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Europe : les grandes entreprises ont mieux géré leur BFR l’an dernier

L’étude montre une amélioration de 5,8% de leur BFR (DWC) à 40,8 jours de chiffres d’affaires en 2012, contre 43,3 jours un an plus tôt.


Europe : les grandes entreprises ont mieux géré leur BFR l’an dernier
Le DWC est composé du DSO, DIO et DPO. En voici les composantes pour l’année 2011 sur l’ensemble du classement :
- Le DSO** - Ratio de créance clients est de 46,6 jours (51 en 2011)
- Le DIO**- Ratio de rotation des stocks est de 36,9 jours (38,7 en 2011)
- Le DPO** - Délai de paiement fournisseurs est de 42,6 jours (45,5 en 2011)

La 15ième étude annuelle du Cabinet REL, spécialisé dans l’optimisation du BFR et portant sur les résultats publics 2012 des 821 plus importantes entreprises européennes démontre une nette amélioration de leur BFR ( Besoin en Fonds de Roulement) avec une diminution de 5,8% de leurs besoins en fonds de roulement

La baisse des besoins en fonds de roulement correspond à 2,5 jours de chiffres d’affaires, indique l’étude REL publiée en exclusivité par L’Agefi lundi 17 juin 2013

La crise a favorisé en Europe un comportement plus vertueux des grandes entreprises dans la gestion de leurs besoins en fonds de roulement (BFR) l’an dernier, si l’on se réfère aux résultats de la quinzième édition de l’étude du cabinet REL (groupe Hackett), publiée en exclusivité par l’Agefi. Portant sur les 821 plus grands groupes européens cotés en Bourse hors secteur financier, l’étude montre une amélioration de 5,8% de leur BFR à 40,8 jours de chiffres d’affaires en 2012, contre 43,3 jours un an plus tôt.

Les progrès concernent le ratio de créances clients, au plus bas depuis 10 ans à 46,6 jours, ainsi que la rotation des stocks qui s’élève à 36,9 jours, très proche de son meilleur niveau de 36,2 jours atteint en 2004 et 2008. Ceci a été partiellement compensé par un raccourcissement de près de 2 jours des délais de paiement fournisseurs qui tombent à 42,6 jours. Les médias, les biotechnologies, le secteur alimentaire et l’automobile se sont distingués par une performance nettement supérieure à la moyenne, contrairement aux semi-conducteurs, au matériel informatique ou aux services à l’environnement qui ont enregistré une dégradation significative.

La diminution du BFR des 97 entreprises françaises analysées a été plus importante que celle de l’ensemble de l’échantillon, même si cet indicateur se situe au-dessus de la moyenne européenne en jours de chiffre d’affaires. Au sein des 10 plus grands groupes français, on remarquera dans l’automobile les performances opposées de Renault et de PSA, ainsi que celles de Casino et de Carrefour dans la distribution.

Si les efforts entrepris pour diminuer les BFR européens contribuent à générer de la trésorerie supplémentaire, «seulement 12% des sociétés analysées sont en mesure d’afficher une amélioration sur chacune des trois dernières années», nuance l’étude. Par ailleurs, ces gains sont contrebalancés par une chute globale de 17,7% des cash flows libres à 232 milliards d’euros l’an dernier et par une nouvelle détérioration, pour la troisième année consécutive, de leur ratio de cash flow d’exploitation sur chiffre d’affaires qui tombe à 10,6% en 2012, contre 10,9% en 2011, 12,5% en 2010 et 13,4% en 2009. Selon les calculs de REL, «un alignement du BFR sur les meilleurs pratiques de chaque secteur générerait un gain potentiel de 762 milliards d’euros pour l’ensemble de l’échantillon européen».

Méthodologie
L’étude annuelle de REL, mesure les performances en matière de gestion de leur BFR des 821 premières entreprises européennes (en volume des ventes) pendant l’année 2012. Les données sont issues de sources publiques (CapitalIQ). Les industries sont définies par leur GICS (Global Industry Classification Standard) qui est une classification « Standard & Poor’s » qui rend ensuite possible une comparaison globale par secteur et par industrie. Les comparaisons sont faites d’une année sur l’autre en respectant le même périmètre d’étude, en prenant en compte l’entreprise puis sa classification GICS (59 classes), et enfin le rang qu’elle occupe sur le continent étudié.
Le BFR correspond au solde entre les ressources à plus d'un an (dites stables), et les immobilisations (emplois stables à plus d'un an). Positif, il traduit un excédent des premières sur les secondes. Négatif, il permet de constater que les immobilisations sont financées par les ressources de trésorerie ou par l'excédent des ressources d'exploitation sur les emplois (besoin en fonds de roulement négatif).

**Terminologie des termes employés
DSO - Ratio de rotation du crédit clients
Egal au rapport de l'encours clients au chiffre d'affaires journalier moyen TTC, il exprime en nombre de jours de chiffre d'affaires, la durée moyenne du crédit accordé par l'entreprise à ses clients (ou autrement dit le délai moyen de paiement de ceux-ci).
DPO - Ratio de rotation du crédit fournisseurs
Egal au rapport de l'encours fournisseurs aux achats journaliers TTC, il exprime en nombre de jours d'achats, la durée moyenne de crédit accordée à l'entreprise par ses fournisseurs (ou le délai moyen de paiement de celle-ci).
DIO- Ratio de rotation des stocks
Egal au rapport des stocks et travaux en cours au chiffre d'affaires journalier moyen HT, il donne le nombre de jours de chiffre d'affaires que représentent les stocks.
DWC – Egal au rapport du fonds de roulement au chiffre d’affaires journalier moyen. Plus le nombre de jours obtenus est bas, plus les performances sont jugées bonnes. Si dans les tableaux récapitulatifs les pourcentages sont en recul, c’est une amélioration (même si le chiffre est négatif).

A propos de REL : REL, division de The Hackett Group est une activité de consulting d’envergure mondiale, agissant sur les problématiques d’amélioration durables des Besoins en Fonds de Roulement et cela au travers de toutes les divisions d’une entreprise. Via une méthodologie unique mettant en œuvre une présence sur le terrain, une rigueur analytique et une approche collaborative avec ses clients, nous avons permis de libérer plus de 25 milliards de dollars de cash flow, permettant aux entreprises de pratiquer des politiques d’acquisition, de développement ou de réduction de leur dette grâce à cette valeur retrouvée. www.relconsultancy.com

Vendredi 21 Juin 2013




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