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Durabilité, la nouvelle orbite de la RSE – Pourquoi Institut RSE monte dans la fusée EY !

A fin 2015, la responsabilité sociétale est loin d’être un acquis dans


Patrick d’Humières
Patrick d’Humières
Plus le monde ira de changements en ruptures, d’innovations en transformations, plus ces défis de responsabilité seront posés aux entreprises. Ce choc de la société civile avec l’entreprise a une conséquence immédiate : le business ne peut se développer sans intégrer l’intérêt collectif ou il prend le risque de le payer très cher à un moment donné, voire de s’arrêter ou d’être arrêté ! « il n’y aura pas d’entreprise qui gagne dans un monde qui perd » disait-on déjà en 2002 à Johanesbourg ; l’écosystème de l’entreprise fait partie de sa zone de prospérité, plus que jamais.

Depuis 15 à 20 ans, pour répondre à cette pression sociétale , une minorité d’acteurs pionniers ont inventé un cadre comportemental qui s’appelle la RSE, pour dire à leurs consommateurs, investisseurs et salariés qu’ils sont solidaires de leurs intérêts au sens large. Et en tirer des conclusions opérationnelles. Mais ce cadre est encore limité : c’est une démarche qui n’est pas rentrée dans le marché, soit parce que les régulateurs n’en tiennent pas compte et que les clients ne choisissent pas leurs produits en fonction de cela ; la RSE est essentiellement encouragée par les investisseurs éclairés qui même s’ils sont de plus en plus nombreux, constituent encore une niche. Au global, un petit millier d’entreprises en pointe démontrent aujourd’hui qu’on peut rapprocher la solidarité systémique qui s’impose avec une pratique managériale exigeante. Elles font école et à travers elles le management responsable fait son chemin. La RSE devient progressivement un pré-requis de la bonne gouvernance de la firme qui veut compter dans le monde en marche ; elle produit une culture de précaution, de vigilance mais aussi d’audace et d’anticipation.

Mais la RSE est de plus en plus l’aiguillon d’un modèle qui vise plus que l’équité et plus que la co-régulation au côté des parties prenantes qui l’ont justifié à ses débuts ; elle pousse aussi à élargir l’accessibilité aux biens et services et à structurer le découplage, clé d’une économie bas carbone, sobre en ressources et en quête d’une démarche circulaire vertueuse. C’est ce qu’on nomme désormais le modèle durable, qui avec la digitalisation des outils et l’adaptation aux marchés émergents, est la matrice des modèles économiques gagnants. Là se joue la mutation, la culture et l’offre des entreprises contemporaines qui compteront dans une décennie. La RSE conduit à la durabilité, dont elle constitue à la fois un socle et une condition de succès. Et la Cop 21 va accélérer ce passage de la RSE de base à une dynamique de durabilité, en faisant de la responsabilité énergétique le levier des nouveaux modèles.

Pour accompagner ce mouvement, les entreprises ont besoin de s’appuyer sur des compétences techniques et méthodologiques, sur des évaluations et des retours d’expérience, des savoir-faire spécifiques et mutualisés ; c’est le métier des conseils de les identifier, de les maitriser, de les transmettre. Ils apportent une capacité de diagnostic objectif, une recherche, une créativité, un appui à la mise en œuvre qui en font des rouages indispensables de la mutation et des leviers de succès. La relation entreprises société conseils constitue un trio gagnant, dès lors qu’on sait le faire fonctionner de façon équilibrée, que les acteurs se respectent et se complètent. Les grandes collaborations font les grandes stratégies.

C’est parce que nous sommes convaincus par la force et l’intérêt de ce mouvement, qu’il est urgent de faire réussir la mutation durable des entreprise, qu’il faut encourager ce passage de la RSE vers la durabilité, que Institut RSE management a décidé de changer d’orbite en rejoignant un leader mondial, le groupe EY, au cœur de ce mouvement et mobilisé pour répondre à ce tournant stratégique. Après cinq ans d’une aventure créative et acteur d’une démarche méthodologique pour faire comprendre et réaliser les exigences des métriques RSE, nous pensons qu’il faut aller plus loin, plus fort et plus vite en sortant de l’isolement et rejoindre « le mainstream » et s’agréger à une équipe mondiale. Il se trouve que la France mobilise des compétences en durabilité qui sont reconnues et qu’elle est un terreau actif en la matière ; à partir de EY France, nous disposerons d’un tremplin motivant et de haut niveau pour poursuivre notre démache professionnelle au service de la durabilité des modèles économiques et pouvoir mieux répondre à l’exigence des citoyens, des salariés, des investisseurs, des consommateurs, des scientifiques, des acteurs politiques. Notre conviction que « l’économie de marché plus durable » est possible, trouve ainsi un cadre à sa hauteur auquel nous sommes heureux d’apporter ce que nous sommes ; nous nous efforcerons qu’il soit aussi le vecteur de durabilité le plus crédible du marché, avec notre modeste mais exigeante contribution, pour poursuivre notre engagement fondamental. L’aventure prend une nouvelle dimension.

Patrick d’Humières
www.institutrse.com

Les médias du groupe Finyear


Jeudi 26 Novembre 2015




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