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Etude BCG 'GLOBAL ASSET MANAGEMENT 2007'

Dans la 5ème édition de son étude annuelle Global Asset Management 2007 intitulée "The Growth Dilemma", le Boston Consulting Group (BCG), souligne que les gestionnaires d’actifs, après avoir traversé quatre années de croissance continue à 16% par an vont devoir se mobiliser sur plusieurs fronts pour préserver leur rentabilité. Face à des marchés incertains et des menaces de différents types comme un environnement concurrentiel exacerbé, les exigences croissantes des clients, les incursions de nouveaux acteurs, ce qui fonctionnait va devoir être repensé. Faire face à des taux de rentabilité moins importants, comme cela fut le cas après la crise de la bulle Internet, est un scénario auquel les gestionnaires doivent se préparer, même si la gestion d'actifs conserve des perspectives favorables à long terme.


Etude BCG 'GLOBAL ASSET MANAGEMENT 2007'
Selon le rapport Global Asset Management 2007, les acteurs cherchant à accroître leurs actifs et leur rentabilité doivent mener plusieurs actions complémentaires : premièrement, définir et « vendre » les points forts de leur gestion de façon plus proactive pour attirer et retenir leurs clients cibles ; deuxièmement, innover à la fois sur les produits et sur le marketing des produits, en mettant en avant leurs forces par rapport à celles de leurs concurrents ; troisièmement, améliorer leurs systèmes de gestion des risques ; et, quatrièmement, bâtir une présence sur les marchés émergents.

Les acquisitions ne sont pas la solution à tout
D’après le rapport, la concentration du secteur se poursuit à un rythme rapide mais devient toujours plus difficile – non pas parce que le nombre de gestionnaires d’actifs se réduit mais parce que la taille des opérations génère une forte complexité. Les gestionnaires d'actifs doivent donc continuer à privilégier la croissance organique.
Philippe Morel, Directeur Associé senior au BCG à Paris et co-auteur du rapport déclare : “Les acquisitions ne doivent pas se faire à n'importe quel prix. Elles permettent d’atteindre des objectifs spécifiques : gagner une nouvelle expertise "produits", nourrir l’innovation, développer une spécialité, pénétrer un nouveau marché ou créer un modèle multi-boutique. La crise du « subprime » pourrait avoir créé quelques opportunités d’acquisitions pour un prix raisonnable mais les gestionnaires d’actifs devront se montrer particulièrement sélectifs dans leur évaluation des candidats potentiels ”.

Innover en maîtrisant ses risques
Le rapport avance qu’une innovation permanente s'avère nécessaire pour soutenir la croissance mais seulement à condition de maîtriser les risques qui en découlent. Les gestionnaires vont devoir chercher de nouvelles classes d'actifs avec des produits différenciants pour les clients institutionnels, et des produits simples avec une proposition de valeur compréhensible pour la clientèle des réseaux. Ces nouveaux produits devront remplir à la fois des exigences de rentabilité plus élevées et des exigences de diversification.

Etant donné l’incursion des banques d’investissements sur plusieurs fronts – notamment leur exploitation du boom sur les produits structurés et leur émission directe de véhicules tels que les certificats – les gestionnaires d’actifs vont devoir continuer à renforcer leurs compétences de structuration et de tarification ainsi que leurs systèmes de gestion des risques. Plus que jamais, les gestionnaires d’actifs doivent sauvegarder leur réputation de grande expertise et d’intégrité, comme la crise du « subprime » l’a démontré. Ainsi, selon Philippe Morel, "Un équilibre est à trouver afin de mettre en place un contrôle plus élevé des risques sans pour autant brider la performance des gérants. Il ne s'agit donc pas seulement d'importer les techniques de la BFI, mais de les adapter au métier de gestion pour compte de tiers."
Une croissance maintenue jusqu'en 2006 avec des perspectives dans les pays émergents

Le rapport Global Asset Management 2007 montre que, malgré les défis majeurs qui attendent les acteurs, la gestion d’actifs reste une activité forte et rentable. En 2006, la valeur des actifs gérés professionnellement a crû au niveau mondial de 13% pour atteindre 53 400 milliards de dollars. La marge bénéficiaire moyenne des participants à l’étude comparative du BCG a atteint 42% cette même année.

La croissance du secteur s’est répandue sur tous les continents. Le marché américain, représentant à lui seul de 48% des actifs sous gestion mondiaux, a crû de 15,2% pour atteindre 25 700 milliards de dollars en 2006. L’Europe, avec 36% des actifs sous gestion mondiaux, a connu une croissance de 10,9% pour atteindre 15 500 milliards d’euros (ou 19 300 milliards de dollars). L’Asie-Pacifique, avec environ 12% des actifs sous gestion mondiaux, a connu une croissance de 10,2% pour atteindre 6 500 milliards de dollars. Les marchés émergents en Europe de l’Est, en Asie-Pacifique (à l’exclusion de l’Australie et du Japon) et en Amérique du Sud ont connu une croissance comprise, selon les cas, entre 20 à 50%.

Générer de la croissance dans les économies émergentes sera un autre défi clé pour les gestionnaires d’actifs, selon le rapport. Ces marchés en Asie, en Europe de l’Est, en Amérique du Sud et au Moyen-Orient, bien que relativement petits actuellement, recèlent un potentiel important. Il sera toutefois important de concevoir une approche par pays, en pesant le niveau d’investissement et d’engagement nécessaire par rapport au potentiel de ces nouvelles activités, qui pourraient ne pas obtenir de résultats significatifs à court terme.

Méthodologie : Global Asset Management 2007 s’appuie sur une étude comparative des principaux acteurs du secteur et sur une analyse détaillée de 31 marchés nationaux.

A propos du Boston Consulting Group
Depuis sa création en 1963, le Boston Consulting Group aide les plus grandes entreprises à bâtir un avantage concurrentiel durable.
Au BCG, nous sommes convaincus que les meilleures pratiques ou analyses concurrentielles ne suffisent pas à créer de la valeur sur le long terme. Un changement positif nécessite de porter un regard nouveau sur l'économie, les marchés et les capacités organisationnelles afin de définir et de délivrer des stratégies gagnantes. Pour nous, chaque mission est unique et constitue un ensemble d'opportunités et de contraintes pour lesquelles il n'existe pas de solution standard.
Présent dans 38 pays à travers 64 bureaux, le BCG intervient dans tous les secteurs d'activités et auprès de toutes les fonctions des entreprises.
Depuis son ouverture en 1973, le bureau de Paris connait une forte croissance. Il figure aujourd'hui parmi les plus importants bureaux de BCG dans le monde avec 250 consultants.
www.bcg.fr

Mercredi 19 Décembre 2007




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