Parmi les 4 600 entreprises de taille intermédiaire, les 3 200 « ETI nationales » sont proches du seuil de 250 salariés. Leurs performances, notamment à l’exportation, dépassent cependant celles des PME au-delà du simple effet de « taille ». Elles sont davantage implantées dans l’Ouest de la France et à prédominance industrielle.

Près des deux tiers des ETI nationales sont « patrimoniales », 40 % « familiales ». Un peu moins présentes à l’étranger, les ETI patrimoniales sont, par contre, plus dynamiques sur le territoire national : au cours des cinq dernières années, elles ont un peu plus fréquemment accru leurs investissements et leurs effectifs salariés en France que les autres ETI nationales. Elles sont aussi beaucoup plus souvent contrôlées par une holding, construction juridique favorable à la transmission de l’entreprise.

En août 2008, la Loi de Modernisation de l’Économie (LME) a consacré la catégorie des entreprises de taille intermédiaire (ETI) entre celle des petites et moyennes entreprises (PME) et celle des grandes entreprises. Outre la création de cette nouvelle catégorie, la LME a imposé un concept d’entreprise beaucoup plus proche du « groupe de sociétés » que de « l’unité légale », sur laquelle reposent encore aujourd’hui la plupart des statistiques et études économiques sur les entreprises. C’est en effet au niveau du groupe que la stratégie de l’entreprise se décide. Ce sont donc les « groupes » ou, dans le cas des plus grands d’entre eux, leurs grandes « branches
opérationnelles », qui constituent le concept le plus pertinent « d’entreprise »....

Suite dans le PDF (4 pages) téléchargeable ci-dessous :
www.industrie.gouv.fr/p3e/4pages/4p08_dgcis.pdf