Corporate Finance, DeFi, Blockchain, Web3 News
Corporate Finance, DeFi, Blockchain News

Etude 2016 sur les dépréciations de goodwill des sociétés du CAC 40

Duff & Phelps dévoile les résultats de son étude.


- Le montant total des dépréciations de goodwill enregistrées au sein du CAC 40 s’est élevé à 5,8 milliards d’euros en 2015, en progression de 123 % sur un an, selon l’étude conduite par Duff & Phelps.
- Concentrées sur un petit nombre de secteurs d’activité et de sociétés, ces dépréciations sont particulièrement marquées dans les secteurs Energie / Electricité et Banque / Assurance – comme en 2014.

Duff & Phelps, l'un des leaders mondiaux indépendants spécialisés en évaluation et corporate finance, dévoile les résultats de son étude sur les dépréciations d’écarts d’acquisition (goodwill) enregistrées par les groupes du CAC 40 en 2015. En parallèle de son étude menée à l’échelle européenne, publiée au second semestre de chaque année depuis 2013, cette analyse est consacrée aux grandes sociétés françaises cotées.

Lors de leur dernier exercice, les 39 sociétés du CAC 40 examinées dans le cadre de cette étude (cf.méthodologie, page 2) ont enregistré un total de 5,8 milliards d’euros de dépréciations de goodwill, en hausse de 123 % par rapport à 2014 – à périmètre comparable.

« Bien qu’en forte hausse, ce montant n’a toutefois rien d’excessif, analyse Carine Tourneur, Managing Director au sein du bureau parisien de Duff & Phelps et spécialiste en évaluation financière. En effet, il ne représente qu’environ 2 % du montant global des survaleurs enregistrées au bilan de ces sociétés fin 2014, soit 293 milliards d’euros. A noter que ce ratio est assez stable d’un millésime à l’autre. »

Forte concentration sectorielle des dépréciations de goodwill

Autre caractéristique mise en avant par l’étude de Duff & Phelps : la concentration des dépréciations d’écarts d’acquisition sur d’un nombre restreint de groupes. En effet, au cours de l’exercice 2015, 17 des 39 sociétés passées au crible ont déprécié leur goodwill – soit une proportion de 44 %, en recul par rapport 2014 (50 %) et 77 % du total des dépréciations concernent seulement 3 sociétés.

« L’étude met également en exergue une forte concentration sectorielle», poursuit Carine Tourneur. Ainsi, 91 % des dépréciations de goodwill en 2015 concernent 5 secteurs d’activité, au premier rang desquels figurent Energie / Electricité et Banque / Assurance, déjà présents dans le ‘trio de tête’ de l’année 2014.

Pour Yann Magnan, Managing Director responsable du bureau parisien et de l’activité Evaluation pour l’Europe de Duff & Phelps, « ces dépréciations sont la conséquence directe de la baisse des prix des produits énergétiques et des matières premières, ainsi que des exigences en matière de fonds propres réglementaires pour le secteur bancaire ».

Etude 2016 sur les dépréciations de goodwill des sociétés du CAC 40
« Les dépréciations observées sont essentiellement liées à des facteurs macroéconomiques, affectant les sociétés à l’échelle internationale. Nous n’avons pas identifié dans notre étude d’éléments négatifs propres à l’économie française », pointent Carine Tourneur et Yann Magnan.

Téléchargez l’étude :
http://www.duffandphelps.com/insights/publications/goodwill-impairment/2015-european-goodwill-impairment-study

Note méthodologique :
Le périmètre de l’étude repose sur les sociétés composant l’indice CAC 40 au 31 décembre de chaque année. Entre 2014 et 2015, la composition de l’indice a été modifiée, avec la sortie de EDF et Gemalto et l’entrée de Klépierre et PSA, Lagarge étant remplacée par l’entité résultant de la fusion avec Holcim (LafargeHolcim). Afin d’analyser les tendances sur des données comparables, les agrégats 2014 et 2015 ont été établis sur la base des sociétés composant l’indice CAC 40 au 31 décembre 2015, en excluant toutefois LafargeHolcim car les données 2014 avant fusion n’étaient pas comparables et, de plus, les incidences de cette fusion en termes de comptabilisation du goodwill au 31 décembre 2015 étaient provisoires. Par conséquent, le périmètre de l’étude porte donc sur 39 des 40 sociétés composant l’indice à cette date.

A propos de Duff & Phelps
Duff & Phelps est une firme internationale de conseil en évaluation et corporate finance, disposant d'une expertise en évaluation complexe, support aux litiges et contentieux, fusions-acquisitions, restructuration et en conseil en compliance et réglementation. Forte de plus de 2 000 collaborateurs, elle répond aux besoins de ses nombreux clients à travers son réseau de bureaux dans le monde.
www.duffandphelps.com

Les médias du groupe Finyear


Mercredi 6 Juillet 2016




Nouveau commentaire :
Twitter

Your email address will not be published. Required fields are marked *
Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

OFFRES D'EMPLOI


OFFRES DE STAGES


NOMINATIONS


DERNIERES ACTUALITES


POPULAIRES