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Economy, Markets, Ratings, Statistics and Rates - September 21, 12 (8th update)

Economy, Markets, Ratings, Statistics and Rates - Daily news & daily views by Finyear.


Economy, Markets, Ratings, Statistics and Rates - September 21, 12 (8th update)








MARKETS, ECONOMY & STATISTICS - Commentaries of the day

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MARKETS - Revue Mensuelle des Marchés Emergents - Par l’équipe « Actions émergentes » de Franklin Templeton Investments - Août 2012 - Publiée le 18 septembre 2012


VUE D’ENSEMBLE

Les marchés actions ont enregistré des performances positives début août, les investisseurs ayant continué à se montrer optimistes après que le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi ait déclaré fin juillet que la BCE soutiendrait l'euro. Les prévisions d'un troisième plan d'assouplissement quantitatif (QE3) de la part de la Réserve fédérale américaine ont également eu un impact positif sur les marchés. Toutefois, la confiance des intervenants a commencé à s'étioler en fin de mois du fait de l'amplification des inquiétudes entourant la zone euro. En effet, le sentiment économique en zone euro est tombé à un plus bas en deux ans et la BCE n'a pas annoncé de mesures concrètes pour répondre à la crise persistante de la dette. L'embellie ou la stabilisation des statistiques économiques américaines annoncée en fin de mois a réduit la possibilité de nouvelles mesures d'assouplissement, entraînant ainsi une correction des marchés. L'indice MSCI Emerging Markets a ainsi clôturé la période sur un repli de 0,3 % en dollar américain. Parmi les marchés émergents, ceux d'Europe ont enregistré les meilleures performances. La recherche d'actions sous-évaluées a permis à la République tchèque, à la Pologne, à la Turquie et à la Russie de clôturer le mois sur des performances positives.

LE POINT SUR CHAQUE RÉGION

Asie
Signe que les efforts des autorités pour doper les investissements privés ont porté leurs fruits, les investissements en capitaux fixes ont progressé de 25,5 % en GA à 1 800 milliards USD pendant les sept premiers mois de 2012 en Chine. Les secteurs qui en ont le plus bénéficié sont l'exploration et la production pétrolière/gazière, l'éducation et la santé. L'inflation est restée sur une pente descendante, l'indice des prix à la consommation ayant atteint un plus bas sur 30 mois (1,8 % en GA) en juillet. La baisse de la demande de la part des États-Unis et de l'Union européenne (UE) a entraîné le ralentissement de la croissance des exportations chinoises à 1,0 % en GA en juillet, contre 11,3 % en GA en juin. La croissance des importations s'est également tassée à 4,7 % en GA en juillet, après 6,2 % en GA en juin. Par conséquent, le déficit commercial s'est resserré, passant de 31,8 milliards en juin à 25,1 milliards USD en juillet. Le Premier ministre chinois Wen Jiabao et la Présidente du Costa Rica Laura Chinchilla Miranda se sont rencontrés à Pékin et ont convenu d'accroître leur coopération dans des domaines comme les transports, l'énergie, l'éducation et les sciences. Les autorités chinoises et turkmènes ont signé un accord de coopération économique et technologique à l'issue d'une rencontre entre les dirigeants des deux pays en juillet, tandis que la Chine et le Rwanda se sont engagés à renforcer leurs liens militaires.

La banque centrale de Corée du Sud a laissé son taux directeur inchangé à 3,0 % en août, après une réduction inattendue de 25 points de base (0,25 %) en juillet. Les pressions inflationnistes ont continué à diminuer, l'indice des prix à la consommation étant tombé à 1,5 % en GA en juillet, son niveau le plus bas en plus de dix ans. En comparaison, les prix avaient monté de 2,2 % en GA en juin. Cette baisse s'explique en partie par le recul des prix alimentaires, des prix des produits pétroliers et des coûts de téléphonie. Le taux de chômage sud-coréen est descendu à 3,1 % en juillet, alors qu'il était de 3,2 % en juin. La principale raison de cette amélioration est la création de 34 000 emplois dans le secteur manufacturier. La faiblesse de la demande des principaux marchés exportateurs sud-coréens a entraîné le recul des exportations de 8,9 % en GA en juillet. Le Grand Parti national, au pouvoir en Corée du Sud et dont la tendance est conservatrice, a désigné l'ancien dirigeant Park Geun-hye comme son candidat pour l'élection présidentielle du 19 décembre 2012. Nettement favori, Park Geun-hye a obtenu 84 % des votes du parti.

En Inde, l'indice des prix à la consommation est resté à 9,9 % en GA pour le deuxième trimestre consécutif, principalement en raison de la baisse de l'inflation des prix des combustibles, de 10,3 % en GA en juin à 7,4 % en GA en juillet. Les prix alimentaires ont toutefois grimpé de 11,5 % en GA en juillet, contre 10,7 % en GA en juin. L'indice des prix de gros a atteint 6,9 % en GA en juillet, contre 7,3 % en GA en juin. Le déficit commercial s'est creusé à 15,5 milliards USD en juillet, après un plus bas en 15 mois de 10,3 milliards USD en juin, les exportations ayant reculé de 14,8 % en GA à 22,4 milliards USD. Ce repli est imputable à l'affaiblissement de la demande des principaux marchés d'exportation de l'Inde (les États-Unis et l'UE). Les importations ont quant à elles reculé de 7,6 % en GA, à 37,9 milliards USD, baisse inférieure à celle de juin (-13,5 % en GA). La Belgique et l'Inde espèrent faire aboutir les négociations sur un accord de libre échange d'ici la fin 2012. La signature de cet accord stimulerait les relations bilatérales entre les deux pays. Après l'Allemagne, la Belgique est le deuxième partenaire commercial de l'Inde au sein de l'UE.

Amérique Latine
Le Brésil reste une destination d'investissement intéressante pour les investisseurs à long terme, malgré le ralentissement de la croissance intérieure et les incertitudes de l'économie mondiale. L'organisation de la Coupe du monde de football de 2014 et des Jeux olympiques de 2016, ainsi que les projets gouvernementaux d'investissement dans des infrastructures (à hauteur de 65 millions USD) ont permis aux intervenants de marché de rester optimistes quant au développement du pays. Les investissements directs étrangers (IDE) ont atteint 8,4 milliards USD en juillet, portant ainsi le total sur 12 mois à 66 300 milliards (soit 2,8 % du PIB). Pour continuer à soutenir l'économie intérieure, la banque centrale a abaissé son taux directeur de 50 points de base (0,5 %) au plus bas record de 7,5 %. Au total, depuis août 2011, la banque a réduit son taux directeur de 500 points de base (5,0 %). Contrairement à la tendance baissière initiée en septembre 2011, l'inflation a augmenté en juillet, l'indice des prix à la consommation étant passé de 4,9 % en GA en juin à 5,2 % en GA. La hausse des prix de l'alimentation, des dépenses personnelles et des coûts de logement, sont les principales raisons de cette augmentation. Une récente étude a indiqué que la popularité de la Présidente Dilma Rousseff a atteint un niveau record malgré le ralentissement de la croissance économique. Cette popularité pourrait être attribuée à un taux de chômage relativement bas.

Afrique
En Afrique du Sud, la croissance des ventes de détail a atteint 8,3 % en GA en juin, contre un chiffre révisé de 7,1 % en GA en mai. Pendant le premier semestre, les ventes ont progressé de 5,7 % en GA. La demande intérieure a été dopée par des taux d'intérêt faibles, l'accélération de la demande de crédit et la hausse des salaires. Le chômage est ressorti à 24,9 % au deuxième trimestre 2012, contre 25,2 % au premier, en raison de la création d'emplois dans le secteur formel (non agricole). En juillet, les tensions inflationnistes sont retombées à leur niveau le plus bas en 11 mois, l'indice des prix à la consommation ayant reculé à 4,9 % en GA, contre 5,5 % en GA en juin. Alors qu'elle était de 6,3 % en début d'année, l'inflation est désormais dans la fourchette de 3 à 6 % visée par la banque centrale. La principale raison de ce recul de l'inflation est la baisse des prix des combustibles. Par ailleurs, l'Afrique du Sud et le Swaziland ont signé un protocole d'accord sur la construction d'une liaison ferroviaire pour le transport du charbon.

Europe
Après 18 années de négociations, la Russie est finalement devenue le 156ème membre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Cette adhésion devrait avoir un effet positif sur ses relations commerciales, économiques et financières avec les autres membres. Les tensions inflationnistes ont augmenté, l'indice des prix à la consommation étant passé de 4,3 % en GA en juin à 5,6 % en GA en juillet, principalement en raison de la hausse des prix de l'alimentation et à l'entrée en vigueur de l'augmentation des prix des services aux collectivités, en suspens depuis janvier. La croissance des ventes de détail a ralenti, passant de 6,9 % en GA en juin à 5,1 % en GA en juillet, principalement en raison de facteurs saisonniers. La croissance de la demande intérieure de biens de consommation durable est toutefois restée soutenue, la consommation privée bénéficiant de la croissance du crédit et de la hausse des revenus. Les salaires réels ont augmenté de 10,2 % en GA en juillet. La croissance de la production industrielle est passée de 1,9 % en GA en juin à 3,4 % en GA en juillet, la hausse de la demande intérieure ayant entraîné une augmentation de la production de biens de consommation, comme les automobiles et les appareils électroniques.

En Turquie, le chômage a atteint le plus bas record de 8,2 % en mai. En comparaison, il était de 9,0 % en GA avril et de 9,4 % en mai 2011. Cette amélioration s'explique principalement par des facteurs saisonniers comme l'accroissement de l'activité dans les secteurs de la construction et de l'agriculture, ainsi que par le début de la saison touristique. Le déficit de la balance courante a continué à diminuer en 2012, après avoir atteint le niveau record de 77,1 milliards USD ou 10 % du PIB en 2011. Le déficit est tombé à 4,2 milliards USD en juin, alors qu'il était de 5,7 milliards USD en mai et de 7,7 milliards en juin 2011. Pendant le premier semestre 2012, le déficit de la balance courante a atteint un total de 31,1 milliards, contre 44,8 milliards l'année précédente. Le ralentissement de la demande intérieure et la baisse des prix du pétrole figurent parmi les principales raisons de cette embellie. Compte tenu des incertitudes de l'économie mondiale, la banque centrale n’a pas modifié son taux directeur en août, qui demeure au niveau historiquement bas de 5,75 %. L'indice des prix à la consommation a atteint 9,1% en GA en juillet, contre 8,9% en GA en juin. Cela s'explique par la hausse de 18,7 % en GA des prix de l'alcool et du tabac, à la suite de l'augmentation des taxes, et par la hausse de 11,7 % en GA de l'immobilier, du fait de l'augmentation des prix de l'électricité.

A la une du mois : Questions/Réponses sur les marchés des actions « A » de la Chine

Alors que le marché semble avoir globalement accepté le ralentissement de la croissance en Chine, anticipez-vous un nouveau recul de l'économie chinoise ? Ou pensez-vous que le niveau de croissance actuel de 7 à 8 % est viable ? La situation vous inquiète-t-elle ?
De nombreuses inquiétudes entourent le ralentissement de l'économie chinoise. La question qui brûle toutes les lèvres est : « La Chine va-t-elle connaître un atterrissage forcé ou en douceur ? »
Ma réponse est la suivante : la Chine n'est pas en train d'atterrir. Elle va continuer à s'envoler. Comment pouvons-nous parler de ralentissement quand on anticipe une croissance de l'économie chinoise d'au moins 7,5 % en 2012 ? Un atterrissage forcé est généralement perçu comme une entrée rapide en récession. Je ne pense pas que cela se produira. Un atterrissage en douceur serait un ralentissement de la croissance à 2 ou 3 %, ce qui n'est non plus d'actualité. Le recul de la croissance, de 8 % à 7 %, ou de 10 % à 8 %, n'a rien d'un « atterrissage ».

Nous pensons que l'économie chinoise devrait à terme continuer à progresser de 7 à 8 % par an. Des fluctuations pourraient être observées, étant donné que l'économie subit une transition et que les conditions économiques mondiales sont toujours incertaines, mais dans l'ensemble nous pensons que ce niveau est viable. La Chine croît peut-être à un rythme moins soutenu, mais elle devient progressivement moins dépendante des exportations et des investissements en termes de croissance, ce qui devrait réjouir les investisseurs.
Selon nous, une autre raison de rester positif à l'égard de l'économie chinoise est sa population. Sa main-d'oeuvre est toujours très compétitive par rapport à celle des pays développés. En outre, les autorités peuvent mettre en oeuvre de nombreuses réformes pour améliorer la productivité, comme par exemple réduire les impôts des sociétés, privatiser un plus grand nombre d'entreprises publiques, libéraliser ses marchés de taux pour soutenir les petites et moyennes entreprises, et réformer son système du hukou, permettant ainsi une meilleure allocation des ressources en main-d'oeuvre.

Quels sont les avantages ou les opportunités présentés par les marchés des actions « A » ?
Le choix des investisseurs est bien plus grand dans les marchés des actions « A », le nombre de sociétés cotées étant bien plus important que sur le marché des actions « H » et que sur le marché de Hong Kong, où sont cotées des sociétés liées au marché chinois. En outre, au lieu d'être dominées par les banques et les sociétés des télécommunications, comme c'est le cas sur le marché hongkongais, la représentation sectorielle dans les marchés des actions « A » est plus équilibrée. Ainsi, les investisseurs peuvent par exemple s'exposer à des sociétés des secteurs pharmaceutique, biotechnologique et de la consommation. Il y a également de nombreuses entreprises privées de taille moyenne dans les marchés des actions « A ». Les équipes dirigeantes de ces sociétés sont souvent très dynamiques et audacieuses. Nous pensons que ces sociétés devraient bien se porter à long terme.
Document réservé à des investisseurs professionnels. Non destiné au public.

Les investisseurs ont généralement le sentiment que les actions « A » sont plus onéreuses que les actions « H ». Cette impression est-elle justifiée ? Que pensez-vous des niveaux de valorisation actuels ?

C'est exact si l'on se concentre uniquement sur les chiffres globaux de l'ensemble du marché, ce qui pourrait induire en erreur selon nous car l'indice est dominé par des grandes entreprises. Dans le cas des actions « A » de Shanghai, la prime n'est toutefois pas conséquente. En fait, les valorisations de nombreuses moyennes et grandes entreprises sur les marchés des actions « A », notamment dans les secteurs de la banque, de l'assurance, des matériaux de construction et de l'automobile, se négocient avec une décote ou au même niveau que de nombreuses sociétés de catégorie « H ». Certaines moyennes ou grandes entreprises dans des secteurs comme l'alimentation et la boisson (principalement les alcools blancs) et les produits pharmaceutiques (c'est-à-dire, la médecine traditionnelle chinoise) sont spécifiques aux marchés des actions « A ». Il n'y a pas de telles sociétés cotées à Hong Kong, et compte tenu de leur potentiel de croissance important, nous pensons que leurs valorisations à long terme sont attractives.
Les investisseurs doivent aussi reconnaître que nous n'allons pas nous exposer au marché par le biais d'ETF ou de fonds indiciels. Nous allons rechercher des bonnes affaires au cas par cas, des sociétés qui affichent des valorisations attractives par rapport à leur valeur intrinsèque estimée.

Que pensez-vous des différentes réformes sur les marchés des actions « A », visant par exemple à intensifier la réforme du système d'émission de nouvelles actions, à attirer des capitaux étrangers à long terme, à promouvoir les fonds de pension pour pénétrer le marché, à exiger un « dividende obligatoire » et à développer un marché de capitaux à plusieurs niveaux ?
Ces réformes sont globalement positives mais elles ne pourront pas être mises en oeuvre du jour au lendemain. Pour rendre les marchés des actions « A » plus attractifs pour les investisseurs (que ce soient des particuliers, des fonds de pension chinois ou des établissements étrangers), les autorités devront s'assurer que la réglementation est juste et raisonnable pour toutes les parties. La surveillance et l'application réglementaires devront être suffisantes pour garantir que les sociétés respectent les critères de cotation, adoptent des normes de gouvernance élevées d'entreprise et font preuve d'équité vis-à-vis des actionnaires minoritaires. L'introduction de règles auxquelles les équipes dirigeantes ne pourraient déroger ne devrait pas être nécessaire. Certaines règles, comme celle des « dividendes obligatoires » pourraient inciter les entreprises de qualité à ne pas s'introduire en bourse.

Quels sont les risques potentiels auxquels les investisseurs devraient faire attention ?
Les investisseurs devraient se montrer prudents vis-à-vis de nombreux risques et c'est pourquoi la diversification est si importante. En particulier pour les marchés des actions « A », les investisseurs doivent reconnaître que le risque politique est relativement élevé, que le marché de capitaux n'est pas encore mature et que la réglementation n'a pas encore rattrapé son retard sur celle des grands marchés, comme Hong Kong et Singapour. Investir dans les actions« A » par le biais du système QFII (Qualified Foreign Institutional Investor) implique des restrictions en termes de rapatriement de capitaux et, par conséquent, les investisseurs devront adopter une perspective à long terme. Ainsi, à l'heure actuelle, des restrictions sont imposées aux investisseurs étrangers souhaitant pénétrer certains secteurs et il ne faut pas exclure un durcissement de la réglementation à l'avenir.

08:30 AM
MARKETS - CAC 40 : quel potentiel pour les prochaines semaines ? Par Jérôme Vinerier, CFTe, IG Markets France - Rédigé 18/09/12


Rassurés par les nouvelles mesures des banques centrales, les investisseurs sont revenus en force sur les marchés actions ces dernières semaines. Le rallye haussier a débuté fin juillet avec une petite phrase du président de la BCE, que personne n’attendait vraiment et qui a donc créé la surprise. Depuis Londres, Mario Draghi avait en effet annoncé que l’institution qu’il préside était «prête à faire tout ce qui est nécessaire pour préserver l'euro». En l’espace de huit semaines, la parité euro/dollar a ainsi rebondi de plus de 8%, effaçant la totalité de ses pertes depuis le début de l’année. Le secteur bancaire a également été pris d’assaut, profitant du regain de visibilité des opérateurs sur le devenir de la zone euro : l’indice sectoriel DJ Stoxx 600 banks s’est ainsi apprécié de +30% sur cette même période !

A Paris, le CAC 40 a bénéficié de ce contexte, et affiche désormais une appréciation de +13% depuis le début de l’année. A l’approche du plus haut annuel des 3600 points, la question est donc de savoir si l’indice français dispose encore d’un potentiel d’appréciation significatif lors des prochains mois. En effet, la situation conjoncturelle reste morose, avec une croissance quasi nulle, un chômage en augmentation, et une zone euro qui n’est pas pour autant tirée d’affaires. Il ne faut toutefois pas perdre de vue que les actions européennes ont lourdement pâti de la crise de la dette souveraine et des incertitudes politiques ces 18 derniers mois, et que la dissipation des inquiétudes contribue à un retour à la normale des niveaux de valorisation. Quant aux politiques monétaires, elles vont mécaniquement contribuer à une appréciation des grandes classes d’actifs, à commencer par les matières premières et les actions.

Sur le plan technique, la résistance des 3600 points pourrait certes donner lieu à une période de consolidation de quelques semaines, après une reprise de 22% depuis la fin mai. Mais la tendance haussière en place devrait selon nous permettre de franchir cet obstacle et ainsi ouvrir la voie aux 3900 points. C’est désormais la cible de moyen terme que nous avons pour le CAC 40.

09:00 AM
MARKETS - Morning Call - Markus Huber ETX Caital


Equity markets are trading higher this morning on reports that Spain and the EU are currently in negotiations concerning agreeing and implementing much needed structural reforms which in return would allow the ECB to start their bond purchasing program if circumstances would require it.
News out of China where a state researcher announced that the current slowdown might last longer than the one seen in 2008/2009 seems to have very little impact so far on markets as the news concerning Spain if indeed the negotiations are coming soon to a successful conclusion would be considered as an important milestone in bringing further calm into financial markets building the base for Europe economies to enter into recovery mode soon.
Closely watched will be the meeting between Italian Prime Minister Monti and Spanish Prime Minister Rajo in Rome today, any denial of the above mentioned negotiations between Spain and the EU could ignite a substantial sell-off in stocks, as disappointment would wear heavily with traders and uncertainty surrounding Spain would continue to grow. With very little economic and corporate data out today centre stage is expected to take ‘triple witching’ where stock index futures, stock options and stock index options all expire on the same day. Overall with markets not too far off their weekly highs and hopes are currently flying high that things concerning Spain are finally on the move it wouldn’t be too surprising if markets would try to close the week out on a rather positive note.

10:00 AM
STATISTICS - CANADA - Statistics Canada


Assurance-emploi, juillet 2012
En juillet, 508 000 personnes ont touché des prestations d'assurance-emploi ordinaires, ce qui est pratiquement inchangé par rapport au mois précédent. Comparativement à juillet 2011, le nombre de prestataires a diminué de 34 900 ou de 6,4 %.
Employment Insurance, July 2012
A total of 508,000 people received regular Employment Insurance benefits in July, virtually unchanged from the previous month. Compared with July 2011, the number of beneficiaries fell by 34,900 or 6.4%.

STATISTICS - CHINA - Consumer Price Index (CPI) by Category (2012.08) - National Bureau of Statistics of China

MORE: http://www.stats.gov.cn/english/statisticaldata/monthlydata/t20120921_402838631.htm

STATISTICS - GERMANY - Federal Statistical Office (Destatis)

Producer prices in August 2012: +1.6% on August 2011
In August 2012 the index of producer prices for industrial products rose by 1.6% from the corresponding month of the preceding year. In June 2012 the annual rate of change was also +1.6%, in July 2012 it was +0.9%.

STATISTICS - AFRICA - AfricanEconomicOutlook.org

L’économie africaine devrait rebondir en 2012, après le repli général observé en 2011, à 3,4 %, provoqué par les révoltes populaires et l’instabilité politique.

Le continent se remet de la crise mondiale de 2009 et devrait poursuivre dans cette voie même si un nouveau ralentissement global freine sa croissance. Avec la reprise progressive dans les économies d’Afrique du Nord, la croissance moyenne du continent devrait repartir, à 4,5 % en 2012 et 4,8 % en 2013. À court terme, le contexte international restera difficile.

Sans perdre de vue les perspectives incertaines en Europe, l’Afrique doit garder le cap des réformes pour encourager la croissance et apaiser les tensions sociales à l’origine des révolutions arabes. Ces dernières ont provoqué un recul du produit intérieur brut (PIB) africain de 3,6 points de pourcentage en 2011, à un niveau de quasi-stagnation.

En Égypte, la croissance a chuté de 3,3 points de pourcentage en 2011, passant sous les 2 %, alors qu’en Tunisie, le repli de 4,2 points de pourcentage s’est traduit par une croissance négative d’environ -1 %. En Libye, la guerre civile a provoqué l’arrêt de la production de pétrole, d’où un effondrement de plus de 40 % du PIB. En Côte d’Ivoire, le conflit postélectoral explique un recul de presque 6 % du PIB. Autre événement politique majeur de l’année est la sécession du Sud-Soudan, qui prive le Soudan de la quasi-totalité de ses recettes pétrolières. Les deux pays n’ont pas encore trouvé de terrain d’entente autour de leur séparation, notamment sur les droits et les redevances pour l’acheminement du pétrole vers les marchés.

Certaines régions d’Afrique de l’Est ont été frappées par une grave crise alimentaire et le consommateur africain a, d’une manière générale, subi une inflation importée liée au renchérissement des prix alimentaires et des carburants.

La morosité du contexte international a aussi eu des répercussions sur les économies africaines. En témoigne la dégradation, au cours de l’année 2011, de l’évaluation économique trimestrielle des pays africains ayant pris part à un sondage international. Leur note était légèrement remontée au premier trimestre 2012.

Compte tenu de ces chocs, le recul moyen de la croissance en Afrique pour l’année 2011, à 3,4 % (contre 5 % en 2010) paraît relativement modéré et s’explique par les événements en Afrique du Nord. L’Afrique subsaharienne a continué de progresser à un rythme supérieur à 5 %.

10:30 AM
STATISTICS - FRANCE - INSEE


Les commandes dans l'industrie baissent en juillet 2012 (-1,1 %)

Avertissement : « Les commandes dans l’industrie – décembre 2012 » constituera la dernière publication de l’indice des commandes en valeur reçues dans l’industrie.
L’indice des commandes a été publié depuis 2003 pour répondre à une nouvelle obligation européenne. Eurostat souhaitait construire un indicateur avancé de la production industrielle européenne. L’indice obtenu n’ayant pas atteint cet objectif, Eurostat a supprimé cette obligation en 2012.
Afin de réduire la charge administrative pesant sur les entreprises, l’Insee a, par conséquent, décidé de ne plus les enquêter mensuellement sur les commandes reçues. Les enquêtes mensuelles de conjoncture continueront de fournir des informations, de nature qualitative, sur l’état des carnets de commande dans l’industrie.
Au mois de juillet 2012, les commandes sont en baisse (-1,1 %) dans l’industrie hors matériels de transport (mais y compris automobile1). Elles étaient déjà en baisse en juin (-1,0 %). En revanche, les commandes à l’exportation augmentent légèrement en juillet (+0,3 %).

PLUS : http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=91&date=20120920

11:30 AM
MARKETS - Mid-Morning Comment: Markets In Bullish Mood On Hopes For A Spanish Bailout - Ishaq Siddiqi ETX Capital


European financial markets are firmer today, while the euro is stable against the dollar as are peripheral bond yields amid gaining hopes that we could see a Spanish bailout next week. Reports that Spain and the EU are working on inking out structural reforms that would lead the way for a formal bailout request by the country helps to lift spirits. Reports suggest a Spanish reform package could be presented next week, along with the banks’ stress test and the Budget programme for 2013.

At the same time, we are hearing of reports that Spain could look at using leftover bank bailout funds to buy Spanish debt – welcome if indeed Spain succeeds with this but there are far too many obstacles with such a move. That said, momentum to climb higher today appears to be lacking given that markets are likely to remain cautious until we hear confirmation of some meaningful progress in Spain.

Also worth noting, it is triple witching day which has lead to volatility while a lack of direction prompts the lacklustre price action. Looking ahead to the US, we see the DOW30 up around 42 points and the S&P 500 higher by 3 points. A firmer sessions in Asia and Europe bodes well for a perky start on Wall Street, but with no major economic data due, upside momentum appears to be under threat.

11:45 AM
MARKETS - Retour des flux sur les marchés européens - Fabrice Cousté, DG de CMC Markets France


Les marchés boursiers reprennent leur souffle, après l’élan d’enthousiasme suscité par les plans d’assouplissement quantitatif des banques centrales ces dernières semaines. Notons d’ailleurs que toutes les grandes banques centrales sont en ordre de marche à l’échelle de la planète, de la BCE à la Banque du Japon, en passant par la Fed et la Banque populaire de Chine. Preuve que la conjoncture économique, globalement atone, a besoin d’un coup de fouet monétaire.

Indépendamment de leur solide soutien au courant haussier des actions, les récentes mesures des banques centrales ont aussi marqué une rupture, toute aussi significative : une bonne partie des spéculateurs qui faisaient flamber les taux d’emprunt souverains ou qui « shortaient » les indices boursiers semblent sortis du jeu… pour un temps en tout cas.

En effet, on observe par exemple une volatilité sur le Cac 40 ou l’Eurostoxx50 bien moindre aujourd’hui qu’au printemps dernier. En proposant un dispositif de soutien de dernier recours, en l’occurrence un programme de rachats d’actifs direct et illimité à tout pays qui en ferait la demande, la BCE a prouvé que toute attaque spéculative sur la dette d’un pays serait contenue, in fine. Cette garantie assure d’une certaine manière la solvabilité ultime de tout pays de la zone euro. Il s’agit là d’une démonstration de force à laquelle la banque centrale ne s’était pas prêtée depuis le début de la crise de l’euro, il y a plus de deux ans.

Dans ce contexte, les marchés boursiers européens et américains devraient continuer de progresser au dernier trimestre. Les conséquences des plans de relance des banques centrales vont très probablement continuer de se répercuter positivement sur les actions. Il s’agit là du principal vecteur de hausse dans un environnement où la donne macroéconomique est peu porteuse (en témoigne la nouvelle baisse des indices PMI manufacturiers de la Chine ou de la France). La rotation de l’allocation des portefeuilles de Goldman Sachs en faveur des actions à fort rendement est d’ailleurs significative !

12:00 AM
Slow global growth to hit trade in 2012 and 2013, WTO says


Slowing global output growth has led WTO economists to downgrade their 2012 forecast for world trade expansion to 2.5% from 3.7% and to scale back their 2013 estimate to 4.5% from 5.6%. “In an increasingly interdependent world, economic shocks in one region can quickly spread to others. Recently announced measures to reinforce the euro and boost growth in the United States are therefore extremely welcome,” said WTO Director-General Pascal Lamy.

L’OMC ANNONCE UN RALENTISSEMENT DE LA CROISSANCE MONDIALE DU COMMERCE EN 2012 ET 2013
En raison du ralentissement de la croissance de la production mondiale, les économistes de l’OMC ont ramené leur prévision concernant l’expansion du commerce mondial de 3,7% à 2,5% pour 2012, ainsi que leur estimation pour 2013 de 5,6% à 4,5%. “Dans un monde de plus en plus interdépendant, les chocs économiques dans une région peuvent rapidement s’étendre à d’autres régions. Les mesures visant à renforcer l’euro et à stimuler la croissance aux États-Unis récemment annoncées sont donc extrêmement bienvenues”, a dit M. Pascal Lamy, le Directeur général de l’OMC.

MORE: http://www.wto.org/english/news_e/pres12_e/pr676_e.htm

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Vendredi 21 Septembre 2012




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