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Entreprises européennes : poursuite de la baisse des dépréciations du goodwill

En 2014, les sociétés qui composent l’indice STOXX® Europe 600 ont cumulé 29,4 milliards d’euros de dépréciations de goodwill, soit 41 % de moins qu’un an plus tôt, selon l’étude « 2015 European Goodwill Impairment Study » de Duff & Phelps. La France, en deuxième position, avec 3,7 milliards d’euros de dépréciations, connaît un repli de 69 % par rapport à 2013. Le secteur des télécommunications redevient, comme en 2012, celui qui a connu le plus fort montant de dépréciations : 8,9 milliards d’euros. En France, le secteur financier occupe la première place.


Expert en évaluation et en corporate finance, le conseil financier indépendant Duff & Phelps publie aujourd’hui la 3ème édition annuelle de son étude sur la dépréciation du goodwill des entreprises européennes, « 2015 European Goodwill Impairment Study ». Centrée sur l’analyse des bilans des entreprises du STOXX® Europe 600 relatifs à l’exercice 2014, celle-ci confirme la tendance à la baisse déjà constatée dans sa 2ème édition. Ainsi, les dépréciations du goodwill de ces sociétés – implantées dans dix-huit pays – ont atteint à l’échelle européenne la somme cumulée de 29,4 milliards d’euros (contre 49,6 milliards, en 2013), ce qui représente un repli d’environ 41 %.

Dans cette étude, Duff & Phelps montre également que l’année 2014 représente le point bas des 4 derniers millésimes, au cours desquels les dépréciations du goodwill ont significativement décru en Europe. Et ce même si la région demeure globalement au-dessus du montant de 2010, au plus fort de la crise de la zone euro (soit 15 milliards d’euros).

Source : « 2015 European Goodwill Impairment Study »

« Ces résultats sont parfaitement cohérents avec la tendance générale que l’on connaît dans les économies européennes, relève Yann Magnan, Managing Director de Duff & Phelps, responsable du bureau français et de l’activité évaluation en Europe. En 2014, nombre de pays de cette zone ont retrouvé une croissance économique qui, même si elle n’a été que limitée, a toutefois contrasté avec les deux années précédentes et la grande incertitude qui régnait. La baisse du prix du pétrole et le rebond des exportations, soutenu par un euro en repli, ont notamment participé à ce retournement de situation, qui s’est donc directement traduit dans les comptes des entreprises. »

France : 3,7 milliards d’euros de dépréciations du goodwill en 2014

Bien que tenant la deuxième position parmi les 18 pays analysés par l’étude – notamment en raison de la présence de 80 sociétés françaises parmi les 600 que compte l’indice –, la France connaît également une embellie : les dépréciations du goodwill sont en repli de 69 % par rapport à 2013, pour s’établir à 3,7 milliards d’euros. Un montant qui se rapproche sensiblement de celui de 2010, le plus faible des cinq dernières années.

source : « 2015 European Goodwill Impairment Study »

« Cette analyse confirme les résultats de l’étude des sociétés du CAC 40, conduite en juin dernier, pointe Carine Tourneur, Managing Director de Duff & Phelps. Il est vrai que, dans l’échantillon des 80 entreprises françaises analysées ici, celles du CAC 40 influent grandement sur la tendance globale, puisqu’elles contribuent à hauteur de plus de 80 % au montant de dépréciations du goodwill enregistrées l’an passé. Il est également très intéressant de constater que près de 60 % des dépréciations des sociétés françaises sont liées à des investissements à l’étranger, dont les valeurs ont le plus souvent été affectées par des facteurs politico-économiques ou encore par les reliquats de la crise financière de 2008. »

Concentration sectorielle des dépréciations du goodwill

L’étude relève également que les dépréciations sont très concentrées sur un nombre limité de sociétés. Ainsi, à l’échelle européenne, seules 166 sociétés du STOXX® Europe 600 Index ont enregistré une dépréciation en 2014, avec trois sociétés contribuant à elles seules à 38 % du montant total. Tel est également le cas pour la France, où trois sociétés contribuent à 33 % du montant total des dépréciations.

La concentration s’observe aussi à l’échelle sectorielle. Pour l’ensemble de l’échantillon européen analysé, les télécoms occupent la première place, avec 8,9 milliards d’euros de dépréciations enregistrées par 6 entreprises.

Avec 6,7 milliards d’euros de dépréciation, répartis sur 48 sociétés, le secteur financier se hisse au deuxième rang. C’est d’ailleurs ce secteur qui s’affiche en tête du palmarès tricolore : il compte 10 établissements financiers totalisant 998 millions d’euros de dépréciations – soit près de 27 % du total de l’échantillon des sociétés françaises.

Les médias du groupe Finyear


Jeudi 17 Décembre 2015




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