentaux, en dépit de la présence massive des citoyens aux urnes. Le ministre du pétrole en Arabie Saoudite a néanmoins affirmé que le marché mondial du pétrole était suffisamment abondant et donc qu’il ne devrait pas y avoir de problème d’approvisionnement même en cas de perturbation de l’exportation du pétrole russe. Rappelons que la Russie est le plus gros pays exportateur d’énergie au monde. La Russie a donné une date limite, à savoir le 2 Juin prochain, pour que le gouvernement ukrainien puisse payer la facture de gaz pour éviter une coupure de leur alimentation.

Les séparatistes pro-russes ont indiqué qu’ils cherchaient à se joindre à la Russie après les référendums jugés litigieux par l’Ukraine et les pays Occidentaux. La tension est montée d’un cran en Ukraine en milieu de semaine alors que des séparatistes pro-russes ont abattu sept soldats dans une embuscade dans la partie Est du pays. Le gouvernement ukrainien a demandé à la Russie de condamner ces militants qui tentent de déstabiliser le pays. Le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a déclaré à Bruxelles que Moscou soutient les « manifestants et terroristes » dans leurs tentatives de déstabilisation du pays. La Russie n’a pas l’intention d’envoyer des troupes en Ukraine, alors que ce pays est sur le point de sombrer dans la guerre civile, ce qui empêche la tenue d’élections légitimes selon le ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov. Les groupes séparatistes pro-russes ont été exclus des pourparlers d’unité nationale qui ont commencé mercredi dernier à Kiev, la capitale ukrainienne, dans le but d’apaiser les tensions avant le vote présidentiel le 25 mai prochain alors que Moscou demande leur réintégration. Moscou précise qu’il serait ridicule de les tenir responsable des conflits au sein de l’Ukraine. Les forces armées ukrainiennes se sont déplacées pour maitriser la situation dans l’Est du pays, occupé par des séparatistes. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont menacé la Russie de sanctions Moscou si les élections présidentielles en Ukraine ne se tenaient pas correctement en raison d’actions des rebelles russes qui tentent de déstabiliser le pays.

Le brut de référence américain a grimpé en début de semaine alors que les investisseurs spéculaient sur une possible nouvelle diminution des stocks de brut pour la deuxième semaine consécutive. Le WTI avait progressait de 0,2% la semaine dernière à cause d’une diminution des stocks de brut de 1 780 000 barils à 397 600 000 barils, restant néanmoins proche des niveaux records atteints. La production industrielle en Chine a diminué le mois dernier ce qui peut entrainer une baisse de la consommation de pétrole chez le deuxième plus gros consommateur de pétrole au monde derrière les Etats-Unis. En effet, rappelons que la Chine consomme environ 11% du pétrole mondiale, derrière les Etats-Unis qui représente 21% de la consommation mondiale. Le brut de référence américain est tombé de son plus haut niveau au cours des trois dernières semaines hier suite aux données du gouvernement qui montre que les stocks ont augmenté alors que la production a atteint son plus haut niveau en 28 ans aux Etats-Unis. Les futures ont perdu 0,5% jeudi soit la première baisse depuis le début de la semaine. En effet les investisseurs s’attendaient à une nouvelle diminution des stocks pour la deuxième semaine consécutive. Les stocks ont augmenté pour revenir proche de leur niveau record deux semaines auparavant. La production a augmenté de 78 000 barils par jour à 8,428 millions selon l’EIA. Les stocks à Cushing, le plus grand centre de stockage du territoire, ont diminué de 592 000 barils la semaine dernière pour atteindre leurs plus bas niveaux depuis Décembre 2008. Le WTI pourrait à nouveau souffrir la semaine prochaine à cause des nouvelles spéculations sur une nouvelle augmentation des stocks la semaine prochaine alors que ces derniers atteignent déjà des niveaux records.

A noter également que l’Agence Internationale de l’énergie a déclaré que la demande mondiale de pétrole dans la seconde moitié de 2014 devrait être plus importante. L’OPEP devrait avoir à fournir 30,7 millions de barils par jour d’or noir de Juillet à Décembre.

Du côté des métaux précieux, c’est une semaine dans le vert qui s’annonce, opérant ainsi un rebond après la baisse de la semaine dernière. Néanmoins, l’or a commencé sa semaine en perdant du terrain subissant l’affaiblissement de l’euro contre le dollar, le dernier discours de la FED ainsi que les différents résultats macroéconomiques qui confirment une reprise solide de l’économie américaine. Les tensions en Ukraine continuent d’inquiéter les investisseurs dans une moindre mesure face à la progression du dollar en début de semaine mais ils sont restés attentif à l’évolution de la situation, notamment depuis les référendums au sein des régions Est du pays pour rejoindre la Russie. Puis le métal jaune a effectué un rebond alors que les violences en Ukraine et les signes de hausse de la demande en Chine, le plus gros consommateur mondial attirent le regard des investisseurs. L’or profite actuellement de la situation en Ukraine même si peu d’investisseurs s’attendent à une guerre totale. La demande d’or physique devrait un peu augmenté en Chine, mais l’évolution de la reprise économique aux Etats-Unis devrait continuer à déterminer la direction de l’or dans les prochains jours. L’or avance vers un faible gain hebdomadaire, stimulé par les troubles en Ukraine. Du côté des chiffres américains publiés hier, les données concernant l’emploi sont apparues meilleures que les prévisions des analystes, néanmoins la production industrielle a reculé de manière inattendue.

Le platine et le palladium ont été à l’honneur cette semaine. En effet, le conflit russo-ukrainien qui pourrait perturber l’approvisionnement en palladium de l’un des deux plus gros producteurs mondiaux, à savoir la Russie, inquiète les investisseurs. L’autre nouvelle majeure concerne le platine. En effet, en Afrique du Sud, Lonmin PLC a déclaré vouloir rouvrir ses mines de platine en début de semaine après une grève qui aura duré près de 16 semaines, ce qui a paralysé la production du plus gros producteur mondiale de platine et deuxième en production de palladium. Lonmin PLC devrait continuer à maintenir ses mines ouvertes bien que de nombreux travailleurs n’ont pu encore aller travailler.

Du côté des futures agricoles, la diminution des troupeaux de bétails aux Etats-Unis envoient les prix de la viande sur de nouveaux records. Les américains sont victimes de l’inflation la plus forte depuis 2011 sur les denrées alimentaires à cause des conditions météorologiques extrêmes qui touchent le territoire américain mais également un grand nombre de région du monde depuis le début de l’année. Les conditions extrêmes au Brésil, le plus gros producteur de café mondial, devraient fortement peser sur les perspectives des récoltes.

Le blé se dirige vers son plus gros recul hebdomadaire depuis Juin dernier alors les prévisions météorologiques aux Etats-Unis laissent espérer de fortes pluies qui pourrait aider les cultures touchées par le temps sec depuis le début de l’année. L’amélioration de l’état des cultures pourrait permettre une augmentation de l’offre mondiale qui culmine déjà à des niveaux record. Les stocks mondiaux sont attendus en hausse de 0,5% d’ici le 1er Juin 2015 selon le ministère de l’agriculture aux Etats-Unis.

La demande de chocolat en Indonésie, le troisième plus gros producteur de cacao au monde, pourrait doubler en trois ans en raison de l’expansion de la classe moyenne. La pénurie mondiale de cacao risque de s’intensifier alors que l’Asie est de plus en plus friande de chocolat.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr

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12H00

Morning Briefing - ETX Capital

European stock markets were steady Friday as yesterday’s dire GDP reinforced the argument that the European Central Bank will have to take aggressive action to stimulate economic growth in the region. That said, upside momentum is being pressured by the latest development in Ukraine.

Traders are unnerved by reports that Ukrainian troops moved to force Russian separatists from their eastern towns Slovyansk and Kramatorsk, citing acting President Oleksandr Turchynov. There are worries this will fuel the crisis further between the two countries and grow the rift further.

Western policymakers have vowed to impose further sanctions on Russia if the country undermines Ukraine’s presidential election later this month. With the latest escalation of the crisis, it appears more than likely that Western powers will have to resort to harsher sanctions but the question is if Russia is truly affected by these sanctions or if it even cares. Russia’s MICEX index was off 0.4% to 1,377.00 while the ruble dropped against the US dollar, trading hands at around 34.790 rubles.

Across the market, Core government bond yields held near multi-month lows while stock markets are attempting to stabilize, still trading near multi-year highs. Overnight, US stocks declined after data on Thursday showed US industrial production unexpectedly fell, while in Asia most markets felt the fallout of a weak US session.

Over in India, equities rose to record levels as exit polls suggest that Narendra Modi has swept to power, with traders celebrating a landslide election victory for the economic reform-focused BJP. As such, the S&P Sensex equity index is up around 2.1% to a record high while the Indian rupee is up some 0.9% versus the US dollar to a 9-month high of Rs58.89.

Looking ahead, the economic agenda is rather subdued with much of the attention on US housing starts and the University of Michigan confidence data. US stock futures are trading lower ahead of the open on Wall Street, indicating weakness following Thursday's retreat for major equity benchmarks.

Ishaq Siddiqi

ETX Capital, One Broadgate, London EC2M 2QS
www.etxcapital.co.uk

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11H30

La France en sursis ?

Par Éric Bourguignon, Directeur de la gestion de Taux et Crédit, Swiss Life AM.

Le récent virage social-démocrate du Président Hollande ne doit sans doute rien au hasard. Le décrochage économique de notre pays est en effet très préoccupant, et il était donc urgent de tenter de l’enrayer, car l’indulgence actuelle des marchés financiers à l’égard de la France pourrait ne pas durer.

Le mystère des spreads

Les français et leurs dirigeants n’aiment pas les marchés financiers (« Mon ennemi, c’est la finance »…). Leur animosité envers cette corporation, au demeurant largement partagée dans le monde, n’est pas sans fondement compte tenu de la responsabilité qu’elle a eu dans le déclenchement de la crise des subprimes. Cette hostilité nous semble cependant exagérée car la France peut aujourd’hui emprunter sur les marchés de capitaux à des conditions de financement particulièrement avantageuses, preuve de la bienveillance dont nous bénéficions de la part de ceux que nous jugeons si sévèrement. Rarement la rémunération que nous devons consentir pour lever des capitaux sur les marchés n’a effectivement été aussi faible. Rarement les primes de risque (les fameux spreads) exigées par nos créanciers pour qu’ils acceptent de nous prêter n’ont été aussi serrées. La France est quasiment traitée par les marchés à l’égal de l’Allemagne pourtant considérée comme un des débiteurs les plus sûrs du monde.

Cet engouement pour la dette française interpelle. Notre pays n’a certes pas fait défaut depuis 1797 (épisode de la Banqueroute des Deux Tiers), mais il est loin de rivaliser avec nos voisins germaniques, que ce soit sur le plan économique, ou sur le plan financier.

Le décrochage de la France

Il n’est d’ailleurs pas exagéré de dire que notre situation relative s’est plutôt détériorée au cours des dernières années, non seulement vis-à-vis de l’Allemagne, mais également vis-à-vis des autres membres de l’Union. Nos coûts unitaires de production et notre compétitivité se sont érodés, tandis qu’ils s’amélioraient sensiblement chez nos partenaires. Malgré le poids considérable des prélèvements obligatoires, les déficits publics restent très élevés dans l’Hexagone alors qu’ils ont disparu Outre-Rhin, et s’amenuisent dans la périphérie de la zone euro. La rentabilité de nos entreprises est très inférieure à la moyenne européenne, ce qui pèse sur l’investissement et l’emploi. Plus grave, nos parts de marché à l’exportation ne cessent de reculer, et la France est le seul grand pays européen qui affiche encore un déficit extérieur important (correspondant à 1.7 % de son PIB).

Dépendance financière

Conséquence mécanique de la persistance de ce déficit extérieur, notre pays continue de s’endetter. Un déficit extérieur traduit en effet un excès de demande intérieure par rapport à la production nationale, autrement dit un excès de dépenses par rapport aux revenus distribués qui oblige les agents économiques à recourir à l’emprunt pour pallier à l’insuffisance de leurs revenus. Cette situation nous met évidemment en état de dépendance par rapport aux marchés financiers, puisque c’est auprès d’eux que nous empruntons les ressources qui nous manquent. Elle nous oblige en outre à satisfaire à leurs exigences de rigueur et d’assainissement budgétaire, car comme le disait fort justement Bonaparte : « Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit ».

Extrait de la lettre Réseaux – n° 14 mai 2014.

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10H30

La faible croissance en zone euro pèse sur les marchés boursiers

Les publications macroéconomiques ont refroidi les ardeurs des marchés boursiers. Hier, l’annonce plutôt mitigée des chiffres de croissance en zone euro – seule l’Allemagne affiche une progression du PIB significative – a stoppé l’élan des indices européens, dont certains avaient passé un cap ces derniers jours, stimulés par les messages de la Banque Centrale Européenne.

L’indice CAC 40 a reculé de 1,25% hier, après avoir flirté avec les 4 512 points en séance, un niveau inédit depuis septembre 2008. Le DAX allemand a reflué quant à lui de près de 1%, à quelques points du record historique (9 800 points) qu’il venait d’atteindre. Même tendance corrective sur les Bourses des pays « périphériques », qui ont cédé beaucoup de terrain (-2,35% pour l’Ibex, -3,61% pour le MIB).

Zone euro : la croissance économique patine, des mesures « non conventionnelles » de la part de la BCE deviennent nécessaires

L’orientation des tendances macroéconomiques en zone euro justifie le positionnement de plus en plus accommodant de la Banque Centrale Européenne. Dans sa communication, la BCE a laissé entendre qu’elle allait franchir le pas de mesures d’assouplissement quantitatif (via d’éventuels achats d’obligations souveraines, tel que cela est pratiqué outre Atlantique ?). Au sein de la zone euro, le grand écart « nord-sud » des situations économiques nationales, qu’il s’agisse du rythme de croissance ou du niveau d’inflation, confirme que le redressement de de l’activité économique est très hétérogène. Et la sortie de crise bien longue dans certains pays. Cette relative fragilité démontre que l’économie n’est pas encore capable de tenir une progression autonome et durable. Les agents économiques n’impulsent toujours pas de rebond marqué de la consommation et des investissements, d’où une pression baissière sur les prix. La lutte contre cette « désinflation » reste un objectif primordial pour la BCE.

Hier, la croissance du PIB en zone euro est ressortie à un niveau très modeste pour le premier trimestre, seulement 0,2%, selon Eurostat. L’Italie et le Portugal se distinguent par une évolution négative (-0,1% et -0,7%) tandis que celle du PIB de la France est nulle. Comme souvent depuis quelques années, seule l’Allemagne tire son épingle du jeu avec une croissance plutôt robuste (0,8% après 0,4% au dernier trimestre 2013, +2,5% entre le premier trimestre 2013 et le premier trimestre 2014). Mais on constate une légère inflexion dans la structure de l’activité économique allemande, puisque le commerce extérieur, le traditionnel point fort germanique souvent jalousé en Europe, n’a pas forcément contribué à la croissance au premier trimestre. Depuis quelques mois, le volume d’exportations semble en perte de vitesse par rapport à celui des importations.

Les investisseurs « shortent » les indices européens

La correction boursière s’est reflétée dans l’évolution du « Sentiment Clients », le baromètre du sentiment des clients de CMC Markets (plus de 45.000 dans le monde, établi quotidiennement à partir de leurs positions réelles). Les investisseurs sont redevenus « bearish » à courte terme, après des prises de bénéfices. Leurs positions sont aujourd’hui très majoritairement vendeuses sur le CAC 40 (positions vendeuses à 85%), sur le Footsie (à 93%) et sur le Dax (à 73%). En revanche, le Nikkei 225 suscite l’attrait des investisseurs (acheteurs de l’indice à 81%), encouragés par les chiffres ressortis en hausse sur les dépenses des ménages et une bonne progression du PIB (+1,5%) au premier trimestre.

Du côté des devises, on constate un mouvement marqué sur la paire GBP/USD. Les cambistes sont repassés acheteurs (un brutal changement de tendance par rapport à la semaine passée, puisque le flux était vendeur à 91%). Sur l’EUR/USD la tendance est vendeuse à 69%. La monnaie unique a cédé près de 2,5% par rapport au billet vert depuis une semaine (à 1,3650 dollars, l’euro est à son niveau le plus bas depuis plus de deux mois). L’offensive de la BCE pour une politique monétaire plus expansionniste en Europe, qui devrait être mise en oeuvre à partir du mois prochain, milite en faveur d’un affaiblissement mécanique de l’euro à moyen terme.

Par J. Danan, Head of Sales Trading de CMC Markets France
Ce commentaire présente un caractère purement informatif et ne constitue ni un conseil en investissement, ni une recommandation d’achat ou de vente d’instruments financiers.

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9H45

UBS daily roundup - Spreads wider, growth slides

Presented by Paul Donovan.

• With a volatility that does much to dispel the idea of the rational markets hypothesis, Euro peripheral bond market spreads widened yesterday. The weak nominal growth story in the Euro area is not exactly new information, of course.

• Nominal GDP matters to fiscal positions, and several Euro area countries have yet to see much recovery here – Italy has barely grown since the crisis, and the Spanish economy is actually smaller in nominal terms.

• Japanese industrial production gave a somewhat mixed picture, being revised stronger in March but with subdued expectations for the coming data. This matters given that it is the post first quarter momentum that is likely to determine the ability of Japan to escape deflation.

• US Fed Chair Yellen said little in her remarks (other than pledging support for small businesses). Consumer sentiment (Michigan, preliminary) and housing data are due from the US, and we have modestly positive expectations for both.

www.ubs.com/investmentbank

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9H30

Les marchés se stabilisent après la correction d'hier

Marchés Actions : Au chapitre des actions, la journée de hier a vu toutes les principales places boursières finir dans le rouge. Le CAC 40 a lâché -1,25% pour clôturer la journée à 4.444,93 points. Une tendance similaire était observée dans les autres marchés européens. Le FTSE Eurofirst 300, indice paneuropéen, a perdu 0,8%. En Italie (FTSEMIB -3,61% à 20 419,62 points) et au Portugal (PSI 20 -2,65% à 6 889,55 points) les perdes ont été beaucoup plus saisissantes. A Francfort, le DAX perd -1,1% à 9.656,05 points et le FTSE de Londres cède -0,55% à 6.840,89 points.

Outre-Atlantique, les marchés américains ont une fois de plus bien mieux résisté que leurs homologues européens. L'indice Dow Jones des 30 industrielles a perdu 167,16 points, soit 1,01%, à 16.446,81, sa plus forte baisse en un mois même s'il a fini au-dessus de son plus bas du jour à 16.397. L'indice S&P-500, plus large, a cédé 17,68 points ou 0,94% à 1.870,85 points et le Nasdaq Composite 31,33 points (0,76%) à 4.069,29 après des plus bas respectifs de 1.862 et 4.035 points.

Cela se produit dans un contexte de nouvelles économiques pas très optimistes. La zone euro a présenté une croissance de 0,2% pour le premier semestre de 2014, la même que pour les trois derniers mois de 2013. Cette nouvelle information vient préoccuper d’avantage les investisseurs, d’autant plus que le consensus tablait sur une croissance de jusqu’à 0.7%. Seul pays qui semble échapper à la donne, l’Allemagne a vu son PIB croitre de 0.8%. En revanche, la croissance française a été évaluée très proche de zéro et l’Italie a même vu son économie se contracter légèrement. Aux Etats-Unis la situation n’était pas plus encourageante. En effet, les données publiées hier ont dévoilé que, contre toute attente, la production industrielle étasunienne s’était chuté de 0.6%au cours du mois d’avril. De plus, le taux d'utilisation des capacités industrielles a diminué de 0,7 point à 78,6% en avril, s'éloignant ainsi de sa moyenne de long terme.

Sur le plan des entreprises, il faudra garder un œil ouvert sur Numéricable qui a annoncé être entré en négociations exclusives pour racheter Virgin Mobile, sur la base d'une valeur d'entreprise de 325 millions d'euros, malgré son récent engagement dans le délicat processus de reprise de SFR. Toujours dans les télécommunications, Bouygues a dégagé un bénéfice net de 285 millions d'euros au premier trimestre, contre une perte de 42 millions d'euros l'an dernier sur la même période. Pour le secteur automobile, Renault et PSA Peugeot Citroën ont profité de la croissance du marché européen automobile en avril ; leurs ventes ont donc progressé de 16,1% et 5,2% respectivement.

Après une journée lourde en annonces économiques, l’agenda d’aujourd’hui prévoit une journée plus calme. A 14h30, les investisseurs prendront connaissance du nombre des permis de construire et des mises en chantier de logements au mois d’avril. Le consensus table sur une hausse de 3,6 % des mises en chantier, à 980.000 en rythme annualisé. Par la suite, peu avant 16 heures, l’indice de confiance du consommateur de l’Université du Michigan sera présenté pour le mois de mai. Il est attendu à 84,5, contre 84,1 en avril.

Sur le plan des sociétés, ce vendredi également bien calme. Pour l’essentiel, les sociétés NicOx, Erytech Pharma et Canal + publieront leurs chiffre d’affaires et /ou les résultats trimestriels.

Ainsi, on attend une journée calme sur les places de marché après les récentes montagnes russes. La Bourse de Paris devrait ouvrir en équilibre ce vendredi. D’après les dernières informations, Le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 0,02% environ 45 minutes avant l'ouverture de la séance.

Forex : Sur le front des devises, l’euro se stabilise ce vendredi matin face au dollar après avoir atteint un plus bas de deux mois et demi à 1,3648$ jeudi. En effet, la parité a décroché sur la majeure partie de la séance d’hier. En cause, des indicateurs en zone euro qui sont ressortis en demi-teinte et qui ont amené les cambistes à jouer la prudence en cette fin de semaine. Le produit intérieur brut de la zone euro qui était amplement attendu cette semaine est ressorti en-dessous des attentes malgré une légère progression de 0,2%. Les analystes qui espéraient 0,4%, n’ont malheureusement pas pu compter sur l’office européen des statistiques Eurostat qui a en parallèle révisé à la baisse le chiffre du quatrième trimestre 2013 de 0,3% à 0,2%.

Dans l’attente de la prochaine intervention de la Banque centrale européenne, ces indicateurs peu encourageants ont contribué au renforcement du billet vert, qui de son côté a pu jouir de meilleurs catalyseurs en cours de séance. On note principalement la chute des inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis qui ont atteint un plus bas de sept ans début mai. Dans ce contexte, la paire EUR/USD est restée en-dessous du seuil des 1,37$ tout au long de la séance de jeudi, avant de se reprendre en fin d’échange aux encablures des 1,3710$. Ce matin la parité se négocie sur les 1,3712$ et évolue sur une note hésitante le temps d’intégrer les indicateurs de la veille. Les cambistes pourront toutefois suivre les permis de construire, les mises en chantier et l’indice de confiance des consommateurs du Michigan aux Etats-Unis en cours de séance. En Europe, ces derniers seront attentifs à la balance commerciale pour mars.

Du côté des paires en yens, la devise nippone a gagné du terrain sur la monnaie unique et le billet vert. En effet, dans un contexte d’incertitude en Europe et aux Etats-Unis, le yen est amené à jouer son rôle de valeur refuge par excellence. En parallèle, l’euro et le dollar ont dû faire face à la publication du PIB au Japon qui est ressorti nettement au-dessus du consensus établi, ce qui a considérablement renforcé la devise nippone sur la séance d’hier. Ce vendredi matin, l’EUR/JPY évolue aux encablures des 139,19 yens après avoir chuté sur les 138,96 yens jeudi, un plus bas de deux mois et demi. L’USD/JPY de son côté s’échange à 101,50 yens ce matin après avoir également atteint un plus bas de deux mois et demi à 101,29 yens la veille.

Matières premières : Au chapitre des matières premières, le WTI et le Brent s’échangent en territoire négatif ce matin en cédant respectivement 0,35% et 0,12% à 101,86$ et 109,22$. Le brut de référence européen se dirige vers son premier gain hebdomadaire ce mois-ci en raison de l’escalade des tensions en Ukraine qui pourrait perturber l’approvisionnement d’énergie en provenance de la Russie. Les forces armées ukrainiennes se sont déplacées pour maitriser la situation dans l’Est du pays, occupé par des séparatistes. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont menacé la Russie de sanctions Moscou si les élections présidentielles en Ukraine ne se tenaient pas correctement en raison d’actions des rebelles russes qui tentent de déstabiliser le pays. Moscou a demandé à l’Ukraine d’inclure les séparatistes russes dans les pourparlers d’unité nationale qui ont débuté le 14 mai dans la capitale Ukrainienne alors que ces derniers en ont été exclus. A noter également que l’Agence Internationale de l’énergie a déclaré que la demande mondiale de pétrole dans la seconde moitié de 2014 devrait être plus importante. L’OPEP devrait avoir à fournir 30,7 millions de barils par jour d’or noir de Juillet à Décembre. Le WTI pourrait à nouveau souffrir la semaine prochaine à cause des nouvelles spéculations sur une nouvelle augmentation des stocks la semaine prochaine alors que ces derniers atteignent déjà des niveaux records.

Du côté des métaux précieux, la journée commence de manière mitigée. Le métal jaune recule de 0,04% à 1 295,68$. Dans le sillage de l’or, l’argent lâche 0,44% à 19,42$. L’or avance vers un faible gain hebdomadaire, stimulé par les troubles en Ukraine. Du côté des chiffres américains publiés hier, les données concernant l’emploi sont apparues meilleures que les prévisions des analystes, néanmoins la production industrielle a reculé de manière inattendue. Le déploiement des forces armées ukrainiennes a pour objectif de tenter de maitriser la rébellion dans l’Est du pays.

Le platine et le palladium progressent respectivement 0,30% et 0,45% à 1 469,88$ et 815,73$. Les investisseurs s’inquiètent de l’approvisionnement en provenance de l’Afrique du Sud pour ces deux métaux précieux. Rappelons que la grève a duré près de 16 semaines, ce qui a paralysé la production du plus gros producteur mondiale de platine et deuxième en production de palladium.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr

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L'analyse de la semaine du 12 mai - Natixis AM

La BCE prend rendez-vous avec les marchés

Points clés :
- La BCE prête à agir… en juin
- Zone euro : Croissance autour de 0,4%T au 1T14
- Biais haussier sur le Bund, resserrement des spreads périphériques et du crédit


Le signal d’un prochain assouplissement de la BCE a déclenché des ventes importantes sur l’euro (-1,7% depuis le point haut proche d’1,40$) mais a finalement eu peu d’effet sur les marchés de taux. Le Bund à 10 ans est inchangé sur la semaine autour d’1,46% alors que les Treasuries continuent d’évoluer juste au-dessus du seuil de 2,60%. L’absence de direction contraste avec la sous-performance du Gilt qui se poursuit à l’ouverture de lundi (+9pdb sur une semaine à 2,86%). La faible aversion au risque pousse les rendements périphériques toujours plus bas. Le seuil des 3% a été effacé en Espagne et en Italie. Les spreads des émetteurs mieux notés (France, Belgique) sont également bien orientés. Cependant, les flux acheteurs de dette émergente se renforcent. Malgré les tensions ravivées en Ukraine, les spreads se resserrent de près de 20pdb sur la semaine. Sur les marchés du crédit, le risque lié au cycle de fusions-acquisitions ne décourage pas la demande. Les spreads ont cassé la barre des 100pdb sur l’investment grade et l’indice iTraxx cote 66pdb, son plus bas niveau depuis fin 2010.

La BCE attendra juin

L’annonce du statu quo monétaire à l’issue de la réunion de la BCE du 8 mai a initialement déçu les intervenants. L’euro a rapidement touché un sommet près d’1,40$ et les flux acheteurs de contrats Bund ont ramené le 10 ans vers 1,45%. A l’inverse, la séance de questions-réponses a offert une perspective plus favorable. La BCE devrait ainsi procéder à une baisse des taux d’intérêt en juin, probablement justifiée par une révision des projections d’inflation. Malgré les réticences maintes fois évoquées du Conseil, un taux de dépôt négatif ne semble pas exclu. Cette mesure appuierait la diminution du refi mais aurait un effet incertain sur l’euro. La force de la devise est pourtant préoccupante pour la BCE en raison de ses effets défavorables sur l’activité et l’inflation à ce stade. Les flux de portefeuilles nets vers la zone euro montrent déjà de forts flux sortants des fonds monétaires (-30mds € en février)… réinvestis ensuite sur les fonds obligataires et actions. La faiblesse de la croissance de M3 provient en partie de ces arbitrages de maturité des investisseurs nonrésidents.

L’arme des taux constitue le premier volet de l’assouplissement monétaire avant le lancement d’un programme d’achat d’actifs ciblé visant un redémarrage du crédit aux entreprises, probablement annoncé après l’été. Le QE de la BCE aurait d’autant plus d’impact que la Fed aura mis un terme à ses achats (sans doute en octobre prochain). Les achats d’ABS adossés à des prêts apparaissent la mesure la plus appropriée malgré la taille nécessairement limitée d’un tel programme dans le contexte actuel des marchés de titrisations. Un plan incluant les emprunts d’Etats semble intimement lié à l’évolution de l’euro à la suite de la baisse des taux anticipée en juin.

Croissance bien orientée mais inégale au sein de la Zone Euro

Sur le plan conjoncturel, l’activité continue de s’améliorer. La croissance espagnole devrait être confirmée à 0,4%T et l’Allemagne affichera probablement une croissance de 0,8%T au 1T14. La reprise apparaît en revanche poussive en France (+0,2%T) et en Italie (+0,1%T). Au total, la croissance de la Zone Euro, est attendue cette semaine à +0,4%T (+1,1%A). Aux Etats-Unis, la principale publication économique concerne les ventes au détail dont la progression devrait se modérer après l’augmentation révisée à 1,2%M en mars. Les enquêtes d’activité manufacturière régionales (Empire, PhilFed) montreront une poursuite du rebond entrevu en mars-avril. L’inflation américaine devrait remonter vers 2%A (IPC) à mesure que les prix de l’énergie se redressent.

Marché de taux : contexte technique haussier

Le statu quo monétaire entretient la demande de sécurité et les stratégies de portage favorables au Bund et aux Treasuries. Les rendements sans risque continuent d’évoluer dans une fourchette étroite autour d’1,50% en Allemagne et proche de 2,60% aux Etats-Unis. Le scénario de reprise inscrit dans les enquêtes étant intégré par les marchés, les publications économiques ont, semble-t-il, moins d’importance pour les intervenants.
Nos modèles de valorisations indiquent toujours un potentiel de baisse des taux vers 1,32% et 2,39% respectivement sur les 10 ans Bund et Treasuries. L’analyse technique pointe aussi un risque haussier. Même sans invalider la résistance de 144,97, l’action des prix sur le contrat Bund juin 2014 traduit la présence des acheteurs au cours de la semaine écoulée. De fait, la configuration des prix dessine un contexte haussier tant que les cours se maintiennent au-dessus de 143,42 à court terme. Enfin, le positionnement des finaux en termes de sensibilité reste proche de la neutralité. Le marché de taux ne paraît pas suracheté actuellement, ce qui n’est pas incompatible avec l’apparition de flux vendeurs une fois mise en oeuvre la baisse de taux attende début juin. Ainsi, nous optons pour un biais haussier en duration associé à une vue à l’aplatissement du spread 2-10 ans. Nous maintenons également la stratégie de resserrement du swap spread 5 ans (37pdb), qui devrait in fine bénéficier d’un geste monétaire.

Aux Etats-Unis, la neutralité prévaudra cette semaine. Les ventes au détail et les stocks devraient conduire à une révision de la croissance au 1T14. Pour autant, la prévisibilité de la politique de la Fed réduit la volatilité sur l’ensemble de la courbe. Ce facteur explique peut-être le léger resserrement du 5 ans américain face au Bobl (108pdb). La divergence des stratégies monétaires des Banques Centrales militent néanmoins pour une reprise de la tendance haussière sur ce spread.

Les flux périphériques intarissables ?

Malgré leur positionnement agressif selon les enquêtes, les investisseurs finaux recherchent toujours les emprunts espagnols et portugais notamment. Le Bonos à 10 ans s’échange à 2,90% et le spread portugais ressort sous les 210pdb, aidé en cela par le rehaussement d’un cran de sa notation de crédit par l’agence Moody’s (Ba2). Les flux acheteurs (gérants d’actifs européens, banques locales, trésoriers) se concentrent sur les maturités comprises entre 5 et 10 ans. Il est cependant à noter que les opérations d’extension de maturité sont rares au-delà de 10 ans sur les marchés noncore.
On note toutefois quelques intérêts à l’aplatissement du 10-30 ans italien (avec une forte demande aux adjudications de BTP 2034 et 2037) au vu de sa pentification récente (108pdb, +16pdb par rapport au spread allemand). Les pays core profitent également de l’appétit des gestions pour la dette européenne avec des flux favorables à l’Autriche et la Belgique (principalement au-delà de 10 ans). Les achats d’OAT sont surtout visibles sur les échéances longues (assureurs présents sur les trips 25-35 ans). En termes de stratégies, nous maintenons nos positions acheteuses de Bonos, de BTPs et de PGBs ayant récemment réduit notre exposition à l’Irlande.
Sur les pays core, les valorisations tendues sur les spreads longs en France et aux Pays-Bas en particulier nous incitent à sous-pondérer cette partie de la courbe. Nous sommes globalement neutres sur les pays core.

Sur les autres classes d’actifs, la faible aversion au risque favorise le crédit dont les spreads contre Bund ressortent sous les 100pdb. Les financières offrent une légère décote (106pdb) mais la tendance au resserrement est uniforme. Le high yield malgré sa cherté continue d’être très demandé sur le marché primaire. Les flux acheteurs sur cette classe d’actifs ont néanmoins ralenti au profit des émergents dont le resserrement des spreads (en USD) atteint près de 20pdb sur la semaine (277pdb contre 279pdb sur le high yield européen). Le risque ukrainien ne décourage pas les investisseurs recherchant un rendement supérieur aux Treasuries.


Corporate Finance : commentaires du jour

(NOUVEAU) L'actu Corporate Finance par FinActu :

- Numericable Group entre en négociations exclusives avec OMEA Telecom pour le rachat de Virgin Mobile 16/05/2014
- NAXICAP Partners entre au capital de Jaguar Network 15/05/2014
- ActoMezz finance le MBO sponsorless de Passman 15/05/2014
- Bunkr réalise une levée de fonds de 1 M€ 15/05/2014
- FittingBox lève 2,1 M€ auprès d’Innovation Capital et Banexi Ventures 15/05/2014
- SOCOTEC annonce l’acquisition de Sofranext 15/05/2014
- Bpifrance soutient le groupe Terres de France dans la reprise de Tourisma Vert 15/05/2014
- La société allemande RIEMSER Pharma GmbH reprend Keocyt 15/05/2014
- TF1 Publicité entre au capital de Sejourning 15/05/2014
- Le Groupe SEB prend le contrôle total de Maharaja Whiteline 15/05/2014

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Chiffres du jour : INSEE, EUROSTAT, Banque de France, OCDE, etc...

Banque de France, le 12 mai 2014

Conjoncture à fin avril 2014 - Industrie et services marchands (12 mai 2014)

En avril, la production industrielle progresse modérément
Les secteurs agro-alimentaire, de la chimie et des produits informatiques sont dynamiques, alors que les machines et équipements et la pharmacie reculent. Les livraisons augmentent faiblement.
L’opinion sur les carnets de commandes se maintient globalement, de même que celle sur les stocks.
Les effectifs diminuent un peu.
Les prix des produits finis poursuivent leur baisse.
Les trésoreries s’améliorent.
Selon les chefs d’entreprise, l’activité devrait légèrement augmenter en mai.

L’activité dans les services augmente légèrement
Les transports, l’hébergement-restauration et l’ingénierie sont en hausse tandis que le travail temporaire et le conseil en gestion reculent.
Les prix s’érodent.
Les effectifs progressent sensiblement.
Les trésoreries s’élargissent de façon significative.
Les chefs d’entreprise prévoient une progression de l’activité en mai.

Indicateurs du climat des affaires dans l'industrie et les services
Dans l’industrie, l’ICA* s’établit à 98 en avril après 99 en en mars.
Dans les services, l’ICA* s’établit à 94 en avril comme en mars.
Selon l’indicateur synthétique mensuel d’activité (ISMA), le produit intérieur brut progresserait de 0,2 % au deuxième trimestre 2014 (première estimation).
*Indice du climat des affaires calculé à partir des données de l’enquête, retraitées cvs-cjo et lissées sur trois mois

Pour les lecteurs intéressés par davantage de détails concernant les différents secteurs d'activités, un lien permet de retrouver instantanément les graphiques et tableaux correspondants :
https://www.banque-france.fr/economie-et-statistiques/conjoncture-et-croissance/enquetes-de-conjoncture.html
et
https://www.banque-france.fr/fileadmin/user_upload/banque_de_france/Economie_et_Statistiques/conjoncture-industrie-services-avril-2014-detail-sectoriel.pdf

L'enquête mensuelle de conjoncture dans le Bâtiment est disponible sous :
https://www.banque-france.fr/economie-et-statistiques/stats-info/detail/conjoncture-batiment.html

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TAUX D'INTERET LEGAL

Le taux d'intérêt légal 2014 reste inchangé par rapport à 2013. Il demeure fixé à 0,04%.
Par Décret n° 2014-98 du 4 février 2014 (J.O. du 6 février) le taux de l'intérêt légal est fixé à 0,04 % pour l'année 2014.

Rappelons que :
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Vendredi 16 Mai 2014




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