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Entreprises suisses & Gouvernance : une étude relève des améliorations

Les sociétés suisses cotées en Bourse ont accompli de légers progrès l'an passé en matière de gouvernance d'entreprise, selon une étude de zCapital. Malgré le vif débat sur les bonus des dirigeants, les structures de rémunération ne constituent pas le plus grand obstacle à la démocratie actionnariale.


Entreprises suisses & Gouvernance : une étude relève des améliorations
Les plus grands obstacles en la matière sont à trouver dans les titres donnant droit au vote, les bons de participation ou encore dans les limitations de suffrages ou au niveau du registre des actionnaires, observe le gestionnaire de fortune zCapital dans son étude présentée mardi à Zurich. Pas loin de la moitié (45%) des sociétés passées sous la loupe disposent de règles limitant les droits de leurs propriétaires.

Dans la 3e édition de leur étude, les auteurs se sont penchés sur la gouvernance d'entreprise de 130 sociétés cotées dans l'indice élargi de la Bourse suisse SPI Extra ainsi que 20 grands groupes helvétiques. Outre la politique en matière d'information, zCapital a examiné les structures actionnariales, ainsi que la composition et la rémunération de la direction et du conseil d'administration, notamment.

Dans le cadre de son étude, zCapital a donné une importance plus grande au critère de la participation accordée aux actionnaires qu'à celui des modèles de rémunération des entreprises. En matière de droits des actionnaires, les bonus octroyés aux managers ne jouent pas un rôle central.

A ce titre, zCapital estime que la révision du droit des sociétés par actions actuellement en cours va dans la mauvaise direction. Les débats nourris du Parlement autour des rémunérations excessives entraînent la mise à l'écart de la discussion de certains thèmes importants.

Et zCapital de mentionner notamment le principe "une action - une voix" ou encore le thème des représentants indépendants au sein du conseil d'administration. Le débat sur la réforme fait aussi l'impasse sur les limitations statutaires ainsi que les autres obstacles pour inscrire un point à l'ordre du jour de l'assemblée générale.

Il n'en demeure pas moins que des progrès sont intervenus l'an passé en matière de gouvernance d'entreprise. En moyenne, les entreprises examinées ont recueilli 68 points sur un maximum de 100, contre 65 l'année précédente. Au classement, l'exploitant des kiosques en Suisse alémanique, Valora, décroche la palme avec 87 points, devant les groupes industriels zurichois Sulzer et Bucher, avec chacun 84 points.

Vainqueur des deux précédentes éditions, le spécialiste saint-gallois des techniques sanitaires, Geberit échoue au pied du podium, en raison de l'élection de son patron Albert Baehny à la présidence du conseil d'administration. Au total, 14 entreprises connaissaient encore l'an passé la double-casquette, soit le même nombre qu'en 2009.

Les améliorations générales constatés sont le fruit d'une participation accrue des actionnaires, à la faveur de la suppression de limitation de droits de vote dans quatre entreprises (Tecan, Newave, Also-Actebis et Schulthess). Les votes consultatifs sur la politique de rémunération y ont également contribué.

Laurent Leloup

Mercredi 8 Juin 2011




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